Macron-De Gaulle : Le diptyque infernal des destructeurs de la France (Bons baisers de la CIA)
A eux deux, chacun sa partie, ils auront détruit la France. Le premier au nom d’une certaine idée qu’il s’en faisait. Le second parce qu’à ses yeux elle n’était rien. L’un substituant sa vision étriquée au grandiose génie national. L’autre immolant le Pays sur l’autel de son destin dérisoire. Ces jumeaux usant sans vergogne du mensonge et, au besoin, de la violence d’Etat ; et basculant sans sourciller, « en même temps », de haute trahison en crime contre l’humanité. Dans les deux cas, les Institutions auront démontré qu’elles étaient non seulement impuissantes à contrer la forfaiture d’un président de la République, mais que pire, elles l’accompagnaient et même la servaient avec empressement. Mise en abyme d’une paire de cauchemars, à chaque bout du même régime. En technicolor hollywoodien, avec la mort de la France pour happy end… What else ?
Macron ne tient que parce que ses méfaits sont tus. Le pays paye le prix du silence. Un silence assourdissant qui couvre l’ensemble des agissements du Mozart de chez Rothschild. L’ami de BlackRock, placé à la tête de la France par les réseaux mondialistes et états-uniens, semble intouchable.
Lorsque l’on fait l’inventaire de tous les scandales attachés au nom de Macron, pour beaucoup frappés du sceau de l’infamie, il paraît impensable que cet homme puisse être encore à la tête de l’Etat.
Le personnage est pourtant toujours, à l’heure où j’écris ces lignes, président de la République…
Le discrédit de tout un régime
A travers Macron président, c’est tout le régime de la Ve République qui démontre sa profonde décrépitude, sa complète liquéfaction. Sa profonde nocivité. Pas tant par ses institutions, dénaturées par les modes de scrutin, les alliances scélérates et la manipulation des médias, que par le dévoiement congénital de son chef.
Le régime est pourri jusqu’à la moelle, pour ainsi dire, depuis l’origine. Mais sans vouloir remuer une nouvelle fois une merde inodore pour à peu près tout le monde (mon cher lecteur, je suis au regret de te dire qu’au sujet de De Gaulle et de sa « décolonisation », je te parlerai toujours chinois), disons surtout que né dans le mensonge et la haute trahison, deux faits objectifs au regard du Littré et de la Constitution, la Ve République agonise dans le mensonge et la haute trahison. La boucle est bouclée…
En somme, nous vivons en l’an 2024 un retour aux sources.
Hier liquidation d’un immense outre-mer qu’on n’appelait plus l’Empire, les territoires africains jusqu’aux départements d’Algérie livrés au pillage, à la prédation ; aujourd’hui liquidation de ce qui reste, le petit outre-mer, minuscules débris de l’Empire, en perdition de Mayotte à la Nouvelle-Calédonie, et parallèlement liquidation radicale de la Métropole, elle aussi en charpie et passée à présent au laminoir.
A l’aube du troisième millénaire, la France, ou ce qu’il en reste, semble guettée par le destin de ses anciennes provinces d’Algérie, du Sahara et d’Afrique noire...
D’une trahison l’autre
Dans un siècle ou deux, l’histoire retiendra ce diptyque De Gaulle-Macron qui, du berceau au tombeau, signa des mots mensonge et trahison la VIe République, usurpatrice, ce qui est cohérent, du nom de la très éphémère et virtuelle Ve (juin-octobre 1958).
Chacun à sa façon, Macron et De Gaulle auront porté l’estocade à la France comme grande nation.
Après ce double coup de maître de la CIA (car dans les deux cas, les « services » états-uniens furent à la manœuvre), la France, naguère nation géante parmi les géantes modernes, ne sera bientôt plus qu’une naine à la merci des géantes maintenues que sont la Chine, la Russie, l’Inde ou l’hydre anglo-saxonne.
C’est en tout cas l’avenir qui nous tend les bras si nous restons sur la pente actuelle, où nous guident cyniquement Macron et ses nombreux complices, comme De Gaulle en son temps.
L’impunité y compris posthume du Général, aussi longue que dorée, laisse espérer à Macron le même genre de souvenir inversé, et par conséquent merveilleux, dans l’esprit des gogos, pardon, des veaux du futur.
De Gaulle, idiot utile de la CIA et du Département d’Etat
Bien avant son imposture de mai et juin 1958, De Gaulle avait tout dit de ses intentions à John Foster et Allen Dulles, respectivement à la tête du Département d’Etat et de la CIA. Dès 1947, De Gaulle avait annoncé la couleur à John Foster Dulles, en ne cachant pas son mépris pour les Africains (1). Par la suite, tint-il des propos analogues à son officier traitant missionné par la CIA, John « Jack » Hasey, qu’il voyait en parfaite connaissance de cause une fois par mois, dans son petit bureau miteux de la rue de Solférino pendant sa traversée du désert ? En tout cas, l’agent états-unien en conclut que le Général pensait inéluctable le démantèlement de l’ensemble franco-africain et en rendit compte à son chef. Au reste, la grande Zohra ne se cache pas dans ses Mémoires d’espoir : « En reprenant la direction de la France, j'étais résolu à la dégager des astreintes, désormais sans contrepartie, que lui imposait son empire. »
C’est dans ces conditions, convaincus par ces confidences, que les Etats-Unis ne mirent nulle entrave et, plus concrètement, accordèrent leur soutien au retour de De Gaulle au pouvoir en 1958.
Symbole de ce contrôle exercé par l’Oncle Sam comme dans une république sud-américaine, la plaque tournante du complot, où le Tout-Paris politique se retrouvait et se parlait, était sis à Neuilly-sur-Seine, au domicile d’une importante figure des réseaux états-uniens, Humbert Frèrejean de Chavagneux, patron de la prestigieuse revue Réalités et de la revue Entreprise, canaux d’influence culturelle, politique, économique et idéologique en France, financés par le plan Marshall.
A la même période, en ce joli mois de mai 1958, le contact entre De Gaulle et l’ambassade des Etats-Unis était assuré par Henri Tournet, un proche de Jacques Foccart.
C’est dans ce contexte où officiellement le département d’Etat de John Foster Dulles soutenait la IVe République comme la corde le pendu, que Guy Mollet, lui-même en excellents termes avec nos meilleurs amis d’outre-Atlantique, téléphona au domicile d’Humbert Frèrejean de Chavagneux et annonça son retournement au profit de De Gaulle à son chef de cabinet, Olivier Guichard, présent sur les lieux… Le tour était joué.
De Gaulle allait annoncer dans la foulée la Révolution en Algérie « et ailleurs ». C’est-à-dire l’instauration de l’égalité et de la fraternité dans une France unie, et de là indestructible, sur les deux rives de la Méditerranée, Afrique subsaharienne comprise. Un saut extraordinaire, par delà les races et les religions, devant l’Histoire avec un grand H. Un bobard intégral, on l’a compris.
En guise d’épilogue, le Général allait recevoir dès juillet John Foster Dulles à Paris. Tout sourire, l’émissaire états-unien se déclara plein de confiance dans cette stabilité retrouvée de la France.
De leur côté, le peuple français et l’Armée croyaient naïvement aux promesses révolutionnaires du Général prononcées un mois plus tôt :
« Je vous ai compris ! Je sais ce qui s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. (…) Je déclare qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère que dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants ! Il n'y a que des Français à part entière ! Des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs ! » (Alger, 4 juin 1958) « Il n'y a plus ici, je le proclame [au] nom [de la France] et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière, des compatriotes, des concitoyens, des frères qui marchent désormais dans la vie en se tenant par la main ! » (Mostaganem, 6 juin 1958).
L’Armée, qui sur ce programme lui avait permis de revenir aux affaires en esquissant un coup d’Etat militaire, était dupe. Le peuple français, qui s’apprêtait à voter massivement pour son projet d’ampleur historique, aussi. Mais bien mieux renseignés par l’intéressé lui-même, Washington savait que tout ceci n’était que fariboles et poudre aux yeux…
Comme convenu avec les frères Dulles, sitôt assuré du pouvoir, après son référendum triomphal du 28 septembre 1958 par lequel le peuple approuva l’entrée des Arabo-Berbères d’Algérie dans la pleine citoyenneté française, De Gaulle tomba peu à peu le masque. A l’exact opposé de la Révolution fraternelle et égalitaire qu’il avait annoncée, il commença par larguer successivement la quasi-totalité des territoires d’Afrique noire. L’Algérie ainsi fragilisée, il la livra à l’ennemi qu’il avait érigé en vainqueur. En dehors des départements nord-africains, où la répression fut presque aussi brutale et sanglante que l’abandon (2), les Français ne bougèrent pas. Et De Gaulle, sans trop d’encombre, arriva à ses fins. Qui étaient aussi celles des frères Dulles…
En 1962, il ne restait presque plus rien de l’Outre-Mer français. Moins de quatre années avaient suffi à Charles de Gaulle pour, au rebours de ses engagements solennels auprès de l’Armée et devant le peuple en 1958, liquider l’un des plus grands empires de tous les temps.
Rayant du même coup la France du cercle très fermé des grandes puissances.
Mais puisqu’on vous dit que ça va bien se passer, et qu’on s’échine à vous expliquer que c’était inscrit dans le sens de l’histoire, que c’était totalement inéluctable et qu’entre nous, c’était tout bénéfice…
Trio pour l’estocade
Avec Macron, le schéma fut presque aussi rapide et retors. En réalité, Macron représente un double aboutissement.
D’abord, il conclut le processus entamé en 1958, articulant le mensonge et la trahison en vue de la destruction, en liaison avec la Maison-Blanche et la CIA. Mais il représente aussi le troisième acte de la reprise en main de la France par les Etats-Unis durant la séquence 2007-2027. Après la félonie chiraquienne sur la guerre d’Irak (2003), qui vit le vassal France oser s’opposer à son suzerain américain. Washington l’avait juré, plus jamais ça ! Cette reprise en main se déroula en trois temps : Sarkozy, Hollande, Macron.
Sarkozy réintégra immédiatement le commandement intégré de l’OTAN, cassa le référendum européen de 2005, entraîna, à l’instigation des Etats-Unis, la France dans la désastreuse guerre de Libye, fit la loi NOME qui préparait l’ARENH et sapait l’indépendance énergétique de la France. Sur un point, néanmoins, Sarkozy ne trahit pas les intérêts français ou, si l’on préfère, ne fit pas les quatre volontés de Washington, à la différence de ses successeurs : il entretint de bons rapports avec la Russie de Vladimir Poutine…
Mais Sarkozy n’était en définitive qu’une transition, une ébauche imparfaite, une improvisation. A partir de Hollande, Young Leader de la French American Foundation comme son dauphin Macron, la France fut totalement inféodée aux Etats-Unis, c’est-à-dire y compris sur le chapitre russe.
Plus globalement, en trois mandats, on assista, en plus de l’alignement diplomatique et militaire, au pillage systématique de la France. Sa mise en coupe réglée. A travers une avalanche de mensonges déployés en narratifs par une presse pour ainsi dire unanime et, plus prosaïquement, stipendiée et aux ordres.
De changement climatique incontestable en Covid-19 hautement meurtrier (3), de guerre en Ukraine entièrement de la faute des Russes en menace d’asphyxie par CO2 justifiant des ribambelles de taxes et de charges hautement dévastatrices notamment en matière immobilière, en passant par les injections miracles, nulles en termes de protection et de contagiosité, catastrophiques en matière de santé publique, mais fantastiques par les profits réalisés (Ursula von der Leyen en commanda par SMS – jamais divulgués – pour 36 milliards d’euros à Albert Bourla, patron du labo états-unien Pfizer ; un milliard représentant, rappelons-le, mille millions d’euros), Hollande et Macron ont passé la France à la moulinette. Les fleurons industriels stratégiques furent torpillés (EDF, etc.) ou bradés (Alstom, etc.), souvent au profit des Etats-Unis. Le pays livré à la décadence sous toutes ses formes : insécurité galopante, effondrement de l’école et de l’hôpital, érosion et saccage de la Sécu, dénigrement permanent du pays et du peuple, explosion des taxes, amendes et impôts de plus en plus écrasants, etc. La liste des secteurs, des domaines ravagés est beaucoup trop longue pour être exhaustive…
Alors que la haute trahison, grosse comme le nez au milieu de la figure, est la tragédie de la France, le peuple français a l’air totalement anesthésié. Les Gilets Jaunes, décimés par la répression macronienne et invisibilisés par les médias, paraissent bien loin…
Comme entre 1958 et 1962, les Français boiront-ils le calice jusqu’à la lie ? Vont-ils se laisser mourir, incapables de réagir ni dans la rue ni dans les urnes ? Vont-ils laisser détruire définitivement la France, comme jadis les départements d’Algérie et les territoires africains ? Vont-ils laisser ce qui reste du Pays courir vers les gouffres vertigineux ?
Avaler la couleuvre, tout est là
Après tout, les Français, jadis très attachés à l’Empire, ont avalé la couleuvre si bien qu’ils ne s’en souviennent même plus.
Lorsqu’on a l’idée saugrenue de soulever le sujet, ils trouvent même, pour la plupart d’entre eux, ce rabougrissement immense (4) tout naturel et pour tout dire, cher ami, excellent. Inéluctable. Du pain béni tout ça, mon petit pote. « Le géant ravi d’être lilliputien » pourrait être la définition du Français moyen contemporain, lorsqu’on songe à ce qu’était « la France » il y a un peu plus d’un demi-siècle. Il y a un demi-siècle, il y a une éternité…
Transformé en pays moignon, en province du Tiers-Monde, en banlieue merdique, en nouveau Venezuela, en nouvelle Argentine, en nouveau Liban, avec bidonvilles, insécurité, paupérisation galopantes et même peut-être la misère de masse et la guerre civile, la France et les Français sauront bien s’en accommoder une fois de plus, à la bonne heure, Madame Michu ! Le coq chante à tue-tête les deux pieds dans la merde. Cocorico !
On se réveille quand ?
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(1) Rencontre De Gaulle-Dulles, Paris, 6 décembre 1947. Selon le rapport officiel, touchant à l’Outre-Mer, le Général avait expliqué à John Foster Dulles : « L’Afrique peut, à long terme, être développée pour fournir des matières premières et agricoles en échange de biens de consommation et de travaux de construction et de développement. Les populations représentent un matériau pauvre mais les produits naturels un potentiel important. » Foreign Relations, 1947, vol. II, pp. 793-794.
(2) Interdits de rapatriement par le pouvoir gaullien, les Harkis, désarmés, et les Algériens pro-français furent livrés délibérément au massacre, avec pour bilan entre 45 000 et 150 000 morts, voire davantage. Un crime contre l’humanité que le maréchal Alphonse Juin commenta en ces termes : « Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi, qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela, je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »
(3) Sur les responsabilités du président Macron dans l’escroquerie covidienne, jusqu’au crime contre l’humanité, voir ici.
(4) Environ 95 % du territoire et la moitié de la population de l’ensemble franco-africain furent acculés à la sécession et, bien souvent, livrés à la tyrannie, au néocolonialisme et à la misère par le président De Gaulle.
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