Mea Culpa de Bigard : « Tu n’as pas de couilles »
Retour en septembre 2008. Jean-Marie Bigard se prononce sur les attentats du 11 septembre 2001. Il déclare qu’« On commence à penser sérieusement que ni Al-Qaida, ni aucun Ben Laden, n’ont été responsables du 11 septembre » et il ajoute « J’en suis sûr et certain : les deux avions qui se sont écrasés sur le Pentagone n’existent pas. C’est un missile américain qui a frappé le Pentagone ».
De tels propos lui valent les foudres du politiquement correct et un lynchage médiatique de ses « amis ». Baffie sera le seul à devenir l’avocat de se nouveau damné. Bigard a été mis au pilori des personnalités infréquentables.
L’humoriste est attaqué de toute part. Il analyse sa propre situation, qu’il juge critique. Il constate que ses propos sont tronqués et déformés dans la presse. Ses déclarations sont incomprises et passent très mal au sein de l’opinion. C’est à bout de nerf et sous la pression qu’il « demande pardon à tout le monde pour les propos que j’ai tenus vendredi dernier pendant l’émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 » et « Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 septembre. Je n’émettrai plus jamais de doutes. J’ai été traité de révisionniste, ce que je ne suis évidemment pas ».
Bigard est résigné et exprime son mea culpa. Mais la proie est la cible des chasseurs de têtes qui ne le lâche pas. La cote de popularité de Bigard dégringole chaque jour, des campagnes de diabolisation de plus en plus violentes sont orchestrées contre lui. L’humoriste est contraint d’annuler la tournée de son spectacle « Clerambard » par faute de spectateurs. Bigard est seul, abandonné de tous. Il se retire et se consacre finalement à la réalisation de son film « Le missionnaire ».
Toutefois, l’humoriste a bien conscience que son émersion ne pourra se faire sans une promotion impulsée par une émission « populaire » à une heure de grande écoute. Pourtant, il y arrivera. Nous sommes le dimanche 19 avril 2009. Il est 14h00. L’émission « Vivement dimanche » animée par Michel Drucker débute sur la chaîne de France 2. Ainsi donc, après plusieurs mois de boycotte et de lynchage médiatique, l’animateur reçoit sur son plateau le controversé Jean-Marie Bigard.
Il s’agit donc pour Bigard de se rattraper, de se donner une nouvelle virginité, quitte à vendre son âme. Bref, il doit exprimer un second mea culpa beaucoup plus fort et symbolique. L’homme aime réagir à l’actualité marquante de la société. Quelle aubaine ! L’ « Affaire » des déclarations du Pape sur le préservatif arrive à point nommé. Bigard profitera de la campagne de diabolisation et de déstabilisation orchestrée par les névrosés de l’extrême gauche et les débiles de la tolérance à l’encontre de Benoît XVI et à l’ensemble de l’Eglise catholique.
Décidément, tout semble de nouveau sourire pour Bigard.
L’homme qui avait rencontré le Pape au Vatican lors d’une visite diplomatique au côté du président de la République en décembre 2007 n’aura donc ni pu résister, ni hésiter, dimanche chez Drucker, à dénigrer Benoît XVI. Une succession de jeux de mots douteux et de propos minables contre le Saint-Père sortiront de la bouche de Jean-Marie Bigard. Le fou-rire niais exprimé par Drucker et de ses compères confirment bien que Bigard est pardonné. Le mea culpa a enfin franchit les portes impénétrables de la bien-pensance soixante-huitarde.
L’ancien supplicié de l’inquisition devient désormais un parfait inquisiteur. Mais le cocu du show biz reste toujours le bouffon de Drucker. Tous ces moralisateurs, défenseurs du respect et de la tolérance, n’auront pas hésités à un seul moment, à travers une hystérie sectaire, à insulter le guide spirituel de l’Eglise Catholique.
Bigard a choqué la bien-pensance, il fut donc mis au ban de la « la bonne société » en se moquant de la sorte du Pape, Bigard a fait sa beat : il peut désormais être de nouveau accueilli avec sourire dans le sérail des médias.
Mais les réactions s’affirment et s’entrechoquent. Les valeurs et les traditions françaises et chrétiennes s’affrontent ouvertement contre l’anarchisme ambiant et les idées dégénérées de mai 68.
Ne voyons nous donc pas les jeunes français et les catholiques se mobiliser pour promouvoir les grandes valeurs humaines qui n’ont pas de prix : l’honneur, la vie, le courage, la franchise, l’amitié, la justice, la fraternité, l’amour, la solidarité, la famille… C’est désormais ensemble, que nous devons déclarer une guerre contre les fossoyeurs qui n’ont que pour valeur l’argent et la haine des grands Hommes. Démontrons, nous aussi, notre capacité à les mépriser et à leur nuire.
Nous devons boycotter l’émission de la bande à Drucker et dénoncer par la voie d’Internet et par la diffusion de tracts le comportement honteux et les déclarations scandaleuses de Bigard. Boycottons son film ! Montrons et affirmons notre volonté de ne plus laisser nos valeurs et nos traditions se faire piétiner et dévaloriser par les incultes de la sous-culture télévisuelle.
Soyons cette avant-garde culturelle qui à l’équinoxe de printemps fera de nouveau rayonner le goût de l’art, du beau, du sacré, la voie du spirituel et du temporel.
Pour conclure sur une touche populaire et provocatrice, comme semble bien les apprécier Bigard, je tiens à mettre en contradiction un de ses sketchs « Bigard met le paquet » montrant sur l’affiche un slip portant « des couilles », ses déclarations sur le 11 septembre 2001 et ses dernières « blagues » à propos du Pape en guise de pardon. Si je juxtapose toutes les bigareries rapportées précédemment avec la célèbre expression de Danton qu’il exprima dans un dernier échange verbal avec Robespierre : « Tu n’as pas de couilles Robespierre », je ne peux qu’affirmer la chose suivante concernant cet humoriste, c’est que « Tu n’as pas de couilles Bigard » !
61 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON