Macron en visite - Toulon sous contrainte sécuritaire
Emmanuel Macron s'est rendu en visite à TOULON ce 4 Août 2020.
Installé depuis quelques jours au fort de Brégançon pour 3 semaines de "vacances studieuses", plusieurs gilets jaunes s'étaient rendus sur la plage pour tenter de l'approcher. Anaïs Albertini, Stephane Espic et d'autres gilets jaunes sont donc restés plusieurs jours pour le rencontrer et faire entendre leurs revendications. On notera au passage la convocation d'Anaïs Albertini, une gilet jaune des plus déterminés, à la gendarmerie de Hyères précisément à l'heure à laquelle la visite de Macron à Toulon était prévue. C'est donc accompagné de G. DARMANIN que le marquis s'est donc rendu à la rencontre de H. FALCO le maire de la ville.
C'est au "Café liberté" que leur rencontre a duré le plus longtemps. Les médias officiels (par exemple VAR MATIN) nous ont montré des images bien belles de cette journée ensoleillée. Usant de plans serrés et "d'effets de com", la mise en scène est bien rodée depuis plusieurs mois. Si nous regardons de plus prés. On est loin des visites Chiraquiennes et des verres de bières à la bonne franquette avec la population amusée. La musique du "parrain" aurait presque été pertinente sur la vidéo. En effet l'envers du décor présente une vision bien plus sombre et loin de déchaîner les foules ou les rassemblements teintés d'acclamation. Le dispositif de sécurité est impressionnant. Un chef d'État qui a besoin de tant de sécurité lors de ses déplacements à l'intérieur même de son propre pays... cela donne à réfléchir. Que craint-on ? Qui craint quoi ? Qui craindre ? Les citoyens eux-mêmes sont en petit nombre, calmes, dociles... intimidés ? Dans la vidéo un policier a la main sur son arme, je ne doute pas que cela doit constituer un élément d'une procédure. Mais même sur leur visage on perçoit de l'agacement, de l'incompréhension. Ils ne savent pas, ils ne savent plus alors ils obéissent... à la procédure, à l'autorité. On dirait qu'ils cherchent plus à se protéger eux-mêmes que Macron... et peut-être même de Macron. Et Darmanin, leur patron... quel patron... quel patron ?
Les bus sont stoppés, les citoyens qui s'approchent trop prés sont fouillés. Les journalistes qui peuvent s'approcher sont triés, sélectionnés et surtout, rares. L'Elysée décide de tout et pour tout le monde. Attention braves gens. Ne criez pas. Ne bougez pas, restez là, mettez-vous là et mettez votre masque, mais ne dissimulez pas votre visage. De l'injonction paradoxale par ci, de l'intimidation par là. Un hasard aussi de passer exactement à l'endroit de la bavure du désormais célébre commandant Didier Andrieux ? Je ne crois plus au hasard avec ces individus. Vous retrouverez le déroulé de cette journée théâtre dans la presse officielle. Nous vous en montrons une parti du décor et quand on voit le décor... on peut être inquiet de ce que sont les coulisses...
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