Mes chroniques italiennes 20
Les Compagnons du Devoir ... j'ai eu l'occasion de faire une interview dans la cayenne de Bruxelles et, après, de rencontrer encore des compagnons.
L'idée de compagnonnage remonte au Moyen Age, basée sur l'idée de transmission du savoir. Depuis 2010, il est inscrit au Patrimoine de l'Unesco.
Trois fondateurs inspirent la légende de la création de l'institution : Salomon pour les compagnons du Devoir de Liberté, Maitre Jacques avec les tailleurs de pierre, le père Soubise, pour les charpentiers. Déjà au Moyen Age, les constructeurs de cathédrales voyageaint, non seulement en France, mais à l'étranger. Des yeux avertis peuvent relever les signes, que les maitres gravaient dans les matérieux.
L'apprentissage compagnonnique fournit l'assurance d'une formation professionnelle indiscutable. Etendue sur plusieurs années, elle concerne aussi bien les maçons que les boulangers, les électriciens comme les carreleurs, les maréchaux-ferrants, les tonneliers, les tailleurs de pierre et bien d'autres.
Dans un pays comme l'Italie, qui possède le patrimoine artistique le plus riche au monde, le seul fait d'évoquer les Compagnons laisse sans réponse. Sauf chez quelques personnes averties, ils sont inconnus.
J'ai vérifié, des sites Internet en parlent en italien, à commencer par ceux des Compagnons eux-mêmes. Ils ont d'ailleurs leur service international pour ceux qui souhaitent poursuivre leur formation ou travailler hors de la France.
Mieux encore. Les Compagnons du Devoir, qui forment l'élite des artisans, entretiennent un partenariat avec l'Ecole polytechnique de Bari dans le cadre d'un "cours d'enseignement supérieur en Architecture et Restauration" et des Compagnons ont créé, à proximité, une entreprise, "Roméo", qui offre des services et des produits de haute valeur technologique pour la construction, l'aménagement et le design, qui reçoit des stagiaires, avec l'attribution de bourses de la fondation La Marck.
Les Compagnons du Devoir possède une éthique exigeante et des compétences uniques. Ils contribuent au maintien et à la restauration des beautés artistiques italiennes. Pourquoi ne sont-ils même pas plus connus ?
A suivre
Françoise Beck
Sources : www.fdlux.lu
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