Marboz : corridas remises en cause
Or les 24 et 25 juillet doit se dérouler une corrida portugaise, spectacle au cours duquel des taureaux sont combattus, à cheval par des rejoneadores, à l’aide de trois rejons de châtiment composés d’une lame à double arête de 18 cm de long, trois paires de banderilles longues ou courtes et trois fers décorés d’une rose en papier qui sont fichés dans le corps de l’animal (c.f. Règlement taurin municipal). Sans réponse de la mairie à leurs courriers recommandés, les deux associations ont saisi le préfet et la Direction des services vétérinaires.
Tandis que le docteur Jean-Pierre Kieffer, président de l’OABA rappelle : « l’article R 214-85 du code rural interdit les jeux et attractions dans les lieux ouverts au public lorsque ces jeux peuvent donner lieu à mauvais traitements. Sur ce point, Marboz ne peut invoquer l’immunité légale de la tradition locale ininterrompue ! », Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida, se réjouit des assurances données aux deux associations par le préfet qui assure avoir « entendu leur cri d’alarme ». Il a par conséquent « rappelé au président du comité des fêtes de Marboz la règlementation applicable tant en matière sanitaire qu’en matière de protection animale » estimant, en outre que, « si les conditions prévues par les textes applicables devaient ne pas être remplies, [ilveillerait] à ce que le spectacle prévu ne puisse avoir lieu ».
Le maire a alors proposé de remplacer les banderilles par des aiguilles, un appareillage refusé par le préfet le 8 juillet. Au final, il s’agira d’une démonstration et les banderilles seront tenues par des ventouses posées sur le dos des animaux, ne leur occasionnant, de ce fait, aucune blessure.
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