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Accueil du site > Tribune Libre > Macron-De Gaulle : Le diptyque infernal des destructeurs de la France (Bons (...)

Macron-De Gaulle : Le diptyque infernal des destructeurs de la France (Bons baisers de la CIA)

A eux deux, chacun sa partie, ils auront détruit la France. Le premier au nom d’une certaine idée qu’il s’en faisait. Le second parce qu’à ses yeux elle n’était rien. L’un substituant sa vision étriquée au grandiose génie national. L’autre immolant le Pays sur l’autel de son destin dérisoire. Ces jumeaux usant sans vergogne du mensonge et, au besoin, de la violence d’Etat ; et basculant sans sourciller, « en même temps », de haute trahison en crime contre l’humanité. Dans les deux cas, les Institutions auront démontré qu’elles étaient non seulement impuissantes à contrer la forfaiture d’un président de la République, mais que pire, elles l’accompagnaient et même la servaient avec empressement. Mise en abyme d’une paire de cauchemars, à chaque bout du même régime. En technicolor hollywoodien, avec la mort de la France pour happy end… What else  ?

Macron ne tient que parce que ses méfaits sont tus. Le pays paye le prix du silence. Un silence assourdissant qui couvre l’ensemble des agissements du Mozart de chez Rothschild. L’ami de BlackRock, placé à la tête de la France par les réseaux mondialistes et états-uniens, semble intouchable.

Lorsque l’on fait l’inventaire de tous les scandales attachés au nom de Macron, pour beaucoup frappés du sceau de l’infamie, il paraît impensable que cet homme puisse être encore à la tête de l’Etat.

Le personnage est pourtant toujours, à l’heure où j’écris ces lignes, président de la République…

 

Le discrédit de tout un régime

A travers Macron président, c’est tout le régime de la Ve République qui démontre sa profonde décrépitude, sa complète liquéfaction. Sa profonde nocivité. Pas tant par ses institutions, dénaturées par les modes de scrutin, les alliances scélérates et la manipulation des médias, que par le dévoiement congénital de son chef.

Le régime est pourri jusqu’à la moelle, pour ainsi dire, depuis l’origine. Mais sans vouloir remuer une nouvelle fois une merde inodore pour à peu près tout le monde (mon cher lecteur, je suis au regret de te dire qu’au sujet de De Gaulle et de sa « décolonisation », je te parlerai toujours chinois), disons surtout que né dans le mensonge et la haute trahison, deux faits objectifs au regard du Littré et de la Constitution, la Ve République agonise dans le mensonge et la haute trahison. La boucle est bouclée…

En somme, nous vivons en l’an 2024 un retour aux sources.

Hier liquidation d’un immense outre-mer qu’on n’appelait plus l’Empire, les territoires africains jusqu’aux départements d’Algérie livrés au pillage, à la prédation ; aujourd’hui liquidation de ce qui reste, le petit outre-mer, minuscules débris de l’Empire, en perdition de Mayotte à la Nouvelle-Calédonie, et parallèlement liquidation radicale de la Métropole, elle aussi en charpie et passée à présent au laminoir.

A l’aube du troisième millénaire, la France, ou ce qu’il en reste, semble guettée par le destin de ses anciennes provinces d’Algérie, du Sahara et d’Afrique noire...

 

D’une trahison l’autre

Dans un siècle ou deux, l’histoire retiendra ce diptyque De Gaulle-Macron qui, du berceau au tombeau, signa des mots mensonge et trahison la VIe République, usurpatrice, ce qui est cohérent, du nom de la très éphémère et virtuelle Ve (juin-octobre 1958).

Chacun à sa façon, Macron et De Gaulle auront porté l’estocade à la France comme grande nation.

Après ce double coup de maître de la CIA (car dans les deux cas, les « services » états-uniens furent à la manœuvre), la France, naguère nation géante parmi les géantes modernes, ne sera bientôt plus qu’une naine à la merci des géantes maintenues que sont la Chine, la Russie, l’Inde ou l’hydre anglo-saxonne.

C’est en tout cas l’avenir qui nous tend les bras si nous restons sur la pente actuelle, où nous guident cyniquement Macron et ses nombreux complices, comme De Gaulle en son temps.

L’impunité y compris posthume du Général, aussi longue que dorée, laisse espérer à Macron le même genre de souvenir inversé, et par conséquent merveilleux, dans l’esprit des gogos, pardon, des veaux du futur.

 

De Gaulle, idiot utile de la CIA et du Département d’Etat

Bien avant son imposture de mai et juin 1958, De Gaulle avait tout dit de ses intentions à John Foster et Allen Dulles, respectivement à la tête du Département d’Etat et de la CIA. Dès 1947, De Gaulle avait annoncé la couleur à John Foster Dulles, en ne cachant pas son mépris pour les Africains (1). Par la suite, tint-il des propos analogues à son officier traitant missionné par la CIA, John « Jack » Hasey, qu’il voyait en parfaite connaissance de cause une fois par mois, dans son petit bureau miteux de la rue de Solférino pendant sa traversée du désert ? En tout cas, l’agent états-unien en conclut que le Général pensait inéluctable le démantèlement de l’ensemble franco-africain et en rendit compte à son chef. Au reste, la grande Zohra ne se cache pas dans ses Mémoires d’espoir : « En reprenant la direction de la France, j'étais résolu à la dégager des astreintes, désormais sans contrepartie, que lui imposait son empire. »

C’est dans ces conditions, convaincus par ces confidences, que les Etats-Unis ne mirent nulle entrave et, plus concrètement, accordèrent leur soutien au retour de De Gaulle au pouvoir en 1958.

Symbole de ce contrôle exercé par l’Oncle Sam comme dans une république sud-américaine, la plaque tournante du complot, où le Tout-Paris politique se retrouvait et se parlait, était sis à Neuilly-sur-Seine, au domicile d’une importante figure des réseaux états-uniens, Humbert Frèrejean de Chavagneux, patron de la prestigieuse revue Réalités et de la revue Entreprise, canaux d’influence culturelle, politique, économique et idéologique en France, financés par le plan Marshall.

A la même période, en ce joli mois de mai 1958, le contact entre De Gaulle et l’ambassade des Etats-Unis était assuré par Henri Tournet, un proche de Jacques Foccart.

C’est dans ce contexte où officiellement le département d’Etat de John Foster Dulles soutenait la IVe République comme la corde le pendu, que Guy Mollet, lui-même en excellents termes avec nos meilleurs amis d’outre-Atlantique, téléphona au domicile d’Humbert Frèrejean de Chavagneux et annonça son retournement au profit de De Gaulle à son chef de cabinet, Olivier Guichard, présent sur les lieux… Le tour était joué.

De Gaulle allait annoncer dans la foulée la Révolution en Algérie « et ailleurs ». C’est-à-dire l’instauration de l’égalité et de la fraternité dans une France unie, et de là indestructible, sur les deux rives de la Méditerranée, Afrique subsaharienne comprise. Un saut extraordinaire, par delà les races et les religions, devant l’Histoire avec un grand H. Un bobard intégral, on l’a compris.

En guise d’épilogue, le Général allait recevoir dès juillet John Foster Dulles à Paris. Tout sourire, l’émissaire états-unien se déclara plein de confiance dans cette stabilité retrouvée de la France.

De leur côté, le peuple français et l’Armée croyaient naïvement aux promesses révolutionnaires du Général prononcées un mois plus tôt :

«  Je vous ai compris ! Je sais ce qui s'est passé ici. Je vois ce que vous avez voulu faire. (…) Je déclare qu'à partir d'aujourd'hui, la France considère que dans toute l'Algérie, il n'y a qu'une seule catégorie d'habitants ! Il n'y a que des Français à part entière ! Des Français à part entière avec les mêmes droits et les mêmes devoirs !  » (Alger, 4 juin 1958) «  Il n'y a plus ici, je le proclame [au] nom [de la France] et je vous en donne ma parole, que des Français à part entière, des compatriotes, des concitoyens, des frères qui marchent désormais dans la vie en se tenant par la main ! » (Mostaganem, 6 juin 1958).

L’Armée, qui sur ce programme lui avait permis de revenir aux affaires en esquissant un coup d’Etat militaire, était dupe. Le peuple français, qui s’apprêtait à voter massivement pour son projet d’ampleur historique, aussi. Mais bien mieux renseignés par l’intéressé lui-même, Washington savait que tout ceci n’était que fariboles et poudre aux yeux…

Comme convenu avec les frères Dulles, sitôt assuré du pouvoir, après son référendum triomphal du 28 septembre 1958 par lequel le peuple approuva l’entrée des Arabo-Berbères d’Algérie dans la pleine citoyenneté française, De Gaulle tomba peu à peu le masque. A l’exact opposé de la Révolution fraternelle et égalitaire qu’il avait annoncée, il commença par larguer successivement la quasi-totalité des territoires d’Afrique noire. L’Algérie ainsi fragilisée, il la livra à l’ennemi qu’il avait érigé en vainqueur. En dehors des départements nord-africains, où la répression fut presque aussi brutale et sanglante que l’abandon (2), les Français ne bougèrent pas. Et De Gaulle, sans trop d’encombre, arriva à ses fins. Qui étaient aussi celles des frères Dulles…

En 1962, il ne restait presque plus rien de l’Outre-Mer français. Moins de quatre années avaient suffi à Charles de Gaulle pour, au rebours de ses engagements solennels auprès de l’Armée et devant le peuple en 1958, liquider l’un des plus grands empires de tous les temps.

Rayant du même coup la France du cercle très fermé des grandes puissances.

Mais puisqu’on vous dit que ça va bien se passer, et qu’on s’échine à vous expliquer que c’était inscrit dans le sens de l’histoire, que c’était totalement inéluctable et qu’entre nous, c’était tout bénéfice…

 

Trio pour l’estocade

Avec Macron, le schéma fut presque aussi rapide et retors. En réalité, Macron représente un double aboutissement.

D’abord, il conclut le processus entamé en 1958, articulant le mensonge et la trahison en vue de la destruction, en liaison avec la Maison-Blanche et la CIA. Mais il représente aussi le troisième acte de la reprise en main de la France par les Etats-Unis durant la séquence 2007-2027. Après la félonie chiraquienne sur la guerre d’Irak (2003), qui vit le vassal France oser s’opposer à son suzerain américain. Washington l’avait juré, plus jamais ça ! Cette reprise en main se déroula en trois temps : Sarkozy, Hollande, Macron.

Sarkozy réintégra immédiatement le commandement intégré de l’OTAN, cassa le référendum européen de 2005, entraîna, à l’instigation des Etats-Unis, la France dans la désastreuse guerre de Libye, fit la loi NOME qui préparait l’ARENH et sapait l’indépendance énergétique de la France. Sur un point, néanmoins, Sarkozy ne trahit pas les intérêts français ou, si l’on préfère, ne fit pas les quatre volontés de Washington, à la différence de ses successeurs : il entretint de bons rapports avec la Russie de Vladimir Poutine…

Mais Sarkozy n’était en définitive qu’une transition, une ébauche imparfaite, une improvisation. A partir de Hollande, Young Leader de la French American Foundation comme son dauphin Macron, la France fut totalement inféodée aux Etats-Unis, c’est-à-dire y compris sur le chapitre russe.

Plus globalement, en trois mandats, on assista, en plus de l’alignement diplomatique et militaire, au pillage systématique de la France. Sa mise en coupe réglée. A travers une avalanche de mensonges déployés en narratifs par une presse pour ainsi dire unanime et, plus prosaïquement, stipendiée et aux ordres.

De changement climatique incontestable en Covid-19 hautement meurtrier (3), de guerre en Ukraine entièrement de la faute des Russes en menace d’asphyxie par CO2 justifiant des ribambelles de taxes et de charges hautement dévastatrices notamment en matière immobilière, en passant par les injections miracles, nulles en termes de protection et de contagiosité, catastrophiques en matière de santé publique, mais fantastiques par les profits réalisés (Ursula von der Leyen en commanda par SMS – jamais divulgués – pour 36 milliards d’euros à Albert Bourla, patron du labo états-unien Pfizer ; un milliard représentant, rappelons-le, mille millions d’euros), Hollande et Macron ont passé la France à la moulinette. Les fleurons industriels stratégiques furent torpillés (EDF, etc.) ou bradés (Alstom, etc.), souvent au profit des Etats-Unis. Le pays livré à la décadence sous toutes ses formes : insécurité galopante, effondrement de l’école et de l’hôpital, érosion et saccage de la Sécu, dénigrement permanent du pays et du peuple, explosion des taxes, amendes et impôts de plus en plus écrasants, etc. La liste des secteurs, des domaines ravagés est beaucoup trop longue pour être exhaustive…

Alors que la haute trahison, grosse comme le nez au milieu de la figure, est la tragédie de la France, le peuple français a l’air totalement anesthésié. Les Gilets Jaunes, décimés par la répression macronienne et invisibilisés par les médias, paraissent bien loin…

Comme entre 1958 et 1962, les Français boiront-ils le calice jusqu’à la lie ? Vont-ils se laisser mourir, incapables de réagir ni dans la rue ni dans les urnes ? Vont-ils laisser détruire définitivement la France, comme jadis les départements d’Algérie et les territoires africains ? Vont-ils laisser ce qui reste du Pays courir vers les gouffres vertigineux ?

 

Avaler la couleuvre, tout est là

Après tout, les Français, jadis très attachés à l’Empire, ont avalé la couleuvre si bien qu’ils ne s’en souviennent même plus.

Lorsqu’on a l’idée saugrenue de soulever le sujet, ils trouvent même, pour la plupart d’entre eux, ce rabougrissement immense (4) tout naturel et pour tout dire, cher ami, excellent. Inéluctable. Du pain béni tout ça, mon petit pote. « Le géant ravi d’être lilliputien » pourrait être la définition du Français moyen contemporain, lorsqu’on songe à ce qu’était « la France » il y a un peu plus d’un demi-siècle. Il y a un demi-siècle, il y a une éternité…

Transformé en pays moignon, en province du Tiers-Monde, en banlieue merdique, en nouveau Venezuela, en nouvelle Argentine, en nouveau Liban, avec bidonvilles, insécurité, paupérisation galopantes et même peut-être la misère de masse et la guerre civile, la France et les Français sauront bien s’en accommoder une fois de plus, à la bonne heure, Madame Michu ! Le coq chante à tue-tête les deux pieds dans la merde. Cocorico !

On se réveille quand ?

 

_____________________________________

(1) Rencontre De Gaulle-Dulles, Paris, 6 décembre 1947. Selon le rapport officiel, touchant à l’Outre-Mer, le Général avait expliqué à John Foster Dulles : « L’Afrique peut, à long terme, être développée pour fournir des matières premières et agricoles en échange de biens de consommation et de travaux de construction et de développement. Les populations représentent un matériau pauvre mais les produits naturels un potentiel important. » Foreign Relations, 1947, vol. II, pp. 793-794.

(2) Interdits de rapatriement par le pouvoir gaullien, les Harkis, désarmés, et les Algériens pro-français furent livrés délibérément au massacre, avec pour bilan entre 45 000 et 150 000 morts, voire davantage. Un crime contre l’humanité que le maréchal Alphonse Juin commenta en ces termes : « Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi, qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela, je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »

(3) Sur les responsabilités du président Macron dans l’escroquerie covidienne, jusqu’au crime contre l’humanité, voir ici.

(4) Environ 95 % du territoire et la moitié de la population de l’ensemble franco-africain furent acculés à la sécession et, bien souvent, livrés à la tyrannie, au néocolonialisme et à la misère par le président De Gaulle.

 


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37 réactions à cet article    


  • rogal 12 décembre 2024 10:44

    Disposer de l’Empire le plus gros.
    Est-ce tout ce qu’une société peut trouver à se donner comme objectif civilisationnel  ?


    • stappy 12 décembre 2024 14:50

      @rogal
      Est-ce tout ce qu’une société peut trouver à se donner comme objectif civilisationnel ?

      Et vive la Suisse !
      Et les tartiflettes comme apport civilisationnel.


    • Et hop ! Et hop ! 13 décembre 2024 20:59

      @rogal

      Oui les conquêtes coloniales du XIXe siècle étaient une erreur de la gauche républicaine, nous n’aurions dû laisser ces peuples tranquilles, et il était temps d’y mettre fin.
      Mais il fallait le faire en douceur, pas en obligeant 1,5 millions de Pieds Noirs à tout abandonner en une semaine, ni en laissant égorger les indigènes favorables à la France, ni en laissant ensuite des Algériens juifs et musulmans s’installer en France.


    • amiaplacidus amiaplacidus 12 décembre 2024 12:06

      L’auteur nous dit :

      "... Hier liquidation d’un immense outre-mer qu’on n’appelait plus l’Empire, les territoires africains jusqu’aux départements d’Algérie livrés au pillage, à la prédation ..."

      Mais qu’allait donc faire la France en Afrique ou en Asie du Sud-Est ?

      Jusqu’à preuve du contraire les Africains, les Cambodgiens, Vietnamiens et autres Laotiens ne sont pas Français.

      Alors que faisait la France dans des pays étrangers ?


      • stappy 12 décembre 2024 14:43

        @amiaplacidus
        Alors que faisait la France dans des pays étrangers ?

        C’est vrai ça, l’aurait pas dû, et que faisait le Christ à se promener à Jérusalem sur son âne ?
        Un âne de trop.


      • Maître Yoda Maître Yoda 12 décembre 2024 19:07

        @amiaplacidus
        On aurait dû laisser les anglais tout conquérir.


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 décembre 2024 12:31

        Je n’ai pas encore lu, mais pour amalgamer De Gaulle et Macron, il faut avoir des arguments solides, ou bien de mauvaises intentions. À suivre ...


        • Hector Hector 12 décembre 2024 23:52

          @Francis, agnotologue
          Faut pas manquer d’air surtout.
          Gerbi est à gerber


        • Matlemat Matlemat 12 décembre 2024 12:54

           De Gaulle aurait trahi la France parce qu’il a démantelé l’empire et accordé l’indépendance aux colonies alors que c’était inévitable ? Et ça permet de le comparer à Macron ? 

           De Gaulle a fait bien plus de mal à la France en l’engageant dans la voie sans issue du nucléaire qui va pourrir la vie des habitants du territoire français pour des millénaires.


          • berry 12 décembre 2024 14:07

            @Matlemat
            Il y a des recherches en cours pour neutraliser les déchets nucléaires.
            Elles semblent prometteuses, on peut penser que d’ici quelques années ce ne sera plus un problème.


          • Matlemat Matlemat 12 décembre 2024 21:44

            @berry
            Non, c’est une chimère, la transmutation des déchets nucléaires serait beaucoup trop énergivore.


          • amiaplacidus amiaplacidus 13 décembre 2024 11:12

            @berry

            Cela fait depuis plus de 40 ans que : « ...d’ici quelques années ce ne sera plus un problème. »


          • OJBA 15 décembre 2024 14:10

            @amiaplacidus comme la guérison des cancers. En attendant, on paie.


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 décembre 2024 13:12

            ’’ De Gaulle a fait bien plus de mal à la France en l’engageant dans la voie sans issue du nucléaire qui va pourrir la vie des habitants du territoire français pour des millénaires. ’’

            >

            Le nucléaire une voie sans issue ? Comme le Concorde ? C’est votre avis.

            Pour les dommages collatéraux, j’incriminerais plutôt les scientifiques.

             

            ps. « Le cercueil Marie Curie et celle de son mari Pierre Curie

            sont doublés de plomb pour éviter que les visiteurs soient trop contaminés »


            • Matlemat Matlemat 12 décembre 2024 22:27

              @Francis, agnotologue
              « C’est votre avis. »
              Ce n’est pas juste le mien mais je prends les infos disponibles et je fais les comptes..

              Un exemple nous avons une cinquantaine de réacteurs, la dette d’EDF est de 65 milliards d’euros, nous avons 18 milliards d’euros de provisionnés pour le démantèlement, Engie a provisionné pour ses 7 réacteurs belges 16.9 milliards d’euros. 

              La dette plus le démantèlement c’est environ 200 milliards d’euros qu’il va falloir trouver, donc emprunter, sans parler des taux !


            • Maître Yoda Maître Yoda 12 décembre 2024 13:31

              Comparer de Gaulle à Macron est comme comparer « ceux qui réussissent » et « ceux qui ne sont rien »... smiley


              • Seth 12 décembre 2024 20:30

                @Maître Yoda

                Et que vaut-il mieux ? Tante Yvonne ou la Brigeou ? smiley


              • juluch juluch 12 décembre 2024 13:34

                De gaulle destructeur de la France ?

                De gaulle fait partit de nos plus grand dirigeant...à l’Ancienne.....certes....mais un de plus grand .


                • Buzzcocks 12 décembre 2024 13:52

                  @juluch
                  1m90... c’est sur que sarkozy et Hollande ne peuvent rivaliser.


                • Eric F Eric F 12 décembre 2024 19:28

                  @juluch
                  L’auteur est un des derniers nostalgiques du colonialisme, et reproche à de Gaulle d’avoir mené à terme la décolonisation. Or c’était un mouvement mondial irréversible.


                • Et hop ! Et hop ! 13 décembre 2024 21:04

                  @Eric F
                  Dans la foulée, il avait aussi mené à terme la colonisation de la France par les Anglo-Américains en virant l’OTAN. Il ne restait plus qu’à mettre fin à la colonisation juive.


                • stappy 12 décembre 2024 14:33

                  Longtemps qu’on n’avait pas eu un article d’esstrême droite de bonne facture.

                  Marine et Cie, en comparaison, c’est de la rigolade. Tout le monde rigole d’ailleurs, et vote de plus en plus Marine, pour faire semblant.

                  Article qui suscite la réflexion sur le destin d’une nation, sur l’histoire. Merci à l’auteur de situer le débat au bon niveau.

                  Aurait-il pu en être autrement ? J’avoue que je n’en sais rien, mais j’intègre la question.

                  De Gaulle, acteur héroïque et tragique de l’histoire ? Certainement.

                  Macron ? No comment.


                  • Alexandre Gerbi Alexandre Gerbi 12 décembre 2024 17:40

                    @stappy
                    Merci.
                    Aurait-il pu en être autrement ? Je traite de cette brûlante question dans l’uchronie Le Cinquième Saut ou Le Livre blanc de Charles de Gaulle, Chronique d’une Résurrection, également publiée l’an dernier sur le site Profession-Gendarme en quatre volets, où il est toujours en libre accès.
                    Bonnes lecture et réflexion...


                  • Dudule 12 décembre 2024 17:28

                    Que l’on apprécie ou pas De Gaulle, je ne vois pas comment il pourrait y avoir le moindre possibilité de comparaison avec le pignouf d’école de commerce qui joue à Jupiter...


                    • GoldoBlack 12 décembre 2024 18:24

                      AdM.

                      As usual.


                      • Juancarlos 12 décembre 2024 19:46

                        Comparer De Gaulle et Macaron, il fallait le faire. Dites nous maintenant ce qu’ont fait les six présidents entre ces deux-là, je serais curieux de lire votre pertinente analyse.


                        • Matlemat Matlemat 12 décembre 2024 22:35

                           Rien à dire pour ce qui est dit dans l’article sur Macron mais il ne boxe vraiment pas dans la même catégorie que De Gaulle qui a vraiment défendu les colonies française pendant la deuxième guerre mondiale.

                          On sait que Roosevelt n’aimait pas De Gaulle et que les Américains s’en serait bien passés. 


                          • Tsahal a construit 19 bases dans le centre de la bande de Gaza

                            L’armée israélienne étend sa présence au centre de la bande de Gaza, construisant des bases militaires et détruisant des centaines de bâtiments palestiniens, révèle le New York Times à partir d’analyses d’images satellites.

                            La zone contrôlée par Tsahal dans le corridor de Netzarim s’étend désormais sur 18 kilomètres carrés.

                            #Israël #Palestine #Gaza
                            #conflitisraélopalestinien

                            https://reseauinternational.net/tsahal-a-construit-19-bases-dans-le-centre-de-la-bande-de-gaza/


                            • Martin pôv’tache de pinard ... !

                              Le vote utile de Macron résumé dans cette phrase ...

                              <<A l’issue de la guerre, le parti du Général de Gaulle était ainsi le plus à droite, au point que tous les autres s’étaient alliés contre lui en un front républicain (composé notamment des anciens vichystes).>>

                              La France se triste pays où les politiciens n’en finissent pas d’être des gros connards de gauche-vichiste-criminel-fasciste .


                              <<La féodalité permanente dans toute sa splendeur sanguinaire.>>

                               


                              • GoldoBlack 16 décembre 2024 07:59

                                @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                                « La France se triste pays »
                                oO ! Et c’est en gras...
                                On sent le gars qui a plus l’habitude de mettre des liens que d’écrire...

                                «  les politiciens n’en finissent pas d’être des gros connards de gauche-vichiste-criminel-fasciste »
                                Ça devrait te plaire ça pourtant !? Ah non ! Y a « gauche » !
                                J’adore voir les fachos dénoncer le fascisme !


                              • Mozart Mozart 13 décembre 2024 15:34

                                Encore une fois quelqu’un qui manque de culture historique et qui dit n’importe quoi. De Gaulle a été l’honneur de la France lors de la WWII. Il fut le seul à porter haut nos couleurs et l’espoir, à arriver à ce que la France fasse parti du clan des vainqueurs. Et croyez-moi ce n’était pas évident, surtout avec ses différents avec Roosevelt.

                                Ensuite nous avons De Gaulle, sacrificateur de l’Empire. Ah bon ? Et les Anglais, les Hollandais, les Portugais... au même moment, que faisaient-ils ?

                                Je passe, sur les soit-disantes confidences de Dulles que personne n’a entendu ; sur l’énorme pression qu’ont exercée les américains pour que nous lâchions l’Algérie ; sur le fait de sortir de l’OTAN et de faire fermer les bases américaines en France ; sur le fait du rapprochement diplomatique de la France avec l’URSS et la Chine ; sur le fait que De Gaulle conseilla à Kennedy de ne pas amplifier la guerre au Vietnam car cela lui retomberait dessus.... Et oui, De Gaulle fut un grand homme, sans doute pour l’instant le dernier, qui fit une bonne république. Aujourd’hui dévoyée depuis plusieurs décennies, elle ne joue plus le rôle primordiale qu’elle avait à l’origine (Septennat, scrutin majoritaire à 2 tours, élection du Président par le peuple....)

                                Voici donc, en un bref résumé, pour l’auteur qui semble manquer de repères, l’action du Général. Et pour l’autre qui critique notre indépendance nucléaire, remerciez le de pouvoir vous chauffer cet hiver. De même que vous condamnerez Mitterrand d’avoir abandonné le sur-générateur (que les américains s’empressent de mettre en oeuvre), ce qui aurait permis d’utiliser les déchets radioactifs comme source d’énergie.

                                Enfin, je vois que le niveau n’est pas à a hausse ici.


                                • Matlemat Matlemat 13 décembre 2024 22:47

                                  @Mozart

                                  Comme quoi vous êtes capable de dire parfois des choses sensées.

                                  « ce qui aurait permis d’utiliser les déchets radioactifs comme source d’énergie  »

                                  Cela aurait permis d’utiliser seulement l’uranium 238 qui oui est actuellement un déchet mais pas tous les déchets par les réacteurs à fission, et il y aura toujours des déchets miniers. 
                                  Mais si on a arrêté ce n’est pas par pour faire plaisir aux écolos, par exemple, c’est compliqué a utiliser le sodium liquide, ça prend feu au contact de l’air et ça explose au contact de l’eau.


                                • Mozart Mozart 14 décembre 2024 15:14

                                  @Matlemat
                                  Tout est compliqué, mais avec de la recherche on y arrive. Il suffit d’avoir un peu d’ambition et de se fixer un but. Quant aux centrales nucléaires, elles ont fait bien moins de morts que les centrales hydrauliques, que la circulation automobile, celle des avions ou des bateaux... Et pourtant on ne nous interdit pas de circuler.


                                • Matlemat Matlemat 14 décembre 2024 16:32

                                  @Mozart
                                   C’est d’accord pour le rapport pollution/énergie fournie et pour le nombre de morts, bien que le nombre de cancers et de mutations transmises à ses descendants soit difficile a quantifier, tout autant que les autres pollutions.
                                  C’est pour cela que je me concentre plus sur le coté financier du nucléaire qui est clairement catastrophique, chose peu voire inconnue du public, le cout du renouvelable est en constante baisse et est passé bien en dessous du cout du nucléaire qui continue d’augmenter. 


                                • Depuis 2007 à aujourd’hui, on a eu droit à la médiocratie la plus infecte, la plus criminelle, et surtout la plus vicieuse.

                                  << Les fonctionnaires qui fonctionnent contre les français et d’autres fonctionnaires >>

                                  Macron a établit le pouvoir de la médiocratie politique, civil et d’état.     


                                  • juan 16 décembre 2024 05:04

                                    Accoler ses deux portraits me révulse ! c’est sacrilège ! D’un côté un Grand Homme de l’autre un petit prétentieux, dérangé. Ce petit ’belle gueule’, n’est en fait qu’un bonimenteur de foire qui vendrait des casseroles trouées à un chef étoilé. Ce fut une grave erreur de casting. Il fut amené là par la déliquescence des institutions dépravées qui ne savent pas dresser des garde-fous. Il faut chasser du pouvoir tous ces carriéristes sans vision autre que de vivre sur le dos d’un peuple qui subit et laisse faire.



                                    • LeMerou 16 décembre 2024 07:45

                                      @Alexandre Gerbi

                                      Bonjour,

                                      Il fallait oser comparer M. Macron à M. De Gaulle. Je pense que vous avez constaté dans les commentaires ce que soulève votre diatribe.

                                      Il n’y a rien de comparable entre eux, d’abord et principalement à cause de la période ou ils ont exercés leur mandats. D’un coté un homme faisant face à son Pays détruit par une guerre Mondiale, La France n’était plus ! Par contre beaucoup s’intéressait à elle, y compris à l’intérieur pour maintenir leur petit intérêts malgré les ruines du Pays.

                                      Un homme à donc tenté de redonner au Pays non pas ses lettres d’or, sa grandeur passées, ses colonies, etc, mais une certaine stature de ce qu’elle pouvait être désormais, doublée d’une certaine « indépendance » pressentant bien l’influence U.S. et de l’URSS d’après guerre. N’oubliant pas que nos cher amis d’outre Atlantique ne sont pas venus pour rien en Europe.

                                      Notons aussi que 80 ans plus tard, il très aisé de discourir sur ce qui s’est passé et de critiquer ouvertement ce qui fut fait. Car quant on regarde bien la « reconstruction » ne s’est pas mal si mal déroulée, même si elle fut émaillée de troubles géopolitiques territoriaux, bon après............

                                      J’en reviens à votre comparatif, oui ces deux Présidents ont une image de la France.

                                      Le premier à ne vision « patriote » diront nous, même si aujourd’hui le terme est désuet et vilipender, sa vision n’était pas de rétablir ce qu’était la France au temps de Louis XIV mais ce qu’elle devait être, sa place dans un monde chamboulé. Les deux grandes puissances ayant une vision de ce que devait être le monde, leur monde.

                                      Bien sûr que M. De Gaulle voulait une Europe, mais à des années lumières de ce qu’elle est aujourd’hui, finalement il a échoué à faire maintenir son idée, se doutant bien que dès que la « technocratie » aura pris le pouvoir, elle n’aura que de cesse de fonder une hydre.

                                      Le second à une autre vision de la France, ce n’est qu’un « Pays » voir un territoire géographique asservi à une chose plus grande qu’elle, La France telle quelle est ne doit plus exister véritablement avec ses principes, ses fonctionnements archaïques, comme sa constitution, un truc historique, allant à contresens du libéralisme..

                                      Seule, isolée de l’Olympe Européenne elle ne peut survivre, elle n’est rien, condamnée à mourir à plus ou moins long terme suivant les dogmes économiques. Ca fait presque cinquante ans qu’ils nous serinent que sans l’Europe nous ne sommes rien, que cela en devient indécent.

                                      Alors, comparer les deux hommes frôle l’ignominie.

                                      Cessons aussi de voir l’influence externe U.S. permanente, certes elle à peut être eu une influence sur les politiciens, mais toute de façon, nos chers « politiciens » sont tellement convaincus que l’herbe est plus verte outre Atlantique, ou plus proche même dans le saint empire Germanique, qu’ils sont incapables de prendre des décisions sans regarder ce qui se qui fait ailleurs, comme s’ils manquaient d’idées, il est sûr que n’ayant aucune vision de ce que doit être le destin de la France, s’en est presque intolérable.

                                      Par contre ce qui les importe c’est de ce maintenir coûte que coûte, d’être dans le jeu politicien, c’est leur métier. Job largement déconnecté des aspirations des citoyens une fois les élections passées, mais je peux naïvement me tromper.

                                      Bref, si M. Macron est là ou il est, c’est parce que des citoyens, non accompagnés d’agents de l’étranger ont mis un bulletin de vote à son nom dans l’urne. Il faut dire aussi que le civisme électoral disparait et ils le savent très bien, rien que par le jeu des dates électorales, ils se régalent à l’avance du non déplacement vers les urnes en cas de week-end ensoleillé en plus.

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