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Manifeste du parti ouvrier (1)

Nous amorçons aujourd’hui la publication d’une série de neuf (9) articles portant spécifiquement sur quatre questions fondamentales pour le mouvement ouvrier et populaire :

1) D’abord le problème du sectarisme cette maladie qui sévit depuis des décennies parmi la gauche et au sein du mouvement. Une maladie de la phase sénile du gauchisme et qui mine l’unité du mouvement ouvrier.

2) Ensuite, nous aborderons la question de l’unité des forces ouvrières.

3) Nous présenterons les trois instances de la lutte de classe : l’instance économique, politique et idéologique. L’action militante prendra différentes tangentes.

4) Enfin, à l’approche du 97e anniversaire de la Révolution d’Octobre, nous présenterons cinq leçons apprises de la Révolution bolchévique.

*********

CHAPITRE 1 : LE SECTARISME MALADIE SÉNILE DU GAUCHISME

Le sectarisme c’est…

Le sectarisme caractérise une attitude intolérante, étroite d’esprit en matière idéologique et politique. Le dictionnaire ajoute qu’un sectaire est dogmatique, qu’il n’admet aucun compromis, et qu’il refuse d’entériner l’opinion d’autrui. Enfin, le sectaire proclame détenir la vérité et connaître la seule théorie capable d’expliquer l’historicité de l’humanité. Tous auront compris que cette définition doctorale est parfaitement adaptée à l’idéalisme bourgeois qui aime bien présenter ses milliers d’idées approximatives, fautives et votives comme autant de dénis du sectarisme et comme autant de preuves de sa libéralité d’esprit, sachant pertinemment que de toute manière nul ne pourra s’y soustraire.

Le complément étant que : « Chacun a raison et toutes les opinions se valent à l’aune du jugement de frivolité ». Ergotez, manants, il en restera toujours quelque chose. Le bourgeois connait son pouvoir et il sait que de toutes les idées qui peuvent germer « spontanément » dans la tête des gens, la plupart seront redevables à sa propagande. Le Bourgeois gentilhomme croit que la science des idées n’existe pas et que l’univers n’est qu’irrationalité relative, mouvante, impénétrable et inaltérable. L’opinion de chacun serait le fruit de son imagination et vaut autant que celle de tout un chacun : « Tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil » pourvu qu’il se plie à la dictature de la bourgeoisie qui détient le portefeuille, l’antenne de télévision, le goupillon, la police et la « justice » pour faire triompher LA vérité de la classe bourgeoise.

En d’autres termes, que chacun déblatère pour analyser et expliquer le monde pourvu qu’il ne tente pas de le transformer ni de le gouverner, déclame le bourgeois lucide. Plus loin nous vous proposerons une autre définition du sectarisme que ce salmigondis pour érudits.

Le sectarisme est une maladie dégénérative

La maladie du sectarisme a été inoculée dans le mouvement de la gauche internationale par les intellectuels bourgeois et les progressistes contaminés par la pensée et l’idéologie moniste et les pratiques communalistes et communautaristes propres à la petite bourgeoisie et aux lumpens prolétaires. Le sectarisme a pris de l’extension dans les rangs des salariés après les grandes défaites ouvrières subséquentes à la Révolution bolchévique d’Octobre et suite au reflux conséquent du mouvement ouvrier mondial (nous traiterons de ces questions dans la quatrième partie de cette série).

D’instigatrice et de moteur du mouvement révolutionnaire, dans les pays de la vieille Europe notamment, la classe ouvrière fut par la suite relégué au rang de spectateur, de faire valoir, de meneur de claques, d’afficheur et de marcheur, de distributeur de journaux, de porteur de bannières dans les manifs, et de foule anonyme d’électeurs et d’électrices pour les partis sociaux-démocrates, socialistes, « communistes révisionnistes », frontistes et populistes, etc.

La petite bourgeoisie courtisane, intellectuelle, syndicale, affairiste, électoraliste, dirigeante d’ONG et d’organisations communautaires populistes, s’est engouffrée dans les organisations de masse de la gauche plurielle et multicolore, imposant son idéologie, sa pensée et sa méthodologie qui ne pouvaient être prolétariennes puisque ces gens ne connaissaient rien à la classe ouvrière. Aujourd’hui, ces altermondialistes, ces anarchistes, ces nationalistes, ces socialistes, ces écologistes, ces frontistes populistes, ces anarcho-syndicalistes font carrière à la gauche de l’échiquier politique bourgeois, chacun dans leur cellule communautaire sectaire, attendant que la bourgeoisie daigne les appelés à partager une parcelle de son pouvoir.

Il n’y a rien d’étonnant là-dedans, rien de surprenant dans cet engouement des sous-fifres de l’aile gauche politique pour l’endoctrinement et l’embrigadement des travailleurs. Ce qui étonne c’est que les forces marxistes révolutionnaires plutôt que de demeurer sur place, parmi les ouvriers, à se colletailler pour présenter l’idéologie marxiste, se sont retirés dans leurs tranchées sans regimber, abandonnant la classe à la mouvance opportuniste et réformiste gauchiste.

Il faut noter que toutes ces organisations communautaires et populaires de la gauche sectaire présentent quelques caractéristiques similaires :

A) Une ligne politique opportuniste, économiste et réformiste qui fait consensus puisque la révolution ouvrière est niée ou remise aux calendes grecques.

B) Des méthodes organisationnelles laxistes, communalistes, communautaristes et claniques.

C) La lutte de classe anémiée, étouffée, muselée, réprimée au nom de l’unicité de la pensée : « Pas de polémique dans l’organisation unifiée par sa ligne politique opportuniste, économiste et réformiste unique ».

D) La lutte de classe est remplacée par l’agiotage, les rumeurs, les ragots, le trafic d’influence, l’échange de votes et de postes cooptés « Tu me grattes le dos, je te frotte la bedaine ». Ton ennemi est mon ennemi et ton ami est aussi mon ami.

Dans une organisation opportuniste canadienne, les militants avaient droit à des sessions de réflexion sur la façon de s’emparer de la direction d’un conseil syndical régional, seule, ou en concertation avec une autre organisation de la gauche populiste réformiste. Voilà le type de « lutte de classe » que mène une organisation sectaire.

Les organisations de la gauche sectaire sont obnubilées par le nombre de militants enrégimentés et disposés à voter pour leurs candidats. Cette lubie du nombre est reliée à l’impérative nécessité du marchandage électoral. Les organisations sectaires ont leurs vedettes éphémères, un outil indispensable en campagne électorale bourgeoise pour qui désire s’emparer de la direction d’organisations de masse, d’organisations populistes et négocier la répartition des postes de permanents rémunérés.

Les organisations de la gauche sectaire font consensus à propos des pseudos luttes féministes totalement déconnectées des combats pour l’émancipation de toute la classe ouvrière (femmes et hommes) et contre l’exploitation et l’aliénation capitaliste source profonde de l’oppression des femmes. Ces écervelées oublient que le patriarcat n’est qu’une forme particulière de l’exploitation capitaliste. Il n’est pas sectaire de présenter l’impérative nécessité de mener la lutte de classe sur tous les fronts. Les batailles stylistiques et orthographiques féministes, futiles et mesquines, dont sont friands les syndicalistes d’affaires et certaines organisations populaires, n’ont rien à faire avec la lutte de classe pour s’emparer du pouvoir d’État qui abolira le patriarcat et expropriera l’immense fortune des patriarches rentiers et rentières, en même temps que le pouvoir capitaliste privé sur les moyens de production et d’échanges.

Le consensus est complet parmi les organisations opportunistes, réformistes et populistes sectaires sur la nature providentielle et paternelle de l’État des riches (l’État providence). Les sectaires pensent que cet État dévoyé peut parfois dévier de sa route de neutralité, mais que de bonnes élections devraient le remettre dans la bonne direction au service des citoyens et des citoyennes. Les militants de gauche n’ont pas à respecter ce consensus chimérique et ils ont pour devoir de démasquer l’État bourgeois partout où des travailleurs s’assemblent sous la gouverne de ces organisations de la gauche prostrée en train de pleurer sur la déchéance de l’État des riches.

Le sectarisme est anti-ouvrier

Ainsi, une organisation politique sectaire n’est pas une organisation de classe, mais un regroupement d’individualistes unis par leurs centres d’intérêt disparates, leurs passe-temps, leurs lieux de travail, leurs relations sociales, leurs quartiers, leur statut d’emploi précaire, leurs loisirs menacés, tous amalgamés selon le plus petit commun dénominateur idéologique et politique – qui en société bourgeoise ne peut être que politiquement bourgeois.

Ainsi, tous les amis de la fratrie organisationnelle conviendront que les politiques et les mesures d’austérités sont à dénoncer et tous seront invités à pleurer sur la lâcheté de l’État des riches qui ose tolérer depuis des années les échappatoires et les paradis fiscaux. Le petit bourgeois remédiera à cette injustice inéluctable par la puissance des bulletins de scrutins. Et les libertaires sectaires seront heureux de leur fait de collusion et de leur méfait de propagande. Ils ont accrédité la petite bourgeoisie universitaire qui a pleurniché sur les iniquités et laissé supposer que l’on pouvait régler cette spoliation de classe par des machinations et des tractations électorales.

Le consensus politique sectaire suppose que nul ne remette en cause le mode de production capitaliste comme vecteur fondamental de toute cette misère et que nul n’a le droit de prétendre que sans le renversement violent de toute la superstructure étatique de l’État des riches il ne peut y avoir de solutions aux maux de l’austérité. Les révolutionnaires doivent-ils fuir ces assemblées endoctrinées de peur d’y apporter la vérité controversée ? Nullement, c’est à nous d’apporter l’autre point de vue qui fera contraste et remettra en cause la dictature du consensus petit-bourgeois et féministe collaboratrice. Ce n’est pas l’harmonie au prix des compromis qui nous tient à cœur, mais d’armer notre classe d’une conscience de meneur et de vainqueur.

La petite bourgeoisie dispose de l’appui de l’appareil d’État comprenant les ONG, les associations populaires subventionnées, les syndicats de la formule Rand assurée, et les médias à la solde pour imposer leurs idées et les présenter comme allant de soi, normales et convenues entre tous ceux désireux « de corriger les inégalités sociales et les iniquités qui se sont malencontreusement glissées dans ce système économique et politique si précieux à leurs yeux » (sic). Le sectarisme consiste pour les Partisans à se retirer de ces organisations de masse pour se terrer dans leurs quartiers, et leurs organisations loin des ouvriers et de leurs alliés.

La classe ouvrière est révolutionnaire

La révolution sera la réalisation de la classe ouvrière. Elle sera spontanée, violente, imprévisible, non planifiée, et elle sera l’œuvre de millions d’ouvriers violents, décidés, déchaînés, désorganisés, désorientés. Ils sauront tous ce qu’ils ne veulent plus – l’oppression, l’exploitation, la spoliation, l’aliénation, l’austérité, la misère, le chômage, l’insécurité et la guerre –. Ils sauront comment détruire leur présent, mais ils ne sauront pas comment construire leur avenir. De ces rangs militants surgiront spontanément des idées qui présenteront des alternatives. Le tout, pour un temps, ressemblera à une anarchie spontanéiste et créatrice. Une certitude cependant, l’émancipation de la classe ouvrière sera l’œuvre de la classe ouvrière elle-même. Les révolutionnaires ne pourront contribuer à cette construction exemplaire qu’en étant au centre de la classe – pas en retrait, pas à ses côtés – pas à l’abri des méfaits des opportunistes, des économistes, des anarcho-syndicalistes et des réformistes – mais au cœur du combat, parmi tous ceux qui auront la prétention d’avoir raison.

Les associations communautaristes, les clans et les sectes communalistes, qui se seront habituées à tout contrôler, à diriger leur groupuscule d’affidés pusillanimes, disciplinés, outragés et aliénés seront alors désemparées. Depuis bien des années, au nom de l’unité pour « fraterniser » et se « solidariser » entre militants inter-clans, les gourous à la tête de ces tribus interdisent les discussions, bannissent la polémique, détournent les débats, transforment chaque argument politique en mantras solipsistes et chaque confrontation de principe en une suite d’arguties personnalisées et en sophismes anecdotiques, travestissant chaque questionnement en inepties vindicatives.

Les appels à la « solidarité » ouvrière (sic)

Les organisations opportunistes, réformistes, populistes raffolent de ces appels à la « solidarité » ouvrière et populaire, manifestant ainsi leurs conceptions politiques et idéologiques sectaires. La classe ouvrière et son avant-garde ne sont pas « solidaire » l’une envers l’autre. Elles ne forment qu’une seule entité, l’une et l’autre, soudée en un seul bloc de classe. Peut-on dire que le cœur est « solidaire » du cerveau ? Il n’y a que des gens venant d’en dehors de la classe ouvrière pour avoir des idées aussi saugrenues, aussi étrangères à la classe ouvrière.

Récemment, nous demandions à des militants d’une organisation sectaire : « Pourquoi, près de 150 luttes de libération nationale dans le monde, depuis 60 ans n’avaient produit aucun État socialiste ? » La stupeur se lisait sur le visage de nos interlocuteurs. Comment des marxistes osaient-ils les questionner dans une assemblée sectaire publique ?

Ces potentats gauchistes, ces boss syndicaux, ces chefs de cliques, ces vedettes fumistes ne cherchent pas tant l’unité des combattants de la liberté de classe, que de rassembler sous leur autorité leur couvée de militants bien drillés. Le dicton de ces mentors de la gauche retors est bien connu : « Vaut mieux être Roi de Saint-Ouen que Prince à Berlin ».

À SUIVRE

MANIFESTE DU PARTI OUVRIER http://www.publibook.com/librairie/...


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12 réactions à cet article    


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 juin 2014 16:40

    NON gros macho

    À l’usine ici on existe bel et bien - tiens je viens de pincer un de mes camarades sur la chaîne de montage histoire de m’assurer de ne pas rêver

    Ce sont les gros machos qui se font de plus en plus rare ( smiley)


    • Prudence Gayant Prudence Gayant 12 juin 2014 19:37

      gros macho

      Qu’est-ce qu’un homme féminisé pour un gros macho ?

    • Prudence Gayant Prudence Gayant 12 juin 2014 20:21

      gros macho

      Merci pour l’explication. pour ne pas rester seule, cela vous dit un café et des donuts ? 

    • Prudence Gayant Prudence Gayant 13 juin 2014 17:37

      gros macho

      je m’en contenterai.

    • OmegaDG OmegaDG 12 juin 2014 18:09

      ( Apparemment monsieur Bibeau est à l’usine sur une chaine de montage pinsant son compagnon pour se tenir éveillé et écrivant sa réplique en même temps ; heureusement qu’il ne travaille pas sur le montage des avions de Bombardier.

      On est loin du poussage de paquets de biscuits dans une tablette d’épicier comme travail que vous avez déclaré récemment en réponse à un commentateur qui vous traitait de bourgeois-menteur hein ? À une autre occasion, pas trop lointaine, vous disiez rentrer chaque matin au bureau... , c’est selon hein ? )

      Curieux comme manifeste qui se contente de répéter de vieux paradigmes des années soixante en forme de « gauche bashing » comme introduction. Pas de surprise par contre, on a l’habitude avec Bibeau.

      « La classe ouvrière est révolutionnaire » On ne l’avait jamais entendu celle là !

      Tellement que, selon votre article hargneux en copié/collé de feuillets de réunion de cuisine de la brocante du vieux livre maxiste « Librairie Bethune » de Montréal PQ , tellement révolutionnaire que votre classe ouvière militante, surtout méritante et valable selon vos critères de sélection sectaires, se limite aux pauvres femmes voilées exploitées des ateliers de couture rue Chabanel, que vous avez connues sur place (sic), données en exemple dans votre croisade contre la Chartre de la laicité.

      Une clientelle sûrement plus facile à endoctriner mais qui n’aura jamais les outils nécessaires pour faire votre révolution théorique de salon de thé tant attendue depuis le XIXe siècle. Clientelle qui servira docilement de bouclier chair à canon derrière les barricades pendant que vous serez assis tranquillement derrière votre écran à leur vendre vos essais, ou de main-d’oeuvre forcenée aux manufactures de munitions pour l’effort de guerre que prépare vos riches patrons et leur propagande de désolidarisation de la gauche ; toute gauche confondue que vous adorez démolir depuis cinq ans avec vos articles-imposteurs, plutôt que les réels exploiteurs que vous avez peine à dénonçer. On vous a lu défendre les Banques en les déclarant victimes du Système et étiquetter ceux qui s’y opposent de conspirationistes, faut le faire !

      Plurieurs ont compris que vous écrivez sur les journaux alternatifs pour vous construire une réputation personnelle factice et fallatieuse, surtout en prétentions économiques, en espérant vous installer comme objecteur de conscience reconnu et capable de remplir votre travail d’influence sur l’opinion. Mais pour qui ?

      Retournez pousser les paquets de biscuits sur les tablettes de votre épicier, Pipeau faux-cul, nouveau gourou maxiste improvisé depuis votre retraite de fonctionnaire du ministère de l’éducation, recyclé en kapo du web pour le gouvernement conservateur canadien et en auto-éditeur à cinq sous supposément marxiste. On vous a déjà démasqué, vous et vos collabos fachos de la littérature qui avez noyauté un site web du Québec d’une notoriété montante et que vous avez démoli par une grande purge des auteurs qui ne pliaient pas à vos petites politiques d’effrontés au language ordurier et scatologique tel votre éditeur-adjoint et aux censures dénonçant les obsénités proférées par votre complice bolchevique ainsi que les critiques au journal, d’information à l’origine, devenu un webzine littéraire complètement insignifiant sous votre gouverne stalinienne. Il se disait trop de vérités incommodantes contre le Système !

       

       

      « En résistance connais d’abord tes amis » Georges Guingouin
      « We are legion. We do not forgive. We do not forget. Expect us »


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 juin 2014 18:27

        @ OMEGA

        Je vois que vous me poursuivez de vos tendres attentions. MERCI. Mais restez devant moi je vous prie.

        ATTENTION ce texte en neuf actes n’est pas le MANIFESTE - Il introduit le MANIFESTE QUI vient de paraître chez PUBLIBOOK - il en complète les concepts.

        Je vous invite alpha et omega ( smiley) à vous le procurez pur l’étudier. De langage ordurier je n’ai point vu dans mon ci-devant texte ce que j’ai pu constater dans le votre cependant.

        Attention à vos artères si vous souhaitez vivre vieux et pas ennuyeux énigmatique DG ( smiley) Robert Bibeau à visage découvert. 


        • epicure 12 juin 2014 21:26

          Bizarre en lisant l’introduction de l’article, et le corps de l’article, en voyant marqué à répétition les mots sectaires/sectarismes comme des pétitions de principes, j’ia l’impression que c’est plus l’auteur lui même qui correspond à l’étiquette sectaire, justement parce que rejetant, sans compromis toute personne qui n’idolatre pas sa révolution violente par le prolétariat, annoncée comme pour la fin du monde par les voyants, les médiums, les couturiers, mais qui tarde à venir.
          Tout ça pour quoi ?
          ben en fait on sait pas, les gars après avoir tout cassé, ils trouveront peut être une nouvelle direction. magnifique comme projet politique.
          Bref discours nuls, sans projet politique final. Donc non ce n’est pas un discours de gauche, amis un discours de droite identitaire (on remplace les cathos, juifs, musulmans, corses bretons, français, allemands, classe bourgeoise etc... par la classe prolétarienne. Puisque le seul lien que crée son discours c’est l’appartenance au prolétariat et le rejet du reste.
          Tout un discours basé sur las moyens ( la révolution violente ), mais absence totale de fins de gauche.

          Ça me fait penser aux syndicalistes du début du 20ème siècle qui critiquaient radicalement toute la gauche qui ne proclamait pas une révolution violente, les démocrates etc..., et dont le rejet de la gauche aboutira au fascisme. Puisque mussolini est issu d’un mouvment de ce type de syndicalisme extrêmistes, sectaire, ainsi que les premiers fondateurs du premier mouvement fasciste français.
          A force de critiquer la gauche, la démocratie etc.. ils en sont arrivés à ne se focaliser que sur la superficie, mais ont ainsi par aboutir logiquement par une idéologie antidémocratique, violente, contre la gauche.
          On trouve les mêmes raisonnements.


          • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 juin 2014 21:47

            @ epicure

            Le prologue spécifie bien que voici le premier de 9 textes de 5 pages chacun qui complète le MANIFESTE disponible en librairie

            Faut attendre d’avoir lu les 9 textes avant de conclure à propos du projet - la démocratie bourgeoise ne fait pas partie du projet du prolétariat ca c’est exact de l’affirmer dès à présent inutile d’attendre à la fin. Je ne l’ai pas écrit car j’ai beaucoup écrit sur les élections bidons mascarades électorales ou la go-gauche quémande les votes des petits-bourgeois 1965 équipes en lice aux européennes ( smiley)


            • soi même 13 juin 2014 10:48
              Manifeste du parti ouvrier. Comme ont est tous l’ouvrier d’un autre, je vous expliques pas le bazar que va être vos articles ! smiley  

              • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 juin 2014 18:34

                @ par soi---

                Ah oui et comment dois-je l’entendre ???


                • Anouar3 20 juin 2014 01:53

                  Vos textes m’ont toujours plu car vous écrivez l’évidence Monsieur Bibeau. Je suis un vieil homme d’Algérie, j’ai travaillé 40 années en tant que salarié modeste en Algérie. Vous expliquez là des faits selon l’analyse matérialiste dialectique. Ceux qui n’ont pas compris ont une vision idéaliste et de classe, de la classe dominante, une vision petite-bourgeoise, c’est le cas ici de quelques commentaires que je viens de lire ; Je me cultive en étudiant vos textes que je trouve sur le Net ; Merci et bravo pour vos analyses pertinentes et marxistes-léninistes.


                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 juin 2014 05:48

                    Merci Anouar3

                    mon courriel si tu souhaites recevoir mes analyses directement [email protected]

                     

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