Mais pourquoi Don Quichotte Obama et son fidèle Sancho Panza Hollande en veulent-ils à la Syrie ?
La Russie propose à Bashard EL ASSAD de placer sous contrôle international ses stocks d’armes chimiques en vue de leur destruction, le Ministre des affaires étrangères Syrien Walid MOUALLEM a salué la proposition Russe, ce qui signifie que Bashard El ASSAD a donné son accord à une proposition qui est saluée par de nombreuses capitales, notamment celle de Grande Bretagne…

Une proposition de résolution Française agressive et inutile à haut risque
Alors que Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki - MOON, qui attend toujours le rapport de ses experts sur l'attaque chimique du 21 août en Syrie, a rapidement salué la proposition russe et estimé que la Syrie devrait « l'accepter » officiellement, ajoutant qu'il y aurait dans ce cas « une action très rapide » de la communauté internationale pour s'assurer que les stocks soient détruits. « J'étudie la possibilité de demander de manière urgente au Conseil de sécurité d'exiger le transfert immédiat des stocks d'armes et de précurseurs chimiques dans des zones en Syrie où ils pourraient être entreposés en sûreté et détruits », a-t-il précisé à des journalistes. Mais voilà que le France de Sancho PANZA HOLLANDE, sur ordre probable de son maître Américain, court-circuitant tout le monde, annonce par son ministre des affaires étrangères Fabius qu’elle va déposer aujourd’hui un projet de résolution au Conseil de sécurité ‘’visant à "condamner le massacre du 21 août commis par le régime", ainsi que le dépôt d’un projet particulièrement contraignant qui prévoit le "contrôle et le démantèlement" des armes chimiques syriennes. Un projet de résolution sous chapitre 7" autorisant un recours à la force en cas de manquement aux obligations, a déclaré le ministre. Il vise à "exiger la lumière" sur le programme syrien d'armes chimiques pour que Damas "le place sous contrôle et qu'il soit démantelé", "sous l'égide de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques" (OIAC), a-t-il précisé.
Plutôt que de laisser agir conjointement le Russe POUTINE, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki - MOON et le Syrien EL ASSAD, en présentant ce type de projet de résolution très agressif et contraignant qui risque fort de faire l’objet d’un blocage, la France prend le risque que la menace de guerre existe toujours, Avec les conséquences tragiques que l’on peut imaginer…
Mais pourquoi la France qui a perdu tout crédit sur le dossier Syrien prend-elle une initiative à l’ONU qui risque de saborder la proposition Russe et de tout faire échouer ?
D’abord, quelques rappel de l’Histoire Syrienne :
Sous l’empire Ottoman Syrie et Liban n’existaient pas en tant que tel.
Sous l’empire ottoman, il avait plusieurs provinces syriennes, celle d’Alep, de Damas, de Tripoli, de Saïda et celle de Beyrouth, créée en 1888, sans compter le cas du Mont - Liban, qui relevait de certaines de ces provinces tout en bénéficiant d’une certaine autonomie. La Syrie et le Liban en tant que tels et dans leurs frontières actuelles n’existaient pas comme entités politico - administratives : le terme même de « Syrie » est ainsi un terme ancien, réintroduit comme unité politique par la diplomatie et les ambassades étrangères.
Dépeçage de l’empire Ottoman et partage Franco Britannique en 1918 des provinces Syriennes.
Le partage du Moyen Orient entre la France et l'Angleterre décidé lors des accords secrets Sykes-Picot du 16 Mai 1916 qui organisait le futur dépeçage de l’Empire Ottoman divise la Palestine en cinq zones : deux sont placées sous administration directe de la France (littoral syrien jusqu’à la Cilicie) et de la Grande-Bretagne ( Mésopotamie en grande partie, jusqu’à l’actuel Koweit), deux ne sont que des zones d’influence, française (zone A, comportant le nord de la Syrie actuelle et Mossoul ) et britannique (zone B pour la Transjordanie et le sud de la Syrie actuelle). La Palestine est partagée en plusieurs lots, le nord de la Galilée étant dévolue aux Français, la région d’Acre et de Haïfa formant enclave britannique et les ‘’Lieux saints ‘’ placés sous régime international (zone brune). Contrôle de la Syrie à la France.... (Extrait de France Diplomatie et Archives du Ministère des Affaires étrangères, Traités Grande-Bretagne, 19160001)
En raison du rapport de force qui leur était favorable, les puissances européennes s’étaient habituées à intervenir dans les affaires ottomanes, par le centre de l’empire et par chacune de ses provinces, elles intervenaient notamment par le biais de la protection des minorités, c’est-à-dire des chrétiens. Au lendemain de la guerre, la France fait partie des gagnants et elle tente alors de s’imposer en Syrie en essayant pendant près de deux ans, entre octobre 1918 et juin 1920, de trouver un arrangement avec les nationalistes arabistes syriens en leur proposant de soutenir les intérêts syriens et notamment leur volonté d’unification des provinces syriennes. Cependant, les nationalistes syriens refusent toute remise en cause de la souveraineté de la Syrie qu’ils veulent alors instaurer. Les déclarations américaines notamment, d’émancipation des peuples et des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, les encouragent en donnant à leur demande une légitimité internationale.
Or la France a besoin d’alliés locaux pour maintenir et renforcer son pouvoir dans la région. Elle se « rabat » alors sur les Libanais (habitants du Mont -Liban) et les libanistes (les partisans d’un projet politique articulé autour du Mont - Liban). Le projet politique des libanistes autour du Liban correspond en fait à l’émancipation des chrétiens du Proche-Orient. Ils acceptent de demander le mandat français en échange de la réalisation de leur projet politique par la France. Le Grand Liban voit donc le jour alors qu’il faudra attendre plusieurs années avant qu’un véritable Etat syrien apparaisse, puisque la France morcelle cette région en de multiples entités.
Corps expéditionnaire de la France, déjà en 1923
En 1920 lors de la conférence de San Rémo, la France devenait mandataire de la Syrie. La conférence de San Rémo scelle par ailleurs le destin des provinces arabes sans prendre en considération les revendications des populations sur place et en oubliant définitivement les promesses d’indépendance faites pendant la guerre. Les réactions ne se font pas attendre dans le monde arabe : une insurrection populaire réunissant chiite et sunnite éclate en Irak. En Syrie, les nationalistes se radicalisent alors que des violences se succèdent en Palestine. Faysal, proclamé roi du royaume arabe de Damas de manière unilatérale par le Congrès arabe le 8 mars 1920 a refusé de se rendre aux pourparlers. Il sait alors que sa position est fortement menacée. Les alliés lui font d’ailleurs comprendre qu’il est sommé de se soumettre aux décisions de San Rémo. Quelques mois plus tard, les troupes françaises du général GOURAUD mettent fin au royaume arabe de Damas, le 23 juillet 1920 GOURAUD fait bombarder le parlement, moyen élégant de dissoudre la représentation nationale syrienne. En mai 1945, le général de Gaule envoie des troupes en Syrie pour réprimer le mouvement indépendantiste, les Britanniques s'opposent à l'intervention de la France.
Une entreprise de démantèlement de la Syrie pour un retour avant 1918…
L'entreprise de démantèlement de l'état Syrien s'inscrit depuis longtemps dans la politique Américano - Israélienne d'atomiser tous les Etats du Moyen Orient au profit de micro - califats en conflits permanents. Cette agression vise également l’élimination de l'arc chiite Hezbollah libanais - Iran, dont l’objectif passe par la destruction de l'Etat laïque Syrien avec en perspectives celui de l’Iran. Les Kurdes, Musulmans Chiites de Syrie et les derniers chrétiens du Moyen Orient seront les premières victimes.
Il faut abattre le régime Syrien essentiellement pour deux raisons :
SOUTH STREAM et NABUCCO, les deux gazoducs de la discorde entre Union européenne et Russie…
- 1 - La Syrie est un verrou qui empêche la réalisation du gazoduc ‘’NABUCCO’’ soutenu par l’union Européenne avec les Américains, ainsi que ses alliés des monarchies Arabo Pétrolières et favorise de fait SOUTH STREAM soutenu par la Russie.
- 2 - Avec une ceinture d’Etats Islamiques radicaux plus ou moins atomisés fidèles alliés aux intérêts Américains au Sud de la Méditerranée c’est affaiblir la concurrence Euro Asiatique au bénéfice des USA.
Il est évident que les si les Américains avec ses auxiliaires Français disposent effectivement d'une supériorité militaire qui leur permet de violer impunément toutes les règles du droit international, Cette politique d'intervention militaire hors la loi pour imposer l'imperium US à la planète pose la question de savoir si OBAMA, prix Nobel de la paix, laissera son nom dans l'histoire marqué par le sang des Syriens
Un tel aventurisme militaire n'a que des exemples catastrophiques dans l'histoire. On sait comment une guerre commence, jamais comment elle se termine…
Pourquoi ce petit pays est il d’un coup devenu l’enjeu d’un ensemble de forces qui le dépassent largement, au risque de déboucher sur un conflit Mondial et pourquoi un tel acharnement sur cette région du globe, qu’est ce qui fait de la petite Syrie un verrou de l’ambition des grandes puissances ?
Il ne faut pas s’y tromper, le scénario est écrit depuis longtemps si on se réfère à un membre influent des proches de BUSH en 2002 : … « D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite …Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. » (The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur), Sept 2002, de Michael LEDEEN, membre du groupe des néo conservateurs de Georges Bush.)
Il faut également se souvenir que dans ce scénario, écrit de longue date et qu’il ne faut cesser de rappeler, d’une part, le plan israélien de remodelage du Proche Orient, dit : plan Oded YINON, (nom de l’analyste du ministère israélien des Affaires étrangères) préconisait, en 1982, le démantèlement pur et simple des Etats arabes. Le plan passe en revue dix-neuf Etats arabes en répertoriant leurs principaux facteurs centrifuges, annonciateurs de désintégration. Après une ultime recommandation qui invite Israël à « agir directement ou indirectement pour reprendre le Sinaï en tant que réserve stratégique, économique et énergétique », YINON concluait : « La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Egypte, la Syrie, l’Irak et toute la péninsule arabe. Au Liban, c’est déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël sur son front Est. A court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces Etats. Avec la chute du régime de Bachard EL ASSAD et sous la pression Américaine, La Syrie va inévitablement se diviser en plusieurs Etats, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un Etat alaouite chiite ; la région d’Alep, un Etat sunnite ; à Damas, un autre Etat sunnite hostile à son voisin du nord verra le jour ; les Druzes constitueront leur propre Etat, qui s’étendra sur notre Golan, dans le Hourane et en Jordanie du Nord ».
Les motifs majeurs de la volonté de contrôle par les USA et Israël de cette région peuvent être découplés ainsi :
- Conquête impériale de type « classique », agrandissement de la zone d’influence
- Conquête économique, contrôle des zones pétrolifères afin d'entraver le développement de l’économie chinoise avec la dimension énergétique
La Syrie dispose de réserves s’élevant à 2,5 milliards de barils, selon une note de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), datée de février dernier. « Ce n’est pas l’eldorado, souligne Agnès Levallois, consultante spécialiste du Proche-Orient. Ce n’est pas comparable avec l’Irak par exemple. Ces ressources permettent au pays d’assurer une partie de ses besoins ». Situés essentiellement dans le centre et l’est du pays, près de la frontière irakienne, les champs pétroliers syriens cachent un pétrole lourd, dont le raffinage est difficile et cher.
la Syrie reste très loin de l’Arabie Saoudite, de l’Iran ou de l’Irak, membres de l’OPEP dont la production tourne autour de 3 à 10 millions de barils par jours (bpj). Au plus fort de son activité, à la fin des années 1990, le pays produisait près de 610.000 bpj, selon une fiche du Trésor français, datée de 2011. Depuis, la production d’or noir n’a cessé de décliner. Après avoir atteint 400.000 bpj en moyenne pendant la période 2008/2010, la production a reculé à 380.000 barils de brut par jour au début de la crise en mars 2011, avant de chuter à 153.000 bpj en octobre 2012. Début août, après plus de deux ans de guerre civile, ce chiffre est tombé à 39.000 barils par jour. Avant les sanctions européennes, ce pétrole était essentiellement exporté vers l’Europe grâce à trois terminaux installés sur la Méditerranée. (Source : Le blog A Lupus un regard hagard sur lécocomics et ses finances)
Certes il y a des enjeux géostratégiques divers des grandes puissances dans la région, mais il y a surtout les projets de gazoduc SOUTH STREAM de Gazprom défendue par la Russie et le projet NABUCCO défendu par Bruxelles et les Américains pour limiter la dépendance des pays Européens au gaz Russe. Selon Oilprice.com, l’Arabie Saoudite a refusé que ce gazoduc en provenance du Qatar traverse son territoire. Le tracé de ce dernier inclue donc désormais le Sud de l’Irak, la Jordanie, la Syrie, la Turquie. La partie turque du gazoduc est déjà construite prête à recevoir le gaz du Qatar. Seule obstruction : Bashard Al - ASSAD. Le Qatar a déjà misé plus de 3 milliards de $ sur le djihad ‘’Takfiriste’’ pour renverser le président syrien Bashar El - ASSAD seul obstacle à la mise en route du gazoduc Qatar Turquie dont la partie turque est déjà prête à recevoir le gaz qatari pour l’acheminer en Europe de l’Ouest connecté au Nabucco. En proposant de racheter majorité de NIS, la compagnie nationale des pétroles de Serbie en échange de l'association de ce pays à son projet de gazoduc Sud - européen SOUTH STREAM Gazprom cherche à tuer dans l'oeuf le pipeline baptisé "NABUCCO"
Plus NABUCCO prend du retard, plus le projet russe SOUTH STREAM avance.
Intoxication et mensonges d’Etat pour prouver l’utilisation d’armes chimiques afin de justifier la déclaration de guerre Franco - Américaine à la Syrie …
Lorsque, conjointement OBAMA et Français HOLLANDE nous présentent des preuves ‘’irréfutables’’ de l’utilisation d’armes chimiques par Bashard El ASSAD les médias aux ordres s’empressent de nous abreuver de ces affirmations jusqu’à l’overdose.
Alors que les experts de l’ONU n’ont pas rendu leurs conclusions et que certains spécialistes, dont on ne peut contester leur impartialité sont pour le moins sceptiques quant à l’usage d’armes chimiques et à leurs auteurs éventuels… Les soit disant preuves présentées par le Président Français et son Ministre FABIUS par un document « déclassifié » des services de renseignements français sur l’attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas est pour le moins controversé. (http://auxinfosdunain.blogspot.fr/2013/09/sacha-mandel-espion-contrarie.html) curieux également cette réponse faite à une enquête de la revue ‘’Sciences Avenir’’ : « Les éléments que vous mentionnez ne sont pas publics et n'ont pas vocation à l'être » a ainsi répondu le conseiller pour la communication et les relations avec la presse auprès du cabinet de Jean-Yves Le DRIAN, ministre de la Défense. (http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/decryptage/20130902.OBS5212/gaz-sarin-en-syrie-comment-s-effectuent-les-analyses.htm)
Mais qu’importe, ce document devient ‘’la bible guerrière’’ du Président, de ses Ministres et des ses godillots. Il fait d’ailleurs l’objet d’une diffusion médiatique massive…Une façon de préparer ou convaincre l’opinion à la nécessité qu’aurait la France d’intervenir Militairement en Syrie pour punir l’affreux Bashard El ASSAD...
Autrement dit ce que nous affirment HOLLANDE, FABIUS et leurs portes voix du PS et d’EELV est parole d’évangile que l’on doit croire, par contre les doutes concernant tant l’usage d’armes chimiques que qui sont exprimés, tant par des experts de l’ONU que des observateurs sur place ne serait qu’affabulations et mensonges pour empêcher notre MALBROUGH/ Président de partir en guerre…
Le soutien des dirigeants d''EELV plus que stupéfiant
C’est lamentable, car dramatiques seront les conséquences dans un monde, dont les pays vont se retrouver opposés au travers du conflit intérieur syrien. Ce conflit conçu et animé par les Israélo - Américains avec la complicité d’un Président ‘’Socialiste’’ Français, flanqué et de ses porteurs d’eau PS et EELV qui seront co- responsables des crimes de guerre à venir en Syrie. Concernant EELV et ses dirigeants c’est proprement stupéfiant, car émanant d’un parti politique qui se dit écologiste alors qu’un des fondements de l’Ecologie est la recherche de la résolution non violente des conflits et non de demander en termes guerriers une intervention militaire punitive à un pays avec lequel nous ne sommes pas en conflit. Toute intervention militaire de la France en Syrie ne peut être qu’un nouvel échec occidental aux conséquences catastrophiques sur le plan Humain, social et écologique.
D’abord, nous n’avons pas de véritables preuves de l’usage des armes chimiques par le gouvernement syrien. Et même si des preuves étaient fournies par des gouvernements occidentaux, il y a lieu de rester sceptiques, en se souvenant de tous les prétextes discutables ou fabriqués utilisés pour justifier les interventions militaires récentes, les armes de destruction massive irakiennes et la deuxième guerre du Golfe, les menaces sur Benghazi et la guerre de Libye. Notons aussi que certaines preuves de l’usage d’armes chimiques sont fournies aux Etats-Unis par les services de renseignement israéliens, qui ne sont pas une source tout à fait neutre.
Même si, cette fois-ci, les preuves étaient authentiques, cela ne légitimerait en aucune façon une quelconque action unilatérale. Toute action militaire nécessite l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU. Ceux qui se plaignent de « l’inaction » de ce Conseil devraient se rappeler que l’opposition de la Chine et de la Russie à une intervention en Syrie est en partie motivée par l’abus des puissances occidentales, notamment la France, qui outrepassaient le mandat de l’ONU en violant des résolutions sur la Libye, de façon à opérer un « changement de régime » dans ce pays, dont aujourd’hui on peut mesurer l’étendue du désastre. Ce qu’on appelle en Occident la « communauté internationale », prête à attaquer la Syrie, est réduite à essentiellement à deux pays : Etats-Unis et France, sur près deux cents pays au monde. Aucun respect du droit international n’est possible sans un minimum de respect des autres pays du monde. Ainsi que les opinions des populations qui sont majoritairement hostiles à cette guerre dans les deux pays Américains et Français.
En espérant toutefois que la proposition Française de projet de résolution, suffisamment agressive pour provoquer son rejet à l'ONU , n'entrevera pas la solution proposée par la Russie et stoppera le processus de guerre engagé par Don QUICHOTTE OBAMA et son fidèle Sancho PANZA HOLLANDE.
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