MAM, peut-être encore plus grave, si cela était possible
Cette information nous vient de la Tunisie, et serait évidemment, si elle était avérée car aussi bien évidemment de ce côté de la Méditerranée on dément ou on ment (comme tout le reste, téléphone à Ben Ali, grenades lacrymogénes, hasard etc.), gravissime. Le 27 décembre, elle aurait rencontrée, en secret dans l'hôtel de Tabarka, deux des personnalités les plus répressives, le ministre de l'intérieur et le responsable de la garde présidentielle de Ben Ali.
C'est Tunis Hedbo qui nous l'apprend (via Le Monde et webdo.tn) : Après le séjour tunisien de MAM, le transactions effectuées par ses parents, son coup de fil passé à Ben Ali pendant ses vacances, MAM a rencontré le 27 décembre, en secret, le tandem sanguinaire Ali Seriati-Rafik Hadj Kacem et cela à Tabarka, révèle Tunis-Hebdo dans son édition d'aujourd'hui.
" La réunion a eu lieu le 27 décembre à 11H00 dans le salon d'honneur de l'hôtel Tabarka Beach durant laquelle Hadj Kacem et Seriati tentent de convaincre, par tous les moyens, l’ancienne ministre de l’Intérieur qu’elle fut, de les aider afin de mater la "rébellion". Le ministre de l’Intérieur tunisien va même plus loin en l’alarmant du risque d'éclatement du pays tout en dressant un tableau noir de la situation dont l’enjeu est de voir les extrémistes prendre le pouvoir. " précise Tunis-Hebdo.
Alors du côté du ministère, sans que ce ne soit MAM elle-même on dément : "Le ministère des affaires étrangères dément formellement cette information, dénuée de tout fondement, et précise que Michèle Alliot-Marie n'a eu aucun contact durant son séjour avec les deux personnes citées dans ces articles", a indiqué le jour même le ministère dans un communiqué.
Cette information est peut-être fausse. Nous nous trouvons dans le cas où deux seules voies s'ouvrent à nous :
- la pire qui est la première, celle où cela est vrai et alors on comprend l'intervention à la tribune de l'inoxydable. Elle aurait fait plaisir à deux crapules politiques pour protéger un pouvoir corrompu et semi-dictatiorial ;
- la seconde qui n'est pas réjouissante, c'est que, quand bien même cette information serait fausse, elle a pu être émise à cause de l'attitude récente et de du comportement indécent de MAM et surtout parce qu'elle est crédible, crédible parce que MAM a eu Ben Ali au téléphone, crédible à cause de la proposition d'aide au maintien de l'ordre, crédible ensuite car MAM a menti une fois de plus que le triple reniement de Pierre (va-telle construire une nouvelle Eglise ?). En somme MAM n'est plus jamais crédible et elle reste en place.
On apprend également ceci : Pour preuve [de sa fragilisation], c'est Christine Lagarde qui va conduire mardi la première visite d'officiels français en Tunisie depuis la chute de Ben Ali.
Vous imaginez cela, vous : MAM n'est pas sanctionnée mais elle est écartée ce qui est pour la France la double peine : une non démission qui suit des mensonges, de l'indécence et de l'affairisme, ayant pour conséquence de n'être à jamais plus crédible tout en propageant la honte de la France à chacune de ses représentations, et une preuve qu'elle est tenue pour responsable avec une autre punition ridicule tant elle démontre sa faute et qu'elle est faible.
Mais tout cela ne s'arrête pas là. Hors la piteuse intervention de notre pire OS117 à la Dujardin (ce n'est pas de moi, mais à la réflexion, le comportement du Boris est la parfaite imitation de ce film, tout juste s'il ne distribue pas les photos de Nicolas Sarkozy comme pourboire et cadeau), dont apprend également qu'en novembre 2010 il flattait le bédouin (Le Monde), celui qui, dit-on, vient d'envoyer l'aviation bombarder le peuple libyen - on atteint là un des sommets les plus atroces de la dictature, hors cette information, voici celle-ci qui fait de nous un pays ivre qui devient encore plus fou (Le Monde) : Une note interne affichée ce week-end au commissariat de Cannes, et prescrivant de cibler prioritairement les ressortissants tunisiens dans le travail d'interpellation des étrangers en situation irrégulière, a été retirée dimanche soir à la demande du directeur départemental de la sécurité publique, a-t-on appris de source préfectorale.
Si nous revenons au voyage d'affaires des nonagénaires en Tunisie, Médiapart pourrait confirmer une hypothèse - celle que cet investissement se ferait bien dans le complexe touristique de Gammarth où des terrains ont été déclassés en modifiant considérablement sa valeur par 400 fois ! -, qui ajouterait une autre affaire d'état (recel de détournement de biens publics, spoliation du peuple tunisien, complicité avec des corrompus du pouvoir) à celles en cours dans le monde de l'inoxyable, qui serait que cette SCI aurait bien pris des participations dans le projet de Gammarth, celui en fait des terrains à destination modifiée, de forêt passant à constructible (cela ne vous rappelle rien ?) : Gammarth, la si belle villégiature des parents d’Alliot-Marie
En décembre, alors que le régime de Ben Ali réprimait la contestation dans le sang, les parents de la ministre des affaires étrangères choisissaient d'investir dans un programme immobilier cofinancé par un gendre du dictateur, construit sur des zones forestières déclassées, où plusieurs bâtiments étaient réservés à des membres éminents de la famille de Ben Ali.
MAM aura réussi à faire l'association de l'eau et du feu, à cause d'elle, en partie, la diplomatie française est au fond du puits et complètement cramée. Et nous, nous sommes effondrés et honteux.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
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- Gandrange
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- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko one, le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UMP à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- l'affaire Servier
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne,les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus)
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc
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