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Accueil du site > Tribune Libre > Mélenchon et l’amour de ses sympathisants

Mélenchon et l’amour de ses sympathisants

Cela semble récent cet amour des militants et des sympathisants pour leur leader.

Nous avions eu ce même phénomène avec Ségolène Royal en 2007. Presque un envoûtement !

Mais l'amour a des travers : d'une part il est volatile, parfois futile, il peut se dissiper rapidement.

Mme Royal en a subi les effets dès l'élection de Sarkozy.

D'autre part, il est souvent inconditionnel ; et là, c'est plus dangereux. Le manque d'esprit critique, le manque d'exigence accule l'être aimé dans les prisons de son ego.

Mr Mélenchon partage avec tous les hommes ( et femmes !) politiques, un ego démesuré. Sans celui-ci il n'y a guère de possibilités d'arriver aussi haut.

Cependant, le rôle de son équipe, le rôle des militants est d'exprimer leurs doutes, leurs craintes ou leur désaccord.

Dans le contexte précis qui nous occupe, le temps pressait ! Deux élections aussi importantes coup sur coup laissaient peu de temps au recul, à la hauteur de vue, à la tactique. Une semaine, c'est court en politique.

Néanmoins, si Mme Royal n'avait pas grand chose de neuf à offrir à la scène politique, ce n'est pas le cas de Mélenchon qui porte un projet cohérent, dissident ; non seulement les propositions tiennent la route mais elles sont les seules, pour l'instant, à trouver des chances de concrétisation.

En ce sens, la leçon donnée par le choix de ce combat singulier - que je n'ai cessé de dénoncer comme étant inepte - est une leçon, douloureuse s'il en est, au vu de l'énergie déployée, du don de soi, de la sincérité, mais qui sera prise, il n'y a pas de doute.

Ce programme ne va pas s'effondrer comme un gadget qui n'aurait pas trouvé d'acquéreurs.

L'excitation festive des meetings en plein air a sans doute donner l'illusion ( très moderne elle aussi !) que l'on pouvait changer le monde du tout en tout, en quelques mois.

C'était un enfantillage, assez plaisant à vivre, je dois le reconnaître.

Nous avons du temps pour comprendre qu'utiliser les armes du libéralisme ( l'hypermédiatisation) ne peut servir à notre cause ( responsabilisation des citoyens).

En effet : comment lutter contre la propagande consommateuriste si on l'utilise soi-même ? Nous admettons là que nous-mêmes ne faisons que proposer un nouveau produit !

Or ce n'est pas de cela qu'il s'agit.

Nous avons du temps plus calme devant nous pour réécrire le Parti de Gauche.

Ce parti creuset qui accepte et écoute toutes les mouvances de l'écologie, de l'économie, des projets sociaux, etc.

Ce parti d'éducation populaire où il n'est pas question de « pêche » ou d'embrigadement mais bien de donner vie à l'esprit critique et faire renaître l'instruction politique et civique.

Ce parti qui attend des citoyens qu'ils s'engagent dans des conversations, des disputes constructives, hors de la soupe électorale ; ce parti qui veut redonner aux hommes le goût du débat, l'intérêt pour la chose publique.

N'oublions pas ce que disait Rosa Luxembourg :

« L'essentiel, ce n'est pas que les esclaves soient mieux nourris ; c'est d'abord qu'il n'y ait plus d'esclaves. »

Le plus grand problème aujourd'hui est que la plupart des esclaves ignorent qu'ils le sont.


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76 réactions à cet article    


  • alinea Alinea 14 juin 2012 20:48

    Cordless : honnêtement, avez-vous lu le programme du FdeG ?
    Interdire à des entreprise pleines de bénéfices de licencier pour aller s’en mettre plus dans les poches ailleurs, ça vous défrise ?
    Mais il n’y a pas que cela : il y a un constat, un constat d’injustice qui commence par le partage inégal ( c’est le moins qu’on puisse dire ) des richesses. Qu’avez-vous à dire à cela ? Que c’est impossible, alors qu’il vaut mieux ne pas s’y coller ! Que proposez-vous donc ?
    Vous confondez Arlette, ( ou Arthaud) et le FdeG ;
    En tout cas, je persiste : Ségolène (pour qui j’ai un grand respect), n’avait pas grand chose de neuf à nous mettre sous la dent à l’époque !


  • Onecinikiou 15 juin 2012 10:16

    « Interdire à des entreprise pleines de bénéfices de licencier pour aller s’en mettre plus dans les poches ailleurs, ça vous défrise ? »


    Là est typiquement le raisonnement faussé de ceux qui se refusent à réfléchir par les structures, et qui ne comprennent rien aux termes du rapport de force mondialiste.

    Oui interdire de licencier, et même à une entreprise qui fait des bénéfices, est aberrant dans un contexte de mondialisation économique, c’est à dire de libre-échange mondial, c’est à dire encore de compétition exacerbée à cette échelle entre les agents économiques, ensemble et simultanément.

    C’est d’autant plus aberrant et le summum de l’hypocrisie politique (ou de l’incompréhension de la chose économique) lorsque l’on prétend vouloir les interdire arbitrairement sans que parallèlement l’on ne prône aucunement de remettre en cause les raisons structurelles créant les conditions objectives de ces licenciements (qui sont pour plus des 2/3 dans l’industrie le fait de délocalisations), à savoir la rationalité intrinsèque de la mondialisation néolibérale.

    D’aucuns auraient d’ailleurs beau jeu de soutenir, et ils n’auraient tout à fait tord, bien au contraire, que si ces entreprises qui font des bénéfices licencient ou délocalisent (ce qui revient à la même chose en terme de conséquences pour les nations occidentales et leurs salariats) c’est justement pour la raison de continuer à en faire à l’avenir, dans une optique évidemment de maximalisation du rendement du capital.

    Ainsi donc, pour qui voudrait sérieusement empêcher que les multinationales ne délocalisent et par conséquent licencient, le préalable absolument nécessaire sans lequel rien ne sera, non pas seulement efficace, mais possible rationnellement, doit rapidement appeler de ses voeux à rebattre les cartes du grand mécano mondialiste et déjà par le truchement de mesures protectionnistes aux frontières. 

    Tout autre discours est le fait de joueurs de pipeaux ayant pour but d’enfumer la galerie grâce, ou à cause, de sa dramatique crédulité. 

  • Le chien qui danse 15 juin 2012 13:10

    Un pays qui respecte ses travailleurs plutôt que ses financiers sera un pays beaucoup plus solide face à la mondialisation que vos frontières artificielles et pleines de trous (sur tous les plans et à tous les niveaux).

    Une fois que vous aurez refermé les frontières vous ferez quoi ? si personne ne veut négocier avec vous ? vivons franco-français c’est ça ?

    Le mélange à toujours été la marque de fabrique de l’humanité, aujourd’hui elle pose question certes mais elle ne pourra jamais être bannie, ce serait la mort dans le vide du genre humain.

    Renégocier les traités en ayant une base forte aura beaucoup plus d’impact que les lois coercitive ou ultra-protectionnistes que vous prônez.

    C’est une question de stratégie dans les rapports de force.

    Remettre en cause le mondialisation du genre humain n’a aucun sens ontologiquement parlant, en revanche la prise de conscience que le monde est limité, que l’esprit de conquète qui à nécessité des sois disantes « nations » pour faire des armées conquérantes, ça c’est terminé aussi, ou bientôt, car ce n’est plus rentable, y’a plus rien à spolier.
     
    Vous êtes dans un monde pas dans votre pré carré, alors vous pouvez gloser avec vos frontières, mais elle n’auront que peu, voir pas du tout de poids quand les crèvent la faim qu’ils soient dedans ou dehors seront la majorité déambulante.

    Seul un combat pour rééquilibrer les forces est utile, les tenants du pouvoir sont une minorité mais ils s’entendent dans la même direction. Et tant qu’ils détiendront tous les pouvoirs, vous y serez soumis.

    Si vous n’avez pas une base populaire solide, qui comprend le monde dans lequel elle vit, qui est consciente de la valeur de son travail ou action au milieu d’une société construite sur la reconnaissance de la valeur de chacun et qui mêne un combat internationaliste pour que les autres les soit aussi, vos « frontières administratives » a moins de faire une chaine de douanier tout autour du pays et encore !!, ne serviront strictement à rien. Car jusqu’à preuve du contraire au FN on prône une politique douanière spécifique mais ça reste dans le jeu du brassage mondialiste et heureusement, sinon vive les topinambours.

    Les pays, au moins occidentaux, ont tous besoin d’un renouveau politique, si une vraie politique populaire qui construit vraiment une base solide qui ne laisse plus la directive à des technocrates sans âmes voie le jour en europe croyez moi que tous et vous y compris y souscrirez !

    Nous faisons partie d’une histoire qui nous dépasse, d’ailleurs l’humain ne sait pas pourquoi il est là, l’humanité s’est répandue sur terre par le mélange, aujourd’hui que ça ne puisse plus se faire d’une manière instinctuelle car le monde est « plein », nous pousse à poser la question, non pas de la validité du mélange, mais comment on l’organise, plutôt que ce brouhaha criminel auquel on assiste.

    Nous sommes dans l’industrie politique et celui qui fait le produit le plus pourri gagne le plus, comme les produit chinois. Faites attention, l’obsolescence programmée y règne en maîtresse.

    L’humain d’abord, c’est pas les français d’abord, nuance, et dans le monde tel qu’il est, de nos jours, ça semble bien plus en phase. Le monde changera par la solidarité pas par l’ostracisme.


  • alinea Alinea 15 juin 2012 13:27

    Si j’ai bien compris ce que vous dites, je pense que le programme du FdeG a bien cette ambition ; mais, étant toutefois réaliste, on imagine que pour rebattre les cartes, il faut bien commencer par un bout ! Le protectionniste est protéiforme ou plutôt multiforme, mais il me semble bien que nous le prônons aussi !


  • Onecinikiou 15 juin 2012 15:07

    « L’humain d’abord, c’est pas les français d’abord, nuance, et dans le monde tel qu’il est, de nos jours, ça semble bien plus en phase. »


    C’est bien la raison pour laquelle les vôtres achopperont irrémédiablement : vous méprisez le réel. Pire, voyant qu’il ne concorde pas avec vos phantasmes, vous essayez malgré tout de le contraindre et de le tordre selon les préceptes de votre idéologie dogmatique. Cette propension est exactement l’inverse que ce que commanderait d’adopter comme rigueur intellectuelle un esprit libre qui, et d’abord pour cette raison, se revendiquerait de la scientificité.

    Sachez bien une chose que vous découvrirez sans doute tôt ou tard, en mûrissant : tout le monde n’a pas vocation à se soumettre à vos extrapolations conceptuelles, qui plus est follement erronées. En effet, l’homme se définit identitairement par des cercles concentriques. Parmi ces cercles il est indéniable que l’attachement à la Nation ou à la patrie, en tant qu’elles sont en capacité d’incarner - et qu’elles en ont déjà fait la démonstration empirique - l’idée de sécurité (fondamentale), de prospérité (idem), et de cohésion sociale et culturelle nécessaire, est un puissant sentiment d’appartenance.

    Ainsi donc le statut social et condition social, l’idée d’appartenir à une certaine classe socioproductives tel que définie lointainement par Marx (et qu’il convient de revisiter à l’orée des changements de paradigme, pour ne pas dire des bouleversements, que nous impose l’époque contemporaine), s’ils existent objectivement, n’en sont pas moins qu’une identité (ou une partie de cette identité) parmi une mosaïque d’autres. Et je rajouterai : sans doute pas ceux qui primeraient ou prédomineraient particulièrement plus que tous ceux-là. Entre autre : processus d’identification morphologique ; sentiments d’appartenance idéologiques (autres que marxisme), nationaux ou religieux, desquels découle certaines visions du monde souvent divergentes et parfois même antagonistes ; spécificités géopolitiques ; traditions culturelles ancestrales, us et coutumes ; penchants philosophiques etc...

    Votre Universalisme, celui humaniste des lumières comme celui transcendantal des religions (nous touchons d’ailleurs ici, pour l’un et pour l’autre, à la notion d’Absolu qui s’est révélé le propre des courants métaphysiques, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour nos humanistes acquis à la notion d’immanence...), par définition dogmatique, vous condamne par avance à opérer une fuite en avant relativement pathétique dès lors que le réel vous démentirait. 

    Et comment ne pourrait-il vous démentir lorsque j’introduis mon propos par le postulat, que nul ne pourra contredire, qu’il y aurait de fait une multitude de courants de pensée qui se réfère à l’idée (ou à l’idéal) d’universalisme ! C’est auto-contradictoire, et dans la logique formelle et surtout dans les faits tel qu’ils se présentent à nous. Ainsi donc l’universalisme n’existe pas, c’est une certitude ontologique. Il convient donc d’en tirer toutes les conclusions qui s’imposent si d’avenir il vous venait à l’esprit d’entamer un rude rapport de force à l’encontre de vos adversaires. Ce qui suppose déjà de définir qui vous êtes intimement, et quels sont vos intérêts en tant que groupe sociale constitué, avant de définir qui ils sont.

    « Le monde changera par la solidarité pas par l’ostracisme. »

    Je salue bien volontiers votre incorrigible idéalisme, le problème étant qu’il est justement la source principale des cruelles désillusions, pour ne pas dire plus, qui ont émaillé le siècle précédent et qui ont sévèrement douché les espoirs de ses partisans. Tant il est vrai que nous n’avons pas d’exemples de révolutions socialistes en tête (car c’est bien de cela qu’il s’agit en dernière instance, du modèle marxiste-léniniste internationaliste) qui n’ont pas débouché sur des totalitarismes abjectes, des massacres voire des génocides innommables, et de privation systématique des droits et libertés les plus fondamentaux au sein des différents territoires sur lesquelles elles s’appliquaient. 

    Cette constante observée malgré la transposition dans des cultures relativement hétérogènes est d’autant plus inquiétante, et corrobore tout à fait ce qui vient d’être dit.

    Il est d’ailleurs à tout le moins curieux, sinon suspect, que les « cocos », qui prétendent détenir les sources de la sainte rationalité, aient eu tellement de facilité à convaincre leurs semblables qu’ils aient dû s’employés par des méthodes pour le moins expéditives - et quelles méthodes - pour arriver à bien se faire comprendre. Enfin, plus sûrement pour se fourvoyer. Là encore, la contradiction est fameuse. Or il faut toujours juger moralement l’arbre à ses fruits. C’est du reste, ironie de l’histoire, ce que les courants matérialistes eux-mêmes n’ont cessé d’émettre comme critique épistémologique ô combien justifiée vis à vis des religions monothéistes (surtout la chrétienne il faut bien l’admettre), et du gouffre qui séparait les belles idées issues des textes du Livre, des tueries et des tragédies récurrentes que les hommes commettaient en son nom.

  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 16:50

    @ onecinikiou

    Je tente d’expliquer sensiblement la même chose que vous de manière un peu plus simple et directe et j’ai l’impression que... tout le monde s’en fout !
    Alors que le problème majeur est là !
    Les idéologues de la « vraie gauche » et leurs dirigeants en tête, ne veulent pas voir, tenus qu’ils sont par le dogme de l’internationalisme trotskiste et d’un humanisme plus fantasmé que réel (« Il est plus facile d’aimer l’humanité en général que d’aimer son voisin » Eric Hoffer), qu’ils sont les « idiots utiles » du capitalisme néo-libéral (et oui, Zemmour ne dit pas que des conneries !), un Cohn-Bendit en étant un exemple fameux, juste devant Clémentine Autain et Mélenchon pour le sujet qui nous occupe.


  • foufouille foufouille 14 juin 2012 20:37

    Cela semble récent cet amour des militants et des sympathisants pour leur leader.

    c’est pareil pour tous les militants avec leader

    « L’essentiel, ce n’est pas que les esclaves soient mieux nourris ; c’est d’abord qu’il n’y ait plus d’esclaves. »

    bien nourri, tu as la force de te battre


    • alinea Alinea 14 juin 2012 20:49

      Oui, à condition que la nourriture soit aussi intellectuelle.


    • alinea Alinea 14 juin 2012 22:56

      L’homme mord rarement la main qui le nourrit ; cela le fait ressembler au chien.
      Tous les militants avec leaders, d’accord, mais tous les militants n’ont pas de leaders, certains ont de têtes de file, d’autres des porte-drapeau ! Le leader est inventé par le militant.


    • oufti 15 juin 2012 10:32

      Certains diront : « Ok, tant que ce n’est pas de la nourriture Hallal »....


    • ottomatic 14 juin 2012 21:31

      Envoutement, le mot est écrit, et je n’en vois pas de meilleur pour décrire la merluchonite aiguë.

      Ce que je remarque c’est les gens du FDG ont souvent les méthodes oratoires et physique du fascisme qu’ils dénoncent... bien souvent, il est impossible de tenter le moindre débat.
      Sur Agora, vous avez Arianne comme exemple de partage en sucette sur méluche avec des éloges dithyrambiques le comparant ou dieu ou presque (le franc mac merluche appréciera ou pas).

      • alinea Alinea 14 juin 2012 22:23

        Eh bien, ottomatic, moi je suis P G, et j’aime bien débattre. Vous remarquerez que la plupart préfère éructer. Quelquefois c’est très drôle notez bien !


      • kingfausto kingfausto 15 juin 2012 11:31

        C’est la difference entre le FN et le FdG !

        Au Front de Gauche, le leader a l’air fachiste et pointe du doigt en disant « egalité, partage, justice » et le public a plutot l’air d’une bande de baba cools

        Au FN, le leader a l’air sympa, sourit à pleines dents, rigoles en disant « immigrés, fénéants, parasites » et le public a l’air d’une bande de CRS en civil !


      • alinea Alinea 15 juin 2012 14:51

        kingfausto : dommage que vous soyez moinssé !


      • Le péripate Le péripate 14 juin 2012 23:52

        Vous écrivez comme Cabanel.


        • alinea Alinea 15 juin 2012 00:10

          J’ai fait juste un tour sur le titre de ses articles : ainsi je le prend pour un compliment !


        • wesson wesson 15 juin 2012 01:59

          Alinéa, pourquoi s’énerver à propos de Mélenchon ? Si il ne convient pas, on en mets un autre à la place, rien de grave là dedans. Une fois les législatives passées, il faudra de toute manière parler de l’avenir du FdG - soit il implose et tout le monde revient végéter dans son parti, soit il continue dans cette alliance, avec à sa tête un porte parole que nous aurons choisi et un programme prêt à servir au cas ou les programmes des autres ne s’avéreraient pas adaptés. 


          Moi personnellement je me fout complètement de Mélenchon, et je crois que les gens qui ont voté pour le FdG l’ont fait justement pour le programme auxquels ils croient et pas pour la gueule de celui qui l’explique - ou alors il faut préciser à coté que ce sont des cons !

          Et dans ce cas, et je n’attends pas d’eux qu’ils votent correctement pour les intérêts de la France. 

          • Fergus Fergus 15 juin 2012 07:59

            Bonjour, Alinea.

            100 % d’accord avec vous. Ce que vous décrivez ici est conforme aux mises en garde que j’ai faites dans différents commentaires et qui m’ont valu des volées de bois vert de la part de militants Front de Gauche aveuglés par une dérive sectaire et un culte de la personnalité qui a parfois frisé le ridicule au détriment d’une vision lucide de la situation politique. Contrairement à ce qu’on voulu faire croire, souvent avec agressivité, les militants les plus radicaux, un parti comme le Front de Gauche n’avait aucune chance d’imposer ses idées si vite dans une opinion publique frileuse et enfermée dans une logique de bipolarisation. Tout cela demande beaucoup de détermination, beaucoup de temps, beaucoup de travail de terrain pour faire évoluer les consciences politiques sur les enjeux socioéconomiques. C’est là que se situe la réalité et pas dans les rêves, aussi séduisants et sympathiques soient-ils.


            • wesson wesson 15 juin 2012 15:22

              Bonjour Fergus, 


              moi ce que je remarque, c’est la constance avec laquelle vous nous expliquez à quel point vous fûtes bousculé ! 

              Peut-être j’y ai aussi ma part, et je doit m’en excuser si cela vous a offensé.

              Toutefois vous le dites bien vous-même : la logique de bipolarisation est le plus puissant frein à l’émergence d’une gauche au programme radical. Il faudra du travail, et surtout je crois que malheureusement il faudra que le système actuel achève son discrédit avant qu’une majorité en envisage son remplacement. C’est donc bien que le problème ne se situe pas sur une personne, mais sur une dynamique qui dépasse largement le cadre d’une personne, fut-elle talentueuse ou populiste selon la sensibilité que l’on s’en fait.

              C’est bien entendu sur le programme qu’il convient de porter son attention, et non à l’épiphénomène Mélenchon, dont je persiste à penser que les outrances ont permis à ce programme de transpercer la chape de plomb imposée par les médias sur toute idée progressiste.

              Pour moi, le résultat global est encourageant, même si je n’ai su voir avant le 1er tour de la présidentielle que les opinions majoritaires n’avaient pas beaucoup changés sur la crise.

            • citoyenrené citoyenrené 15 juin 2012 08:39

              le gout...... du programme du Front de Gauche,

              l’auteur prend les électeurs du FdG pour des abrutis, mais regarde le doigt quand un horizon lui est montré


              • iris 15 juin 2012 10:10

                il faut quand mème reconnaitre que mèlenchon est un bon orateur et pour faire de la communication c’est utile dans notre société d’image et de sons-
                c’est les qualtés de chacun qu’il faut exploiter pour que le groupe en bénéficie-


                • bernard29 bernard29 15 juin 2012 10:33

                  « Néanmoins, si Mme Royal n’avait pas grand chose de neuf à offrir à la scène politique.... » par exemple les idées que Mélenchon a tenté de reprendre à son compte, en les formalisant sous forme de slogans.

                  j’ai été et suis toujours d’ailleurs soutien de Madame Royal. Du strict point de vue politique, Madame Royal a mené un combat d’une autre ampleur que celui porté par Mélenchon et le Parti de Gauche. Elle a tenté de bousculer de façon beaucoup plus forte et sérieuse les blocages politiques à gauche. Pour elle ce n’était et ce n’est pas un jeu. Les ambitions (je ne veux pas parler d’égos) de ces deux « leaders » sont de nature tout à fait différentes.
                  Pour ma part et même si l’aventure du Parti du Gauche ( je ne dis pas Front de Gauche) pouvait à l’origine me paraître trés intéressante, j’ai tout de suite compris que le PG dans le Front de Gauche cherchait en fait , comme le Parti Radical de Gauche à une autre époque, un Tapie pour sauver la mise électorale à des groupuscules de gauche (PCF y compris) en perte de repères. Ils l’ont eu en la personne de Mélenchon et c’est réussi ; tout le monde est laminé à l’extrême gauche ou dans l’autre gauche.  
                  J’ attendais autre chose du Parti de Gauche que l’apparition d’un slogan de « vraie gauche » Celui ci saura t’il se ressaisir ???


                  • alinea Alinea 15 juin 2012 10:53

                    Vous avez peut-être raison en ce qui concerne Mme Royal ; à l’époque, n’étant pas partisane je n’étais informée que par les médias ; ce que je voulais dire c’est que son programme était un programme PS qui ne remettait donc pas grand chose en cause du libéralisme !


                  • bernard29 bernard29 15 juin 2012 12:47

                    je ne sais pas si j’ai raison, mais j’ai regretté dans votre article que vous ayez eu besoin de lancer une pique gratuite contre Ségolène Royal. 


                  • alinea Alinea 15 juin 2012 10:41

                    Wesson : Je crois que Mélenchon est très bien à la tête de ce parti, il en a toutes les qualités, la volonté et il est d’une exemplaire honnêteté. Les dérives de qui que ce soit à un poste de pouvoir sont plutôt financières : détournement de fonds publics entre autres ; avec Mélenchon, on peut se sentir à l’abri de ce côté là.
                    La dérive que je dénonce, je le fais à propos de Mélenchon parce que c’est d’actualité et que je suis impliquée dans ce parti.
                    Mais disons que c’est pointer là un fait vieux comme le monde dont on devrait bien commencer à se défaire ! Mais c’est fou comme les oreilles sont fermées ! L’homme doit avoir besoin d’enthousiasme irrationnel, pourtant, c’est cela qui a fait foirer toutes les révolutions ! Soit une fatigue qui nous fait tout lâcher, soit un suivisme aveugle qui peut conduire à tous les abus.
                    Citoyenrené : Je ne prends personne pour des abrutis : je constate, c’est tout !
                    Fergus : l’avenir nous donnera ou non raison. Mon propos - répétitif, j’en conviens- vise à rejeter le engouements ( forcément volatils donc peu fiables) ou les rejets intempestifs stériles.
                    J’aimerais bien que ce projet progresse et réussisse !
                    Bien d’accord avec toi Iris mais gare à la surabondance qui en réduit l’effet !


                    • Pierre-Marie Baty 15 juin 2012 10:52

                      Bonjour

                      Plus la situation se dégradera, plus humiliante sera la condition des faibles, plus violente sera leur espérance.

                      La foi dans un Messie est proportionnelle au besoin de croire, vous savez...


                      • alinea Alinea 15 juin 2012 10:55

                        ... et c’est bien là contre qu’il nous faut lutter.. ;


                      • Pierre-Marie Baty 15 juin 2012 12:00

                        Je l’avais dit un jour à Mme Walter : quand les actes que l’on pose ne sont plus gouvernés par la raison mais par la passion, cela ne peut mener qu’à des tragédies épiques.

                        On ne peut pas échapper à la responsabilité de ses actes, même quand on abdique de sa raison. Abdiquer de sa raison est plus grave que la folie, car contrairement à elle il s’agit d’un choix conscient.


                      • Pierre-Marie Baty 15 juin 2012 12:24

                        Pour aller plus loin : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hubris

                        Jadis le pire des crimes.

                        Tous les fanatismes sont une forme d’hubris. C’est l’adulte qui redevient enfant, et s’abandonne à dieu vat à l’empire de sa mère : parée de qualités divines, forcément bienveillante, elle sait tout mieux que quiconque, guide vers le bonheur, et sait ce qui est bon.

                        La religion fonctionne sur ce principe. Regardez :

                        « L’Eternel est mon berger, je ne manque de rien
                        Sur les prés d’herbe fraîche il me fait paître
                        Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre
                        Il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son Nom
                        Si je traverse les ravins de la Mort je ne crains aucun mal, car Il est avec moi
                        Son bâton me guide et me rassure »
                         (psaume 22)

                        Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi la situation dans certaines régions du monde est ce qu’elle est. Le problème n’est jamais la méchanceté, il est toujours la bêtise : l’absence de raison.


                      • Le chien qui danse 15 juin 2012 13:20

                        Vous confondez passionite et enthousiasme. Cet enthousiasme, votre univers intellectualisé à l’extrème vous l’interdit ou vous en empêche, il fait froid chez vous, surtout si vous en concluez que c’est le vote FN qui serait l’aboutissement de votre raison chérie (à l’extrème).


                      • Pierre-Marie Baty 15 juin 2012 13:36

                        L’enthousiasme n’empêche pas de réfléchir, Le chien qui danse. La passion commence quand on s’interdit de réfléchir.

                        P.S. Il ne fait pas froid, chez moi, et je vous assure que je suis le plus heureux des hommes smiley


                      • Pierre-Marie Baty 15 juin 2012 14:08

                        Pour rendre mon dernier message plus explicite, on s’interdit de réfléchir quand, par exemple, on choisit de censurer les messages qui ne nous plaisent pas afin d’éviter d’avoir à y répondre, en pensant ainsi préserver l’unité des militants, l’osmose idéologique, l’état de grâce. On pense ainsi « entretenir la flamme », parfois même pour le simple besoin de préserver son état de grâce personnel.

                        Le fait que de tels événements soient survenus fréquemment sur le blog de campagne de M. Mélenchon me fait évaluer très négativement son image. Cautionnait-il cette censure, avait-il seulement conscience de son existence ? Si elle lui a été cachée, ses censeurs l’auront isolé à son insu dans une tour d’ivoire, lui faisant croire en toute bonne foi que ses idées suscitaient une fervente adhésion unanime, le transformant à son insu en autocrate.

                        Staline a suivi le même chemin : son entourage l’a tellement servilement prémuni contre toute remontée critique qu’il s’est petit à petit déconnecté de la réalité. De nombreux hommes politiques dans l’histoire ont suivi le même chemin.


                      • alinea Alinea 15 juin 2012 14:53

                        Pierre-Marie : sur votre analyse de ce qui se passe ou s’est peut-être passé sur le blog de Mélenchon : plus,plus.


                      • lemouton lemouton 15 juin 2012 16:28

                        « Plus la situation se dégradera, plus humiliante sera la condition des faibles, plus violente sera leur espérance.
                        La foi dans un Messie est proportionnelle au besoin de croire, vous savez.
                         »

                        Combien vous avez raison Pierre-Marie Baty, et vous plusse de tout coeur.. smiley


                      • HerveM HerveM 15 juin 2012 10:54

                        N’oublions pas non plus ce que disait Friedrich Nietzsche :

                        « Celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir. »

                        « La folie est quelque chose de rare chez l’individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques. »


                        • alinea Alinea 15 juin 2012 10:58

                          Hervé M :
                          Est-ce désespérément un combat sans fin d’émanciper l’homme jusqu’à ce qu’il pense par lui-même et n’ait plus besoin d’obéir ?


                          • foufouille foufouille 15 juin 2012 12:12

                            pour ca, il faut une autre societe
                            l’obeissance s’apprend a l’ecole


                          • Pierre-Marie Baty 15 juin 2012 12:29

                            Foufouille, quand l’apprentissage de l’obéissance va de pair avec l’apprentissage de la raison, c’est l’apprentissage le plus équilibré qui soit.

                            C’est quand l’un ou l’autre manque qu’apparaissent les problèmes.

                            S’en remettre à l’autorité n’est pas un mal en soi quand l’autorité est bienveillante, et c’est précisément la raison qui permet d’en décider. C’est ainsi que de tous temps s’organisent les sociétés, et qu’elles s’organiseront encore, tant que les consciences ne seront pas prêtes à s’en passer.


                          • tf1Goupie 15 juin 2012 12:40

                            Normalement l’obeissance s’apprend à la maison, si on le délègue à l’école, c’est que déjà on a loupé quelque chose.

                            Après si on fait l’éloge de la désobeissance, c’est qu’au fond on aime bien que les enfants mangent des produits ménagers, mettent le feu à la maison, ou bien cassent la gueule à leur petit frère pour avoir son jouet.


                          • Le chien qui danse 15 juin 2012 13:21

                            Mais qui donne la valeur d’une autorité ?


                          • Pierre-Marie Baty 15 juin 2012 13:33

                            « c’est précisément la raison qui permet d’en décider ».

                             


                          • alinea Alinea 15 juin 2012 13:40

                            groupie : vous soulevez là un autre débat intéressant ; mais je ne crois pas que l’éducation d’un enfant : lui apprendre à vivre avec les autres, faire attention aux dangers,etc, se fasse le mieux du monde par l’obéissance ; je prônerais plutôt l’attention et la découverte « surveillée ». L’autorité sur un enfant est assez facile à mettre en oeuvre mais elle bloque son autonomie et sa créativité. Cela est vrai à l’école, c’est sûr, mais aussi à la maison.
                            « Penser, c’est désobéir ».
                            En ce sens, désobéir, ce n’est pas, faire n’importe quoi mais bien, vouloir ne pas faire n’importe quoi !


                          • tf1Goupie 15 juin 2012 13:49

                            Oui, oui, les pedagogos s’en donne à coeur joie : « l’enfant doit découvrir par lui-même ».

                            C’est peut-être plutôt ça que vous demandez à l’école : faites pas chier nos enfants !

                            Ce serait bien que vous compreniez que derrière « obeisssance », il y a justement connaissance.

                            mais quand on est un peu naïf on se dit : « apprendre par soi-même » c’est joli, forcer à apprendre, ouh là là, pas bien, pas gentil".

                            Oui mon enfant, apprends par toi-même, et quand tu te te seras crashé contre un mur, si tu es encore vivant tu seras un homme libre  smiley
                            Oui mon enfant découvre le nombre pi toi-même, parce que si ça se trouve le nombre pi c’est la propagande du grand capital.


                          • foufouille foufouille 15 juin 2012 13:51

                            le meilleur moyen est l’uniforme qui est longtemps reste dans les ecoles
                            de nos jours ce sont les vetements de marques, la pub, les emissions enfantines
                            l’ecole n’apprend pas a penser par soi meme mais a apprendre betement
                            avaler des connaissances sans les comprendre ou pouvoir les critiquer, favorise un comportement de mouton


                          • tf1Goupie 15 juin 2012 14:07

                            @ Foufouille,
                            « l’ignorance est délibérément enseignée à l’école »

                            Parce que tu crois que tu en sais plus ???

                            Les enfants d’aujourd’hui apprennent la création monétaire à l’école (en ES au moins).

                            Y a qu’à voir toutes les fadaises débitées sur la création monétaire par les « vieux sachants » d’Agoravox pour savoir où est la connaissance et où elle n’est pas .  smiley


                          • alinea Alinea 15 juin 2012 14:10

                            Groupie : à propos de l’éducation, ce n’est pas ce que j’ai dit !


                          • tf1Goupie 15 juin 2012 14:12

                            En tout cas, ceux qui prétendent benoitement que « penser c’est désobeir » ontbien gonflé la tête à leurs enfants et ne rendent pas service à l’école.

                            L’école ne risque pas d’apprendre quoi que ce soit aux enfants dont les aux parents s’amusent à convaincre leurs enfants d’une telle stupidité.
                            Mais apprendre à un enfant à faire une connerie reste ce qu’il y a de plus facile. Que les parents s’en vantent ne fait que montrer à quel point on est près à faire n’importe quoi pour se donner l’illusion d’être « moderne ».


                          • alinea Alinea 15 juin 2012 14:58

                            groupie : vous dites n’importe quoi, en tout cas en ce qui me concerne et à propos de ce que j’ai écrit. On en refera un autre débat, si vous le voulez bien !
                            Votre colère prouve que vous vous cherchez mais que vous trouvez obstruction ; vous vous trouverez, et même si nous ne sommes pas d’accord, nous pourrons discuter. Pour l’instant, il me semble que vous bloquez plus que vous n’ouvrez !


                          • foufouille foufouille 15 juin 2012 15:56

                            @tf1
                            essaye de remettre en question ce qu’on t’apprend
                            le programme changes avec les epoques
                            ex : l’homme prehistorique n’a jamais ressemble a une brute epaisse ni a un singe
                            l’homme blanc n’est plus considere comme superieur

                            tu commences a avoir un peu le droit de penser un peu, au lycee
                            avant tu dois avaler la soupe sans discuter
                            on est donc bien dans un systeme, ou on t’apprend a etre un mouton ou « comme tout le monde »


                          • Dolores 15 juin 2012 12:02

                            Au cœur de la campagne de Mélenchon on semble n’avoir pas retenu : « l’humain d’abord ».

                            Dans un monde où le mot d’ordre est « l’argent d’abord », ça mériterait pourtant un peu d’attention.

                            Quelle valeur accorde-t-on à la vie humaine dans ce siècle de rapaces « décomplexés » ?

                            Est-il normal que la vie d’une personne mesurée à l’aune du dieu Argent vaille 60 fois celle d’une autre ?

                             Le « courage politique » consiste-il à tondre toujours et uniquement les plus démunis ?

                            Est-admissible de voir des multimillionnaires demander que le smic soit baissé pour faire plus de profits ?
                            Est-il réaliste de laisser les marchés sans régulation ruiner notre pays et de les laisser faire en disant qu’on y peut rien et qu’ils vont se réguler tous seuls ?
                            Est-il normale que les états deviennent des entreprises ou leurs succursales, ne se préoccupant plus de l’intérêt général mais uniquement de faire fructifier les entreprises de leurs amis ?

                            Est-il souhaitable de voir toutes les industries quitter la France pour aller exploiter de plus pauvres et dans le même temps appauvrir plusieurs millions de personnes par le chômage ?
                            Nous sommes en guerre, une guerre économique, mais une guerre qui fait des ravages. Certes les morts ne sont pas sanglantes comme sur un champ de bataille, Ces morts par millions sont silencieuses, insidieuses et ne provoquent pas l’indignation car ce sont des morts sociales, dans la misère.
                            Mais nos généraux sont des nuls et des froussards et ils sont battus sans avoir rien fait.

                            Mélanchon a apporté des réponses d’un vrai courage politique mais les timorés , ou ceux qui ont intérêt à ce que les choses demeurent en l’état, ont eu peur. Quitte à pleurnicher sur leur sort ensuite.


                            • alinea Alinea 15 juin 2012 13:09

                              Nous sommes bien d’accord


                            • Dénia 15 juin 2012 12:17

                              Complètement d’accord avec vous. D’ailleurs j’avais moi-même utilisé, sur le bloc de JL Mélenchon, le terme d’« ineptie » pour qualifier cette aventure électorale pas-de-calaisienne. Bien entendu, j’avais exprimé 3 des raisons qui fondaient mon opinion. Résultat : silence dans les rangs, surtout pas de dispute sur ce sujet hautement sensible, je fus censuré et exclu du blog. Sidérant pour un parti et une cause que je n’ai cessé de défendre et de promouvoir, auprès de mes amis, tout au long de la campagne présidentielle. Cela dit, l’échec de notre héraut - et, non, svp, héros, quelles que soient ses indiscutables qualités- risque de gâcher pour un temps l’intérêt évident et la pertinence du programme « l’humain d’abord ». Tout peut devenir inaudible et la voix de notre porte-parole durablement disqualifiée. Seuls les évènements pourraient remettre sur de bons rails le FdG, une fois qu’aura disparu ou sera, au moins, dissipé l’enfumage des pouvoirs européens. 


                              • alinea Alinea 15 juin 2012 12:58

                                Je crois m’entendre ! A ce moment sur le blog de J L M, j’avais fait la liste d’une quarantaine de commentateurs qui pensaient comme nous et qui ont été censurés. Je l’ai été moi-même bien sûr. Je disais héros parce que le bruit courait qu’il l’était ; et contrairement à vous, semble-t-il, je préfère un héros à un héraut. C’est peut-être que je refuse d’être un fantassin !
                                Merci en tout cas


                              • tf1Goupie 15 juin 2012 12:35

                                « Le plus grand problème aujourd’hui est que la plupart des esclaves ignorent qu’ils le sont. »

                                Ce constat, très « Front de Gauche » est somme toute très méprisant envers les citoyens.

                                En substance : Si les citoyens ne votent pas FdG c’est que ce sont des cons !!

                                merci à la grandeur du leader maximo Mélenchon qu’a tout compris et qu’explique la vie aux pauvres décérébrés, désinformés, incapables de penser par eux mêmes...

                                Puis on finit par la tête de gondole : "le FdG c’est le seul qui parle de bonheur, de justice, d’égalité etc...

                                Bref, le discours du camelot de la foire de Paris


                                • alinea Alinea 15 juin 2012 13:04

                                  Vous m’avez mal lue ou je m’exprime mal, je dénonce cela aussi chez les militants du FdeG ; mais chez moi aussi bien que je passe mon temps à y remédier ; je ne vise personne, mais tout le monde !
                                  Personnellement j’ai horreur qu’on pense pour moi, par effet logique, j’ai horreur de penser pour les autres ;
                                  Par rapport à ce que dit Pierre-Marie plus haut, je pense que l’ignorance est aussi très largement responsable ; savez-vous que le bouddha ignorait la notion de péché mais la concédait à l’ignorance !
                                  Aujourd’hui, le problème, c’est que l’ignorance est délibérément enseignée à l’école, grand enfumage du libéralisme !


                                • tf1Goupie 15 juin 2012 13:09

                                  « l’ignorance est délibérément enseignée à l’école » : immense connerie qui relève de l’affirmation gratuite et dévoile clairement votre démarche de lavage de cerveau !!

                                  L’ignorance est délibérement enseignée au FdG qui glorifie le régime castriste basé sur l’interdiction de la liberté d’expression.


                                • Le chien qui danse 15 juin 2012 13:24

                                  PFFFooooooooooooooouuuuuuuuuuuuu !!!


                                • tf1Goupie 15 juin 2012 13:42

                                  Oui, je comprends qu’on ait rien de plus à dire !!

                                  Allez, continue à danser toutou, « je ne suis pas un esclave, je ne suis pas un esclave, le maître il a raison »


                                • alinea Alinea 15 juin 2012 13:43

                                  Personne ne glorifie rien du tout ; ça c’est l’enfumage des médias.


                                • tf1Goupie 15 juin 2012 13:52

                                  ça y est Alinea, la mauvaise foi sort !!

                                  Mélenchon n’est pas un admirateur de Castro, je suis un gros clown qui n’a jamais entendu Mélenchon faire l’éloge de Castro. Ben voyons.

                                  Oui, oui, groupie de Mélenchon, essaie encore !!


                                • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 13:00
                                  La cohérence politique, sociale et économique du projet du Front de Gauche qui contient nombre de points positifs est mise à mal, voire décrédibilisée par le maintient dans l’Union Européenne et l’euro.

                                  Tout militant doit ou devrait savoir que ce programme est inapplicable au sein de l’UE et de la zone euro.

                                  Je l’ai déjà écrit ici mais je n’ai eu aucun écho sur ce point. Les militants sont-ils endoctrinés à tel point qu’ils ne veuillent pas voir que ce sujet est fondamental et doit être traité s’ils veulent demain rallier l’électorat populaire et la classe moyenne en voie de paupérisation ?
                                  Cessons les mensonges ! Pour appliquer une politique vraiment différente, il ne s’agira pas de « changer l’Europe » (à moins de "changer l’Allemagne, l’Angleterre, la Pologne, etc... !) mais dans sortir.


                                  • alinea Alinea 15 juin 2012 13:08

                                    Avez-vous lu « Nous on peut » de Jacques Généreux. Il explique bien qu’il n’est pas besoin de sortir de l’Europe mais que s’il le faut, nous sortirions de l’Europe. Ce n’est pas le but mais cela peut devenir l’effet !


                                  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 13:19

                                    Qu’est-ce qui fait que vous teniez à ce point à cette construction Atlantiste et néo-libérale en tant que militants de gauche ? Ne voyez-vous pas, ne comprenez-vous pas que ce « machin » et son grand frère américain lutteront de toutes leurs forces pour qu’aucun changement de cap ne voit le jour dans un pays comme le nôtre ? Pensez par vous-même, bon sang !


                                  • Le chien qui danse 15 juin 2012 13:37

                                    Non vous ne pouvez arrêter l’élan de l’humanisation du monde, on s’est répandu partout, maintenant que ça se complique nous entrons dans la véritable histoire de l’humain, les rapports humains intelligents doivent faire place au rapport de force. Le replis dans le nationalisme tuerait ce dynamisme. C’est pas parce qu’on plante de clous avec un tournevis que le fait de construire soit idiot.

                                    Encore une fois qu’elle garantie nous donneraient les frontières, freiner l’immigration, rigolade, avec un mur de cinq mètres de haut tout le tour et un mirador tout les dix mètres et un coût de plusieurs milliards. Non c’est totalement déraisonable, ce n’est pas le bon angle d’attaque.

                                    Education populaire, prise de conscience du rôle ET de la responsabilité des actifs au sens large. Abolition de la hiérarchisation verticale des êtres humains justifiant la sélection.

                                    Pacification des rapports sociaux dans le travail par l’équité financière, la précarité organisée et la mère de toutes les dérives et des « horreurs » qu’on peut lire ici.


                                  • alinea Alinea 15 juin 2012 13:49

                                    Moi, personnellement, je déteste les empires ; ils sont toujours apportés par le pouvoir. j’ai voté « non » à Maastricht ; le problème, c’est que ce « machin » existe, et qu’on en fait partie ; C’est un peu compliqué, vous ne croyez pas, de dire du jour au lendemain : merde, on se tire ! Surtout sans unanimité à l’intérieur même du pays. J’avoue ne pas être assez fine politicienne pour imaginer ce qu’il faudrait faire exactement...


                                  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 13:53

                                    Vous en êtes encore à l’appel du Soviet : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », mais il va bien falloir finir par se réveiller ! Que l’idée soit belle, j’en conviens, mais il y a le vrai monde monsieur, et des forces qui luttent avec des moyens gigantesques contre vos belles idées développées bien au chaud sur son clavier.
                                    J’insiste : que la France sorte de l’UE, qu’elle applique un vrai programme pour le peuple et qu’elle s’occupe ensuite d’internationalisme si ça vous chante, elle aura alors bien plus de crédibilité et de poids pour lier de nouvelles alliances et influer sur ses partenaires présents et futurs.
                                    Ne pas comprendre ça c’est se condamner à perdre toujours.


                                  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 14:01

                                    @ Alinea

                                    Ce qu’il faut faire c’est s’informer en profondeur sur l’UE : sa naissance, sa doctrine, ceux qui la dirigent, etc... Vous pouvez commencer par visionner certaines conférences de F. Asselineau qui auront, je n’en doute pas, le mérite, sinon de vous convaincre, du moins de vous questionner sérieusement et de vous informer d’avantage sur le sujet. Ensuite, en parler autour de soi. N’hésitez pas cette recherche est passionnante !


                                  • Le chien qui danse 15 juin 2012 14:11

                                    belles idées développées bien au chaud sur son clavier.

                                    Qu’est-ce que vous en savez, vous allez me vexer là...

                                    L’union de ceux que l’on fait souffrir pour des idées qui n’en sont pas, vous trouvez que c’est une belle idées, mais faut être réaliste ???

                                    Et là dessus vous resservez les plats du nationalisme sous couvert de souverainisme, vous vouliez vous faire passer pour plus fin, plus libre, plus penseur personnel, voire plus élevé que la mélée FN, dommage vous vous ramassez en fin de compte.

                                    Vous ramenez tout à votre idée centrale et tordez le monde pour qu’il y soit conforme. Vous n’irez pas plus loin, pour quelqu’un qui veut penser par lui-même, vous vous êtes auto-piégé en vous prenant pour le centre de votre monde. 


                                  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 14:41

                                    Pardon ? Qui veut tordre le monde pour qu’il soit conforme à ses idées ? Vous êtes risible ! Mais plus sérieusement : si la marche du monde, de ses hautes instances qui nous dirigent (FMI, OMC, UE, OTAN, etc...) allaient dans un sens démocratique, humaniste et de richesses partagées, on serait peut-être d’accord, mais c’est tout le contraire ! Et pendant ce temps, grâce à des gens comme vous, qui prônent le « changement de l’intérieur », rien ne se passe et la même dictature qui ne dit pas son nom avance. Que le mot « Nation » (le fameux raccourci : nation = nationalisme = fascisme) vous file des boutons, pourquoi pas, alors trouvez un autre mot si ça vous chante mais ça n’empêchera pas que la réalité me donne raison.


                                  • alinea Alinea 15 juin 2012 15:08

                                    Anaxandre : qu’est-ce que vous présupposez ? Que je suis à priori pour l’Europe !
                                    Bien sûr que non ! Avez-vous remarqué qu’à peine voté Maastricht, la Yougoslavie s’est scindée, la Tchécoslovaquie aussi.
                                    Je rêve plus volontiers d’une multitude d’entités autonomes, en relations si possible curieuses et paisibles !
                                    L’uniformisation, la destruction des frontières ôtent un charme certain à la vie, au voyage.
                                    Rencontrer un autre différent me paraît plus riche et plus plaisant qu’être tous pareils. Les peuples ne rêvent pas d’empires, ça c’est sûr.


                                  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 15:13

                                    @ stabilo

                                    Vous, vous connaissez l’histoire du syndic extérieur qui dirige la copropriété apparemment !

                                    Ce qui me consterne vraiment c’est que les militants de gauche ne veulent pas authentifier et dénoncer clairement d’où vient le mal, condamnant ainsi d’avance leur lutte. Pourtant on sait que le vrai clivage français est entre les partisans du « oui » et ceux du « non » au dernier référendum, ces derniers étant majoritairement ce « petit peuple » que prétendait cibler et convaincre Mélenchon. D’où le résultat dans les urnes...


                                  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 15:17

                                    @ Alinea

                                    M’avez-vous bien lu ? Je ne vous accuse de rien (peut-être vous trompez-vous de post ?) et je suis même d’accord avec vous !


                                  • Anaxandre Anaxandre 15 juin 2012 13:01

                                    « mais d’en sortir » (désolé !)


                                    • katakakito 15 juin 2012 13:30

                                      N’oublions pas ce que disait Rosa Luxembourg :

                                      « L’essentiel, ce n’est pas que les esclaves soient mieux nourris ; c’est d’abord qu’il n’y ait plus d’esclaves. »

                                      Surtout plus d’esclaves du Mélanchon !


                                      • Le chien qui danse 15 juin 2012 13:38

                                        Mon pauvre t’as rien trouvé de mieux pour te rendre ridicule....


                                      • notilux 15 juin 2012 17:12

                                        Mélenchon a enthousiasmé beaucoup de monde, puis il s’est suicidé à Hénin-Beaumont dans les jupes de Marine Le Pen, comme le général Boulanger sur la tombe de sa maîtresse...RIP

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