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Accueil du site > Tribune Libre > Maroc : à quand la démocratie ?

Maroc : à quand la démocratie ?

Officiellement, rien ni personne ne m’interdit de me rendre au Maroc. Dans mon pays de naissance, je ne fais – à ma connaissance – l’objet d’aucune poursuite judiciaire et ne suis sous le coup d’aucune condamnation. Pourtant, par précaution, je n’y retourne pas. Car à tout moment, je pourrais à cause de mes écrits, notamment celui-ci, être inculpé pour « insultes au roi », « atteinte à l’islam » ou encore « troubles de l’ordre public » et, peut-être même, « atteinte à la sécurité de l’État ». Rien que ça !

Près d’une décennie après la mort de Hassan II et après plus d’un demi-siècle d’indépendance, le Maroc n’en finit pas avec cette mythique transition démocratique. Depuis plus de cinquante ans, retentit le même écho, identique mot à mot et qui sonne toujours aussi faux :
« La démocratisation est en cours. N’ayez crainte citoyens ; elle suit son chemin. Notre souverain, qu’Allah protège ses pas et le préserve de l’œuvre du malin, nous mènera à sa rencontre. »
Le propriétaire de la couronne a changé. Un autre homme s’est assis sur le trône. Mohammed VI a succédé à Hassan II, son père. La lune de miel fut charnelle, enivrante, à redonner le goût de la vie à un suicidaire. Si l’amour rend aveugle, l’espoir fait croire dur comme fer aux chimères. Alors têtes baissées, mains baisées, honneur vendu, dignité perdue, beaucoup y ont cru. Pourtant, la lune de miel fut par trop tapageuse, toquade qui s’éteint avant l’été indien, à la première estocade. Personne ne s’était méfiée des trompe et des tape-à-l’œil qui, en d’autres lieux, auraient sauté aux yeux du naïf et du borgne.

La lune de miel n’a pas duré longtemps ; le temps d’un été puis vint l’automne. Feuilles mortes soufflées par le vent, les masques sont tombés, emportant dans leur chute les ultimes rêves de tout un pays, sèves de tant de vies. Migrants sans visa, les espoirs se sont envolés ; à ailes déployées, ils ont quitté le pays et les esprits. Avant de partir, ils ont promis de revenir. Ils ont juré qu’ils seraient de retour le jour où le printemps de la démocratie daignera, enfin, passer par-là.
Quelque temps plus tard, des berra’h – des crieurs publics payés aux mots hurlés – ont parcouru le pays, allant de douar en douar diffuser aux populations une information d’une extrême importance. Contrairement à l’attente générale, ce n’était pas pour annoncer l’arrivée de l’eau courante et de l’électricité ; pour cela, il n’y avait toujours pas de budget. Y en aura-t-il un jour ?
« Citoyens, prenez votre mal en patience. Vos deux Seigneurs, le divin et l’humain, vous annoncent l’imminence du printemps.  »

Neuf années se sont déjà écoulées : les espoirs ne sont toujours pas revenus, aucune réforme constitutionnelle n’a été adoptée. Aucun signe de progressisme réel n’a pointé le bout de son nez à l’horizon (hormis la révision de la moudouwana, hélas trop partielle et pas assez réformatrice). En 2008, la monarchie alaouite demeure absolue et autoritaire.

Dans toutes les dictatures du monde, le culte de la personnalité du chef de l’État est cultivé. Au Maroc, il est porté à son paroxysme ; il fait partie du décor, dispose de son propre folklore. Il a ses chevilles ouvrières, des zélateurs en quête de faveurs. Toutes les occasions sont bonnes pour flatter le monarque régnant et solliciter sa générosité. Tous usent des mêmes ruses, tant pis si elles n’abusent plus personne. Devant les caméras, les micros branchés, lors de chaque prise de parole en public, ils revendiquent leur allégeance au roi et n’omettent jamais, ô ! grand jamais, de prier le Seigneur – celui qui est au ciel. Ils lui demandent de protéger et de déverser ses bienfaits sur son représentant sur terre, Sidna Layness’rou (Sa majesté, que Dieu le glorifie).
Tout sportif qui remporte une victoire n’oublie pas, devant les caméras, la ligne d’arrivée à peine franchie, le souffle coupée, les jambes encore flageolantes, le pas chancelant, de dédier son triomphe au sportif numéro un de la Nation, le roi évidemment… Décidément, doué dans tous les domaines.
Les étudiants, heureux d’avoir obtenu leur diplôme, remercient à la fois Allah et le roi. Après quelques années de chômage, ils n’oseront pas maudire et douter du premier, médire et demander des comptes au second.
Dans les pâtisseries et les cafés, les commerçants affichent des portraits du souverain dégustant un thé. Instantanés de circonstance ou servilité apprise dès l’enfance ? Dans les magasins, les salles de sport et les stades, les photographies aux dimensions imposantes donnent à voir un monarque à l’allure et à la posture qui se veulent sportives. Dans les administrations, les portraits placardés aux murs sont plus sobres. Le monarque est généralement assis sur son trône, en tenue traditionnelle ou en costume, toujours souriant, quelle que soit la position. Le roi est une icône ; il est jeune, beau, riche et généreux. Malheur à quiconque oserait dire, suggérer ou même penser secrètement, le contraire.

Le roi est partout et, surtout, il a tous les droits. La police et la gendarmerie (forcément royale) ont, eux aussi, tous les droits. Au Maroc, seul le citoyen souffre de ne pas jouir de ses droits.
En 2008, la justice marocaine continue de condamner des journalistes, des syndicalistes, des militants des droits de l’Homme et de simples citoyens parce qu’ils ont exprimé leur désaccord avec le régime. La police et la gendarmerie continuent de charger et de frapper les manifestants même ceux qui défilent dans le calme. Quelque peu plus discrètes à l’extérieur, les brimades composent toujours l’ambiance de tous les commissariats du royaume, de Tanger à Lagouira (surtout à Lagouira où l’on persiste à croire pouvoir étouffer par la violence les velléités d’indépendance de certains sahraouis). De l’entrée à la sortie du commissariat (et dans quel état ?), les brimades donnent le ton, le la. Elles vicient l’air, annoncent la couleur en instaurant la peur. Venu bon gré ou mal gré, le prévenu en garde à vue est immanquablement frappé et insulté.
Si l’on bafoue les droits du détenu, si l’on foule aux pieds sa dignité, c’est pour son salut. C’est pour son bien qu’on veut le remettre dans le droit chemin. Les méthodes de la police complètent les leçons d’éducation distribuées aujourd’hui encore à coups de ceinturon par les pères à leurs enfants, les maris à leurs épouses, les maîtres et maîtresses d’écoles à leurs élèves. Il faut corriger et punir avec les coups ; les mots ne suffisent pas nous ordonne Allah via le Coran et par archange et prophète interposés. Non merci. En aucun cas, je ne lève la main sur quiconque, ni homme, ni femme, ni enfant. Et où que j’aille, où que je sois, en France ou au Maroc, j’exige la réciproque.
Si je prends l’avion pour Casablanca, à l’arrivée, à combien d’années de prison serais-je condamné pour avoir écrit et dit :
« De quel droit le roi est au-dessus des lois ?
Allah n’existe peut-être pas.
La corruption et les cooptations sont les uniques modes de gestion des affaires de la Nation » ?

Connaissant la menace, il serait sage de renoncer à ce voyage. Ne pas y aller ne serait-il pas faire montre de peu de courage, voire de lâcheté ? Ai-je peur de la prison ? Est-il nécessaire de passer par le statut de martyr pour faire avancer une cause ? Pourquoi le long chemin de la liberté passerait-il inéluctablement par la case prison ? Toutes ces questions et bien d’autres ont assailli mon esprit lors de la rédaction de mon premier roman, Le manuscrit d’Hicham : destinées marocaines. Depuis sa publication, je ne suis plus retourné au Maroc. J’ai pris la décision de ne pas y aller pour le moment.
Comment faire alors pour contribuer à réaliser ce vieux rêve, un rêve que les Marocains se transmettent de génération en génération, un rêve de démocratie, d’un pays où les citoyens quels qu’ils soient – y compris le roi – seraient tous égaux en droit ? Ce rêve était déjà celui de mes arrière-grands-parents !

Ecrire. Encore et toujours écrire. Devant l’urgence, ne surtout pas faiblir ; ne pas baisser la cadence. Continuer d’agir, de décrire la détresse des miens et des cousins, réels ou imaginaires. Ne pas me taire, me montrer solidaire de tous ceux, où qu’ils soient, mènent le combat pour le respect des libertés individuelles et des droits humains.
Un jour, je pourrai retourner au Maroc.
Un jour, mon pays deviendra une démocratie.
En attendant, j’écris.

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16 réactions à cet article    


  • HELIOS HELIOS 18 octobre 2008 16:38

    Bonjour, l’auteur...

    Sans être aussi tranchant que certains commentaires, permettez moi de vous dire que si votre analyse semble exacte votre position est plutôt lâche que courageuse.

    Je ne vous blame pas, je ne sais ce que je ferais si la France etait dans le même cas. Je crois qu je ne serais pas un heros, je serais comme tous le monde je resisterais passivement, par insignifiance.

    Mais en aucun cas je n’aurais fui mon pays pour aller ailleurs. j’assume ma couardise, j’aurais courbé la tête, probablement comme beaucoup, pour la relever si l’occasion se presente. C’est une attitude plus courageuse me semble-t-il que de partir, car elle impliqyue se souffrir pour etre pret.

    cela dit, comme il faut de tout pour faire un monde vos ecrits servent probablement le Maroc.


    • Sahtellil Sahtellil 18 octobre 2008 19:02

      "cela dit, comme il faut de tout pour faire un monde vos ecrits servent probablement le Maroc."

      NULLEMENT. Ni ne lui nuisent d’ailleurs. Article nul au sens littéral du terme.
      Soporifique et somnifère (pas pu balader mon attention au delà du 3è §).

      "« atteinte à la sécurité de l’État ». Rien que ça !"


      Je ne vous le fais pas dire, l’auteur, vous pouvez venir en visite quand vous voulez tranquillo. On est encore pas mal embêté pour titiller d’un peu trop près certaines vérités, certainement pas pour ce genre de soupe insipide dont on est gavé ici même (je ne parle pas d’AV) par les nihilistes professionnels. Ce qui relativise l’importance que vous attribuez d’autorité et d’entrée à la votre de soupe.

      Mon pays, cher auteur, croule sous les problèmes. Les pointer avec justesse et précision est un devoir citoyen qu’il ne me viendrait pas à l’idée de reprendre. Les amalgamer TOUS à force de généralités et de poncifs ajourés par l’usure en un seul : la monarchie "de droit divin", met tout simplement en relief le décalage de votre vision de MRE (Marocain résident à l’étranger) bombeur de torse et donneur de leçons par rapport à notre vécu quotidien. Vision que vous voulez critique mais qui n’est qu’anachronisme et suffisance...

      Bon, sur ce, ciao ! car, aaaaaaahhhhhhh !

      PS. Efficace la pub en filigrane pour votre bouquin, j’ai furieusement envie d’acheter... un Mohamed Choukri.

      PS’. Certains de vos griefs sont s’ils sont fondés manquent de profondeur. Lisez la presse marocaine et documentez-vous.

      BMD


      • Sahtellil Sahtellil 29 octobre 2008 03:55

        "vous pouvez venir en visite quand vous voulez tranquillo".

        Non, peut-être pas. Le sentiment l’a eu sur la raison ce coup-ci, je l’avoue platement, et je devais le signaler (pour mon image de marque
         smiley). Vous vous feriez probablement tirer les oreilles, plus ou moins sévérement ; je n’en sais rien. Ca ne serait pas cependant si cela s’avérait, loin de là, pour me donner des cauchemars.

        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 29 octobre 2008 04:06

        Plutôt méchant comme post, c’est vrai. L’on saura cependant, pour certains, retenir le message en filigrane. Pour les autres, le dis en clair : Non, je ne souhaite pas que l’auteur patisse physiquement de l’inconséquence de ses écrits.

        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 29 octobre 2008 04:15

        Constant, si tu lis ceci,

        Bonsoir. J’ai l’habitude de consulter un de tes posts adressé à Masuyer (que j’ai marqué comme favori) pour taper mes smileys. Il n’y a pas trace cependant du bonhomme jaune avec des lunettes noires. Saurais-tu par hasard comment faire ?

        Salutations.

        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 29 octobre 2008 04:42

        Constant,

        Voilà au moins un argument sérieux à opposer à ta requête à Omnibuzz. Car comment ferai-je, au cas où on y accéderait, pour m’y retrouver avec mes smileys ? Mon véto est donc dès à présent public et sans appel. Je n’aime qu’on vienne fiche la pagaille dans mes marque-pages ! A bon entendeur...

        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 30 octobre 2008 03:38

        Je ne sais pas si le smiley est filtré ou non, ni même ce que celà veut dire. En tout cas, essayons !

        Bismillah ! B+-+)

        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 30 octobre 2008 03:40

        Ca n’a pas marché. Je copie et colle :



        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 30 octobre 2008 03:43

        Non plus. Tant pis.

        Allez ! à tantôt, ici même (sur AV) ; sinon gare... !

        BMD


      • Sahtellil Sahtellil 30 octobre 2008 04:04

        Ooooooops ! Je pense bien pour le coup avoir mérité une epithète bien grasse. smiley

        Réessayons voir :

        smiley

        BMD


      • Ricos77 Ricos77 18 octobre 2008 19:03

        Lâche cet auteur ? Je le trouve plutôt courageux. Plus courageux ce serait quoi ? J’exprimer ainsi dans son pays natal ? Mais il serait en danger de mort ! D’ailleurs, ne l’est-il pas ?


        • mauvais en horto 18 octobre 2008 21:56

          Et ben oui, même s’il y à chez ces gens que vous détester des types qui raisonnent comme vous il y à tous les autres ceux qui ce sont battus pour ce pays qui y on travailler en côtoyant des gens petites et mesquines qui avez trouver un exutoire à leurs sentiments d’infériorités. Ces peux-etre vrais qu’il y à des humains et des sous-humains mais ce n’est pas un affaire de race, vous faite partie de la deuxième catégorie celle qui veut pas s’observer tel qu’il es, est projette ces propres défauts sur les autres pour ce supporter .Courage sa peut ce soigner, encore en faut-il du courage pour s’observer est accepter la nature humain tel qu’elle est pour pouvoir sortir de sa sous humanité.


          • manusan 19 octobre 2008 09:32

            Je trouve gratifiant qu’on viennent en Europe pour dénoncer le manque de démocratie et l’envie de changer son pays. Ceci dit, certains commentaires, choquant à première vue, sont dans le vrai, on ne change pas son pays de l’étranger. La démocratie se gagne par les peuples, à l’intérieur même du pays, et de façon pas toujours pacifique.

            Depuis quelques dizaines d’années la démocratie de progresse plus, pourquoi ?
            Quand une situation devient trop difficile, l’homme se retrouve face à un choix : prendre le risque de changer son pays ou partir là où l’herbe est plus verte.

            Avec les moyens de transports actuels, l’image que donne l’occident de lui même via les média, des aides sociales peut être trop facilement accessibles (en tout cas séduisantes), l’histoire des immigrés venus bosser dans les année 50-60, ect .... font que finalement les Mohammed et les Hassan sont tranquilles pour longtemps.

            Faire de l’humanisme, jouer les héros, c’est facile quand on est français ou étranger en France bien au chaud, ça soigne sa concience mais dans le fond, ça n’encourage pas la démocratie dans le monde.




            • Stoïque 19 octobre 2008 23:52

              Quand la liberté d’écrire n’existe pas ou est très dangereuse à exercer au sein d’un pays, il peut être réaliste de le faire de l’Etranger, car cela sert déjà de faire connaitre à l’étranger les problèmes existants à l’intérieur de ce pays. Les dangers ne sont pas nuls pour autant ( exemple l’affaire Ben Barka pourtant réfugié en France, lors de son élimination) et tout un chacun n’a pas forcément l’âme, la détermination et le courage d’être un "révolutionnaire" à l’intérieur.

              A la lecture du texte de l’auteur, les espoirs d’une amélioration de la vie politique au Maroc ne semblent donc pas avoir été suivis d’effets.
              Un roi, même moderne ne peut sans doute pas changer facilement des habitudes et le poids des divers pouvoirs politiques, religieux et économiques ancrés depuis des décennies... 
               


              • TimTim TimTim 20 octobre 2008 20:26

                Dois-je sourire ou m’offusquer de ce texte qui ressemble plus à un "plaisir littéraire" qu’à une véritable critique constructive.
                Ceux qui agissent, ceux qui suivent et enfin...ceux qui commentent ! malheuresement, combien sont-ils, MRE ou autres qui font partie de cette troisieme catégorie ! et moi même je suis contraint à d’en faire partie pour répondre à ce texte.

                Vous faites preuve d’un ethnocentrisme qui dénonce votre manque de culture sur votre pays d’origine et vous place certainement parmi ces auteurs avides d’écrire, de disserter, sans pour autant nous offrir une profondeur scientifique et constructive. Mais ce texte est tout à fait excusable, car écris par un Français (tout simplement) et non par un Français d’origine marocaine.

                Vos origines vous les avez nié, courageusement, et critiquer le Maroc est votre seul lieu de nostalgie, votre seul mémoire, votre seul exutoire...

                Le Maroc n’a pas besoin de pamphlet ni de chef d’oeuvre littéraire pour avancer ! il a besoin d’hommes et de femmes, pragmatiques, qui apprennent à souffrir des tares marocaines, comme ils s’efforcent de sourire aux merveilles du Royaume. Notre histoire nous impose l’authenticité. Nous ne sommes pas un pays démocratique ni en transition démocratique. Ce ne sont que des termes diplomatiques pour communiquer (avec l’art et la manière) avec nos amis européens, américains et autres fanatiques de la "pax democratica". Notre systeme politique et social est bien plus complexe, de par son histoire et ses vissicitudes, il est nourri de tous les paradoxes et il présentes autant de lacunes que de forces.

                La démocratie au Maroc ? Pourquoi faire ? (faire voter un peuple qui ignore et qui s’ignore ?) Quelles en seraient les causes ? (une invisible Révolution Marocaine dont on aurait pas entendu parler en 1789) Et les aboutissants ? (Sûrement un système démocratique clos sur une élite aussi Enarchiste qu’en France, plus à même à opprimer et à contrôler les masses populaires)

                La démocratie est l’idéal de Rousseau, de Montesquieu, encore plus loin, celui d’Aristote...mais ce ne sont ni mes ancêtres ni mes maîtres penseurs. Ce sont des hommes de lumière qui ont éclairé leur pays, leurs civilisations...

                Alors, monsieur, veuillez utilisez votre imagination, votre talent littéraire s’il le faut, pour inventer, imaginer un nouveau mode de gouvernance adapté à notre culture, à nos coutumes, à nos mentalités...Car le peuple marocain aime son Roi, un amour passionnel qui engendre colères, joies, déceptions et espoirs.

                C’est un démocrate convaincu qui vous répond, mais c’est un marocain qui s’est enrichit en France pendant 10 ans avant de rentrer définitivement au Maroc pour mieux l’aimer, mieux le connaître, parfois dans le silence, mais toujours dans le respect du Temps, de l’Histoire et de l’Espoir.

                A force d’aduler la Démocratie, elle n’en devient qu’arrogante et superficielle...laissons-lui lui la place et le temps de naître pour se mettre réellement au service du peuple marocain...et non aux au service des idéologues !



                • fouadraiden fouadraiden 21 octobre 2008 00:42


                  la démocratie , a t elle resussi à vos peuples ?


                   faites comme les Chinois et vs arreterez de vs prendre pour un démocrate occidental.


                   ps : je vois que notre ami du maroc le cher auteur a censuré ce qui lui convenait pas....ss doute une habitude du bled difficle à perdre

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