Méfions-nous du 4ème pouvoir !

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Dans la mesure où nous vivons aujourd'hui dans une « société de l’information », il est important de se demander comment s'organisent les media, quels sont leurs liens avec la vie politique et la finance apatride, quel est le rapport entre la manipulation et l'information du citoyen.

Alexandre Soljenitsyne déclarait : « La presse dépasse en puissance les pouvoirs exécutif, législatif ... »

Les media un quatrième pouvoir ? Mais quel est le contrepouvoir au quatrième pouvoir ?

L’ancien « chouchou » des média, Dominique Strauss-Kahn, s’est retrouvé du jour au lendemain dans une cellule du pénitencier new-yorkais de Rikers Island. Exit donc Strauss-Kahn. Cela ne changera certainement pas la face du monde. On dit que les cimetières sont pleins de gens indispensables. Plus que jamais, méfions-nous des bulles politico-médiatiques qui, lorsqu’elles ne servent plus les intérêts du 4eme pouvoir, éclatent.

Dans ce jeu de dupes médiatique, le Parti socialiste n’a aucune raison de s’inquiéter des conséquences de la disparition de la scène politique de sa principale vedette pour l’élection présidentielle. En effet, une demi-douzaine de dignitaires du PS qui, tout en affichant une commisération de circonstance, se préparent à s’étriper pour prendre la place du meilleur candidat putatif du PS. De toute façon, la décision finale ne se prendra pas rue de Solférino mais dans les rédactions qui se seront mis d’accord entre-elle.

Dans ce jeu de manipulation médiatique, Sarkozy et ses subordonnés ont quelque raison de se frotter les mains. Le président sortant, déconsidéré, rejeté à la fois par les classes moyennes et populaires mais aussi par une partie de son propre camp, peut espérer améliorer un peu sa situation dans la perspective de la présidentielle. Il est évident que Sarkozy n’a aucune chance de retrouver son score de 2007 dans l’électorat populaire qu’il avait réussi à séduire à l’époque, tant est grand le dégoût à l’égard de sa politique. Mais une nouvelle fois le piège à « gogos » médiatique va se mettre en place afin de nous présenter un « nouveau » Sarkozy et de surcroit « jeune papa ».

Les velléités centristes sont de retour avec la disparition de Strauss-Kahn. Et voila donc la réapparition de « l’Arlésienne » centriste qui ravive la compétition entre les Bayrou, Borloo et autres Morin, tous candidats pour représenter le centre à la présidentielle. Le centre a toujours été une construction politique organisée par la presse pour faire croire aux Français que l’on pouvait en politique avoir le « cul entre deux chaises ». L’objectif politique du centre en France est de ramener à droite, un électorat qui pourrait être séduit par les socialistes. Ou alors plus simplement « je ne vote pas Sarkozy au 1er tour mais au second ».

Dans ce jeu médiatique, le camp national que l’on a préféré au « démago » socialiste Mélanchon commence à s’essouffler. En effet, la compassion télévisuelle à l’égard des travailleurs, des chômeurs et des retraités ne trouve pas son relais militant. Là où on espérait un renouveau et une envie militante, on ne retrouve que le règne des « petits chefs de bureau » et son cortège d’oukases. Tout cela est dommageable, car après un parcours sans faute, dans un contexte très favorable, le camp national retrouve ses vieux démons organisationnels du « centralisme démocratique ». À l’évidence, le camp national, s’il base sa stratégie politique uniquement sur les media, doit, tout de même, se méfier du 4eme pouvoir. Le camp national doit faire attention à ne pas être, tout juste, un épiphénomène électoralo-médiatique.

En conclusion, la politique qui sera menée, organisée par une presse à la solde des mondialistes, est déjà définie non pas en fonction de la personne qui sera installée à l’Élysée, mais par les besoins de la finance apatride en cette période de crise.

La parole est dans le camp de tous ceux qui rejettent le système de manipulation car une caméra et un micro ne suffisent pas à relever la grandeur de la France !

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5 réactions à cet article

ROBERT GIL 8 juin 2011 10:29

Celui qui maîtrise les techniques de l’information peut manipuler l’opinion
publique. Celui qui tient les rênes de l’information et des médias dirige en fait la
société. Personne ne devrait posséder plus d’un moyen d’information : c’est une des
conditions de la liberté ! Lire :

http://2ccr.unblog.fr/2011/02/18/informations-et-manipulations/

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- frugeky 8 juin 2011 10:48
  
  Et une collusion supplémentaire entre une journaliste du Figaro, Sophie Roquelle, et son mari, Cirelli, numéro 2 de GDF. Ce qui lui permet d’écrire un article vengeur contre ces fumiers qui touchent le RSA tandis que son mari multiplie son salaire par trois.
  
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- terreetciel 8 juin 2011 10:56
  
  La télévision l’opium du peuple :
  rappelez-vous
  2002 le journal télévisé montre un petit vieux victime d’agresseurs qui onr brûlé sa maison.. 2 jours après JM Lepen fait un super score
  2009 diffusion du film d’Arthus-Bertrand le sur lendemain la liste écologiste raffle la mise pour les européennes
  
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  - devphil30 8 juin 2011 11:15
    
    Bonjour ,
    
    « À l’évidence, le camp national, s’il base sa stratégie politique uniquement sur les media, doit, tout de même, se méfier du 4eme pouvoir. Le camp national doit faire attention à ne pas être, tout juste, un épiphénomène électoralo-médiatique. »
    
    Pourquoi vous ne dites pas Front National au lieu de camp national ????
    C’est aussi de la manipulation ...............
    
    Philippe
    
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    - Lisa SION 2 8 juin 2011 16:00
      
      Bonjour,
      
      " une nouvelle fois le piège à « gogos » médiatique va se mettre en place afin de nous présenter un « nouveau » Sarkozy et de surcroit « jeune papa ». bien sur, mais si le petit s’avère ensuite être de DSK ?
      
      « Ou alors plus simplement « je ne vote pas Sarkozy au 1er tour mais au second ». » encore faut-il qu’il y arrive. Vu le possible 25% pour MLP, un simple 18% suffirait pour Eva Joly. il y a fort à parier qu’aucun des partis dominants n’atteigne les scores atteints en 2002 , et hop ! Seuls ne réussissent ceux qui y croient.
      
      « L’objectif politique du centre en France est de ramener à droite, un électorat qui pourrait être séduit par les socialistes. » ça se voit à peine dans la mine d’hypocrite qu’ils ont tous à venir passer la main dans le dos des verts, dans le but de les rabattre vers NS en cas de second...
      
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