Honte aux Modernes que nous sommes (1) qui n'avons pas compris qu'il était important et urgent aujourd'hui d'expliquer autrement et plus exactemet l'origine historique des trois religions du Livre : judaïsme, christianisme et islam ! Mais à quoi servent les philosophes s'ils n'éclairent pas le chemin en fonction de ce que les historiens leur disent (2) ? À quoi servent les médias si elles n'informent pas (3) ? À quoi servent les responsables politiques s'ils savent et n'agissent pas (4) ? Sunnites et chiites s'entretuent aujourd'hui dans un affrontement qui ferait se retourner Mahomet dans sa tombe. Cette folie embrase une partie du monde. Portée par le djihad, elle touchera inévitablement le continent européen, nos banlieues et nos villes.
Lorsque j'ai écrit mes ouvrages, dans les années 80 à 87, il était encore temps d'arrêter ou de canaliser cette folie. France, pays des lumières, c'est tout naturellement à elle que revient le rôle d'éclairer les peuples sur la bonne interprétation des textes fondateurs du judaïsme, du christianisme et de l'islam, une origine purement terrestre... car rien ne descend du ciel... hormis la pluie et quelques météorites. N'est-ce pas elle, France fille aînée de l'Eglise, qui, par un fabuleux rebond du judaïsme, fit rayonner le christianisme sur le monde, un christianisme dans la continuité duquel s'inscrit l'islam ? N'est-ce pas à elle de rectifier aujourd'hui le tir ?
Mahomet, tel qu'on se l'imagine, n'a jamais existé en tant qu'homme/individu mais en tant que conseil. Jésus de même. Pour les Nazaréens, c'est Dieu qui s'exprimait dans les décisions prises au conseil essénien, fils de Dieu (5), ou parfois, dans l'un de ses membres particulièrement inspiré (6). Pour les Arabes, il en était à peu près de même - c'est Omar qui avait la meilleure inspiration, le ilhâm (7), mais le conseil ne se disait pas "Fils de Dieu" et il a reçu plus d'une fois la parole divine par l'intermédiaire de l'ange Gabriel (les moines de Bahira) (8). Noé qui vécut 350 ans, Abraham 175 ans, Ismaël 137 ans, Moïse 120 ans, Abd al Muthalib, grand père de Mahomet, 110 ans, étaient des conseils dans une généalogie politique et une filiation par l'esprit et non par le sang, je crois l'avoir amplement démontré dans mes articles qu'Agoravox a bien voulu publier ainsi que dans mes ouvrages (9). Quant à Adam, ce n'était pas non plus un homme/individu, tout intellectuel "sensé" veut bien aujourd'hui l'admettre. En ces temps-là, au Moyen-Orient et plus particulièrement en Arabie, ce sont les clans, les différents courants religieux et quelques monastères qui animaient la vie publique, pas les individus. Voilà pourquoi je condamne fermement le "Christ philosophe" de Frédéric Lenoir (10), non pas quand l'auteur met en exergue le rôle éminent du christianisme dans la transmission de la sagesse antique mais quand il attribue ce rôle à un Jésus/homme, certes plus homme/sage que fils de Dieu mais individu d'exception tout de même. Dans ces conditions, sur quelles critères refuserait-on à l'islam, l'existence d'un autre être d'exception qui serait venu "après" pour apporter son propre enseignement et le sceau des prophètes ?
Voilà bien le dilemme, véritable mur d'incompréhension devant lequel reculent notre intelligentia et nos responsables politiques ! Car, en effet, pourquoi mettre en question l'existence d'un Jésus même simplement homme alors que cette croyance, non seulement ne présente aucun risque pour nos sociétés mais, en plus, les tranquillise ? Tragique renoncement aux désastreuses conséquences pour l'islam ! Je réponds qu'on ne peut pas faire deux poids et deux mesures. Il faut que l'Occident reconnaisse son erreur historique d'interprétation en ce qui concerne sa religion afin que le monde musulman puisse, ensuite, faire de même pour la sienne. On ne peut pas continuer à faire et à écrire l'Histoire en s'appuyant sur des interprétations erronées des textes fondateurs.
Comment se fait-il que notre élite intellectuelle n'ait pas compris le sens plus ou moins caché de ces textes ? C'est cela que je ne comprends pas. Et pourtant, les auteurs du livre de Daniel ne pouvaient être plus clairs en laissant entendre que seuls les "intelligents" en comprenaient le sens (Dan 12, 3-4). Paul de Tarse lui-même a écrit que les évangiles étaient "voilés" (2 Co, 4,3). Ce que Pierre ne voulait pas révéler aux gentils, ne serait-ce pas plutôt le double sens de ces textes, l'un caché, raisonnable, à l'intention des initiés, l'autre, merveilleux, en clair, pour susciter l'adhésion populaire ?
Certes, bien que l'histoire "Jésus" permette de mieux comprendre l'histoire "Mahomet" qui s'inscrit dans sa suite, l'historien sérieux a, par ailleurs, suffisamment d'éléments pour montrer que l'homme Mahomet n'a jamais existé en tant qu'individu tel qu'on se l'imagine. En dehors des textes religieux fondateurs de l'islam, il n'existe en effet aucune information sur un prophète Mahomet/homme, chef d'armée ou leader politique dûment identifié, qui aurait soulevé le pays face à un empereur romain d'orient byzantin encore puissant et quant à lui, parfaitement identifié. Thomas le Presbyte évoque en 640 les Arabes d'un mystérieux Mhmt, vainqueurs des Byzantins près de Gaza en 634 mais, curieusement, le fait n'est pas rapporté dans les chroniques musulmanes, ou bien il est attribué à Abou Becker. En revanche, il est bien fait mention par les deux sources de la bataille de Mouta mais Mahomet n'est pas présenté comme le chef marchant à la tête d'une armée mais comme celui qui décide, organise, nomme les généraux, bref un conseil de gouvernement. Les chroniqueurs byzantins parlent d'un marchand originaire de Yathrib et non de La Mecque, ce qui montre bien le flou qui régnait alors sur l'identification du personnage, à l'extérieur de l'islam (11).
Au XV ème siècle, au palais Topkapi, les artistes représentaient encore Mahomet dans son conseil de sept membres (sept : autant d'étoiles qu'il y a dans la Petite Ourse). Le "désigné" a le visage voilé. On devine que lorsqu'il était tué au combat - ce qui arriva lors de la bataile d'Ohod - un autre membre le remplaçait aussitôt, le visage voilé.
Voyons maintenant les textes musulmans.
Expliquer la montée en puissance et la marche vers le pouvoir d'un groupe d'associés sous la forme d'un récit d'enfance, mais c'est absolument génial ! Dieu sait le succès qu'a rencontré le protévangile de Jacques où l'auteur, qui avait fui les massacres ordonnés par Hérode, annonce la venue prochaine d'un Jésus vengeur qu'il fait naître d'une population sainte, Marie, et d'une famille de prêtres descendants spirituels du Joseph d'Égypte. Il en est de même pour Mahomet. La nourrice Halimâh est, de toute évidence, une caravane qui ne pouvait survivre dans le désert et faire du commerce que si elle "adoptait" pour fructifier et comme guide un groupe de sept jeunes hommes originaires de la Mecque, un conseil parmi d'autres mais qui s'est révélé être le meilleur. La lumière qui sort du foetus du sein de sa mère/population Aminah, la langue de feu sur le front de son père/conseil Abdallah, l'ange Gabriel annonciateur, il n'y a aucun doute, nous sommes bien dans la continuation du récit évangélique, un récit très imagé que les initiés comprenaient parfaitement dans son sens caché mais qui, à défaut d'être compris, pouvait également entrainer l'adhésion de la population moins instruite mais sensible au merveilleux (12).
L'histoire de Mahomet - la Sirah - nous est relatée dans le livre dit de Tabari, compilateur du X ème siècle, lequel a manifestement, selon moi, recopié un texte original d'époque (13). En effet, j'y vois une authenticité que je ne retrouve plus dans le livre de Ibn Hisham (mort en 834) qui est pourtant considéré comme le livre de référence (14). Ce n'est pas le texte de Tabari qui s'est inspiré de Ibn Hichâm, c'est le contraire. Je suis étonné que les exégètes ne s'en rendent pas compte alors que cela saute aux yeux.
Bref, on retouve ici la logique de l'Histoire. De même que le prosélytisme chétien n'a pu s'étendre que par les textes évangéliques qu'on envoyait, en particulier dans la diaspora, Abou Becker, le premier disciple, n'a pu mener son combat qu'un livre à la main comportant deux volets : un Coran originel, sourates votées en conseil musulman depuis le début, et une vie du Prophète. Cette vie, nous l'avons, il s'agit du livre de Tabari.
Tabari connaît les évangiles, leur style, le sens caché qui s'y trouve, ou tout au moins celui de Luc. Le moine de Ba'hirâ qui prophétise sur le jeune conseil, ce sont les moines de Ba'hirâ, c'est le monastère à l'entrée de Bosra, lequel était consacré à l'ange Gabriel cher à Luc - ma thèse - d'où le raccourci Gabriel -> Mahomet. Khadidja, sa première épouse, c'est la population marchande dominante de la Mecque, ses autres femmes, des troupes militaires, leurs maisons, des casernements, leurs voiles, les portes fermées de ces casernements. La fuite en Abyssinie rappelle la fuite des disciples nazaréens en Égypte (Mt 2, 13-15). Persécutés à la Mecque, les membres du conseil sont recouverts de terre. Ils sont enterrés. Il n'y a plus de volontaires. Le conseil n'existe plus ou est en sommeil. Le retour de Mahomet à Taïf évoque une résurrection (un nouveau conseil). Tabari nous met sur la piste en évoquant les trois jours de marche Ils tueront le Fils de l'Homme, mais une fois tué, trois jours après, il ressuscitera (Mc 9, 31), mais aussi en faisant s'entretenir le "réssuscité" avec Jonas qui fut recraché par la baleine au bout de trois jours. L'allégorie de la vigne n'est pas oublié et le prélèvement d'un simple grain de la grappe qu'on lui offre est, de toute évidence, un engagement politique du nouveau conseil pour la modération fiscale etc...
Pas facile de se faire comprendre face aux "à priori".
Dans un précédent article (15), j'ai eu l'imprudence d'écrire : Bien sûr, on me donnera l’exemple où Mahomet aurait fait passer au fil de l’épée plus de huit cent juifs de la tribu des Beni Qoraïzha. Scepticisme de ma part ; aucun auteur ne s’est fait l’écho d’un tel holocauste. Il ne faut pas oublier, d’autre part, que ceux qui relatent les faits d’armes de Mahomet étaient des poètes et s’exprimaient dans un langage imagé. En réalité, les bourreaux musulmans tranchaient la mauvaise âme qui planait au-dessus de la tête des juifs par un coup de sabre symbolique. Et ensuite, ces vaincus devenaient musulmans. Cela m'avait valu quelques commentaires très ironiques, et pourtant : il n'y a que Tabari qui relate cet holocauste, et bien sûr Ibn Hisham qui ne fait que le recopier. Il est impensable qu'un tel fait ait eu lieu sans que cela apparaisse dans un texte d'époque extérieur à l'islam, notamment juif. Après la relative clémence accordée aux Beni Qaïnoqua, il me semble qu'il s'agit là plutôt d'un avertissement solennel adressé aux Juifs qui s'opposaient encore à la conquête musulmane. Après explication aux populations conquises ou ralliées, on pouvait toujours leur expliquer que seules les têtes de conseil avaient été coupées et que la population avait choisi de s'allier au Prophète dans le symbole de la belle jeune fille qu'il épousa.
Honte aux Modernes que nous sommes qui laissons des fanatiques procéder à des massacres en leur laissant croire qu'ils suivent l'exemple du Prophète !
J'ai relu le livre de Tabari. Je ne vois rien d'autre que la conduite normale d'un conseil de guerre et de gouvernement, parfois il est vrai débordé par le fanatisme et la cupidité de ses troupes, mais aussi parfois plus humain et plus clément que d'autres.
Extraits du chapitre 26 de mon manuscrit refusé par les maisons d'édition, nouveau titre : Le Prophète au visage voilé (d'après le livre de Tabari).
Au mois de dsoul hiddja de l'an X de l'hégire, le Prophète, se sentant en mauvaise santé, se rendit à La Mecque pour y faire un pèlerinage d'adieu. A son retour à Médine, il continua à se plaindre, mais on pensait que c'était à cause des fatigues du voyage. L'année suivante, sa maladie s'aggrava. Au nord, des troupes romaines se concentraient sur la frontière de la Syrie. Au sud, dans le Yémen et parmi les Bédouins, de faux prophètes se levaient et des populations entières renonçaient à l'islamisme. On refusait de payer l'impôt et on chassait les percepteurs. Mahomet envoya une lettre à ceux qui lui étaient restés fidèles au Yémen. Il leur demanda de faire la guerre au faux prophète qui y semait la perturbation. Lorsqu'il fut informé que l'ordre avait été rétabli, son état de santé s’améliora. Un bandeau roulé autour du front pour calmer sa migraine, il se rendit au milieu du peuple pour annoncer que la situation s'améliorait. (16)...
... Après que le soleil se fut levé et avant qu'il culmine dans le ciel, une sueur coula du front du Prophète. Il ouvrit la bouche. Il la referma. Son âme s'était envolée. On était au douzième mois du mois de rabia premier.
Ali sortit de la maison en pleurant. Abou Becker, qu'on était allé chercher en catastrophe, arriva à vive allure. Omar se tenait devant la porte, bloquant l'entrée. Il criait à la foule qui se pressait autour de lui : « N'écoutez pas les hypocrites qui vous disent que le Prophète est mort. Non ! un prophète ne peut pas mourir. Il est allé visiter le Seigneur ; il reviendra. Rappelez-vous Moïse qui monta sur la montagne pour aller à la rencontre de Dieu et qui revint dans son peuple au bout de quarante jours. Rappelez-vous Jésus qui monta au ciel et qui redescendit pour se faire voir à ses disciples. Mahomet est notre prophète. Lui aussi, il nous reviendra. Qu'on arrache la langue de ceux qui disent qu'il est mort. »...
Voyant Omar qui continuait à haranguer la foule, Abou Becker lui dit : « Omar, mon ami, ne parle pas ainsi. Peut-être ne le sais-tu pas, mais moi je sais que Dieu a dit au Prophète :
Mahomet n'est qu'un envoyé de Dieu.
Il mourra comme sont morts tous les apôtres qui l'ont précédé.
Ô hommes de peu de foi ! Faudrait-il renoncer à Dieu
chaque fois qu'un prophète meurt.
Que vous apostasiez ou non, Dieu reste le même.
Il continue à récompenser ceux qui se tournent vers lui. (Sourate III, verset 138)
Se tournant vers la foule, Abou Becker s'exclama : « Ô musulmans, le Prophète est mort. Que tous ceux qui l'aimaient le sachent et qu'ils le disent : Mahomet a quitté ce monde ; il est mort et ne reviendra plus. Ô musulmans, Dieu est vivant. Que tous ceux qui aiment le Seigneur le sachent et qu'ils le disent : Dieu est vivant dans ce monde et il ne mourra jamais. »
Ne doutant plus de la mort du Prophète, le peuple laissa éclater sa douleur, puis il entra dans la maison pour voir une dernière fois son visage. Puis il sortit. Toutes les maisons de Médine, toutes les maisons d'Arabie pleuraient. Les gens de la maison de Mahomet s'étaient rassemblés dans la mosquée ; ses femmes, ses affranchis, tout ce monde-là gémissait de douleur...
... Le corps du Prophète n'était pas encore lavé que déjà la dissension menaçait de déchirer Médine....
Des Ançar s'écrièrent : « Nous voulons Ali, cousin et gendre du Prophète, premier des Koréishites, descendant direct des Beni Hâshim. » Voyant qu'on allait en venir aux mains, Omar monta à la tribune et prononça ces mots : « Je ne veux pas que ma candidature soit une cause de dissension parmi vous. Aussi, je me retire, mais je vous demande de voter pour un homme qui n'a même pas songé à solliciter vos suffrages. Et pourtant, cet homme, vous le connaissez. C'est lui qui préside à vos prières dans la mosquée. C'est lui qui est devenu le garant de notre religion. Depuis le tout début, il a été le compagnon de Mahomet. En un mot, je vous demande de choisir pour chef celui qui est le plus digne de succéder au Prophète, j'ai nommé Abou Becker. » Et aussitôt, Omar lui prêta serment. Et aussitôt, des Ançar prêtèrent serment, puis d'autres, puis tous. Et voilà que le peuple arrive. Le tumulte est à son comble. Sad est foulé aux pieds. Quelqu'un s'écrie : « Prenez garde ! Sad a été renversé par la foule. » Omar s'écrie : « Qu'on tue cet hypocrite qui a voulu semer la discorde ! »...
...Voilà ! C'est reparti. Les piliers de l'islam sont dorénavant au nombre de trois.
La religion, c'est Abou Becker.
La justice, c'est Omar.
L'armée, c'est Ali.
C'est à Abou Becker que les musulmans ont donné la prééminence (17)...
... Abou Sofyan dit à Ali : « Tu es parmi les Koréishites de la plus illustre souche alors que l'ascendance d'Abou Becker est des plus insignifiantes. C'est toi qui aurais dû hériter du pouvoir. Si tu me donnes ton accord, je lèverai une armée à La Mecque et nous éliminerons Abou Becker. » Ali refusa pour sauver l'islamisme...
... Le corps du Prophète gisait, abandonné dans sa maison. Personne ne lui avait encore fait sa toilette funéraire. Personne ne pensait à le mettre en terre. Trois jours s'étaient écoulés. Abou Becker s'approcha craignant que le corps ne soit corrompu. Il souleva le manteau et respira une suave odeur. Il embrassa le visage du Prophète, disant : « Ô toi qui m'es plus cher que ma mère et que mon père, tu es comme la fleur coupée qui continue à exhaler son parfum. »...
...Et ils le mirent dans trois suaires, deux étaient d'étoffe blanche, le troisième était aux couleurs rayées du Yémen. Et l'on fit venir le fossoyeur de Médine — c'était un Ançar — et, après avoir déplacé le lit, on lui demanda de creuser la fosse à l'endroit même où le Prophète avait expiré, dans la maison d'Aïscha attenante à la mosquée. Puis, on plaça le corps au bord de la tombe et tout le peuple vint se prosterner devant lui.
On enterra le Prophète à minuit. Ali et les fils d'Abbas descendirent dans la fosse. C'est Ali qui remonta le dernier. C'est lui qui dit au fossoyeur :
« Jetez la terre ! »
E. Mourey, 24 juin 2014
Copie à MM Luc Ferry et André Comte-Sponville
Renvois :
1. La sagesse des modernes de Luc Ferry et André Comte-Sponville, éditions Robert Laffont, 1998.
3. Exemple : Bibracte, Gergovie : black-out complet sur mes contestations. Refus systématiques de me publier à l'exception d'Agoravox.
4.10.05.95. Je vous en remercie vivement. Signé François Mitterrand, Président de la République. 27.12.96. M. Jacques Chirac m’a confié le soin de vous transmettre ses compliments pour l’important travail d’érudition… soyez assuré qu’il a été bien pris connaissance des réflexions dont vous avez tenu à faire part au Chef de l’Etat. Annie Lhéritier, Chef de cabinet du Président de la République.
5. Au II ème siècle avant J.C., les documents de Qumrân attestent que les esséniens étaient dirigés par un conseil de Dieu (Rouleau de la Règle, VI, 14 et 20). La grande assemblée essénienne, l'ummah musulmane, ce sont seulement les termes qui changent.
7. Le Prophète a dit : "Il y avait, dans les peuples qui étaient avant vous, des hommes qui étaient inspirés (muhaddathûn). S'il y en a dans cette Umma, c'est bien Omar" (al-Bukhârî).
9. On peut consulter des extraits de mon manuscrit "Le Prophète au visage voilé" sur mon site internet
www.bibracte.com, manuscrit écrit en 1987, retourné par les maisons d'édition en 2005.
11. Les fondations de l'islam d'Alfred-Louis de Premare, éditions du Seuil, 2002.
13. Mohammed, sceau des prophètes, par Tabari, éditions Sindbad, 1980.
14. Ibn Hichâm, biographie du prophète, Wahib Atallah, éditions Fayard, 2004
16. La santé d'un conseil de gouvernement est, bien évidemment, en rapport avec l'évolution de la situation politique.
17. Évidemment, vu que le livre de Tabari dont je m'inspire est celui qu'Abou Becker préchait, il ne peut en être autrement, mais il semble bien qu'Ali ait été pris de vitesse.