Mali, le coq HOLLANDE dans le terrier du renard Islamique !!...
Le Mali, dont les frontières actuelles résultent de l'époque coloniale est un état totalement artificiel. Ancienne Colonie Française du Soudan Français, le Mali est devenu indépendant le 22 Septembre 1960 après l'éclatement de la fédération de Mali regroupant le Sénégal et le Soudan français. Avec ses 15 millions habitants, la population malienne est constituée d’une vingtaine de groupes ethniques.
Le nord du Mali est, depuis des années, une région marquée par un certain abandon de la part de l'État malien notamment en matière économique et de faible présence de structures administratives, synonyme d’instabilité ce qui a conduit à une grande insécurité.
Cette déshérence étatique a nourri des frustrations parmi les populations du nord du pays et n'a cessé d'alimenter des velléités de rébellion et d'autonomie, voire d'indépendance parmi certains mouvements Touaregs. La population touarègue vivant au Mali représente environ un tiers de cette communauté ; elle est dispersée dans quatre autres pays (Algérie, Burkina Faso, Libye et Niger) et est estimée à un million et demi de personnes. Au début des années 1990, la région a été secouée par une rébellion armée touarègue, qui a fait des centaines de victimes civiles. Le" problème" touareg rappelle, en ce sens, le problème kurde. Touaregs comme Kurdes veulent la création d'un état national.
D’après Ibrahima COULIBALY fondateur, président de la CNOP (Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali) et vice-président du ROPPA (Réseau des Organisations Paysannes d'Afrique de l'Ouest). Le problème majeur dans le nord Mali reste la situation alimentaire catastrophique. La situation la plus difficile est à Tombouctou ou il n'y a plus rien à manger. Les paysans sont allés jusqu'à manger leurs propres semences. Selon lui La situation est grave. Des villages entiers sont rachetés par des entreprises et des violences sont commises contre les paysans qui refusent d'abandonner leurs terres. Les autorités veulent faire du Mali un nouveau Brésil ! Pour le Roppa, la priorité est la sécurisation de l'agriculture familiale. 75% de la population malienne pratique l'agriculture familiale et s’auto-suffit : elle produit sa propre nourriture, ne demande pas d'argent à l'Etat et la famille assure la fonction de sécurité sociale. La destruction de l’agriculture familiale impliquée par l'accaparement des terres aurait donc de graves conséquences sociales et entraînerait, sans aucun doute, des troubles sociaux.
Alors que Les Journées Minières et Pétrolières du Mali des 8 – 11 novembre 2011 au Centre International de Conférence de Bamako mettent en évidence avec optimisme les considérables ressources du sous sol Malien et ouvre des perspectives, je cite : …« Le Mali est bien connu comme étant un des premiers producteurs d’or d’Afrique (actuellement en 3ème position en Afrique avec une production qui devrait augmenter jusqu’à 56 tonnes en 2011, grâce à de nouvelles mines en productions à Kodieran et Gounkoto). Cependant, les années à venir devraient voir apparaître des performances encourageantes dans l’extraction d’autres ressources minières.
• Une nouvelle entreprise de ciment ayant une capacité de 1 200 000 tonnes par an devrait entrer en activité en 2011, ainsi qu’une seconde qui sera installée à Hombori.
• Le Mali deviendra pour la première fois en 2011 un producteur de minerai de fer, avec l’exploitation de Tienfala.
• Le Mali a également un riche potentiel en manganèse, potentiel estimé à 20T (Gao) et prêt à être exploité.
• Un producteur malien de phosphate vise une production de 200 000 tpa en 2012 au dépôt de Tamaguilelt.
• Cette année verra également naître le premier forage de pétrole et gaz par une entreprise E&P internationale.
• Les réserves de bauxite sont estimées à 1,2 millions de tonnes et elles pourraient être exploitées dans un futur proche.
• Le Mali a également du potentiel dans d’autres ressources minières comme le lithium, l’uranium, le diamant, le kaolin et les pierres gemmes.
En même temps, le Mali fait des efforts pour diversifier durablement ses ressources minières, avec des programmes qui ont pour but de profiter durablement à la population, à l’économie et à l’environnement. Certains de ces projets comprennent : la révision et la mise à jour du Code minier, une proposition d’école minière régionale à construire et la création d’organisations telles que la Cellule d’appui à la décentralisation et à la déconcentration des mines (CADD) »...
En terme de programmes qui ont pour but de profiter durablement aux populations, à l’économie et à l’environnement, des déplacements de populations sont intervenus dans un contexte de crise alimentaire et nutritionnelle au Sahel due à une faible pluviométrie et à des récoltes insuffisantes très inégalement réparties. Dès octobre et novembre 2011, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) avaient lancé une alerte et la FAO a préparé un cadre stratégique de réponse. Les déplacements massifs de populations fuyant les combats, puis l'avancée des groupes armés dans le nord Mali, ont aggravé une situation déjà très préoccupante. En avril 2012, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) estimait que « cette situation aggrave encore la crise alimentaire et nutritionnelle qui affecte toute la région du Sahel, d'autant que les réfugiés, parmi lesquels de nombreux pasteurs avec leurs troupeaux, s'établissent dans des régions qui comptent parmi les plus affectées par la sécheresse »
En avril 2012, la FAO estimait dans son cadre stratégique de réponse régionale que plus de 16 millions de personnes étaient en état d'insécurité alimentaire et nutritionnelle dont environ 35 pour cent de la population du Niger, 20 pour cent au Mali, 10 pour cent au Burkina Faso ainsi que dans la bande sahélienne du Tchad et plus de 20 pour cent de la population mauritanienne. Plus d´un million d'enfants sont également menacés de malnutrition aigue sévère. La situation dans le nord du Mali est d'autant plus grave que les agences humanitaires n'ont que difficilement accès à ces zones pour des raisons de sécurité.
S’y on considère également que depuis de nombreuses années, sous le regard bienveillant de la ‘’Françafrique’’ le système politique Malien a entretenu une corruption croissante, avec une marginalisation des mouvements d’opposition, campagne de dénigrement à leur égard, pas d’accès aux Médias Nationaux, une seule chaîne d’information exclusivement dévouée aux tenants du pouvoir… De plus L'absence de structures étatiques effectives et les carences graves sur le plan économique, social et sanitaire ont favorisé, au cours de la dernière décennie, l'émergence de revendications autonomistes et l'apparition de groupes et de milices armés dans le nord du Mali. L'origine de ces groupes et leurs liens - entre eux et avec l'État malien et d'autres États – ne sont pas toujours clairement établis et ont donné lieu à des analyses divergentes.
En janvier 2012, une nouvelle rébellion a vu le jour sous l'impulsion de deux groupes armés composés notamment de combattants touaregs rentrés de Libye lourdement armés à la suite de la chute du régime de Kadhafi, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et Ansar Eddin
Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) a été créé en octobre 2011 de la fusion de plusieurs groupes touaregs antérieurs. Il est composé notamment de Touaregs qui avaient trouvé refuge en Libye et qui sont revenus au Mali après la chute de Mouammar Kadhafi. Il se présente comme « un mouvement révolutionnaire qui lutte pour le droit à l'autodétermination de l'Azawad » et il est dirigé par Mohammed Ag Najim, ancien colonel de l'armée libyenne. Le MNLA affirme être un mouvement laïc. Le 6 avril 2012, le MNLA a proclamé l'indépendance de l'Azawad qui n'a été reconnu, à ce jour, par aucun État.
Ansar Eddin Le groupe Ansar Eddin (qui signifie en arabe « Défenseurs de la religion ») a été créé en décembre 2011. Il est dirigé par Iyad Ag Ghaly, un Touareg ancien dirigeant des rébellions des années 1990. Contrairement au MNLA, le groupe Ansar Eddin ne remet pas en cause l'intégrité territoriale du Mali tout en proclamant son intention d'imposer la Charia sur l'ensemble du pays
Un troisième groupe armé joue un rôle sans cesse croissant dans l'actuelle rébellion. Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) Issu du groupe Salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a été créé suite à son allégeance, le 11 septembre 2006, à Oussama Ben Laden. Il s'est installé dans le nord du pays sans trouver de résistance de la part de l'État malien. Cette passivité des autorités maliennes a permis à AQMI de se constituer un sanctuaire dans cette région du Sahel où il a détenu et détient de nombreux otages. Certains ont été échangés contre des rançons grâce à la médiation de l'État malien et/ou Burkinabè. AQMI compte dans ses rangs des combattants de diverses nationalités, notamment algérienne, mauritanienne, sénégalaise et malienne. Par ailleurs, des informations indiquent la présence dans la région de combattants de Boko Haram (un groupe islamiste actif au Nigeria) qui a noué des liens avec AQMI.
Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) Le MUJAO est né, fin 2011, d'une défection des rangs d'AQMI. Le mouvement a revendiqué notamment l'enlèvement, fin octobre 2011, dans la région de Tindouf (sud-ouest de l'Algérie) de trois travailleurs humanitaires (deux Espagnols et une Italienne), puis l'enlèvement de sept diplomates algériens le 5 avril 2012 à Gao.
À ces groupes armés viennent s'ajouter plusieurs milices mises en place depuis des années dans la région avec l'assentiment voire le soutien du gouvernement malien.
Le mouvement islamiste « Ansar Dine » a pris le contrôle de 5 aéroports et des 3 métropoles du nord Gao, Tombouctou et Kidal où ils imposent la charia par la force. Le MNLA (mouvement national pour la libération de l'Azawad) est le mouvement le plus visible mais a finalement peu de poids comparé aux islamistes.
C’est dans ce terrier à multiples galeries que le coq Français François HOLLANDE vient déployer sa stratégie d’attaque pour neutraliser le vilain renard Islamiste afin d’empêcher la création d'un état fondamentaliste islamiste au Mali, préserver ‘’la démocratie ’’ et le respect des frontières nationales.Cette partie de l'Afrique est devenue, en plus, une plaque tournante d'un grand nombre de trafics, dont la drogue.
Personne ne niera que ces groupes Islamistes soient composés d'horribles individus qui, sous prétexte de convictions "religieuses", exécutent toute personne dont le comportement et les croyances religieuses ou les convictions politiques ne sont pas conformes aux leurs, coupent les mains des voleurs (réels ou supposés), éliminent par lapidation, en particulier des femmes pour des broutilles ou même pour rien.
Mais qui peut vraiment croire qu'il s'agit d'une opération "pour la démocratie au Mali" ? Cela fait des décennies qu'elle est bafouée dans ce pays par des régimes corrompus, largement soutenus par la France. Alors, pourquoi cette subite urgence "démocratique" ?... De même, qui croira qu'il s'agit de "sécuriser la région" ? La France en a t-elle d’ailleurs la capacité et les moyens ?... En réalité, il s'agit surtout de sécuriser l'approvisionnement des centrales nucléaires françaises en uranium qui est extrait dans les mines du nord du Niger et de faire main basse sur les ressources du sous sol Malien.
Mais attention, le coq Français risque surtout d’y laisser les plumes…
La France est liée par des accords économiques avec des états comme l'Arabie Saoudite et le Qatar qui financent l'activisme extrémiste en Europe et dans le monde, y compris au Mali. S'agissant de certains pays, on peut même employer les termes de financement de groupes et d'activités criminelles.
Quant au territoire français on est en droit de s’interroger sur les fonds souverains de ces états dans notre pays et de leurs conséquences à terme, notamment dans les banlieues. Dit crûment, on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre !L'Arabie saoudite, comme le Qatar ne font ni de l'angélisme, ni de la philanthropie à fonds perdus.
Sans compter qu’une ceinture Islamique au Nord de la Méditéranée avec les problèmes que cela va poser aux pays Européens limitrophes, n’est-ce pas du ‘’pain béni’’ pour OBAMA et le dieu consummériste qui doit protéger l’Amérique.
Sauf à permettre à AREVA de renouer avec des prix bas de l’uranium, pour payer ‘’les services rendus par la France à sécuriser la région’’ par son intervention Militaire, car ce n’est que récemment que le gouvernement Nigérien a obtenu un prix de 106 euros le kilogramme d’uranate alors que, durant des décennies, AREVA n’a payé que 32 euros, l’intervention Militaire Française risque de payer le prix fort, pas seulement en terme de coût énergétique ou de bilan Carbone qui s’avère à l’évidence désastreux.
S’il s’était avéré indispensable d’apporter une aide militaire à la CEDEAO, dont certains spécialistes affirment que son efficacité militaire relève de la méthode Coué, c’est au mois de janvier 2012 qu’elle aurait du avoir lieu, avec la résurgence d’une crise née au moment des indépendances, en appuyant les Touareg contre les groupes islamiques qui, à l’époque, totalisaient moins de 300 combattants et avaient commis l’erreur de sortir de la clandestinité désertique pour se rassembler à Gao et à Tombouctou.
Aujourd’hui, non seulement L'intervention Militaire française qui va se trouver au coté de la CEDEAO doit faire face à une coalition de mouvements armés réunis, alors qu’hier encore, ils s’affrontaient entre eux, ils sont à l'évidence de plus en plus nombreux, répartis sur l’ensemble d’un territoire désertique très vaste.
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