Macron et l’enseignement moral et civique à l’école…

Emmanuel Macron et l’enseignement moral et civique à l’école…
Au lieu de simplement visiter les écoles notre « Président » serait bien inspirée d’y refaire un sérieux tour, mais sur les bancs, et avec lui tous nos représentants élus de la République… de la chose publique, du service public, ce qu’ils ont trop tendance à oublier ! Un petit tour pour se remémorer cet enseignement si tant est qu’ils l’ont réellement suivi !
Les adultes seraient-ils « délivrés » de suivre les règles ? Serait-ce, façon « libéralisme », leur liberté de bafouer, par esprit de corps, de classe, celle des autres ? Un genre de « liberté », avec un petit « l », forcément libertaire et liberticide qui, « modernisme » et « progressisme » crétins oblige, opprime le peuple ! Crétin car ce sont là des paroxysmes et à ce sujet les académiciens devraient se pencher sur les mots en « isme » et dire ce qu’ils sont précisément : des paroxysmes ! Libertaire et liberticide… pour preuve le retour d’un fascisme larvé un peu partout en Europe. Et que dire de ce qui se passe en France, pays soi-disant « démocratique », où le peuple n’est pas écouté ; il n’y a que dans des régimes autoritaires, dictatoriaux, que le peuple n’est pas écouté et, surtout, est réprimé de la sorte ! C’est une honte pour la France !
Personnellement je crois à l’exemplarité : suis-je un naïf ? Visiblement oui ! Et, pourtant je ne changerai pas ma façon d’être ! Je préfère de loin être un naïf, un idéaliste, qu’un sophiste doublé d’un cynique !
Je me suis donc penché sur l’enseignement moral et civique à l’école. Il poursuivrait trois « finalités », qui sont « intimement liées » entre elles ; je ne fais ici que reprendre le Bulletin Officiel n° 30 du 26-7-2018 de l’ « Education Nationale » !
Très important la finalité : le « pourquoi » qui donne du sens, ceci, dans cette civilisation paroxysmique et positivo technoscientiste du « comment sans le pourquoi » ! Très important l’intimement lié dans cette société, et véritable « antinomie », non-sens, contradiction : dite « individualiste »… !
Donc trois finalités à l’enseignement moral et civique :
- Respecter autrui
- Acquérir et partager les valeurs de la République
- Construire une culture civique (citoyenne)
Du respect d’autrui
Déclaration faite devant les maires à Grand Bourgtheroulde : quel mépris du peuple !
"Une partie du traitement de la pauvreté est dans la personne en situation de pauvreté. Pas dans le face à face entre ceux qui profiteraient d’un côté et ceux qui seraient les vaches à lait de l’autre. Elle est dans un travail collectif très fin. Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent ".
Ceux qui déconnent, et ils en a, relèvent d’un épiphénomène chez les chômeurs car leur capacité de nuisance et faible au regard de celle des politiciens, qui, elle, est incommensurable ! S’il se respectait un tant soi-peu, il ne se permettait pas comme « président de la république », sauf à œuvre pour une « ripoublique » dont il serait le président, de montrer autant de mépris envers le peuple français comme il le fait très régulièrement. Il n’a pas le droit de stigmatiser ainsi tous les chômeurs ! Comme Président de la République, Président de tous les français, et non représentent de commerce des banques : il devrait apprendre à rester à sa place de Président !
Et chez les riches, avec l’évasion fiscale…ah oui, l’optimisation fiscales, personnes ne déconnent ! Là, dans son esprit, tout est relatif, car ce sont les riches qui font l’économie et pas les pauvres, qui, eux, doivent la subir !
Parce que lui il ne déconne pas ? Parce que eux, la représentativité parlementaire, les indignes représentant de la vraie « Démocratie », tous à la botte, incapables de réfléchir par eux-mêmes (problème de consanguinité… manque de sang frais) ayant trop peur de perdre leur nouvelle notoriété : ils ne déconnent pas peut-être ?
Les profiteurs seraient donc les pauvres, ceux qui profitent, et les riches des vaches à lait ! Il nous explique, raisonnement au ras des pâquerettes, sophiste et cynique, que le problème de la pauvreté ce sont les pauvres eux-mêmes.
Bien sûr, le système économique, si tant est qu’on puisse le qualifier de réellement « économique », au sens complexe du terme, du plus naturellement « sociétal » ; aussi un rationalisme exacerbé, une « concurrence portée à son paroxysme, un système mondialisé qui nie les Nations, la République, la justice sociale ; un libre-échange porté au libre-échangisme, une finance portée au financiarisme… que des paroxysmes : tout ceci n’y est pour rien ? Un dirigisme politicien gouvernemental national et même européen à la botte des « Bilderberg » et de son corollaire la « trilatérale » : n’y est pour rien !
Des valeurs de la République…VS celles du libéralisme
Comment peut-on à la fois prôner les valeurs de la République et celle du libéralisme économique ? Comment sinon par un esprit malsain : un esprit empreint de malignité !
Pour la république :
- Liberté : une liberté forcement conditionnelle car sociétale !
- Egalité : une égalité en droits et en devoirs, sans tomber dans l’égalitarisme communiste
- Fraternité : un simple vivre ensemble car nous sommes incapables, seul, de satisfaire tous nos besoins individuels et collectifs. Nous avons tous besoin de la collectivité.
Pour le libéralisme économique
- Une liberté systémique inconditionnelle, exclusive d’elle-même, niant les contraintes sociétales individuelles et collectives, niant l’Etat, niant la Nation, et même la société que le libéralisme économique, du moins que ses « tenants » exploitent sans vergogne. Une société au service du monde de l’entreprise quand ce devrait être l’inverse !
- Darwinisme social, égotisme, énormes disparités économiques et sociales, lutte des classes.
- Une concurrence sauvage : vivre les uns contre les autres, par une totale dérégulation « économique et sociale.
Construire une culture civique… autrement dit citoyenne !
Encore faudrait-il que le citoyen soit écouté et non réprimé quand il manifeste son mécontentement ! Comment construire une telle culture quand la vraie démocratie est bafouée ? Quand elle est manipulée à en vomir ! Quand gouverner c’est diviser pour mieux manipuler ! S‘il suffit, et après on peut tout se permettre, comme faire une politique de classe, de plaire à un peu plus de 15 % des électeurs pour devenir « Président de la République » !
Vous, vous devez respecter les lois et les règlements, être de bon petits moutons, quand nous : laissez nous faire !
Toujours entendu à Grand Bourgtheroulde : quel déni de démocratie républicaine !
"Quand le peuple s’est exprimé par « référendum » sur un sujet et bien le peuple souverain par la voix de ses représentants ne peut pas revenir avant telle période, en tout cas dans les mêmes termes ! Vous voyez… en tout cas je comprends ça !De la même façon si on disait, on peut créer un Referendum d’Initiative Citoyenne, qui, chaque matin peut revenir sur ce que les parlementaires ont voté, là, on tue la démocratie parlementaire ! Parce que, il y a une loi qui n’a pas plu, je veux changer les choses ! Je fais un référendum et j’y reviens 2 mois après, 1 an après, 2 ans après, le représentant ne sert plus à rien… on tue la démocratie représentative, qui, malgré tout, est la seule qui tient les contraintes" !
C’est un déni de démocratie que de privilégier cette pseudo démocratie qu’est la démocratie « représentative » qui l’arrange bien et lui permet de tout faire à sa guise : représentative de qui ?
Qui veut cette concurrence ? Ceux, qui, comme lui, veulent un « État », une « République », en fait une « Ripoublique » au service de la ploutocratie : un peuple au service des plus riches ! Où est réellement la démocratie ? Pourquoi les suisses, eux, pratiquent ce système, qu’il suffit d’encadrer. Macron grossit volontairement le trait concernant le RIC, « au bout de deux mois… »… le représentant ne sert plus à rien…on tue la démocratie représentative, qui, malgré tout, est la seule qui tient les contraintes !
De quelles « contraintes » est-il questions ? Celles des marchés financiers, du financiarisme, de la ploutocratie, du rendement à 15 % et du chômage de masse, du travail précaire, des travailleurs pauvres ; les contraintes du MEDEF, du seul monde de la grande entreprise qui veut la société à son service alors que ce sont-elles qui devraient être au service de la société ! Quid des contraintes sociétales Monsieur Macron ?
En réalité Macron veut un « blanc-seing » pour qu’il puisse décider selon son bon vouloir et surtout celui de ses « Maîtres » auxquels il a fait allégeance ! En fonction des seuls tenants et aboutissants de ces gens dont il est le digne représentant de commerce ; persuadé qu’il est que ce sont les riches qui font l’économie, du moins celle qui leur va, quant aux autres, la « majorité », elle compte pour « peanuts » !
Certains, dans la « macronie » invitent même Hitler dans le discours contre le RIC en racontant que c’est le peuple qui l’aurait porté au pouvoir ! C’est faux, car, à l’époque, ce sont les Élites allemandes qui ont porté Hitler au pouvoir : ceci devrait précisément nous amener à réfléchir précisément au comportement des Élites : non ? Actuellement ce sont nos Élites qui préparent le lit du fascisme ignorant la volonté de justice sociale du peuple !
La démocratie, comme la République, est une et indivisible ! Il n’y a qu’une seule démocratie qui celle d’un peuple souverain et non celle d’une bourgeoisie ploutocratique qui lui extorque son pouvoir !
C’est évident qu’une vraie démocratie n’est pas facile à mettre en œuvre ; par contre elle est tellement facile à manipuler ! Mais tout de même, avec un peu de bonne volonté, un bon état d’esprit, un bon comportement citoyen : un peu d’Ontologie, de Déontologie, d’Éthique et d’Altérité !
D'un Emmanuel à l'autre...
Il suffit d’avoir en tête l’Éthique de Kant et si tenir honnêtement, en toute conscience :
« Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle » et non individuelle ou personnelle.
« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité en toi-même et en autrui comme une fin et jamais comme un moyen ».
« Agis comme si tu étais législateur et sujet dans la « République » des volontés libres et raisonnables »
Tous les responsables économiques et politiques, afin de bien se conduire, bien se comporter, devraient avoir ce texte en tête ; les représentants élus devraient même signer une charte s’y référant sérieusement ! En même temps, il y a déjà tellement de textes, à commencer par « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen », qui sont bafoués ; que tout ceci semble peine perdue !
Emmanuel Kant nous dit par ailleurs que si la maxime de l’action a pour objectif une fin en soi, elle doit être le « raisonnable ». L’action pour l’action n’a pas de sens et ce ne sera jamais dans le raisonnable !
Abandonner le "rationalisme" paroxysme de rationalité et plus "simple rationalité" serait déjà un bon pas vers le supportable. La rationalité, oui ; le rationalisme non ! La productivité, oui ; le productivisme non ! La nationalité, oui ; le nationalisme non ! L'individualité, oui ; l'individualisme : NON ! La liberté, oui ; le libéralisme qui plus est exclusievemnt systémique : NON !
Les mots en "isme" sont des paroxysme et nous avons développé une civilisation du paroxysme qui abuse tout : la nature et les états de nature, dont la nature humaine, avec un humain, qui devient une chose exploitable comme une autre !
Pourquoi la valeur d'usage de la politique n'est pas le même pour le citoyen lambda et pour l'homme ou la femme politique ? C'est une affaire d'Ontologie, de Déontologie, d'Ethique et d'Altérité et dans ce point de vue c'est la valeur d'usage du citiyen lambda qui prime : nous en sommes très loin ! :
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