MACRON l’artefact de la finance Président

Bourse - Les banques galvanisées par la victoire de Macron :
Société Générale : +8,63%, Crédit Agricole +8,45%, BNP Paribas +7,74%. A la bourse ce lundi 24 avril, quelques heures après la victoire d’Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle
C'est fait : la Haute Finance qui a le pouvoir économique, a décidé d’avoir aussi le pouvoir politique.
Le président français E. Macron est un homme, issu de la Banque Rothschild & Cie, soutenu par la totalité des chefs d’entreprises du CAC40 et des banques.
Ce président est l'instrument de ceux qui l'on fait, c'est-à dire des banques. Quel constat pouvons-nous faire sur celles-ci ? :
Les banques considèrent les Etats comme des marchandises sur lesquelles elles spéculent par étape :
-D'abord si un pays a trop de dette, sa solidité financière est considérée comme douteuse. En conséquence, il faut lui appliquer des taux plus élevés sur les prêts qu'il demande : prêts à des taux d'environ 8 à 10% (cas de la Grèce) de l'argent qu'elles ont eu à 0 % de la Banque centrale européenne (B.C.E.), dont le président actuel M.Draghi est l’ancien vice-président Europe de la banque Goldman-Sachs.
-Puis, on demande au pays d'appliquer un plan de rigueur drastique, tout en exigeant la privatisation massive de leur secteur public qui jusqu'à présent échappait à leur spéculation. Ces plans engendrant un risque fort de récession. C'est la double peine pour les salariés qui ont payé pour « sauver » les banques en tant que contribuables et qui subissent de surcroît des plans de rigueur qui imposent de reculer l'âge de la retraite ou d'en diminuer fortement le montant.
Les banques ont le véritable pouvoir.
La preuve : pour renflouer les banques de plusieurs centaines de milliards en 2005, il a suffi d'une nuit aux politiciens responsables des États pour prendre cette décision. En revanche, pour la Grèce (1) , il a fallu 3 mois pour que ces mêmes polichinelles lui accordent un prêt d'environ 100 milliards.
En résumé, la recapitalisation du secteur privé financier a eu pour conséquence aberrante d’accroître lourdement la dette des États des deux côtés de l’Atlantique.
Ainsi, la crise financière née, en 2008, aux États-unis, après avoir déclenché la récession c’est-à-dire désamorcé la pompe économique, a depuis, par voie de conséquence, tari les ressources fiscales des États rendant plus difficile encore le service d’une dette de plus en plus considérable.
« Donnez moi le contôle sur la monnaie d'une nation, et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois » Mayer Amschel Bauer Baron de Rothschild
Quel est donc notre avenir sous la "gouvernance" des banques ?
Les banques et les spéculateurs ont une proie : c'est l'euro et les pays de U.E.
Ils font la pluie et le beau temps sur les marchés… bref, ce sont les gros donneurs d’ordre anonymes, inidentifiables pour les gouvernements eux-mêmes comme l’a piteusement avoué Mme Lagarde présidente du F.M.I. . Ils jouent au yoyo avec les Bourses comme le chat joue avec la souris, anticipant les baisses et les hausses qu’ils suscitent de toutes pièces.
Les banques sont la tête de la pieuvre du capitalisme. Un ancien ministre des finances allemand Wolfgang Schäuble n'a t-il pas de déclaré : « on ne contrôle plus les marchés (sous entendu les marchés financiers) »
Le capitalisme, passera certainement par d'autres transformations pour atteindre d'autres objectifs et pour contourner un éventuel « semblant » de réglementation (qui n'existe toujours pas).
Le capitalisme n'est pas mort, bien au contraire. Il faut dire que le manque de solidarité entre les peuples, entre les salariés de pays différents ou d'un même pays (voir l'Europe ou la France) ouvre un boulevard à la spéculation mondiale.
Nous avons déjà eu un Président, sortant de la banque Rothschild : Georges Pompidou. Quelles ont été les conséquences ? :
Georges Pompidou s’installa à l’Élysée le 15 juin 1969. Son mandat fut écourté par son décès le 2 avril 1974 à Paris.
Le 3 janvier 1973, la grande réforme de la Banque de France
Dans la loi portant sur la réforme des statuts de la banque de France, il y a en particulierl'article 25 très court, qui bloque toute possibilité d’avance au trésor :
« Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. »
Ce qui signifie que l’article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts ; alors qu’avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt.
Autrement dit : auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie, et avec cette nouvelle loi, il a perdu ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin.
Cette décision correspond à une privatisation de l’argent et ramène la nation au même rang que n’importe lequel de ses citoyens.
Conséquence de cette loi .
Prenons par exemple la période 1979 - 2008 :
L’accroissement continuel de la dette publique trouve son origine précisément là.
Graphique de la dette de la France :
Voici en effet, un graphique représentant l’évolution de la dette, avec et sans intérêts : la courbe rouge représente la dette constatée( qui comprend les intérêts), la courbe en noir est la dette calculée sans intérêts
Nous allons raisonner en euros de 2008. C'est-à-dire que pour toutes les années antérieures à 2008, nous tiendrons compte de l'inflation afin que tous les chiffres soient des euros 2008, pour rendre les choses comparables.
La dette à fin de 1979 était de 82,8 milliards € (soit 21% du PIB ), mais en tenant compte de l’inflation, cela fait 239 milliards € 2008. Ce sera notre point de départ du graphique ci-dessus pour raisonner en euros constant 2008. ( voir les courbes en (2)).
La dette à fin de 2008 s"élevait à 1327 milliards €.
Ainsi, entre 1979 et 2008, la dette a augmenté de 1327-239 = 1088 milliards € .
Graphique des montants des intérets payés par la France :
Or, l'Etat a payé au total, pendant la période 1980 - 2008, en tenant compte de l'inflation,1306 milliards € 2008 d’intérêts . Ces 1306 milliards € constituent une dette illigitime.
Par conséquant, sans cette loi scélérate la dette de la France aurait été seulement de 21 Milliards € ( 1327- 1306 d’intérêts).
Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées — la dette publique serait beaucoup plus faible aujourd’hui.
Si l'on prend la période 1979-2016, le total de la dette illigitime s'élève aujourd'hui à plus de 1800 € sur les 2 160,4 milliards € de dette à la fin de 2016 (soit 97,6% du PIB).
Georges Pompidou a été le directeur général de la banque Rothschild, par cette loi du 3 janvier 1973 (qui interdit à l’État français de battre monnaie), il a endetté la France d’une façon structurelle et incommensurable auprès des banques privées .
Cet ancien banquier à la tête de l'Etat coûte actuellement très cher aux contribuables.
En effet, si la France n'avait pas payé d'intérêt en battant monnaie, elle serait à la tête de 1800 milliards € , soit 4,8 fois le budget de l'année 2016 qui est de 373 milliards € .
Il serait possible donc de faire de très nombreuses choses : avoir des hôpitaux, des facultés, des routes,....corrects, réindustrialiser la France pour fournir de l'emploi, aider les plus faibles à sans sortir (notamment les SDF),.........avec 4,8 fois le budget de l'année 2016. !!!!!
Ce nouveau Président, venant de chez Rothschild risque de coûter très cher aux français en notamment laissant se poursuivre le racket des banques au détriment des français.
De plus, les ordonnances qu'il s'apprête à prendre l'été prochain risquent de nous coûter fort cher.
Quelle réponse donner ? :
Il serait temps de s'unir sur une plate forme minimale pour résister à l'avancée du capitalisme, si nous ne voulons pas revenir un siècle en arrière en perdant nos acquis sociaux, et voir le développement de l'esclavage.
Macron aura pour mission de démolir les derniers pans des services publics et pour demander aux salariés d'accepter encore plus de sacrifices sur les salaires et sur les retraites.
C'est une escroquerie alors qu'il existe des rentrées de revenus disponibles auprès des nantis et des entreprises qui ne payent pratiquement pas d'impôts et de charges sociales grâce à leurs filiales basées dans les paradis fiscaux (les entreprises du CAC 40 sont imposées en moyenne à 8% au lieu des 33% pour les entreprises qui n'ont pas de filiales basées dans les paradis fiscaux ).
Sachant qu'aujourd'hui, plus de 400 milliards d’euros échappent à l’impôt et aux cotisations sociales, pour les seules entreprises du CAC40.
Ainsi, la fraude fiscale en France est évaluée à au moins 80 milliards par an. De quoi, soulager notamment les plus pauvres.
Aujourd'hui il est temps de prolonger l'espoir des 6 millions de la France Insoumise. Les organisations de gauche doivent donner un sens politique pour résister à l'ensemble de la politique de rigueur et notamment aux attaques contre les acquis sociaux. C'est ce que France Insoumise et Mélenchon ont amorcé.
Nota : Pour vous divertir, je vous propose la vidéo suivante : Les assassins économiques
http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/les-assassins-economiques-26298
REFERENCES :
(1) - COMMENT GOLDMAN SACHS A PILLÉ LA GRÈCE :
Mario Draghi : Président de la Banque centrale européenne (B.C.E.), est l’ancien vice-président Europe de la banque Goldman-Sachs. Il a masqué au Parlement européen son rôle dans les malversations opérées par cette banque pour le compte du gouvernement grec.
(2) - Courbes de l'évolution de la dette constatée et de la dette calculée sans intérets :
Ref : https://blogs.mediapart.fr/andre-jacques-holbecq/blog/110411/larnaque-de-la-dette-publique
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A N N E X E
Comment les banques ont roulé les gouvernements et les gogos :
Les banques ont créé des produits financiers dont elles étaient les seules à comprendre le fonctionnement. Ce qui leur a permis de gagner sur tous les tableaux comme nous allons le voir dans une histoire « vraie » écrite par Isabelle Mouilleseaux, dans la chronique Agora du mardi 27 avril 2010, intitulé Meurtre "entre petits amis" avec préméditation :
« Imaginez que vous soyez un banquier d'affaires...
Un banquier aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu'influent. Un banquier et qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values.
Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer "vos petits produits maison" aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière...
Imaginez que vous puissiez mettre tout ce que vous voulez dans ces "petits produits maison". Vous êtes comme un artiste qui jongle avec ses couleurs. Il ne vous reste plus qu'à les coucher sur le papier pour faire émerger une oeuvre d'art... Voici comment.
Le marché immobilier cartonne, une véritable bulle se forme
Vous sentez le bon coup : Il faut shorter. Tout cela ne peut qu'exploser !
Un petit brainstorming entre amis, et hop ! L'affaire est dans le sac.
Vous voilà déjà entre train de concocter un petit produit immobilier maison, un "spécial Goldman", à base d'emprunts hypothécaires immobiliers les plus toxiques que vous puissiez ramasser sur le marché.
Vous allez voir vos amis les agences de notation qui vous estampillent votre petit produit maison "gros rendement sans risque". Il ne vous reste plus qu'à vendre vos "petites douceurs" à vos amis banquiers qui s'occuperont d'écouler la marchandise. Vous gagnez sur les volumes vendus. Votre produit fait un tabac.
Mais vous pouvez faire beaucoup plus fort. Gagner beaucoup plus
Il vous suffit d'ajouter un peu de rouge à votre tableau. En "jouant contre vos propres produits maison" ! Car vous savez que le marché immobilier va craquer, et que les emprunts hypothécaires immobiliers concentrés dans votre petit produit maison feront défaut, tant ils sont toxiques. Vous avez tout prévu. Depuis le début. Jackpot assuré !
Mieux encore : vous vendez vos "petits produits maison" à découvert et en parallèle achetez des assurances (CDS) contre le risque de défaut des actifs ultra-toxiques de votre produit. Ces contrats d'assurance, forcément, vont voir leur valeur flamber au fur et à mesure que vos petits emprunts hypothécaires, sélectionnés par vous avec tant de soin et préméditation, feront défaut.
Un milliard de gains rien que sur les CDS... » Etonnant non !!!!!
Suite, aux turpitudes des banques, des enquêtes ont eu lieues par les autorités de contrôles :
Ainsi d'après le WASHINGTON/NEW YORK (Reuters) - du 14 mai 2010 - :
" Six grandes banques présentes à Wall Street, parmi lesquelles JPMorgan Chase et Citigroup, font l'objet d'une enquête pénale visant à déterminer si elles ont trompé les investisseurs, apprend-on de source proche du dossier.
Les quatre autres banques sont Deutsche Bank, UBS AG, Morgan Stanley et Goldman Sachs, sont dans le collimateur des autorités qui cherchent à savoir ce qui s'est passé autour de la crise des subprimes."
Les enquêtes, ont été menées en collaboration avec l'autorité boursière américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC). Elles ont été portées sur des opérations obligataires liées à des crédits immobiliers.
Au total l'ensemble des banques américaines ont payé 50 milliards $ de pénalités aux autorités américaines.
Mais ne nous faisons pas trop d'illusions, même si elles ont payé des amendes, elles continuerons leurs méfaits dans la plus grande opacité. Celle-ci est indispensable pour les opérations financières des marchés à des fins de spéculations.
Exemple : la banque JPMorgan Chase a payée pour toutes ses turpitudes que 13 milliards $. Une goutte d'eau dans ses bénéfices , rien qu'en 2016, JPMorgan Chase a publié un bénéfice record à 24, 73 milliards $ !!!!!!!!!
Aujourd’hui, les banques américaines continuent leurs méfaits et sont de plus en plus puissantes
Ainsi, les plus grosses banques américaines font des bénéfices records qui effacent très nettement les pénalités payées de 50 milliards $
En 2016 pour toutes les banques américaines : un bénéfices records de 171 milliards de dollars, le bénéfice net des banques a augmenté de 4,9% à en 2016.
et, 23,5 milliards d'euros de bénéfice 2016 pour les banques françaises
- http://www.tdg.ch/economie/benefices-records-banques-2016/story/24198779
- http://www.ledauphine.com/france-monde/2017/03/01/23-5-milliards-d-euros-  ; le-classement-2016-des-banques-francaises
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