Meetings électoraux de la présidentielle : du cirque inutile et coûteux
Nous élisons de grandes vedettes passant dans les plus grandes salles de spectacle, aux scènes tendues de velours, faisant leur numéro devant des foules en délire totalement acquises au discours du candidat, applaudissant à tout rompre même ce qu’ils devraient réprouver.
A quoi ça sert ? Ca coûte combien au contribuable ? Ca fait gagner combien de voix ?
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Pendant ce temps, seuls ces quelques milliers de partisans entendent le candidat exposer ses projets. La presse en retransmet quelques bribes, s’attachant surtout au dérisoire, à tout ce qui fait buzz et donc fait vendre.
Résultat, en ce mois de Mars 2016, personne ne connaît vraiment les programmes sauf à consulter les dossiers Internet, à condition d’y avoir accès et d’avoir envie de se cogner ce type de lecture. D’autant que ces programmes changent souvent au gré des événements.
En multipliant le nombre de candidats susceptibles de dépasser 5%, ce sont les contribuables qui vont payer ces fraternelles réjouissances.
Et tout ça va coûter combien ? Des tas de millions. Sans compter la sécurité, les déploiements de forces de police, les chaînes de télé…
Pour rien ou pas grand-chose.
Et que ne pourrait-on faire avec ces somme en matière d’aides sociales pour les plus démunis, les restos du coeurs, les malades…
Aujourd’hui nous avons les moyens d’être très efficaces en matière de campagne électorale sans bourse délier ou presque.
La télévision d’état (ou d’autres volontaires) pourrait offrir à chaque candidat les heures d’antenne nécessaires et gratuites pour exposer chacun leur tour leurs projets, non pas à quelques milliers de fans, mais à des millions de français en même temps.
Les candidats qui tendraient à faire leur cirque devant leurs fans paieraient alors de leur poche si ça les intéresse.
Ces émissions seraient finalisées par un débat général juste avant le premier tour et les français pourront choisir leur candidat en toute connaissance de cause, bien au chaud chez eux.
Idem pour le 2ème tour.
Il serait intéressant de connaître l’avis du public sur ce procédé, et examiner les possibilités de le proposer pour 2022.
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