Mais qu’est-il allé donc faire en Arabie ?
Décidément mes pauvres joues creuses de vieillard qui ne veut en aucun prix désarmer, ne cessent de virer vers un rouge vif, très vif. Pour vivre depuis plusieurs années dans mon pays natal, la Tunisie qui part à la dérive depuis que lui a été inoculé par Qatar et Arabie Saoudite, le poison religieux du whaabisme, je me sens soudain en ce 29 décembre honteux d’être français.
Mais qu’est-il allé donc faire en Arabie Saoudite notre Président issu d’un parti que j’avais respecté et qui commence à me faire gerber, comme l'avait fait son prédécesseur avec sa politique moyen orientale de valets toujours aussi cons ? Accompagné de sa charmante, coquettement voilée, bien sûr, de quatre ministres et d’une flopée de soi disant Grands Patrons, que va-t-il y faire ? Arpenter le désert, s’asseoir sur un chameau sans savoir qu’on y prend le mal de…mer, visiter des mosquées et la Mecque, boire du thé vert ?
Non, il y va la tête haute et les poches vides, dressé sur les ergots d’une France qui n’est plus éternelle, faire du shopping. Mais en sens inverse. Dans ce royaume d’un autre temps où la barbarie fleurit il ne va pas pour acheter. Mais il veut y vendre du « Made in France ». A tout prix et même au rabais. Nous voilà devenus par la volonté de ceux qui nous ont gouverné et nous gouvernent depuis une à deux décennies, de fieffés marchands de tapis, s’agenouillant au pied de souverains ou chefs d’Etat ignobles dont mêmes « Les contes des mille et une nuits » n’ont jamais voulu.
Et en avant les contrats de ventes d’armes, celles qui détruisent la Syrie ou plutôt qui veulent la détruire, qui enflamment la Libye et menacent la Tunisie, qui empoisonnent la Centrafrique (les gros porteurs des lignes aériennes d’Arabie Saoudite y sont visibles) face notamment à quelques centaines de troufions tricolores venus y « défendre » la paix (mais je rêve), et qui se déversent au Yémen et jusqu’au Soudan Sud.
Et avant l’arrière pensée farfelue d’y fourguer enfin, quelque part en dehors de l’hexagone, l’invendable Rafale, cette aile volante hors de prix dont on dit qu’elle est tellement sophistiquée qu’elle ne vaut rien à l’usage. Le TGV avec Alsthom ? A quoi servirait-il dans les sables où mises à part une ou deux villes, les tentes font office de bourgs ou de « mechtas ». De l‘uranium avec Areva ? Civil dites-vous ? Mon œil. Histoire de nous mettre une fois encore une partie du monde sur le dos. Encore bien beau qu’il n’y commette la gaffe de leur proposer des bons crus bordelais ou bourguignons. Il en serait capables. Et pourtant, en dehors de leur casbah ces messieurs à la foi rivée au palais, ne se privent jamais, faux jetons, d’y gouter – et même plis qu’y goûter à ce si délicieux nectar du « savoir faire français ».
Notre cher Président appelé comme son prédécesseur, tout aussi étourdi question diplomatie, à flatter dans le sens du poil les monarchies rétrogrades à forte odeur de pétrole ou de gaz est peut-être persuadé d’y faire là bas en cette fin d’année du flouze (des sous) pour « …relancer l’industrie française ». Sur la foi d’un contrat déroché en septembre dernier et après quatre ans de négociations, d’un milliard de dollars pour…pour moderniser quatre frégates et deux pétroliers ravitailleurs du royaume ! Il se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Comme l‘avait fait Petit Napoléon avant lui qui voulait vendre uranium, TGV et centrales électriques marémotrices aux nations pauvres comme notamment la Tunisie, celle du tyran.
Pour s’en convaincre il est inutile d’énumérer les échecs subis dans ce commerce dsetiné à vendre de la mort depuis des années et dont les plus récents sont, la gifle spectaculaire reçue par le Rafale, toujours lui, au Brésil, face au concurrent suédois, et le plus furtif celui de Total contraint de s’associer avec le Qatar pour exploiter (piller plutôt) les richesses du Congo.
Les éventuels cocoricos, commerciaux comme diplomatiques, poussés par cette bande de marchands gaulois à leur retour de la terre d’Islam, à bord de Sarko One, n'y changeront rien. Tout en comblant d'aise l’un des pays de la région que je ne veux plus nommer par crainte d’être mis au pilori comme l’est actueéllement un saltimbanque, ils auront perdu, ici et ailleurs, bon nombre d’amis sincères qu’il y a peu encore croyez en elle pour les aider à se débarrasser de leur diable. Merci la France !
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