• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Macron et le trou noir sans répit

Macron et le trou noir sans répit

En introduction, nous évoquerons la conférence de presse du Président Macron surtout pour en faire remarquer la forme. Elle reste calquée sur ce qu'avait inauguré, voici 60 ans, son initiateur, le Général De Gaulle. Notons surtout qu'à l'époque le Président, dans une économie en expansion, disposait de leviers que ne possède plus Macron.

Mais, sans que cela soit une sinécure, il a hérité du costume, celui du Président-Monarque. Costume « démodé », devenant ridicule, à une époque où chaque état moderne est gouverné par une équipe et non plus par un seul individu. Et donc Macron est donc fort justement considéré, sans répit, comme le seul responsable de la politique gouvernementale.

Pour ce qui est du contenu de la conférence de presse, rien de nouveau de ce qui a déjà été dit après la « fuite » du contenu de son intervention qui aurait du avoir lieu une semaine auparavant. Beaucoup de projets, de promesses... et de lyrisme. Il faudrait de la confiance et là ...

Levons tout de même un « lézard » : les travailleurs français ne travaillent pas moins que les autres travailleurs européens. Ce qui compte c'est la productivité. Et à ce titre les travailleurs français sont plus productifs que les travailleurs allemands. Les travailleurs grecs qui travaillent plus que les travailleurs français, n'ont pas empechés l'Etat grec de faire faillite. Ceci dit pour couper l'herbe sous les pieds du Président dont l'objectif réel est de pressurer toujours plus les démunis, ceux qui travaillent vraiment.

I. La guerre est déclarée !

Après l'incendie de Notre-Dame certains ont cru ou rêvé en une trêve sociale voire une unité nationale retrouvée. Il n'en a rien été. Pire : certains ont même été choqués que tant d'argent puisse être ainsi réuni en si peu de temps pour sauver des vieilles pierres alors que des démunis, à qui il ne manque que quelques euros, sont toujours en train de crever (1).... Des milliers d'interpellations, plus de 800 condamnations de manifestants, des dizaines de blessés mutilés, 60 000 policiers régulièrement mobilisés... et des manifestants, qualifiés d'émeutiers, toujours présents et déterminés chaque semaine depuis bientôt six mois ! Une conférence de presse, du bla-bla, n'effaceront pas tout cela aussi facilement.

Par sa durée, la guerre d'usure engagée par Macron contre les Gilets Jaunes, se retourne contre lui. Et l'on s'aperçoit que deux conceptions antagonistes de plus en plus divergentes se font face dans la société française.

- Ceux qui, se mettant à l'abri dans la citadelle assiégée, approuvent, même en chipotant , le gouvernement et sa politique libérale-conservatrice (2)

- Ceux qui, se radicalisant de plus en plus, contestent le pouvoir au point de vouloir « la démission de Macron » voire la « Révolution » !

Comme toujours dans une telle situation de crise, les tièdes, les « neutres » finissent par s'interroger, ne peuvant se soustraire que difficilement aux enjeux, risquant par leurs atermoiements, d'être eux-mêmes jouet et victime expiatoire de l'un des protagonistes.

Ces deux camps qui se cristallisent, sont en réalité bien connus des analystes politiques : ils traduisent simplement une montée de la lutte des classes, comme cela s'est déjà produit à maintes reprises dans l'Histoire. Mais une telle conception, mettant en question la société capitaliste dans son ensemble, est évidemment inadmissible.

Les journalistes (3) des grands médias, aux côtés des politiciens, font flèche de tout bois pour discréditer les manifestants, insinuer une fantasmatique influence de « black blocs », détourner l'attention du public vers « les violences » et ainsi faire oublier leurs revendications (« ils n'en ont même pas ; ce ne sont que des casseurs »), pour criminaliser les Gilets Jaunes coupables des pires sacrilèges, comme par exemple insulter la police (4). Le défaut de leur cuirasse est leur « addiction » aux images qui font le « buzz » et qui permettent de garder l'audimat...

Même avec des trémolos dans la voix, les dénonciations de la « violence », - celle des manifestants mais jamais de la police bien sûr -, les déprédations dont sont victimes les agences bancaires ou immobilières, le pillage des commerces , n'arrivent pas à vraiment retourner l'opinion et deviennent en fin de compte contre-productives, pouvant être interprétées comme des incitations « à en faire plus ».

Une masse de révoltés de plus en plus nombreux est maintenant déterminée, bien décidée à en découdre, quoiqu'il en coûte. Et tout au contraire, ceux qui se battent, résistent, se font arrêter, benéficient, comme l'ex-boxeur Christophe Dettinger, d'un large soutien. Deux mondes se méprisent, se haïssent, s'affrontent et le Président de la république se heurte à un mouvement de masse inédit dont il a fini par comprendre le danger.

Il n'est évidemment pas le seul chef d'Etat prêt à employer tous les stratagèmes, voire la force, pour se maintenir en place. Il s'en fallut de peu en mai 1968, pour que De Gaulle ne renverse la table. L'auteur de ces lignes se souvient des tanks et véhicules militaires venant de l'est, défilantt alors en banlieue parisienne, sur la nationale 3....

Ce qui a changé comparativement à hier c'est, dans le cadre de la société capitaliste telle qu'elle est, l'absence de moyens à la disposition de l'Exécutif. Tous les robinets financiers sont controlés en fait par la Finance internationale qui ne lui laisse aucune marge de manœuvre de type keynésienne. En décembre le Président, avait bien réussi, avec l'aide de Pierre Moscovici, à faire accepter par l'Union Européenne et surtout Berlin, l'idée d'une augmentation du déficit du budget de la France. Cette France que Macron veut « exemplaire » dans une « belle » Europe libérale.

.. Toute une classe s'est donc rassemblée aujourd'hui derrière le chef de l'Etat, le brillant télé évangéliste, pour que « soit maintenu le cap ». Les sourires télévisés ne vont plus qu'à ses partisans, au carré d'un précieux électorat qu'il espère toujours fidèle. Pour les autres la matraque et les flash-balls deviennent la seule alternative. Il n'a même plus à s'en cacher, à essayer de les convaincre : tensions et haine aidant, tout le monde a compris.

Si l'on se place derrière les lignes, du côté des « patrons » qui ont mis Macron où il est, deux options se dessinent : - On le vire, on l'élimine, au mieux en l'obligeant à dissoudre l'Assemblée Nationale, option de départ la plus « clean ». Et le système garde une chance de repartir sur des bases plus stables, avec un « bon gros » style Larcher, au pouvoir, par exemple. Mais cela ne revient-il pas à accorder la victoire aux insurgés et sans doute à renforcer leur camp ?..

- On le garde tout au long de son mandat, espérant rebondir avec les élections européennes qui seront un « thermomètre », tout en sachant que la « guerre » risque de continuer interminablement, avec des manifs récurrentes.

Quelle que soit la voie suivie, elle reste périlleuse pour le pouvoir menacée par une révolution de type prolétarienne (5) Le désarroi a déjà atteint nombre de macronistes dont aucun n'avait prévu les débordements actuels. Et l'exécutif, dans sa fuite en avant trébuchante, risque bien de se raccrocher à la nappe quitte à à mettre par terre tout ce qui se trouve sur la table...

Le trou noir.

II. Un contexte de crise économique et financière insolvable.

Dans le passé, devant une poussée du mécontentement social, le gouvernement avec un minimum de stratégie, lâchait du lest. Les anciens se souviennent de slogans bon enfant - « Ohé Pompidou – Pompidou navigue sur nos sous... » - , des 0,... pour cent « d'augmentation » vite rognés par l'inflation mais qui justifiaitent néanmoins les bureaucraties syndicales.

Aujourd'hui le Président nous dit la même chose que ses prédécesseurs : plus un rond dans les caisses ! Mais les riches sont de plus en plus riches, entend-on dans la vallée. Pas encore assez, mon fils, pour que le ruissellement attendu survienne, répond l'écho des montagnes macronistes...

Le trou noir de la Finance.

Il est vrai que la crise financière de 2008 a été révélatrice d'une faillite promise du système. Pas encore résolue,elle s'avére bien plus grave que ce que l'on avait voulu voir au départ. Comme lors de chaque crise on avait attendu que ça passe. Un nouveau départ aurait du se profiler à l'horizon glorieux d'un capitalisme toujours triomphant. Cela s'avérait finalement si « compliqué » que 10 ans après, la reprise économique n'est toujours pas au rendez-vous malgré tous les bobards distillés de temps à autre (6).

Nous avons expliqué, dès 2013, pourquoi cette reprise reste inenvisageable. L'impossible quête de valorisation capital ne laisse plus comme issue qu'une financiarisation inévitable, prélude à la fin du capitalisme lui-même (7). Nous ne reviendrons pas sur cette démonstration que tout le monde, sauf des nostalgiques d'autres temps, admet aujourd'hui. Le travail devient donc inutile dans le contexte de crise du capitalisme que nous vivons ; car il ne peut exister que s'il est susceptible de rapporter un profit. Or, dans la production, il n'y a aucune perspective d'investissement rentable.

Cela dit, bien sûr, le système aboutit à toujours payer le travail le moins cher possible pour tenter de sauvegarder ledit profit... Cela n'a rien à voir avec les besoins réels dont la satisfaction n'est pas un objectif premier. Comme dans l'espace intersidéral, la Finance représente sur Terre le véritable trou noir de la société. Elle avale tout, détruit, sans rien rendre... Et cela le jeune Macron le le sait (8).

III. Mensonges et manœuvres dilatoires.

Face à des manifestations de mécontentement qui se succèdent sans discontinuer, l'Exécutif, après un temps de panique et d'hésitation que l'on a pu constater, en concertation avec Berlin, avait donc décidé de lâcher quelques miettes. Que faire d'autre sans renier tous ses engagements ?

Suivant la logique de voracité du système financier dominant, il ne pouvait pas plus. Car dans l'état actuel du capitalisme, un seul grain de sable, comme par exemple une baisse de profits, un conflit inattendu, une augmentation « inadmissible » du déficit public, et c'est le krach. Reste le bla-bla.

Réformes institutionnelles ?

Si du point de vue économique, pour les libéraux au pouvoir, la seule solution est de continuer à pressurer les plus démunis, côté institutions bien des réformes sont possibles.

Cela ne mange pas de pain.

L'essentiel réside dans la continuité du business. On voit bien que le Brexit, par exemple, représente un désagrément pour les institutions parlementaires britanniques. Pour le business ce ne sera qu'une gêne temporaire : les échanges avec la Grande-Bretagne, sous une forme ou sous une autre continueront...

Le nouveau Rastignac aujourd'hui au pouvoir en France, n'a jamais caché son mépris des institutions. Quelles que soient les critiques qu'il adresse aux populistes, il en fait lui-même partie de par sa volonté de gouverner sans les respecter. On s'en est vite aperçu lors de l'affaire Benalla, par exemple. Un égo surdimmensonné, alimenté par nombre de réussites, laisse apparaître logiquement un culot désarmant, et, de fait, un mépris absolu de la Démocratie. Les institutions et les usages de la Ve République permettent d'établir ce pouvoir personnel dans la pure tradition française bonapartiste, gaulliste et absolutiste.

Quant au Parlement, il est, comme c'est l'usage, entre les mains de la « majorité présidentielle ». Et donc considéré comme une simple chambre d'enregistrement des volontés de l'Exécutif. Chambre constituée de « nouveaux », de jeunes, ayant brillamment passés les tests, signataires de leur servile engagement et émerveillés d'en être arrivés là. Eux ne sont évidemment pas intéressés par une dissolution et de nouvelles élections...

Reste le Sénat, un moment menacé par Gribouille au pouvoir, qui se retrouve une nouvelle jeunesse, tout heureux de se la jouer « à l'américaine » face à un éxécutif désemparé...

La politique libérale se heurte à la résistance populaire.

L'objectif tout tracé, obligé, dans la ligne de l'Union Européenne, est le même que celui des gouvernements précédents : continuer une transformation dans une perspective toujours plus libéral.

Ce qui veut dire démanteler la protection sociale, le système des retraites, l'éducation et ce par toujours plus de privatisations. Mais, comme issue d'une résilience toute française, elle aussi, la révolte surgit.

Comme toujours, dans les premiers jours, la revendication est confuse. En 1789 qui voulait couper la tête du roi et proclamer la république ? Mais il n'y a pas de grève générale comme en mai 1968. Nombre de porte paroles des Gilets Jaunes, pressés de toute part, rejoignent le cirque politicien.

Mais pas tous. Les analyses s'affinent. Et l'on se rend compte que l'on est dans une phase inédite de lutte de classes. Une lourde atmosphère de haine se répand. Macron aura t-il des comptes à rendre ?

Tenir jusqu'aux élections européennes.

Reste les discours, la logomachie (9). Un « Grand Débat », que les opposants, goguenards, qualifieront vite de « Grand Blabla », soutenu par les médias, a donc été lancé. Une mystification d'un bout à l'autre, où même le chiffre des participants a été surévalué, où les contributions établies principalerment par des sympathisants du Président, ne sont même pas toutes prises en compte...

En exergue, ce « Grand Débat » court-circuitait donc le Parlement que l'on sait pourtant tout acquis, par sa majorité parlementaire, au pouvoir en place. C'était donc faire peu de cas des assemblées, et souligner l'aveu de déficit démocratique du jeu parlementaire. Cette manœuvre grossière du « grand blabla », n'a trompé en fait, que de rares naïfs. Mais elle permettait néanmoins de rassurer le « Parti de l'Ordre », le carré des soutiens pétochards, en montrant que l'on faisait tout ce qu'on pouvait pour conjurer la menace contre l'ordre établi et sauver leur galette.

Il faut, pour ne pas sombrer irrémédiablement, conserver leurs votes, battre les populistes, et donc parvenir au plus près des 30% lors des prochaines élections européennes. L'objectif est de relégitimer autant faire se peut, un pouvoir pourtant contesté de façon inédite par la rue.

Une Révolution à venir

Plus de 50% de l'électorat serait hostile au gouvernement et à sa politique. Des manifestations hebdomadaires demandent sa démission . Une nouvelle crise financière se profile. Les « Black Blocs » se renforcent. Les esprits se radicalisent. Certains diront qu'il s'agit d'une prise de conscience...La France n'est-elle pas connue pour être le pays où le système capitaliste est le plus radicalement contesté ?

Sortir du chaos par une Révolution libertaire ordonnée, harmonieuse et pacifiste sera la seule solution pour éviter les trous noirs de Macron, des libéraux et le caca brun des populistes.

Delenda Cartago.

Nemo, le 25/04/2019.

(1) Nombre de personnes, dont moi-même avons écrit et publié sur ce sujet. Voir mon billet « Notre-Dame : où va la générosité ? » écrit mercredi 17 avril sur le blog médiapart de Nemo3637 et sur Bellaciao.

(2) La politique de Macron et des libéraux consiste à rendre les riches encore plus riches en espérerant un « ruissellement » vers le reste de la société, notamment vers les démunis. Illusion qui traduit l'inconsistance de la pensée libérale d'aujourd'hui...

(3) Parmi les journalistes il faut distinguer les éditorialistes, les animateurs de plateau, les membres des comités de rédaction et ceux qui se retrouvent vraiment sur le terrain, dont les images ou les propos sont triés, sélectionnés par lesdits comités de rédaction.

(4) Cette police est aujourd'hui révoltée par les insultes dont elle fait l'objet parce qu'il s'agit d'un phénomène de masse : ceux qui crient ainsi sont aussi bien des ménagères que des profs.Que l'on ne vienne pas nous dire que de telles invectives sont inédites dans les banlieues traversées par nos pandores...

5) Révolution prolétarienne : révolution menée par le prolétariat, c'est-à-dire par tous ceux qui sentent qu'ils n'ont plus rien à perdre, sauf leurs enfants. Il peut donc être constitué du boutiquier, de petits patrons et d'ouvriers..

(6) La fameuse « reprise » aux Etats-Unis, profite surtout à ceux qui sont déjà riches. Un potentiel de près de 100 millions de travailleurs reste inemployé...

(7) A propos de l'impossible valorisation du capitalet de la fin du système, lire mon petit ouvrage « Krachs, spasmes et crise finale » en ligne :https://lachayotenoire.jimdo.com/nemo/

(8) Au détour d'une phrase lors d'une allocution en décembre, Emmanuel Macron reconnaît que le « système financier va vers sa fin ». Petite pique macronienne à l'égard de ses « protecteurs » ?... Qu'il est drôle et éclectique notre président téléévangéliste et acrobate ... (9)La logomachie consiste à croire que les mots et les discours ont un pouvoir. Certains macronistes y croient certainement d'autant plus qu'ils ne leur restent que leur verbiage pour tenter d'influer sur la benne qui se lève inexorablement pour les faire basculer dans les poubelles de l'Histoire...


Moyenne des avis sur cet article :  4.69/5   (32 votes)




Réagissez à l'article

64 réactions à cet article    


  • nono le simplet 26 avril 2019 09:34

    belle analyse que je partage


    • Arogavox Arogavox 26 avril 2019 11:06

      @nono le simplet
      oui mais non, l’originalité du phénomène GJ ne se réduit pas à une ’révolution’ classique opposant des ’classes’. Une tendance, au sein des ex-invisibles, maintenant tracés par le jaune, va vers une sereine, et patiente, et déterminée construction parallèle du nouveau paradigme social exigé par la volonté générale, même s’il reste encore invisible pour les simplistes.

      La perception réductrice de « deux conceptions antagonistes de plus en plus divergentes » qui se « font face dans la société française » est maintenant dépassée par l’émergence d’une sérénité acquise chez ceux qui n’accepteront plus jamais, quoi qu’il advienne, de se faire laver la tête par des moralisateurs d’autant plus sûrs d’eux qu’ils mettent un point de déshonneur à s’acharner à ignorer leurs propres ignorances (et sales bévues).

      Pas besoin d’attendre la bénédiction de papa, maman, et de jupiter pour imaginer, débattre et concevoir collectivement entre humains responsables et d bonne volonté de ce que nous voulons et de ce qe nos refusons ... et pour le faire savoir autant en France ... qu’à l’étranger !


    • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 14:43

      Sauf qu’en attendant de se faire « laver la têtes par des moralisateurs » on se prend des coups de matraques.
      Où se loge la sérénité acquise ?


    • sweach 26 avril 2019 09:58

      Encore une fois Macron est le meilleur moteur de la contestation.

      En gros le peuple réclame :

       Augmentation du pouvoir d’achat et du travail

       Retour de l’ISF

       Augmentation du SMIC

       Plus de justice social : Arrêt des privilèges des riches et des entreprise (exemple CICE, flatax)

       Plus de démocratie Participative

      La réponse du Président

       On ne touche pas à l’IFI

       On n’augmente surtout pas le SMIC

       On aggrave l’injustice social en baissant l’IR

       On modifie le RIP pour qu’il reste un outil inutilisable

      — A oui aussi, on augmente les 173 trimestres donc l’age de début de carrière qui est de 19 ans va diminuer

       Puis une retraite à point car la répartition c’est has-been

       Tant qu’on y est il faudra aussi travailler plus, nos 40H comptés 35H ça ne suffi pas

      Vous la sentez venir la Révolution ou pas ?


      • Eric F Eric F 26 avril 2019 21:01

        @sweach
        D’accord sur la plupart de vos remarques, si ce n’est que la « retraite par point » reste une modalité de retraite par répartition, qui existe déjà du reste pour les retraites complémentaires du privé.
        A propos des « 40h comptées 35 », c’est en effet le cas de nombreux travailleurs notamment dans les petites entreprises, ingénieurs, etc., qui ne bénéficient pas de la « pochette surprise » des heures sup défiscalisées (niche fiscale s’il en est).


      • sweach 29 avril 2019 10:01

        @Eric F
        *la « retraite par point » reste une modalité de retraite par répartition*
        Oui je me suis mal exprimé.

        En réalité c’est le principe « 1€ cotisé donne les mêmes droits. »

        Cette belle idée veut s’attaquer aux différents régimes de retraite et effectivement une égalité pour tous serait le bienvenu, mais le problème n’est pas là.

        Il faut surtout voir que 1€ cotisé qui donnerait les mêmes droits, créerait une forte inégalité riche pauvre et encore pire entre travailleur  non cotisant, (d’ou l’idée chapeau du minimum à 1000€)

        Pouvoir « rattraper » ces années perdu à cause du system serait une bonne source de revenu pour les caisses de retraite. 
        J’ai commencé à travailler à 21 ans et il me manque dès le départ 9 trimestres
        impossible pour moi de lisser le coût de rachat de ses 9 trimestres manquant sur le reste de ma carrière et la différence de prix entre rachat et cotisation est phénoménale, ce qui rend l’opération caduque.

        Pourtant si on regarde la moyenne je suis un petit joueur avec mes 9 trimestres manquant, mais rien n’est fait pour lutter contre.

        Savoir que je vais devoir fournir encore plus que 173 trimestres me met vraiment en joie, là où mon père n’en a fourni que 162, bonjour la justice intergénérationnel.

        Tout comme l’impôt sur le revenu, il faut de la progressivité dans les droits à la retraite mais personnes ne parlent des plafonds.

        Si je ne me trompe pas les cotisations retraite des riches sont plafonnés donc en clair seul une parti de leur revenu cotisent à l’effort collectif, le reste est libre de taxe.

        Mais qui en parle ?


      • bernard29 bernard29 26 avril 2019 10:50

        vous dites  ; « Les journalistes (3) des grands médias, aux côtés des politiciens, font flèche de tout bois pour discréditer les manifestants, »

        Personnellement je constate que les gilets jaunes sont ultra présents dans les médias, que les journalistes multiplient les interviews de GJs, les remarques catégorielles et corporatistes, .Alors, si vous pensez que les manifestants sont discrédités, c’est que vous pensez que les intervenants Gilets Jaunes ne sont pas bons.


        • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 11:11

          @bernard29
          Quand vous dites que « les Gilets Jaunes sont ultra présents dans les médias », vous avez raison.
          Si les manifestants sont discrédités cela ne veut pas dire qu’ils « ne sont pas bons ».
          Cela dépend de ce que l’on dit d’eux, de ce que l’on veut leur faire dire.
          Nombre de « porte-parole » invités ont du mal à s’exprimer, devenant le jouet des journalistes. La seule qui m’a paru cohérente bien que radicale est Sophie Tessier.
          Mais l’image renvoyée reste confuse, car les mots d’ordre des rédaction, pourtant acquises au pouvoir en place, sont eux-mêmes empreints d’hésitation. Le soutien à Macron ne se traduit pas en effet par un rétablissement de l’ordre escompté.
          Mais les médias obeissent avant tout à l’audimat, et là se trouve leur addiction.
          Ce qui peut faire « le buzz » avant tout.
          Macron finissant sur l’échaffaud en place publique, ils se battraient pour mettre leurs caméras en première ligne...


        • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 15:10

          @oncle archibald
          Il n’y a pas de liens au départ entre les Black Blocs et les Gilets Jaunes. Mais progressivement une partie de ces derniers s’est radicalisée.Ce qui est fascinant à présent c’est de voir des milliers de manifestants, hier personae lambda, aujourd’hui prêts à en découdre. C’est ce qui devrait interroger le téléspectateur moyen et inquiéter le pouvoir en place. Si ce n’était que le complot d’une secte cela serait facile de le circonvenir. Mais il s’agit d’un profond mouvement populaire.
          De leur côté les Blacks Blocs trouvent bien sûr des renforts.


        • lala rhetorique lala rhetorique 26 avril 2019 10:55

          Macron ou autre, rien ne changera puisque c’est Bruxelles qui fixe les limites, donc pas besoin d’attendre quoi que ce soit de qui que ce soit !


          • Kapimo Kapimo 26 avril 2019 19:19

            @lala rhetorique
            Bruxelles n’interdit pas le RIC.


          • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 21:13

            @lala rhetorique
            Seule la révolte est belle et légitime.
            Tous les avantages sociaux dont nous bénéficions encore vient de la lutte des salariés ;


          • Eric F Eric F 26 avril 2019 21:35

            @nemo3637
            Bon nombre d’avantages sociaux viennent de décisions politiques : ceux de la Libération, ceux de 81, plus récemment les 35 heures.


          • nemo3637 nemo3637 27 avril 2019 11:37

            @Eric F
            Bon nombre d’avantages sociaux viennent de décisions politiques : ceux de la Libération, ceux de 81, plus récemment les 35 heures

            Ces « avantages sociaux » comme la Sécurité Sociale en 1945 sont le fruit de longues luttes et manifestations existantes depuis le début du XXe siècle que les dirigeants politiques ont bien du accepter. Même chose pour les 40 heures devenues les 35 heures, et peut-être les 32 heures aujourd’hui, de par la revendication récurrente des organisations de salariés. Rien n’est tombé du ciel ni des politiciens contrairement à ce que vous avancez..


          • Eric F Eric F 27 avril 2019 19:43

            @nemo3637
            Je n’ai absolument pas écrit que c’est « tombé du ciel », mais il y a l’engagement politique des rédacteurs de ces programmes, et le choix des électeurs de leur accorder la majorité.
            Par ailleurs j’ai écrit « bon nombre d’avantages sociaux » (et non pas « tous »), car effectivement en 36 il y a eu des grèves pour appuyer les revendications, idem en 68 pour la hausse sans précédent du SMIC, etc.
            Bien sur lors de manifs il y a des slogans de baisse de durée du travail et de hausse de salaires, mais ce n’est pas suite à la pression de la lutte de terrain qui a conduit aux 35 heures, introduites hâtivement au programme du PS après la dissolution surprise de 97.


          • nemo3637 nemo3637 28 avril 2019 00:44

            @Eric F
            Concernant la diminution du temps de travail, ce sont les organisations ouvrières qui établirent les revendications dès le début du XXe siècle avec la création de la CGT : journée de 8 heures, semaine de 40 heures, journée de 35 heures, journée de 32 heures aujourd’hui.
            La Sécurité Sociale, qui vit le jour en 1945, était une revendication syndicale dès les années 1900. Elle était connue de tous et donc inscrite dans le programme du CNR où les communistes étaient très influents.
            Ces acquis furent gagnés après de longs combats pas toujours spectaculaires. Car tout est question de rapport de force et non pas du bon vouloir des puissants.
            Souvent ces revendications furent reprises par les partis de gauche, qui une fois élus, les appliquèrent. Le patronat et la droite, comme sous Pétain, remirent en cause lesdits acquis, notamment le temps de travail.
            Et aujourd’hui plus de 400 articles du Code du Travail, favorables au salariés ont été supprimés...
            Ne réécrivez pas l’histoire sociale de ce pays ; je la connais très bien.


          • Eric F Eric F 28 avril 2019 14:16

            @nemo3637
            L’argument d’autorité sur l’histoire ne m’impressionne pas, il se trouve que je connais quelque peu la question. Le fait que des droits aient été revendiqués naguère est une chose, le fait qu’ils aient été établis ensuite dépend souvent d’options politiques (non pas de la bonne volonté des « puissants », mais du volontarisme politique face à eux). Les « combats pas toujours spectaculaires » ne sont pas des luttes où un droit est « arraché », mais conduisent à ce que peu à peu l’idée soit introduite dans les programmes progressistes. La preuve en est que les « luttes » contre les lois travail n’ont pas conduit à les empêcher, parce qu’elles n’étaient pas endossées par le pouvoir politique. Ce n’est pas romanesque, mais c’est factuel.
            S’agissant du « rapport de forces », il faut hélas prendre la mesure de ce qu’il est devenu dans l’actuel système mondialisé ; un pays renâcle, les entreprises sont délocalisées en deux clics -celle où je travaillais, et où on a fait des luttes sociales contre les suppressions, a depuis à peu près disparue de nos contrées pour se recaser dans les pays low cost-


          • nemo3637 nemo3637 28 avril 2019 16:01

            @Eric F
            On ne peut nier que l’histoire sociale, les droits acquis, soient le résultats de luttes concrètes et non pas des bulletins de vote, du bon vouloir des politiciens.
            Le New Deal et Keynes ont engagé le capitalisme dans « l’équipement du Travail » et donc à une connivence entre social-démocratie, syndicalisme et capitalistes. Mais cette période a cessé dans les années 1970 avec les chocs pétroliers.
            Quand on parle de rapport de force cela ne veut pas dire, bien au contraire, que ce sont les salariés qui gagnent.
            Les délocalisations sont un moyen de faire baisser le coût du travail, véritable enjeu. Et c’est pourquoi aussi, dans l’Histoire, la tentative de résistance des salariés a inclus une stratégie internationaliste.
            Cela implique une résolution, une détermination, une forte conscience de classe. Et sur ce point il y a plus de bas que de hauts
            Mais, de par la volonté constante du capital à faire baisser le coût du travail, les salariés, les prolétaires, sont condamnés à la résistance sous diverses formes. Voyez ce qu’il se passe en Chine...ou en France !


          • Eric F Eric F 28 avril 2019 21:19

            @nemo3637
            eh bien prenons acte de notre désaccord sur ce point, je considère que l’aspect « politique » est généralement prépondérant (pas toujours, certes). Et l’exemple que vous donnez de la Chine montre que désormais le « rapport de force » est défavorable à la lutte sociale locale ...et au volontarisme politique aussi.
            La stratégie internationaliste prolétarienne est une chimère qui n’a jamais eu le commencement d’effectivité, les travailleurs des pays émergents sont trop contents de bénéficier des délocalisations. Par contre il y a dans ces pays une demande sociale croissante avec le développement, et le « gap » se réduit entre la Chine par exemple et les pays développés (si ce n’est via la manipulation du cours artificiellement bas de leur monnaie, le capitalisme d’état y est très interventionniste)


          • nemo3637 nemo3637 28 avril 2019 23:23

            @Eric F
            « Le développement » n’a pas forcément de conséquences positives pour les classes populaires. ;; ; En Chine il y a une résistance contre l’exploitation nécessaire pour le profit des grandes entreprises et de l’Etat. Et un documentaire sur des ouvrières (de Thaïllande ?) découvrant les salaires et conditions de travail de leurs consoeurs occidentales montre alors un rebond du conflit social et de leurs revendications.
            L’internationalisme prolétarien est resté une chimère malgré quelques rares exemples de solidarité.

            les travailleurs des pays émergents sont trop contents de bénéficier des délocalisations,

            Qu’en savez-vous ? En avez-vous rencontrés ?
            Moi, oui, dans plusieurs pays, car j’ai souvent résidé à l’étranger et là encore, sans pouvoir développer, je peux vous dire que vous dites est faux....


          • Eric F Eric F 29 avril 2019 09:50

            @nemo3637
            Ayant travaillé dans une multinationale, j’ai l’expérience vécue des délocalisations, j’ai même été amené à devoir participer à des transferts de connaissances, et j’ai eu des relations de travail avec des salariés de filiales créées en Europe de l’Est et en Chine (Asie, Inde). Eh bien, il ressentaient comme une opportunité bénéfique la création d’emplois dans leur pays. Alors c’était certes dans la high tech, et je parle pas ici des forçats du textile par exemple.
            il est naturel -et souhaitable- qu’il y ait dans ces pays des revendications sociales, mais cela se déroule dans un contexte purement local et non dans un cadre internationaliste. Sauf dans une certaine mesure lorsqu’il y a pression de l’opinion publique des pays clients suite à des drames ou scandales, comme pour le travail des enfants, les firmes et les pays concernés réagissant alors non par philanthropie mais par marketing d’image. Un reportage fait parfois plus d’effet que des semaines de grève.


          • Francis, agnotologue JL 26 avril 2019 10:59

            ’Les travailleurs grecs qui travaillent plus que les travailleurs français, n’ont pas empechés l’Etat grec de faire faillite’’

             

             C’est du second degré ?


            • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 11:18

              @JL
              Il y a des études faites concernant la productivité des travailleurs dans l’Union Européenne...
              Il est facile de comprendre que mettre au travail des millions de personnes avec une bêche rapportera moins, en production, que quelques tracteurs ou pelleteuses.
              Et donc si l’on fait travailler plus les ouvriers et les travailleurs français en général, ce n’est pas pour cela qu’il en résultera productivité et efficacité. Mais cela peut surtout permettre une surexploitation et

              une réelle diminution des retraites


            • Francis, agnotologue JL 26 avril 2019 11:32

              @nemo3637
               
               là n’est pas la question.
               
              Vous croyez sincèrement que ce sont les travailleurs grecs qui ont mis leur État en faillite ?


            • Francis, agnotologue JL 26 avril 2019 11:55

              @oncle archibald

               hé bien, nous disons la même chose, non ?


            • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 12:10

              @JL
              Pas du tout.
              J’ai sans doute pris un mauvais exemple et je me suis peut-être mal fait comprendre... Cela arrive à tout le monde même au Président, parait-il...


            • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 12:14

              @oncle archibald
              C’est quand même plus compliqué que cela. Il faut prendre en compte l’endettement encouragé par les banques allemandes lors de l’adhésion de la Grèce à l’Union Européenne..
              Mais c’est vrai que la gestion de l’Etat grec avait quelque chose d’ubuesque.


            • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 15:14

              @oncle archibald
              Tant mieux pour votre cousine.
              Pour l’Etat grec cela a été une nouvelle brèche, un endettement supplémentaire...


            • pallas 26 avril 2019 11:01
              nemo3637

              Bonjour,

              Macron est invité nul part, aucuns grands dirigeants étranger ne veut le rencontrer et aucuns ne veut venir en France.

              Depuis l’incident de Notre Dame de Paris, le « symbole » de notre nation, alors nous avons perdues toutes crédibilités définitivement.

              Chaque nations ont leurs propres édifices représentatifs, aucunes l’ont perdus, sauf en cas de guerre majeur, La France est en guerre ? (rire).

              Les Expatriés Français savent de quoi je parle.

              Le film « Diner de Cons ».

               smiley

              Salut


              • Arogavox Arogavox 26 avril 2019 11:22

                @pallas
                cf ma précédente réaction
                Votre remarque confirme sa pertinence stratégique (plus sioux qu’une banale Révolution ’classique’)
                « Macron est invité nul part, aucuns grands dirigeants étranger ne veut le rencontrer et aucuns ne veut venir en France. »
                  
                 La volonté des Gilets Jaunes a toutes les chances de peser bientôt plus lourd sur la scène internationale que les péroraisons ridicules et creuses d’un jupiter qui a perdu son Benalla ...


              • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 11:24

                @pallas
                La France est en guerre ? (rire)
                Il y a une atmosphère de guerre civile au regard de slogans, de violences, dans l’attitude, le rejet des gouvernants d’une partie de la population qui continue de manifester. Pas drôle !
                Côté diplomatique, c’est vrai que la France de Macron n’est guère resplendissante !


              • pallas 26 avril 2019 12:44

                @nemo3637

                La France est terminée, c’est un fait absolu et irréfutable, irréversible aussi.

                Les infrastructures tombent en morceau, les immeubles qui s’effondrent, le métro parisiens pissant littéralement des infiltrations d’eaux de la Seine.

                Il y a meme des meutes de chiens dans notre chere capitale, sans compter les rats géants devenant gênant pour le touriste étranger.

                Oui, je suis au fait de beaucoup de choses.

                Je ne pense pas que les jeunes qui ont la 20 enes, atteint de crétinisme avancé du à la pollution au micro particules et tuant leurs cerveaux puissent faire quelque chose.

                C’est à peine s’ils puissent faire une addition.

                Je n’attend pas grand choses des individu(e)s, une bande de cassos, c’est pas pour etre mechant.

                Michel Foucault aurait notre époque, H.G Wells aurait fait une depression nerveuse.

                Salut


              • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 avril 2019 14:33

                @Arogavox

                Notre roitelet à cause de : ceci, et de :cela, ben sur le plan international il es est disqualifié, ... il n’y a qu’en Franc ou grâce aux médias aux ordres qu’il peut encore faire illusion !!

                @+ P@py



              • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 15:29

                @pallas
                C’est vrai ce que vous dites : je crois bien avoir vu un de ces rats géants s’assoir sur un banc, sans gêne, à côté d’une touriste, lorgnant de façon impolie le sandwich qu’elle allait manger.
                Tout fout le camp !


              • zygzornifle zygzornifle 26 avril 2019 11:04
                Macron et le trou noir sans répit

                Pourquoi il revoit toujours son amour de Benalla ?


                • Dom66 Dom66 26 avril 2019 18:14

                  @zygzornifle
                  Pour le trou noir sans répit ,moi j’avais vu ceci

                  L’album photo


                • baldis30 27 avril 2019 08:59

                  @zygzornifle
                  bonjour,
                  « Benalla » ...
                  Normal  ! Normal 2 même ( après Normal 1 ) ! Ben Allah autrement dit fils de Dieu n’est pas autre chose que Jésus-Christ... Alors sortant de chez les jésuites et s’étant perfectionné à l’ENA il en est le disciple vivant et le pape François n’est qu’un usurpateur ..


                • Crab2 26 avril 2019 11:11

                  Conférence du chef de l’État du du 25 Avril 2019

                  http://laicite-moderne.blogspot.com/2019/04/conference-du-chef-de-letat.html


                  • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 11:26

                    @Crab2
                    Oui, on l’a vu en direct. Plutôt ennuyeux... Vous voulez nous écoeurer ?


                  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 26 avril 2019 14:25

                    N’est pas d Gaulle qui veut, car lui n’annonçait pas qu’il fallait en finir avec les postes de pantouflage pour les hauts fonctionnaires,.. alors que quel jour auparavant , il aurait nommé un préfet dégagé ( l’ancien Préfet de police Michel Delpuech au poste du : Conseil d’État ,.. et question salaire, c’est:Ici,.. en plus ce dernier pourra cumuler:Ici !


                    @+ P@py


                    • ETTORE ETTORE 26 avril 2019 14:53

                      Mais est ce que on va bien finir par comprendre un jour que Macronito, est :

                      Le Roi de l’Emballage  ?????

                      C’est le genre de bof qui offre toujours le même présent, et qui, pour faire nouveau, ne change que le papier d’emballage  !


                      • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 15:19

                        @ETTORE
                        Il y a quand même un quart de l’électorat qui serait prêt à voter pour sa liste, aux Européennes. Comment expliquez-vous ça ?


                      • ETTORE ETTORE 26 avril 2019 15:46

                        @nemo3637

                        Bien juste et bien triste constatation que vous faites là, Nemo3637.
                        Le papier d’emballage doit être brillant et surtout porter la mention « recyclable »
                        Je ne vois que cela, pour être aussi efficace comme miroir aux alouettes .


                      • Eric F Eric F 26 avril 2019 21:16

                        @nemo3637
                        Un quart de l’électorat, c’est très peu en fin de compte pour le positionnement politique allant du centre gauche sociolibéral à la droite eurolibérale (des vallsistes aux juppéistes), ayant recueilli 43% des inscrits au second tour des présidentielles. Par ailleurs, la plupart de ses « annonces » concernent des catégories qui ne votent pas pour lui, et « frustrent » son propre électorat (hormis les 1% du sommet, qui conservent leurs avantages offerts en début de mandat). 


                      • jymb 26 avril 2019 15:00

                        Quoi de neuf...rien et même pas l’emballage pour rebondir sur le post précédent 

                        Le faisant fonction de zident fait toujours mine de ne pas se rendre compte qu’il ne représente qu’une petite minorité de français, et que se comporter en pays conquis est une catastrophe de communication. Encore pire de se vanter de poursuivre ( et accélérer) dans son impasse. Une impasse finit toujours en mur de béton.

                        Ce qui a été les plus grands dynamisants du mouvement GJ est piétiné :

                        -l’autophobie rance, stupide, passéisite ( le cramage généralisé, citoyen, des nauséabonds radars en témoigne ) : pas un mot, idem pour la mise à la porte attendue, sans délai, de monsieur 80 km/h et de son obsession catastrophique 

                        -le RIC est caricaturé en usine à gaz permettant tout au plus qu’aprés beaucoup de peine qu’une assemblée aux ordres jette à la poubelle une demande émanant de la base

                        Rien sur le retour des libertés d’expression, la fin de la dictature de minorités aggressives et procéduriéres, de la misandrie étatisée, de l’obsession mémorielle sélective, de l’obligation d’obéissance à une commission européenne qui ne représente qu’elle même, du nettoyage plus qu’urgent du déluge normatif délirant etc etc 

                        Le « nouveau monde » n’a jamais autant senti les relents des poubelles de l’histoire 


                        • Ruut Ruut 26 avril 2019 15:22

                          Est il vrais que depuis Janvier 2017 la France n’as plus de constitution ?


                          • jacques 26 avril 2019 18:45

                            @Ruut
                            totalement farfelu, oubliez cela.


                          • tiers_inclus tiers_inclus 26 avril 2019 17:33

                            « Mais, sans que cela soit une sinécure, il a hérité du costume, celui du Président-Monarque. Costume « démodé », devenant ridicule »

                            Costume bien trop grand de surcroit.

                            « à une époque où chaque état moderne est gouverné par une équipe »

                            Il y a une équipe mais on ne la voit pas, le petit président en étant le porte parole. 


                            • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 21:07

                              @tiers_inclus
                              Il y a une équipe mais on ne la voit pas, le petit président en étant le porte parole.

                              Mais c’est le « petit président » qui décide, qui dit toujours « je », jamais « nous ». Il se veut omniprésent et omniscient, un peu comme Louis xiv. 

                              Faites une comparaison avec le gouvernement Merkel...


                            • tiers_inclus tiers_inclus 26 avril 2019 23:34

                              @nemo3637

                              Je pense une erreur de casting. L’équipe profonde s’est fourvoyée en recrutant un psychopathe qui les a fait rêver le temps de quelques bouffées délirantes. 

                              S’agissant des comportements vous avez totalement raison. 

                              Il se pourrait même qu’il soit lâché brutalement par ses employeurs.


                            • pallas 26 avril 2019 18:15
                              nemo3637Bonsoir,

                              Si j’avais tord, alors pourquoi c’est le chaos dans le pays.
                              La plupart des gens ici le font par ennuies en venant, juste du temps à passé.

                              Je peut prendre exemple sur la nouvelle : Positronique .

                              Pseudo venant littéralement de la bande dessiné « Blame », le héros ce sert de « l’emetteur positronique », notre chère fille aurait du prendre « Cibo » comme pseudo, sa aurait été mieux.

                              Enfin bref, elle aime bien, c’est sympa.

                              Vois tu, ennuyeux tu est.

                              Question pour toi, mon pseudo Pallas n’est pas anodin, il vaincu Zeus et ne le tua pas, seul Athéna le vainquis et fut renommer « Athéna Pallas ».

                               smiley

                              Salut


                              • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 20:53

                                @pallas
                                Eh oui, j’y pensais à Athena Pallas...
                                Tort ? Qui a tort ?
                                J’avoue que ma culture de la BD est nulle. J’en suis resté à Mickey...
                                Et donc ennuyeux je suis, j’en conviens.


                              • Eric F Eric F 26 avril 2019 21:23

                                @pallas
                                La plupart des gens connaissent Pallas comme étant une déesse, du reste la Citroen DS de luxe était appelée « pallas » smiley


                              • izarn izarn 26 avril 2019 19:34

                                Une conférence de presse avec des journalistes aux ordres ou stupides...

                                C’est seulement de la propagande. Pas de l’info.

                                Donc : Poubelle !

                                J’ai pas vu et n’irais pas voir cette merdre.

                                J’ai autre chose à faire dans la vie !

                                Même reflechir la dessus me rabaisserait au rang de mollusque hermaphrodite...

                                Ou etre mort de rire : Un referendum climatique... !

                                Genre « Voulez vous sauver la planéte ? »

                                Mais peuplée de connards, certainement pas !

                                 smiley

                                (L’effet de serre du au CO2 ; c’est de la foutaise, de l’arnaque, ça n’existe pas, aucune preuve scientifique crédible, de l’escroquerie, de la mafioserie. )

                                Moi j’ai pas le temps d’osculter au fond des chiottes la merde en France...

                                Salut !


                                • nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 21:01

                                  @izarn
                                  C’est toujours intéressant de voir les acteurs du système libéral, de les écouter pour noter, par exemple, les variations et les contradictions du conférencier.
                                  Un ennemi ne doit jamais être trop méprisé ni oublié.


                                • baldis30 27 avril 2019 09:09

                                  @izarn

                                  bonjour,
                                  « être mort de rire : Un referendum climatique... ! »
                                   ben oui ! le référendum c’est un bon moyen de faire entendre la voix du peuple : Vox populi, vox Dei ...
                                  Voici quelques exemples possibles, dont certains historiques, où la voix du peuple peut trancher  :
                                  Interprétation de Copenhague de la mécanique quantique OUI / NON ?
                                  L’homme descend-il du singe OUI/NON ?
                                  La relativité générale doit être renommée relativité colonelle OUI/NON ?
                                  Les montagnes peuvent accoucher de souris OUI/ NON ? 


                                • nemo3637 nemo3637 27 avril 2019 09:52

                                  @baldis30
                                  Le référendum, qui vient du plébiscite habilement exploité par Napoléon III, est bien sûr devenu une arme institutionnelle aux mains du pouvoir en Ve République.
                                  Mais on peut comprendre la croyance en ce genre de méthode de gouvernement, de la part de Gilets Jaunes écoeurés par l’absence de Démocratie .


                                • ETTORE ETTORE 26 avril 2019 20:47

                                  @ Izarn

                                  Genre « Voulez vous sauver la planéte ? »

                                  Mais peuplée de connards, certainement pas !

                                  _____________________________________

                                  Voyez vous, Izarn....c’est la grande question que je me pose .

                                  Je me demande toujours comment Dieu à fait pour choisir un seul humain à sauver du déluge !


                                  • Eric F Eric F 26 avril 2019 21:30

                                    Macron donne lui-même la preuve que le « ruissellement » n’existe pas, puisque aucune mesure de pouvoir d’achat qu’il annonce ne ruissèle de l’activité économique, toutes sont financées par le budget.. Et qui plus est, il a considérablement réduit la contribution des plus nantis au budget, ce ne sont pas les premiers de cordées mais ceux qui sont derrière qui ont les plus forts taux de prélèvement. 


                                    • pallas 26 avril 2019 21:55

                                      Eric F

                                      Bordel

                                      Pallas n’est pas un non de fille, c’est un « Titan ou Géant », si c’était une fille sa serait Pallace ou Pallassionne, et non « Pallas ».

                                       Pallas qui vainquis Zeus facilement.

                                      Il est le fils de Crios et de d’Eurybie.

                                      Kratos dans votre jeu a la c** est son fils !!!

                                      La déesse Niké le spectre d’Athéna, sa fille.

                                      Sa devient n’importe quoi ici.

                                      Salut


                                      • Eric F Eric F 27 avril 2019 09:56

                                        @pallas
                                        Le même nom était utilisé dans l’antiquité pour plusieurs personnages mythiques : titan (fils de Crios), naïade (fille de Triton), etc ; mais on connait surtout aujourd’hui sous ce nom des statues de la déesse Athéna. Ceci étant, mon commentaire était surtout un clin d’oeil à la non moins mythique -quoique réelle- DS Pallas qui faisait rêver les gamins dans mon enfance.

                                        Les mêmes noms pouvaient dans l’antiquité être féminins ou masculins notamment selon les régions, ainsi il y a eu une Pallas épouse du roi Hérode le Grand.

                                        PS : si vous voulez éviter qu’il y ait confusion, précisez votre pseudo « Pallas titanesque » smiley


                                      • nemo3637 nemo3637 27 avril 2019 09:58

                                        @pallas
                                        Ces histoires de famille ne datent pas d’hier...
                                        Doit-on s’en mêler ?
                                        Aimeriez-vous que des étrangers discutent du sexe de vos enfants ?
                                        Même aujourd’hui, que Macron ait des relations intimes avec Benalla, ne me regardent pas. Sauf si cela a des conséquences directes sur la vie de la Cité.


                                      • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 avril 2019 19:07

                                        Belle analyse de la situation.

                                        Je partage tout-à-fait l’idée du trou noir économique représenté par la classe financière internationale. Ils ingurgitent toute la richesse produite sans rien donner.

                                        Mais ce trou noir est la cause fondamentale de l’effondrement final.

                                        Comment cela aura-t-il lieu, et qu’en ressortira-t-il, cela dépendra aussi de la conscience des gens.

                                        Le dépassement du système capitaliste devient une priorité absolue si nous voulons nous sauver et sauver nos proches.


                                        • nemo3637 nemo3637 28 avril 2019 20:57

                                          @Jean-Paul Foscarvel
                                          Comment cela aura-t-il lieu, et qu’en ressortira-t-il, cela dépendra aussi de la conscience des gens.

                                          Ben oui, justement. A lire par exemple les commentaires, les croyances des uns et des autres, je ne suis pas très optimistes

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité