Malaise dans les établissements scolaires...
Malaise dans les établissements scolaires : professeurs en souffrance, suicides, détresses...
Dans une société malade, on exige toujours plus des enseignants.
Epuisée par son travail, Christine Renon, une directrice d’école maternelle à Pantin s’est suicidée en septembre : solitude du métier, manque de matériel, élèves perturbateurs, accumulation des missions administratives, gestion en urgence des remplaçants...
"Une école sparadrap, qui doit soigner tous les maux", déclare justement Catherine Da Silva, porte-parole du syndicat SNUipp-FSU en Seine-Saint-Denis.
"On nous demande de jouer tous les rôles : assistant social, psy, médecin, animateur, auxiliaire des parents et même, parfois, la police… Sauf celui de l’enseignant, au fond", observe Jules Siran, de SUD-Education.
Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que certains professeurs craquent, connaissent des dépressions, démissionnent.
De plus en plus, les enseignants rencontrent des difficultés dans leur métier et l'administration reste sourde face à leurs détresses.
Toujours plus de travail, toujours plus de contraintes, des réformes qui se succèdent au pas de charge...
Comment les enseignants peuvent-ils résister face à tant de mépris, de manque de considération ?
Le métier était pourtant autrefois attractif et suscitait de nombreuses vocations.
Dorénavant, le ministère peine à recruter des enseignants.
Qui veut désormais être prof ?
Un métier où la sérénité n'existe plus, où les élèves prennent parfois le pouvoir, où l'enseignant ne peut même plus délivrer son savoir...
Durant l'année scolaire 2018-2019, 58 agents de l'Éducation nationale se sont suicidés, 11 depuis la rentrée de septembre. Ces chiffres sont ceux du ministère. On en parle peu.
On pense même que les enseignants sont des privilégiés : ils seraient toujours en vacances, toujours en grève, ils seraient même bien payés, "ils ont la sécurité de l'emploi", dit-on souvent.
Mais, peut-on parler de sécurité quand certains enseignants se rendent à leur travail, la boule au ventre ?
Les conditions de travail s'avèrent difficiles au quotidien : classes surchargées, hétérogènes, programmes lourds, absence de formation aux mutations de la société : la violence, le handicap, le plurilinguisme, les migrations, attentes fortes des parents et démotivation des jeunes... Un constat inquiétant.
On dit que l'enseignement est le plus beau métier du monde, et ce métier de transmission des savoirs peut être passionnant.
Mais, de fait, on trouve de moins en moins de candidats pour se lancer dans la carrière...
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2019/11/malaise-dans-les-etablissements-scolaires.html
75 réactions à cet article
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Un métier , peut il rester passionnant quand il devient a très gros risques, surtout quand on est obligé de l’exercer sans protection dans un vivarium avec des reptiles qui voient en tout être vivant une proie .
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@Aimable
En effet, les conditions d’exercice sont de plus en plus difficiles...
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Ca manque de chiffres tout ça... et donc j’ai été voir... et je comprends rapidement pourquoi ça manque de données chiffrées.
Si on prend les suicides, les profs se suicident peu par rapport à la moyenne.
J’ai des collègues qui ont quitté l’EN, donc si on n’est pas très heureux, on peut toujours ouvrir un food truck, faire escort boy, casser des cailloux, réaliser un film ou reprendre des études d’architecte paysagiste.
Etre prof, ce n’est pas une finalité.
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Bonjour, Buzzcocks
« J’ai des collègues qui ont quitté l’EN »
J’ai moi aussi connu des personnes qui ont quitté l’EN. Notamment une prof d’anglais devenue hôtesse de l’air et un prof de français devenu formateur dans l’une des écoles de formation continue de la Chambre de Commerce de Paris.
En réalité, le problème est dans la garantie de l’emploi : certes, elle protège, mais elle enferme également.
C’est donc elle qui, très souvent, conduit à la dépression et parfois au suicide, les profs en situation difficile ayant le sentiment d’être prisonniers d’un système, ce qui est évidemment faux. On retrouve ce problème chez les flics.
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@Fergus
« En réalité, le problème est dans la garantie de l’emploi : certes, elle protège, mais elle enferme également. »
Analyse surprenante de bon sens.
Je suis épaté.Le besoin de sécurité bride une grande majorité de personnes.
Plus longtemps l’on a été salarié, plus l’on est conditionné aux fins de mois régulières, au risque de prendre facilement une mentalité d’assisté.
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C’est très difficile d’en sortir et de raisonner de nouveau en personne libre, indépendante et totalement maitre de son destin.
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Concernant les enseignants c’est encore plus difficile...
Il ne connaissent rien de la vie hors milieux scolaires...
Du pupitre, ils sont directement passés sur l’estrade...
Généralement ils sont en grande partie fils ou filles d’enseignants, mariés avec un enseignant ou une enseignante, ont leur banque, leur assurance, etc.
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Plus sclérosé, tu meurs...
Et c’est ce que certains font.
Rien d’étonnant à cela. -
Pas seulement chez les profs et les flics : j’ai aussi — cela vient de me revenir en mémoire — eu connaissance de l’histoire d’un cadre administratif de la RATP. Un brave type, pas trop débordé mais en rejet de son job. Il était, paraît-il, très tenté de refaire une nouvelle vie ailleurs mais ne pouvait se résoudre à quitter la boîte et les avantages afférents. Un jour, victime du piège dans lequel il s’estimait enfermé, il s’est pendu. Il est vrai que sa mère s’était également pendue. Il y a donc eu une part d’héritage morbide.
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Bonjour, machin
Bien qu’ayant toujours été salarié, je partage totalement votre point de vue.
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@Fergus
et quand le gars de la RATP est arrivé devant la porte du paradis, saint pierre lui a dit : repends-toi !
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@machin
Je ne sais pas si vous vous rendez compte ?? Les enseignants mènent de longues études, passent des concours difficiles pour accéder à la profession... Alors, renoncer, après des années d’études, ce n’est pas évident !
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@Buzzcocks
être prof demande des années d’études, des sacrifices, donc, ce n’est pas si simple... vous savez ce qu’est le chômage ?
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@rosemar
quels sacrifices ?
devient caissière pour voir.
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@foufouille
Certes, mais une caissière ne fait pas des années d’études...
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@rosemar
elle a juste un temps partiel souvent merdique à vie et non elle ne faisait pas la fête pendant tes études.
cesse de geindre et va bosser dans les vignes ou le BTP MAIS SANS MACHINES.
ton métier est très loin du plus difficile.
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@foufouille
« devient caissière pour voir. »
En effet, l’éducation nationale devrait passer un marché avec les grandes surfaces :
— tous les profs deviennent caissière ou caissier.
— Toutes les caissières et les caissiers deviennent profs. -
@Désintox
bobo est vraiment débile.
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@machin
« Il ne connaissent rien de la vie hors milieux scolaires... Du pupitre, ils sont directement passés sur l’estrade... »
C’’était peut-être vrai avant. Regardez autour de vous pour constater que beaucoup de gens sont devenus enseignant en deuxième profession.Changer de métier n’est pas si évident.
Il serait intéressant de comparer la mobilité professionnelle des enseignants à celles d’autres professions qualifiées.
Les médecins, les infirmières, les avocats, les notaires, les policiers, les commerçants, les plombiers, les agriculteurs, les chauffeurs de bus ... changent-ils de profession ?
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@rosemar
Je ne sais pas si vous vous rendez compte ??C’est vous qui ne vous rendez pas compte...
Pendant que vous faites des études, il y a tout une société sans grade qui prend soin de vous, qui vous chauffe, fabrique votre pain et vos croissants, vos meubles, vous soigne, balaie, vide vos poubelles, ce pour un salaire infiniment plus dérisoire que le votre et de surcroit souvent sans aucun espoir d’une amélioration de leur sort....
Sans ces gens, vous ne pourriez faire d’études, ne l’oubliez pas.
Ces gens, dix-mille fois plus nombreux que tous les enseignants réunis, corvéables à merci, et que l’on licencie sans état d’âme font moins de bruit que vous seule.
Certains d’entre eux se suicident aussi, mais dans l’indifférence parce qu’aucun syndicat aussi pourri que les vôtres ne récupère leur mort au titre de la propagande du concours de suicides.
Ceux, syndicats ou pas, qui utilisent le suicide et le malheur de leurs pareils pour se faire plaindre sont les scélérats les plus méprisables de l’humanité.
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Si votre sort ne vous convient pas, changer de vie, changez de travail et venez gouter, avec les gens normaux, à l’angoisse du chômage ou du de la perte de chiffre d’affaires.
C’est cela la vraie vie.
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@foufouille
Au lieu de lancer des insultes, réfléchissez.Pourquoi ne pas échanger les postes des caissières et des enseignants ?
Que se passerait-il aux caisses ? Et dans les classes ?
Vous voulez la réponse ?
— Les caisses fonctionneront comme avant.
— Les classes ne fonctionneront plus du tout.Comme l’a dit Rosemar, il y a une différence entre les professions qui ont exigé des années d’études et les autres. Un enseignant doit faire 5 ans d’études, durant lesquelles il est payé 0€. Pendant ce temps, la caissière gagne sa vie et cotise pour la retraite.
Voulez vous connaître le salaire d’un enseignant débutant ? 1667€ net par mois (source), et la mutuelle est entièrement à leur frais. Vous trouvez que ça paye les 5 ans d’étude à 0€ ?
Vous trouvez que c’est beaucoup ? Passez le concours ! Devant le jury, vous débiterez « bobo bobo bobo ». Ils vous prendront tout de suite !
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@machin
Je suis désolé, mais pour acquérir une qualification, il faut étudier. Cela demande des années de travail non rémunéré.Il est donc normal que celui qui a travaillé gratuitement pour se qualifier gagne plus que celui qui n’a pas fait cet effort.
Ou alors, il faudrait mettre en place un salaire étudiant. Si vous êtes payé pour faire des études, vous n’avez pas de raison de revendiquer un salaire supérieur par la suite.
Mais ce n’est pas le cas. Être étudiant, c’est tirer la diable par la queue pendant des années. Quand j’étais étudiant, il m’arrivait de fouiller dans les poches de tous mes vêtements pour chercher si je n’avais pas laissé une ou deux pièce de un franc. Actuellement, les étudiants sont littéralement rançonnés par les propriétaires bailleurs.
Après, on peut discuter du niveau d’inégalités admissible dans notre société. Actuellement, je pense qu’il est excessif.
Un bon projet serait de diminuer les inégalités et d’améliorer la condition de tous. Actuellement, on fait exactement le contraire.
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@Buzzcocks « se suicident peu par rapport à la moyenne ». Tiens, l’argument de Pierre-Louis WENES pour quantifier les suicides chez Orange.
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@Désintox " Quand j’étais étudiant, il m’arrivait de fouiller dans les poches de tous mes vêtements pour chercher si je n’avais pas laissé une ou deux pièce de un franc.«
Ca arrive aussi à des gens qui bossent
»Il est donc normal que celui qui a travaillé gratuitement pour se qualifier gagne plus que celui qui n’a pas fait cet effort."
Même si il a eu la chance d’être logé/nourri par papa/maman ?
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@Désintox
En effet, les études, c’est un investissement important... du temps, de l’argent, du travail non rémunéré...
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@Fergus
Et si les profs quittent l’EN, vous pensez que c’est une solution ? !!
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@rosemar « En effet, les études, c’est un investissement important... du temps, de l’argent, du travail non rémunéré »
C’est comme être femme au foyer et s’occuper de ses enfants ? -
@pemile
Bien sûr, mais vous savez des enseignantes ont aussi des enfants, un mari, un foyer, et elles ont alors souvent double charge de travail, car les hommes ne sont pas toujours très doués pour le ménage...
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@rosemar
Ça dépend...lol . Mon gamin . Ingénieur Arts et métiers. Dans le haut du gratin fin d’études . Fils de prolo .
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@Raymond75
Il y a déjà pénurie d’enseignants ! Alors si ceux qui sont en fonction démissionnent, qui va assurer l’éducation des jeunes ?
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@Désintox
un éboueur est aussi utile que ton bac+7. faire les poubelles n’est pas réservés aux étudiants qui n’auront pas non plus un boulot obligatoirement.
endehors de gagavox, il existe bourse d’études, chambre pour étudiants, etc .......
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Bonjour, rosemar
« Et si les profs quittent l’EN, vous pensez que c’est une solution ? »Oui, lorsque les personnes concernées n’ont manifestement pas le profil adapté — notamment depuis la suppression imbécile des IUFM —, soit en étant incapables de mettre en place une pédagogie adaptée à leur public (malgré les supports didactiques), soit en étant incapables de se faire respecter par les élèves. Dans les deux cas, c’est la perspective d’une vie de galère. Auquel cas, oui, mieux vaut quitter l’enseignement.
Cela dit, je pense — et je me suis déjà exprimé sur ce point — qu’il serait utile de mettre en place dans la fonction publique des passerelles entre ministères.
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@ rosemar
« si ceux qui sont en fonction démissionnent, qui va assurer l’éducation des jeunes ? »Il faudrait pour cela ouvrir l’EN aux formateurs des écoles comme celles de la CCIP que j’ai bien connues lorsque j’étais Responsable de formation. Il y a là — et c’est vrai également dans des entreprises comme j’ai pu le constater moi-même — des personnes qui pourraient être intéressées. Je parle de formateurs expérimentés qui possèdent une autorité naturelle et un excellent contact avec les élèves, d’où qu’ils viennent, et ce n’est pas toujours évident lorsqu’il s’agit d’un public caractérisé par des échecs scolaires.
Ce genre de discussions, je l’ai déjà tenu lors de colloques de formations auxquels participaient des enseignants venus échanger sur les débouchés des filières professionnelles.
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@rosemar ce sont les imans qui assureront la relève dans certains quartiers .
c est une suite logique non !
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@Buzzcocks
Bonjour Buzzcocks,
Et trouver du boulot en période de chômage constant, (en hausse dissimulée ?) à 45 balais par exemple, avec famille à charge, crédits,... Question à 1000 francs : sur quelle planète habitez-vous ? Cordialement.
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Bonjour, un des P’tite Goutte
Vous oubliez une chose : un professeur est protégé en matière d’emploi. Il peut donc démissionner en ayant pris des dispositions d’embauche pour quitter l’EN au terme de sa période de préavis. Qui plus est, les démissionnaires peuvent partir pour monter leur propre activité libérale sans être par conséquent dépendants de Pôle Emploi.
Rappelons qu’un enseignant peut se voir refuser la démission par le rectorat pour des motifs de service. De même, c’est ce rectorat qui fixe la durée du préavis en fonction des intérêts de services. Mais dans la réalité, le rectorat ne s’oppose pas au départ d’un enseignant complètement dépassé ou en situation de dépression chronique !
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@un des P’tite Goutte
MERCI de le rappeler : les gens sont déconnectés de la réalité... des inconscients...
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@Désintox il y a les Sonacotra et autres foyers ou les etudiants pourraient rencontrer la mixite sociale au lieu de payer des loyers chers dans quartiers de riches . Il faudrait être cohérent non !
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@Raymond75 les profs recoivent en pleine gueule le boomerang de leur idéologie , voir les departements ingérable comme le 9 / 3 .
« Ils se rêvaient nouveaux hussards noirs de la république, et ils constatent qu’ils ne maitrisent plus rien ! » Mais non , cette générations de profs a renie notre histoire et a ete le promoteur de cette laicté devoyée en défendant « l altérité » et l exces du relativisme culturel . Elisabeth Badinter l a ecrit
Je parie d ici quelques temps que certains profs eprouveront des difficultes a enseigner la theorie de l evolution .
La securite de l emploi n est pas exactement le problème , il est dans le dévoiement de cette institution .
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@mmbbb : « d’ici quelques temps que certains profs éprouveront des difficultés a enseigner la théorie de l’évolution ». Tu retardes ; l’offensive est déclenchée depuis plusieurs années. Environ une dizaine d’années déjà.
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@JC_Lavau je ne suis pas du milieu , merci de la précision .
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@Fergus
Bonjour Fergus,
Je réagis parce que j’en connais un qui s’est fait complètement laminer par la caillera du 9-3 où il a eu le malheur d’habiter. Certains cours : objectif > pas de sang qui coule. Crevé entre autres par l’incessant racisme entre les x communautés/nationalités dans ses classes.
Ne pas oublier les ravages : impossible avec ses dépressions etc. de se former, de monter une boîte arrivé à (on sait pas !) 5,3,10 ans de la retraite.
Rien à attendre de sa hiérarchie ou si peu. Il a passé des années à temps partiel pour survivre, pas d’amménagement ou quoi que ce soit. Beaucoup sur le papier, rien dans la réalité. Il aura une retraite autour de 1000€, vraiment au max.
Après plus de dix ans il a réussi à muter avec rapprochement de conjoint, dans un bahut avec élèves « normaux », dans l’ouest du pays.Cordialement.
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Bonjour, un des P’tite Goutte
Je ne prétends pas qu’il soit facile pour un prof de changer de métier. C’est évidemment un sacré challenge, surtout lorsqu’on est engagé dans une spirale dépressive. Mais précisément, mieux vaut essayer de changer quand c’est possible, alors que l’on est encore jeune, si la seule perspective de carrière à l’EN est l’assurance d’une vie de galère.
D’un côté, la certitude d’une vie pourrie. De l’autre, la possibilité d’une existence paisible. Cela devrait questionner, ne croyez-vous pas ? Et c’est sans doute le cas pour de nombreux enseignants. Mais très peu osent le changement. Et cela se termine parfois très mal...
Bien à vous !
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On voudrait bien pouvoir imputer ça à Micron, mais ça serait très exagéré. Il ne fait qu’apporter sa petite contribution à une entreprise de démolition qui dure depuis des années et n’a pas eu de trêves sous les gouvernements bleus, roses ou jaunes à petits pois !
L’instauration de la carte scolaire avait déjà entamé le processus de discrimination et d’aiguillage social, la décision de dévaloriser le bac en utilisant le sigle sur d’anciens vrais diplômes a enfoncé le clou et la mise en place de « filières d’excellence » a consisté à formuler d’une manière positive une réalité qui l’est moins : ce qui est considéré comme « excellent » n’est que ce qui était « normal » avant et les reste est devenu un centre aéré dans lequel les animateurs n’ont pas été informés du changement de contenu de leur fonction.
L’école publique n’est que le reflet de la société. Ce qui se passe dans les banlieues en-dehors de l’école se passe aussi dans les écoles de banlieues. Le but est de réserver l’instruction aux enfants des familles qui ont la possibilité économique et géographique de s’adresser aux établissements privés.
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@Séraphin Lampion « L’instauration de la carte scolaire avait déjà entamé le processus de discrimination et d’aiguillage social, » qui l utilise , La bourgeoise de gauche notamment , celle qui promeut la mixite sociale .
Quoi qu il en soit , la discrimination a toujours existée Auparavant , les enfants du peuple ne foutaient pas le bordel, ne tapaient pas sur la gueule d un prof et ne brulaient pas les bibliothèques .Mais nous n avions pas les assos, le soutien des partis , nous etions transparents . Par ailleurs , les blancs becs se tiraient aussi la bourre entre eux
Cette gauche a ete le promoteur de cette " altérité , que les profs se démerdent et arrêtent de geindre .Cette gauche est atteinte de schizophrénie .
J avoue que j eprouve un plaisir pervers a regarder le delabrement de cette institution . -
Une solution faire régner l’ordre et la discipline comme à l"Armée , je le sais j’étais Sergent et ça marche .
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@Bertrand Dupuis
arbeit macht frei
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Suicide chez les profs, chez les policiers, chez les agriculteurs, à ex France Telecom, dans le corps médical...
Selon les statistiques, le secteur de la santé et de l’action sociale présente le taux de mortalité par suicide le plus élevé (avec 34,3 cas/100 000).Et la profession la plus touchée est, sans surprise, le métier de policier...Tant que vous n’avez pas comparé, en le vivant, différentes réalités professionnelles, vous ne pouvez pas dire ceci est plus dur que cela, mais ce n’est pas la dureté en elle-même qui décourage, c’est peut-être plus d’autres facteurs, les conditions de travail qui s’aggravent, le décalage entre l’image que l’on se faisait d’un métier et la réalité.Les secteurs suivants sont les secteurs de l’administration publique (en dehors de la fonction publique d’État) avec 29,8 cas de suicides sur 100 000, de la construction (27,3/100000) et de l’immobilier (26,7/100000).Lire l’article en entier : https://docteurbonnebouffe.com/suicides-classement-metiers-secteurs-054/
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@Decouz
ce sont peut-être d’autres facteurs, le sentiment d’inutilité, le manque de reconnaissance, le harcèlement... -
@Decouz
Vous avez oublié les agriculteurs : un suicide par jour.Quant aux enseignants, ce n’est pas grave car le ministère de l’éducation nationale a dit qu’ils ne suicident pas plus que le reste de la population.
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Le nombre d’incendies volontaires, criminels dans nos écoles est vertigineux depuis longtemps. Des statistiques , une banale étude Cartographiques de ces incendies criminels et ou une comparaison avec d’autres pays confirmeraient ce qui saute aux yeux. Il y a dans notre société des problèmes graves et profond qui déteignent sur et dans l’école. Je vous laisse deviner lesquels, je ne souhaite pas stigmatiser.
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@Esprit Critique
Vous avez raison. L’installation du racisme et de l’extrême droite en France met une sale ambiance qui pourrit tout. -
@Désintox
Ce qui prouverait que les Antiracistes professionnels et les antifas sont vraiment des incapables et des cons. merci de le rappeler. L’être supréme doit être fier de vous. -
@Désintox commentaire judicieux quand deux personnalites politiques d extreme droit alertent sur l etat de ce pays , Hollande et Collomb , il ne faut pas tenir compte de leurs propos qui met une ambiance pourrie .
Tes commentaires sont aussi pertinents de ceux de Spartaccus !!!! -
A une époque le maitre ou le profs étaient respectés , il y avait des sanctions pour les perturbateurs , mis au coin , avec bonnet d’âne , tape avec la règle sur les doigts, il y avait une certaine discipline , les parents respecter les enseignants
Maintenant , c’est en roue libre , les parents s’en prennent aux profs et maitre et plus tard ils s’étonnent d’avoir des perquisitions de la police ou gendarmerie avec RAID ou GIGN parce que leurs enfants en grandissant seront devenu de bons délinquants
A votre avis quel super héro peut rendre une classe dissipée et hors de contrôle en classe disciplinée et assidue au cours ?
;)
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@generation désenchantée moi je prefere la generation precedente , lorsque ces jeunes chantaient « Marechal nous voila » .
On pouvait hair son voisin sans être devant les tribunaux ! -
@mmbbb
Oh, voyons ! Et ce si précieux sens de la mesure ?
Sans lui on ne parle plus de la réalité mais de son opinion, seule, toute seule et qui dépend de tant de milliers de facteurs...
En vous priant de bien vouloir excuser cet inqualifiable ton moralisateur.
Enfin, on a compris votre commentaire.
Cordialement.
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@un des P’tite Goutte si vous ne comprenez pas le second degre , l intello !
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@mmbbb
Si c’est la deuxième fois, c’est faute de mémoire ! Avouez qu’on est nombreux. Moi je suis plutôt récent.
Donc sorry. -
mais en même temps
si la société en est là c’est un peu a cause cette fameuse « éducation » nationale non ? comme si ce n’était pas aux parents de les éduquer ...et éventuellement alors des enseignants pourraient leur transmettre des connaissances sans craindre pour leur vie ...
depuis des millions d’années l’humain a évolué en grandissant auprès des adultes et non pas dans ces bandes que l’on appelle classes d’école et puis un jour on a décidé qu’il allait en être autrement ...et cent ans plus tard voilà le résultat .....
en chanson
https://www.youtube.com/watch?v=L9ZB6fE1hsw
« Étudiant en que dalle
Tu glandes dans les facultés
T’as jamais lu le Capital
Mais y a longtemps que t’as pigé
Qu’y faut jamais travailler
Et jamais marcher au pas
Que leur culture nous fait gerber
Qu’on veut pas finir loufiats
Au service de cet États
De cette société ruinée
Que des étudiants respectables
Espèrent un jour diriger
En trapinant dans leurs cartables
La conneries de leurs aînés »réfléchissez y bien comme disait musashi qu’on étudie pas a l’école du nombrilisme franco français et du psittacisme obligatoire......
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’’Malaise dans les établissements scolaires’’
Ceci s’expliquerait-il par cela :
« avant, il y avait les universités de « Mode 1 », au sein desquelles les scientifiques posaient les questions et y répondaient ; aujourd’hui se mettent en place les universités de « Mode 2 », auxquelles la société pose les questions — et des groupes ad hoc d’experts y répondent. » Yves Winkin (professeur des universités en sciences de l’information et de la communication.)
L’esprit de Bologne : « Si les universités ne s’adaptent pas, on se passera d’elles »
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Presque 2 agriculteurs se suicident tout les jours , ou est passée l’indignation ?
Ha oui ce ne sont pas des fonctionnaires , il n’y a que le suicide et le burn-out chez les fonctionnaires flics et prof qui font la une , les autres n’existent pas ....
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Bonjour, zygzornifle
Les suicides d’agriculteurs ont des causes diverses.
Les principales sont l’étranglement économique et la dépression née de la conscience d’avoir abandonné une agriculture traditionnelle pour une agriculture productiviste destructrice des sols ou un élevage de type concentrationnaire.
Mais il y en a d’autres. Parmi elles, et notamment dans les zones de montagne où le travail est particulièrement rude, figure la misère affective. Il est en effet de plus en plus difficile aux petits exploitants de ces contrées de trouver l’âme soeur et de fonder une famille. Certains s’en accommodent, d’autres pas !
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@zygzornifle
c’est plutôt un suicide tous les 2 jours. -
Pourquoi considère-t-on toujours les enseignants comme des victimes alors qu’ils participent également au malaise dans l’éducation ? Qu’ils peuvent parfaitement nuire au développement de l’élève ainsi qu’à son avenir ?
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@McGurk
C’est bien connu : c’est toujours la faute des profs ! discours habituel des parents et des élèves...
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@rosemar
J’ai vu plus d’un professeur pourrir littéralement la vie des élèves parce qu’ils en avaient juste envie. Egalement enterrer leur avenir, soit par jeu soit parce qu’ils n’en avaient rien à faire.
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@rosemar
« discours habituel des parents et des élèves... »
mais en même temps il faudrait peut être l’entendre ?
l’éducation nationale c’est comme l’armée ou la police : personne de l’extérieur n’y comprends rien et les professeurs sont la seule interface ...s’ils brisaient l’omerta au lieu de gémir qu’ils sont des incompris ça changerait un peu les choses au lieu de gémir qu’ils sont des incompris ça changerait un peu les choses non ?
chacun devrait bien sur apprendre a balayer devant sa propre porte surtout les parents .....( les élèves n’étant au final qu’un produit )
j’avais il y a peu une prof dans mon cabinet au bord de la rupture qui me disait qu’elle ne supportait pas d’appliquer les trains de mesures imbéciles en étant consciente d’être en train de bousiller les élèves ....
combien d’entre vous en sont là ? -
Mais enfin.....Rosemar....
Le « Sinistre de l’Education Nationale » a dit :
« qu’il n’y avait pas plus de suicide qu’avant »
dans cette belle institution du temple du savoir.
C’est quand même fou, par ce genre de phrase, d’admettre que, bon an, mal an, les suicides perdurent....
J’attends avec impatience le quota de suicidés dans le rang des politiciens de tous bords.
(Des vrais, ça va de soi, pas de ceux qu’on « à suicidé » en interne)
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Il y a une chose que j’aimerais tout de même savoir... Par quel biais cognitif certains sur Agoravox arrivent à l’équation suivante : prof en souffrance = prof mauvais ou dépassé ? Alors que le burn-out des infirmières aux urgences, c’est respectable... Le suicide des cadres du privé, c’est respectable... Quelles informations détenez-vous pour vous permettre de cracher sur la tombe de ceux qui sont souvent les plus engagés et les plus lucides dans la profession ?
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Cela ne répond pas à ma question. Pourtant, je vous comprends. Mais ça fait longtemps que les profs brillent davantage par leur absence de conscience politique que par leur engagement idéologique. En salle des profs, ça n’est pas « camarades » mais plutôt chacun pour soi.
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@Brunehaut
En fait, souvent, l’administration entretient une sorte de compétition entre les profs, les incitant ainsi à toujours plus de travail...
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@rosemar
"les incitant ainsi à toujours plus de travail...
"
??? -
Où sont les blaireaux décérébrés qui osent faire passer les profs pour des ultraprivilégiés ?
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Les profs et surtout les syndficats d’enseignants n’ont pas su défendre leur profession . les ptofs sont aujourdhui mal payés mal considérés et écrasés par le travail .. pas étonnant que les jeunes ne veuillent faire prof , ils les voient souffrir en classe .
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Les profs c’est :
— six mois de trouille
---- six mois de vacances !
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Venez le le faire ; vous parlerez des vacances après. En fait, parce qu’il s’agit de jeunes ou d’enfants, beaucoup prêtent à ce métier un angélisme qu’il n’a jamais eu et surtout pas aujourd’hui. Dans l’esprit de beaucoup de gens, les profs ne font pas un vrai boulot alors que les parents travaillent, EUX ! Les profs sont toute la journée avec monchérimonamour : quelle chance ils ont !
Ce que je reproche au milieu enseignant (et je préfère ne pas parler des syndicats ), c’est d’attendre qu’on accorde à la profession une augmentation de salaire qu’ils ne se donnent même pas la peine de revendiquer. Je vous l’ai déjà dit ; les femmes y sont majoritaires, beaucoup sont mariées à des cadres bien payés et le salaire n’est pas leur préoccupation première. Petites-bourgeoises ... Et tant pis pour ceux qui tirent la langue dans le métier !
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