En ce qui concerne la PMA, la France a un vrai atout à faire jouer, étant donné que la médecine est plutôt de bon niveau dans notre pays.
La médecine doit-elle répondre à des demandes sociétales quand elles ne
sont pas dues à une maladie ? telle est la question !
On verra ce que nous pondra le CCNE
(Comité consultatif national d’éthique) en octobre.
« L’AMP est actuellement réservée aux couples formés d’un homme et d’une femme ne pouvant avoir d’enfant pour des raisons médicales ou présentant un risque de transmettre une maladie génétique grave à leur enfant. »
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/02/06/pma-le-comite-consultatif-national-d-ethique-se-prononcera-vers-octobre_1827643_3224.html
En 2010, le CCNE s’était opposé à la GPA dans son AVIS N°110
(page 17)
Conclusion :
Finalement, à l’issue d’une réflexion riche et collégiale, pour les six ordres de raisons qui viennent d’être exposées et pour la grande majorité des membres du CCNE, l’ensemble des arguments favorables au maintien de la législation en vigueur l’emportent sur ceux qui sont favorables à la légalisation de ce procédé de PMA, même de manière strictement limitée et contrôlée.
Paris, le 1er avril 2010
http://www.ccne-ethique.fr/docs/Avis_110.pdf
Question subsidiaire, qui paierait si ... les demandeurs ? les assurances sociales ?
Autre solution, crever cette nouvelle bulle spéculative.
Aux couples d’homosexuel(le)s qui voudraient un enfant, le médecin peut toujours répondre, sachant comme tout un chacun que c’est une union stérile, et non une question de santé, « désolé, personnellement je ne peux rien pour vous ... ». Face au déni * de réalité (* = refus dans son acception psy) persistant, quand le désir est pris pour de la réalité, quand la réalité psychique a plus d’importance que la réalité extérieure, cela s’appelle une névrose. Éventuellement il y a les psychiatres ...
Le déni de réalité, qu’est-ce que c’est ?
Le refus de soins étant le corollaire du consentement aux soins, dans le cas de figure, il n’y aurait aucun refus de soins, puisque rien à soigner, donc les médecins ne sont pas tenus à priori de consentir à ces bidouillages biologiques, peu éthiques il faut le dire ...