Maires écolos : Des Progressistes en sabots mules

Un maire écolo = Une mairie idéologique, dont les décisions vont bien souvent à contresens du simple bonsens. Ces idéologues ne concertent, mais imposent, au nom « du vivre ensemble » et d'autres utopies laïques sorties de leur livre à penser : Bisounours au pays du géant vert. Les ennemis communs de ces mairies peinturlurées verdâtres sont : l’automobile et le logement, quant à la sécurité ? Perdue dans une poubelle de recyclage dont la couleur est oubliée…

Les avenues et les rues se sont réduites afin de construire des pistes cyclables sans tenir compte des réalités du trafic quatre roues, d’autant que les couloirs de bus dévorent aussi l’espace, si ce n’est les voies piétonnières. Ainsi, ces cités sont embouteillées H24, et le pare-chocs contre pare-chocs fait monter les taux de pollution jusqu'à faire cracher ses poumons. Tom-tom a calculé qu’à Paris, les bouchons sont responsables de plus de 13 % des émissions de CO2.[i] Voilà donc à ce jour le beau résultat des politiques municipales en faveur des « mobilités douces ». Ces mairies nient une réalité incontournable : vu le prix du m2 en centre-ville, les classes popu doivent de plus en plus s’éloigner. Le lieu de vie et le lieu de travail bien souvent ne pouvant se faire qu’en voitures particulières, chaque matin et chaque soir, ce sont des files d’autos avançant au pas du cheval… Fourbu. Autour des villes en rase campagne, aux heures de pointe, ce ne sont que coups de klaxon et marche de l’empereur version bagnoles. Les 40.000 ronds-points n’arrangent rien à l’affaire et ainsi, les campagnes sont devenues les périphéries encombrées de métropoles saturées… Tout ce caravansérail a des allures de Rossinante. Pour tout arranger, v’là ti pas que les zouaves écolos ont poussé à la création des ZFE : tenir à l’écart ceux dont le véhicule « pollue », plus que ceux possédant les gentilles tutures « vertes ».[ii] Si en plus on additionne le prix stratosphérique des stationnements, nous retournons en plein Octroi moyenâgeux : on entre si on en a les moyens, quant aux autres ? Qu'ils restent hors ! Oyé manants, sus aux croquants et malandrins ! 

Maires écolos et lubies : « … Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là, on n'pense pas, Monsieur, on n'pense pas,[iii] on prie »… Sainte écologie qui n’est qu’un entre-soi, mais bien plus fort qu’un roi, où l'on pisse, monsieur, où l'on pisse… Vinaigre et aigreurs d’estomac sur toute tentative de rendre la vie plus gaie. Faut s’plier, face doxa, pile baba… Bref, trèfle de poetrie. Zont un talent les zédiles couleur gazon : faire se marrer jaune le populo par des décisions sorties du chapeau d’un maître Grimm[iv] dézingué : interdiction d’installer des arbres morts (arbres de Noël) sur la place de la ville. « L’aérien ne doit plus faire partie des rêves d’enfants d’aujourd’hui  » contre des aéroclubs locaux. Le Tour de France véhiculerait « une image machiste du sport » et ne serait pas « écoresponsable ». Autoriser le burkini dans les piscines municipales et imposer le menu végétarien dans les cantines scolaires. Le menu sans viande est préconisé, ainsi que la gestion genrée. La mise en place d’un plan de prévention et de lutte contre les « LGBTphobies » prévoyant, entre autres, des passages piétons arc-en-ciel et l’organisation d’un « mois des fiertés » en juin. La crèche de Noël n’est pas laïque et donc interdite. Un maire a prévu de bâtir une Maison de l’hospitalité dédiée à l’accueil des migrants. Un magazine municipal fait la promo de la désobéissance civile. Une mairie installe des distributeurs de protections périodiques gratuites et biologiques. Une autre a décidé de « dégenrer » les cours de récrée. Ça a tout d’un concours du plus « écolo-progressiste »… D’un petit monde, frappadingue-dingue-dong !

Ces zinzins de zozos en veulent aux proprios fonciers. Et vas-y que j’matraque sans discernement. Encadrement ou plafonnement des loyers. Des mesures dont les effets néfastes apparaîtront bientôt au grand jour : pénurie encore pire de logements, augmentation des loyers et de la fraude, ségrégation sociale ; comme l’a montré une étude du Think tank suédois Timbro. Les possédants voient la taxe foncière exploser et cela ne va pas s’arrêter de sitôt, avec un record à Paris de plus 52%.[v] En ajoutant par-dessus ça, le DPE de classe G,[vi] éliminant de facto des centaines de milliers de logements considérés comme énergivores et enfin, la fin de la loi PINEL[vii] qui bon-an, mal-an recrutait des investisseurs privés dans l’immobilier de location. Tout est ainsi organisé afin qu’un loueur éventuel passe les pires moments de sa vie afin de trouver un toit, car les loyers à bas couts vont disparaître, puis, se déplacer deviendra une vraie plaie : les voitures anciennes vont être tricardes et devront circuler dans des périmètres délimitées de zones et territoires hors agglomération… Où par contre la sécurité est aléatoire, voire confidentielle.

Des maires enfants de chœurs : leur manque de fermeté et d’inaction dans le domaine de la sécurité entraîne immanquablement une hausse de la délinquance. Hostiles aux polices municipales, surtout armées, et à la vidéosurveillance, dès le soir venu, les villes « écolos » plus que les autres (voir les chiffres dans le lien),[viii] deviennent des coupe-gorges où les dealers et les racailles font la loi. De plus en plus de rafales de kalachnikov, de coups de poignards, d’agressions physiques graves, plus le lot de vols à l’arraché, de cambriolages et de vols à la tire. Ayant passé les 6 premiers mois de 2024 à Grenoble, je sais de quoi il en retourne : toute cette insécurité dans une ville d’une saleté repoussante qui tombe en ruine et où piétons, cyclistes, trottinettes et autos sont prêts à en découdre à chaque coin de trottoir. 

Enfin, c’est p’tre pour demain : Il est encore trop tôt pour savoir si les villes françaises dirigées par les écolos vont perdre leurs entreprises : des politiques environnementalistes offensives, une augmentation de l’insécurité, des difficultés à se loger et à se déplacer, plus l’augmentation des taxes, fait que tout concours à potentiellement mettre en fuite les sociétés. C’est d’ailleurs un effet observé à Barcelone et à Chicago, et qui pourrait donc se reproduire à Grenoble, Bordeaux, Tours ou Lyon.[ix]

Pendant ce temps, « le vert » à moitié plein ou vide, pétale, slalome sur sa trottinette, sa bagnole éclectique, bouffe des pois chiches, crache sur tout ce qui lui est dissemblable et, comme les passagers du Titanic, ne voit pas l’iceberg qu’il va se prendre dans sa tête de choux…

Proverbe d’une vieille branche : “Pour sauver les arbres, bouffez tous les castors.”

Georges ZETER/janvier 2025

Vidéo : les verts se sont fait les pires destructeurs de l’écologie

Merci à Philbert Carbon pour son article : Les villes dirigées par les écologistes : un enfer !