Macron, le Fake Président
Le Roi est nu. La Bête avance maintenant à visage découvert.
Le mensonge et la tromperie ont toujours fait partie du jeu politique. Nous y sommes habitués. Mais le phénomène que nous avons maintenant devant nous est d’une autre nature. Nous voyons dorénavant la face immonde du Système en pleine lumière. Est-ce par excès de confiance, parce qu’il considère qu’il ne peut plus y avoir de résistance concrète à sa démarche d’anéantissement global, ou bien parce que le Système, se mordant la queue, se consumant lui-même, ne peut plus faire autrement que de se montrer ouvertement ?
Toujours est-il que, dans le drame global qu’est devenu notre quotidien, il faut bien rire un peu. Et ils nous donnent beaucoup de matière pour cela.
Or donc, pour Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée Nationale, les membres de l’exécutif ont "probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques" dans leurs mesures de destruction sociale pour que les bœufs franchouillards puissent comprendre que c’était pour leur bien. Le "Sans-Dents" du Président-Flan semble presque affectueux, au regard de cette énième saillie pour le moins déconnectée et incroyablement nombriliste, non ? Mais dans ce jeu de surenchère permanente, pourquoi se voiler la face plus avant ? On va maintenant vous le dire en face ! Vous êtes des abrutis, la meilleure preuve étant que l’on se gave sur votre sueur depuis toujours, et nous sommes l’élite absolue auréolée de lumière. Et nous allons continuer de vous tondre jusqu’au sang d’un côté et de vous envahir de l’autre jusqu’à ce que vous disparaissiez. Le Français n'existe pas et n'a pas d'histoire. Votre Suzerain vous l'a dit et répété.
Le message a le mérite d’être clair. On le savait avant, mais maintenant on l’entend.
Dans un registre plus léger, mais pas moins intéressant, on apprend que le sieur Benalla aurait indiqué à ses juges que l’arme qu’il arborait sur le fameux selfie était un pistolet à eau. Les juges d’instruction, qui l’ont réentendu le 29 novembre, ont renoncé à ce stade à ordonner sa mise en examen pour "détention non autorisée d’arme de catégorie B", comme ils l’envisageaient initialement. Dois-je ajouter quoi que ce soit ? Rions, mes amis, rions. C’est tout ce qu’il nous reste. Qui rira le dernier ? Dieu seul le sait.
Macron instaure donc l’ère de la fake-présidence. Tout est faux. Tout est vide. Tout est creux. L'ère du Grand Rien érigé en valeur suprême. Le temps où tout est permis.
Et plus que jamais, tout est inversé. Ils sont par exemple immédiatement sortis, à l’unisson, pour nous ordonner de cesser toute manifestation afin d’honorer la mémoire des personnes disparues dans l’attentat de Strasbourg. Le fouet ET les insultes ! Qui croit encore que le respect de la bienséance de ces bien-pensants bouffis de "valeurs" était derrière cette pitoyable tentative d’enrayer le mouvement des Gilets ? Nous serions donc des moins que rien si nous n’arrêtions pas immédiatement nos âneries. La culpabilisation et l’infantilisation à outrance, en France, c’est le morceau de tartine à la merde qu’on nous oblige à avaler tous les jours depuis soixante-dix ans.
Nous fournissons tout, mais nous sommes coupables de tout. Nous devons néanmoins être punis pour avoir osé nous exprimer. La condition de serf n’excuse pas le manque d’éducation, mon garçon.
Et pour finir ce billet dans la bonne humeur, l’on apprend que le journal de France 3 s’est senti obligé de retoucher une photo montrant un Gilet Jaune avec une pancarte arborant "Macron dégage" pour effacer le mot "dégage". Si bien que ça ne disait plus que "Macron". Plus royaliste que le roi, soit. Mais peut-on trouver plus con ?
En attendant la suite, on nous fait savoir par l’entremise du président de l’Assemblée Nationale que "Le combat, c’est fini" ! On nous ordonne maintenant de cesser toute protestation et de libérer les points de blocage. Le gouvernement, dans sa grande sagesse, a jugé que son action avait été suffisante. Son unique action a été d’entendre. Il n’a pas compris, mais au moins cette fois il a entendu. Maintenant, retournez au turbin et libérez les rues. Il serait peut-être judicieux d’indiquer à ces gens qu’il n’est jamais tactiquement très bon de continuellement insulter un peuple qui souffre par votre main. Mais encore une fois, les cons, ça ose vraiment tout…
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