• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Manuel de survie par temps de crise

Manuel de survie par temps de crise

Un billet léger et sérieux à la fois. Pour méditer sur les temps présents, donner quelque zestes de sens à un monde qui ressemble à l’absurde mais qui s’il vous convainc de son absurdité, signe votre perte ; or, l’homme n’est pas destiné à être un perdant, ni face à Dieu, ni face à la Nature, ni face aux Puissants. L’homme doit devenir libre ! Ou abdiquer sa liberté et choisir d’être un esclave au sens moderne.

Pour commencer, ironiser. Desproges disait que le névrosé rêve de construire des châteaux en Espagne et que le psychotique croit qu’il peut les habiter. Transposons au monde de la finance. L’investisseur rêve de construire des bulles spéculatives et faire de la thune avec. Le trader croit qu’il peut vivre dans une bulle spéculative.

Puis, être pragmatique. Dans les principes. Savoir que quand on prend un crédit, on est tenu en laisse, on abdique un peu de sa liberté. A part le crédit immobilier, faut avoir une mentalité d’esclave pour prendre un crédit à la consommation, pour acheter une voiture par exemple. L’ancienne suffit ou alors, prendre une occase, ce n’est pas ça qui manque. Bien évidemment, je ne parle pas d’un taxi pour qui la caisse est un instrument de travail. Toute entreprise a besoin de financements pour se développer. C’est le crédit à la consommation que je vise. Une idiotie qui rend esclave avec les remboursements et qui rend cocu car l’écran plat ou le canapé est payé plus cher que le prix du marché. Il faut être con pour acheter un écran plat à crédit, l’économie de la connaissance est déjà en place, mais les gens obéissent à l’économie de l’ignorance. Qui repose sur la connerie des gens et les profits qu’on peut faire sur leurs faiblesses cognitives, comme tous ces jeux télévisés où on appelle en dépensant un euro pour en gagner 1000 alors que la probabilité est d’un dix millième, vu le nombre de participants. C’est sans importance.

L’accès à la propriété est un idéal tout à fait respectable. Le logement est indispensable, indissociablement lié à notre culture sédentaire, un lieu ou on se construit. Les uns sont locataires, les autres propriétaires. Accéder à la propriété c’est se dégager de cette pesanteur financière qui nous inféode à un bailleur. Mais pour la plupart, accéder à la propriété nécessite d’une autre forme de soumission, face à la banque et au crédit. C’est un calcul et un choix. Mais bienheureux les héritiers d’un bien transmis par les parents, qui peut être vendu et servir d’appoint pour devenir propriétaire. Nous ne sommes pas égaux, les uns naissent dans des familles aisées, les autres avec des parents prolétaires. Mais la loi universelle de la résilience et le choix de la persévérance font que le salut est pour tous, mais pas au même niveau sur le plan matériel. Le plan spirituel est l’essentiel. Votre 21ème siècle sera spirituel ou sera fade.

Et maintenant, la minute Courbet. En ce moment, panique pour quelques ménages endettés avec les crédits relais. Un conseil aux futurs acquéreurs. Examinons le cas suivant, simplifié, sans tenir compte des frais annexes (intérêts, notaires, agent, charges, taxe foncière). En 2005, un ménage veut acheter un logement 100 000 euros. Celui qu’il possède est estimé à 100 000. La banque prête cette somme et le nouveau logement est acheté alors que l’ancien est mis en vente au prix fort. 18 mois plus tard, le bien est vendu 110 000 euros. L’opération a dégagé 10 000 euros, servant à payer les frais annexes et le prêt relais est remboursé. L’opération est pratiquement neutre. En 2009, même situation. Un ménage achète 100 000 euros un logement mais 18 mois plus tard, l’ancien n’est vendu que 90 000, après négociation du prix. D’où une perte de 10 000 euros, plus les frais annexes. Leçon à retenir en cette période de baisse de l’immobilier, vendre avant d’acheter, le contraire de l’avant-2006.

Reprenons les rênes d’une « chevauchée à la Baudrillard ». Le monde vous paraît terrifiant, avec ses guerres et ses crises. Ne soyez pas pessimiste. Les élites ont tout intérêt à ce que le monde ne sombre pas. Mais ne soyez pas naïf. Le monde est dominé par des gens qui adorent l’argent et ne peuvent se passer d’une vie de luxe. C’est pour ça qu’on en voit à la télé, dans les émissions. Ils viennent faire leur promo, utiliser la plate-forme publique pour faire de la pub gratuitement et le monde trouve ça normal. Comme le prix des places pour un concert de Johnny ou un match de ligue. Hier soir, Les Houllier et les Deschamps ont exprimés leur stupéfaction en constatant que le stade de Bordeaux n’était pas plein. Etonnés, mais pas un seul pour évoquer le prix des places. Comme quoi, ces gens, du foot, de la télé, de la chanson, sont comme ceux de la finance et de la politique ; ils vivent dans une bulle et croient que tout leur est dû eu égard à leur position et qu’ils le méritent parce qu’ils donnent. Si vous observez ce qui se passe chez les raéliens, vous verrez que c’est pareil, mais en plus exagéré et sans les mécanismes démocratiques. Les adeptes de Raël sont prêts à dépenser le quart de leur salaire pour rémunérer la secte et son prince qui peut s’adonner au pilotage de voitures de course, un dada partagé par Fillon et Ferry. Mais ces deux là ont servi la République. Et Johnny aussi, qui donne tant, du moins pour les dévots de sa voix. En fait, la société où nous vivons ressemble à une secte qui se superpose à une démocratie. L’important est de comprendre les mécanismes sectaires et de ne pas abdiquer sa conscience. Par temps de crise, la lucidité ne procure pas un bien être mais du moins, elle offre le bonheur amer de se sentir libre. Car la devise qui arrive, c’est Liberté, Vérité, Fraternité.

Un conseil, fuir BHL et Houellebecq, deux sinistres personnages qui ne comprennent pas pourquoi ils sont détestés. Pourtant c’est simple, ces deux-là sont comme Johnny ou Zidane mais le problème, c’est que le public qui les suit est instruit et donc, possède l’intelligence de la détestation, contrairement aux fans des deux précédents, qui ont l’innocence, pour ne pas dire la bêtise, de la vénération. Ce monde du spectacle, c’est une pornographie financiarisée dont les profits sont assurés par les maladies mentales vénériennes des adorateurs. Noah parlait des cochons payeurs, vénérant leurs idoles, ceux qui enfoncent leur carte de crédit n’importe où, alors que les maladies vénériennes sont dues aux bites des porcs fourrées n’importe où, comme aurait dit Sevran, qui fut par ailleurs vénéré par ses fans.

Vivre en temps de crise ne dispense pas de quelques plaisirs simples. Bien au contraire, c’est le meilleur moyen de traverser le temps, fuir ce spectacle qui rend anesthésié les uns et coléreux les autres. Entre l’apathie et la furie, il y a d’autres stratégies. Pour vivre avec une sérieuse légèreté et ne pas maudire cette vie si précieuse. Aimer ses proches, regarder pousser ses plantes, les voir fleurir sur un balcon ou dans un jardin, écouter de la musique, converser avec ses amis, lire un livre de philosophie ou un roman, pourquoi pas du BHL ou du Houellebecq. On peut lire un auteur et cracher dessus. Frank Zappa crachait bien sur son public, non sans livrer quelque conseil pour vivre décemment en esprit. L’essentiel est d’être toujours un peu fou disait-il. Soyons fou alors, parce que dans le cas contraire, ce monde pourrait nous rendre dingue !


Moyenne des avis sur cet article :  4.62/5   (74 votes)




Réagissez à l'article

16 réactions à cet article    


  • morice morice 4 octobre 2008 10:25

     "Frank Zappa crachait bien sur son public ?" Vous avez vu ça où ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 4 octobre 2008 10:28

      C’est arrivé, on m’a rapporté un concert,
      Mais pas bien grave, sauf s’il se barre après 3/4 d’h c’est arrivé aussi


    • chmoll chmoll 4 octobre 2008 11:44

      j’chui équipé ,un couteau suisse avec tout d’ssus


      • Aafrit Aafrit 4 octobre 2008 11:58

        Comme disait l’autre : "Il faut naître roi ou fou pour faire ce que l’on veut".Et puisque on n’est pas roi, on doit être fou n’est pas une mauvaise idée , y a pas de choix pour celui qui veut mener une vie "meilleure"...

        L’auteur quand il n’est pas pessimiste il est fataliste...


        • ZEN ZEN 4 octobre 2008 12:08

          Rester Zen, autrement dit..
          Il y a des jours où c’est difficile..
          Ce que je crains le plus, c’est l’effet de sidération des masses résignées et prêtes à toutes les aventures par peur entretenue . On a déjà connu...


          • Le chien qui danse 4 octobre 2008 14:40

            Des fois Zappa y venait pas du tout et sans prévenir...


            • maxim maxim 4 octobre 2008 14:41

              bonjour ...

              je voudrais revenir à la notion de crédit qui rend esclave ..

              oui bien sûr ,mais mis à part l’habitation ( à ce sujet ,pour 100000€uros ,on n’a pas grand chose ,en région Parisienne c’est à peine le prix d’un studio ....)

              la voiture ,d’occasion certes ,d’ailleurs ,acheter neuf,c’est de la pure connerie vu qu’elle perd 30% dès qu’elle est immatriculée ...

              pour une occase ,il faut un minimum de 15000€ si l’on veut quelque chose de garanti ,et suffisamment récent ,avez vous le cash nécessaire pour débourser cette somme ? donc quand il faut la remplacer ,un crédit est parfois incontournable ,sachant que l’on paiera plus cher ,mais si on n’a pas d’autres solutions ....

              pour une télé ,là d’accord ,de plus j’ai offert un écran plat à ma fille samedi ,250 €uros ,là évidemment pas de crédit ,mais c’était proposé ,au moins du 15 % .......

              quand à débourser pour aller voir un Halliday ou un Zidane ,pour moi,non merci ,c’est pas ma tasse de thé ,mais ,il y en a ,qui sauteront les courses du mois ,qui dépenserons de l’essence pour aller à la grand’messe ,après tout !!! c’est leur fric !

              on ne peut pas empêcher les gens d’être cons ,mais pour eux ,les cons c’est nous ! vous aimez les plaisirs simples ,moi aussi ,j’adore faire du vélo ( d’ailleurs je vais sortir cet après midi ,le temps s’embellit...)vous ,vous aimez lire ou faire de l’animation de café Philo ,chacun ses trucs pour égayer sa vie ....

              le vélo ( demandez à Zen ,ça coûte aussi ,) mais c’est du pur plaisir !...

              mais nos avons tous des passions qui sont payantes ,un concert de Jazz ,si il faut dépenser un certain prix ,j’y vais ,pour moi c’est autre chose que du Halliday ,mais certains diront ,qu’est ce que tu vas foutre du pognon là dedans !

              mon rêve ,ce serait de passer mon brevet de pilote et posséder un petit avion de tourisme d’occasion ,si je veux le réaliser ,il faudra bien que j’emprunte ,c’est réalisable ,mais ça coûte un certain prix ,mais quand on aime !.....

              il y en a d’autres qui voudront s’offrir un tableau ou une sculpture ,eux c’est leur envie ,si ils ont envie de se faire plaisir ?....

              la crise , ? ben oui ,mais on n’y peut rien à notre échelle ,le seul drame c’est le nombre de chômeurs en plus qui viendront s’aligner ,mais on en a vu d’autres ,ça passera ou ça cassera ,mais en attendant il faut vivre ....

              survivre si vous voulez !


              • Forest Ent Forest Ent 4 octobre 2008 14:41

                Ouais. Vive la crise. Il y a plein d’avantages :

                fini de se soucier de l’avenir (le présent suffit),

                on peut écouter Sarko expliquer que les nationalisations c’est génial et que les caisses ne sont plus vides

                on peut écouter Fillon expliquer qu’on est tous copains et que la droite la gauche tout ça c’est pareil

                quand on va voir son banquier, on peut lui exprimer sympathie et inquiétude

                on peut voir la queue à l’ANPE en costume trois pièces

                on devrait aussi pouvoir regarder les banquiers sauter par les fenêtres, mais jusque là c’est très décevant, et ils ont tous un parachute.


                • antitall antitall 4 octobre 2008 14:51

                  La vidéo à voir absolument pour comprendre le marché de duppe qui se joue actuellement et les armes pour faire tomber la mafia financière.....
                  http://video.google.fr/videosearch?q=L%27Argent+Dette+de+Paul+Grignon&hl=fr&emb=0&aq=-1&oq=#


                  • omar omar 4 octobre 2008 20:53

                    J’ai ressenti beaucoup d’amertume et de désillusion dans cet article, ainsi qu’une pointe de jalousie. 

                    Si vous ressentez les méfaits de ce système comme une trahison c’est que vous aussi vous auriez voulu être du coté des nantis, des chanceux puisque la naissance ne tient qu’à cela, c’est donc que vous portez en vous la possibilité de trahir à votre tour.

                    Si c’était le cas, vous ne vaudriez alors pas mieux que ceux que vous critiquez. L’essentiel est ailleur, essayez donc d’avoir une vision plus large, plus globale de la vie et de tout ce qui fait sa vraie richesse. Assurément ce n’est pas un écran plat, ni même un tas de ferraille qui vous transporte d’un endroit à un autre quand il ne vous envoie pas ’ad patres’, ce n’est pas moins la possession d’une bicoque (vous croyez la posséder mais c’est elle qui vous possède) qui vous rendra heureux ou qui fera de vous une personne lumineuse.

                    Même si en disant tout cela je passe pour un parfait imbécile, tant pis pour moi, j’assume car je sais compter et les années passent vite et quand le moment de dire bye bye à ce monde approche, ces considérations vénales montrent toute leur insignifiance et révèlent l’illusoire et l’inutilité de nos vies passées à courir après le confort matériel.

                    Des candidats à l’immigration sont prêts à se noyer pour devenir nos esclaves et vider nos poubelles en Europe. Avec le RMI et les aides annexes un individu fait partie des 700 millions de personnes les plus riches de la planète, c’est dingue les chiffres ne veulent plus rien dire quand on les considère à l’aune de l’humanité entière.

                    Fulcanelli doit se retourner dans sa tombe. Faut croire qu’il faille un marteau pour insérer la réalité dans nos esprits.


                    • vieuxcon vieuxcon 5 octobre 2008 01:16

                      Monsieur dugué je vous dédie ces vers qui ne sont pas de moi milles fois hélas mais de Rostand, pas le célèbre biologiste, l’autre son père qui eu le courage d’écrire cette pièce comme une mutinerie après la défaite de 1870.


                      Chercher un protecteur puissant, prendre un patron et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc et s’en fait un tuteur en lui léchant l’écorce, grimper par ruse au lieu de s’élever par force ?
                      Non, merci.

                      Dédier, comme tous ils le font, des vers aux financiers ? se changer en bouffon dans l’espoir vil de voir aux lèvres d’un ministre naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?
                      Non, merci.

                      Déjeuner, chaque jour, d’un crapaud ? avoir un ventre usé par la marche ? une peau qui plus vite, à l’endroit des genoux, devient sale ? exécuter des tours de souplesse dorsale ?...
                      Non, merci.

                      D’une main flatter la chèvre au cou cependant que de l’autre on arrose le chou, et donneur de séné par désir de rhubarbe, avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe ?
                      Non, merci !

                      Se pousser de giron en giron, devenir un petit grand homme dans un rond, et naviguer, avec des madrigaux pour rames, et dans ses voiles, des soupirs pour vieilles dames ?
                      Non, merci !

                      Chez le bon éditeur de Sercy faire éditer ses vers en payant ?
                      Non, merci !

                      S’aller faire nommer pape par des conciles que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?
                      Non, merci !

                      Travailler à se construire un nom sur un sonnet, au lieu d’en faire d’autres ?
                      Non, merci !

                      Ne découvrir de talent qu’aux mazettes ? être terrorisé par de vagues gazettes, et se dire sans cesse : « Oh, pourvu que je sois dans les petits papiers du Mercure François » ?...
                      Non, merci !

                      Calculer, avoir peur, être blême, rédiger des placets, se faire présenter ?
                      Non, merci ! non, merci ! non merci !

                      Mais…

                      chanter, rêver, rire, passer, être seul, être libre, avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre, mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers, pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers ! travailler sans souci de gloire ou de fortune, à tel voyage, auquel on pense, dans la lune ! n’écrire jamais rien qui de soi ne sortît, et modeste d’ailleurs se dire : mon petit, sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard, ne pas être obligé d’en rien rendre à César, vis-à-vis de soi-même en garder le mérite, bref, dédaignant d’être le lierre parasite, lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
                      ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !


                      • cathy30 cathy30 5 octobre 2008 01:56

                        Il y a une solution : éteindre tous les écrans, la télé, l’ordinateur, les jeux vidéos. .. Tout cela n’est qu’une illusion. Le dieu écran dans cette grande secte de nos pays développés dicte nos vies, lobotomise. Les gens reprendraient le contrôle de leur vie, leurs yeux s’ouvriraient, ils se parleraient avec leur libre arbitre.

                        Il y a quelque temps Léon nous a fait un excellent article sur les icones, et nous expliquait que c’étaient elles qui nous regardaient et non pas l’inverse, ce qui donnait toute sa légitimité à cette figure.

                        Aujourd’hui ce n’est plus l’icone, mais la télé qui nous regarde nous dictant ce que nous devons penser, dire, manger, faire, adorer... Zut les choses évoluent mais ne changent pas. La modernité aurait dû être à notre service et c’est nous qui sommes au sien. Nous sommes très loin pour l’instant ou des voix s’éleveront pour dire, non.
                        Alors oui pour ne pas céder à l’absurdité de la vie moderne, aimons nos proches, abusons des petits plaisirs de la vie si nous en avons les moyens, en toute lucidité.


                        • OmegaDG OmegaDG 5 octobre 2008 06:28

                          Pendant ce temps,

                          Des troupes de combat rapatriées d’Irak pour « intervenir en cas de troubles civils »

                          Le Représentant au congrès Michael Burgess (R-TX) nous parle de loi martiale aux États-Unis

                          Nouriel Roubini nous prévient que la prochaine étape pourrait prendre la forme d’une panique bancaire phénoménale.

                          What’s next ?

                          $1 Quadrillion of Unregulated Debt At Core of Coming Derivatives Crisis, By John Tiffany, American Free Press.

                          Pour les européens qui se mêlent en traduction ; (n.b. je suis américain)
                          1,000,000,000,000,000$ = 1 quadrillion, soit 1000 trilliard, soit 1 million de milliard, soit 1 milliard de million.
                          Une proportion humaine en regard de ce chiffre vertigineux ? Sachez qu’à raison de un dollard à la seconde il vous faudra compter pendant 32 millions d’année. Calculer maintenant combien de temps il faudait pour les imprimer en billet de un dollard. Il y a un imprimeur dans la salle ? des optimistes alors ?

                          J’arrive de Chicago, et je peux vous affirmer que la résistance s’organise vivement et rapidement à travers toute l’amérique. On discute de boycott pour les élections et même de les faire annuler.

                          Et vous ? VOS ANCIENS RÉSISTANTS ne vous ont-ils pas fait un appel ? Vous les avez entendus ? Ils ont combattus pour vous au péril de leurs vies. Vous faites quoi vous ? Génération de Mai 68 vous êtes où ? Jeunesses françaises vous êtes où ?

                          C’est pas le travailleur américain le fouteur de merde, c’est son gouvernement et ses médias collaborateurs qui nous endoctrinent avec leur propagande. Arêter de nous détester, on trime dur nous aussi avec nos boîtes à lunch à l’usine le lundi matin, le soir on est fatigué comme vous, brûlés, et on se fait tuer dans ces stupides guerres qu’on finance avec l’argent de notre travail. Aidez-nous, le peuple, aidez-nous, sauvez nous des ces criminels installés partout dans le monde.

                          AUX ARMES... AUX ARMES... Organisons partout la résistance. Première cible pacifique ; les médias. Dénonçons avec virulence la lâcheté des journalistes, ces collaborateurs du système criminel. Vous ne leur rasiez pas la tête à la libération ? Quidam le prochain ZOLA
                           avec son J’ACCUSE ?

                          p.s. J’ai pris l’avatar de St-Just, implacable, archange de la terreur il détestait la corruption, un des rédacteurs des droits de l’homme m’a-t-on dit. Je me suis trompé sur la France et son histoire glorieuse ?


                          • cathy30 cathy30 5 octobre 2008 10:53

                            @ oméga
                            est ce que les militaires pourraient se retourner contre leur peuple ?

                            Le peuple français est en pleine létargie mais n’a rien contre les américains, je vous l’assure.
                            Les français baissent seulement les yeux en pensant qu’ils sont à l’abris d’une crise économique en souhaitant que leur pouvoir d’achat se maintienne.

                            pour mai 68, il n’y a pas que les bourgeois qui sont descendus dans la rue, il y eu aussi les ouvriers, mais les médias par la suite ont fait une impasse sur ces évenements, c’est plus fun de parler de révolution sexuelle que de crise sociale. (pour le commentaire plus haut).


                          • maxim maxim 5 octobre 2008 10:10

                            la génération de Mai 68 ..

                            elle roule Porsche Cayenne ,possède un loft de 400m2 en région Parisienne ,une résidence secondaire dans le Luberon ...

                            dit qu’elle vote à gauche pour faire chic ,se trimballe avec un cache col rouge et le cheveu long pour se reconnaitre entre révolutionnaires de salon ,envoie ses gosses dans les grandes écoles privées ,possède un portefeuille d’actions ,va assister à la grand’ messe de Ségolène Royal parce que ça classe !

                            dédaigne le crêve la faim et le SDF qui quête un €uro pour bouffer ,le méprise même ...

                            quand à votre Georges Séguy ( qui a bien maigri ) il a toujours vécu de conflits sociaux ,son fond de commerce ,au détriment de ceux qui bossaient et croyaient sincèrement que les syndicats agissaient pour leur bien !

                            pour moi les vrais résistants ,ce sont ceux qui ont combattu les armes à la main ,simplement parce qu’ils voulaient liberer leur pays sans considération intellectuelle ,ni philosophiques ,mais gratuitement ,avec les tripes et le sang ,les vrais ,ils ne sont plus là ...

                            quand aux résistants de Mai 68 ,laissez moi rire ,c’étaient au départ quelques fils à papa ,manipulés et rejoints dans une espèce d’hystérie collective ,un bordel monstre favorisé par le beau temps ,et qui s’est vite essoufflé ,lorsque les gens se sont aperçus qu’ils ne seraient pas payés,qu’il fallait bouffer,et partir en vacances !

                            comment expliquez vous que les beaux quartier de Paris ,censés exprimer la richesse aient été épargnés ? simplement parce que les "révolutionnaires "y habitaient !....

                            ah oui ,au fait j’avais 26 ans en Mai 68 ,et je bossais en région Parisienne ,autant dire que j’ai vécu l’évenement en direct !


                            • Lovyves 5 octobre 2008 17:37
                              Un billet léger et sérieux à la fois.
                              Voici un article intéressant, c’est si rare de nos temps !
                              Mais, hélas, lorsque j’arrive sur le paragraphe traitant d’un sujet où j’ai quelques connaissances ; ce n’ai plus du tout sérieux et léger !
                              Ce serait même lourd et pas sérieux du tout !
                              Voici ce paragraphe :
                              « Si vous observez ce qui se passe chez les raéliens, vous verrez que c’est pareil, mais en plus exagéré et sans les mécanismes démocratiques. Les adeptes de Raël sont prêts à dépenser le quart de leur salaire pour rémunérer la secte et son prince qui peut s’adonner au pilotage de voitures de course, un dada partagé par Fillon et Ferry. Mais ces deux là ont servi la République. Et Johnny aussi, qui donne tant, du moins pour les dévots de sa voix. En fait, la société où nous vivons ressemble à une secte qui se superpose à une démocratie. L’important est de comprendre les mécanismes sectaires et de ne pas abdiquer sa conscience. Par temps de crise, la lucidité ne procure pas un bien être mais du moins, elle offre le bonheur amer de se sentir libre. Car la devise qui arrive, c’est Liberté, Vérité, Fraternité. ».
                               
                              Je me présente : Yves Térouinard
                               
                              J’ai, présentement, 61 ans, je n’ai pas attendu Raël pour penser que nous, les humains, sommes le fruit d’une création extraterrestre (Bible genèse 1 et 6 ; et les perspectives que donnent les sciences en biologie et en astronomie).
                              Je ne donne pas un quart de mes revenus à raël ; ce que je donne, j’espère pour vous, Mr Dugué, est très inférieur à vos impôts sur le revenu !
                              Et je ne connais pas de raëliens qui donnent un quart de leurs revenus ; cependant, s’il y en a, c’est leurs droits.
                              Et, de plus, ce que je fais dans ma vie, c’est mon choix … tout à fait conscient.
                              Oui, j’ai la prétention d’avoir une conscience ; et, même, d’en avoir autant que vous !
                              Car je ne pense pas, je ne dis pas, je n’écris pas des choses inexactes sur autrui, plus encore si ces écrits leurs sont préjudiciables !
                              Vos écrits, qu’ils soient conscients ou inconscients, sont inacceptables, en particulier pour quelqu’un qui se prétend : « Scientifique, philosophe, écrit vain. Ce que j’ai fait et sais faire : enseigner (niveau universitaire), chercher, analyser, synthétiser, écrire ; accessoirement, radio libre et animation café philo … ».
                               
                              Qu’enseigner vous ?
                              Le mépris de l’autre qui est différent, qui pense différemment, peut être !?
                              Et vous êtes animateur de café philo !!!
                              Socrate !!!
                              En avez entendu parlé ?
                              Peut être pas, je vous annonce qu’il a été condamné à mort par le tribunal d’Athènes parce qu’il offensait les dieux et qu’il détournait la jeunesse des valeurs de la Démocratie d’Athènes !
                               
                              Vous terminez le paragraphe par la devise : Liberté, Vérité, Fraternité. 
                              Tout a fait d’accord avec vous, et je vous dis bravo !
                              Cependant pour être sûr que cette devise soi vivante, je me permettrai d’y rajouter quelques mots : Liberté, Vérité, Fraternité pour moi et pour les autres ! 
                               

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès