Mes impressions après le brevet des collèges
J’ai passé ce matin et cet après-midi les premières épreuves du brevet des collèges, à savoir, le français et les mathématiques. Place demain matin à l’histoire-géographie. Autant vous dire que je ne comprenais déjà pas vraiment l’utilité de cet examen, mais cette expérience m’a plus que confirmé dans mes positions.

Le cérémonial pathétique qui suit le déroulement du Diplôme National du Brevet dit DNB (petite précision, le terme de BEPC n’est plus employé depuis près de vingt-deux ans) commence par la vérification scrupuleuse des cartes d’identité et des convocations, voire, des calculettes et des trousses (j’ai dû y passer pour les mathématiques). Les sujets sont distribués aux deux surveillants qui gèrent la salle (environ quinze élèves par salle, soit un surveillant pour environ 7-8 élèves, je vous laisse imaginer le coup de l’opération pour l’éducation nationale, évalué chaque année à 6,5 millions d’euros) dans des enveloppes plastifiées couleur aluminium puis sont ouvertes et distribuées à 9h00 très précisément (ou 13h30 pour les mathématiques). Même Tony Muslin aurait dû s’y prendre à plusieurs reprises pour obtenir les sujets à l’avance.
Nous en venons à la distribution des copies. Environ deux par élèves, je parle bien de copies doubles et non de feuilles simples. Les énoncés ne dérogent pas à la règle, près de quatre feuilles pour le français et huit pour les maths, alors qu’il y avait largement la place pour caser le tout sur quatre pages maximum, il aurait suffi de ne pas écrire en caractère gras taille 54, excusez l’hyperbole.
Le stock de feuilles de brouillon semble inépuisable, si bien que nous aurions pu en demander à l’infini sans en venir à épuiser les réserves. Quel gaspillage... Je ne comprends pas ce qui rebute l’éducation nationale dans l’idée d’accélérer la transition vers le numérique : c’est possible, et cela à moindre coût ! Cette aberration écologique que constitue le brevet des collèges ne se limite pas qu’à l’ancien BEPC : c’est également le cas du BAC, un récent billet du blog de Matthieu Robert en est la meilleure des preuves, chiffres à l’appui.
De plus, j’avoue peiner à cerner l’utilité de l’examen du brevet des collèges. Les trois quarts des points sont attribués en fonction du contrôle continu, ce qui fausse complètement la donne dans l’objectif de l’obtention d’une mention, puisqu’on le sait, les critères pour établir les notes ne sont pas le même dans tous les collèges. L’examen ne compte donc que pour le quart de la note finale ! C’est peu...
C’est sans compter que les coefficients n’existent pas, et qu’en conséquence de cause, la musique et les maths sont sur un pied d’égalité par exemple. De plus, l’obtention ou non du brevet ne conditionne pas le passage en Seconde ou le redoublement de la 3ème. Un diplôme pour du beurre ?
Face à cette situation, onze députés UMP ont commencé à faire bouger les choses en avril, avec la publication d’un rapport incitant à une refonte du diplôme. Des évaluations au fil de l’année, des examens plus pratiques tels qu’un exercice de réponse ou d’intervention téléphonique en anglais qui serait évalué par des enseignants ou écrire un courriel soit à son patron, soit à un locataire. Mais dans ce cas, je vois encore moins l’utilité du DNB...
Retrouvez ce billet dans son contexte original sur http://offensif.net
43 réactions à cet article
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Ton article (je peux te tutoyer ?), ton article donc disais-je m’a ramenée bien des années en arrière.
J’ai passé le BEPC, et avant ça, le « Certif » comme on disait. Sur le moment, je n’en menais pas large. Comprends-tu l’enjeu était de taille ! Debout à côté de ma chaise, j’ai du entamer un chant patriotique, comme tous les candidats, et bonjour les fausses notes. Lors de la dictée, je n’ai pas su écrire correctement « charolais » et je m’en suis voulu pendant des semaines. J’ai quand même obtenu le papier, un poster qui faisait bien 50x50 cm avec le pourtour décoré de guirlandes florales si j’ai bonne mémoire, et mon nom en plein milieu, quelle fierté !
Eh bien, veux-tu que je te dise ? Ce Certif ni le BEPC d’ailleurs ne m’ont jamais été d’aucune utilité, puisque j’ai continué bien après le bac, mais je ne regrette absolument pas de les avoir passés. Qu’importe s’ils sont mal conçus, inutiles, chers même, ils servent surtout à préparer les élèves aux examens plus corsés qui les attendent, et, cerise sur le gâteau, ils seront bien des années plus tard un souvenir inoubliable d’une jeunesse enfuie.
Bien sûr, tu as raison, le BEPC n’a plus trop sa place dans un parcours académique, et, face à un employeur, un bon CAP sera plus pertinent, mais quand même, à titre personnel, j’ai toujours regretté la suppression du bon vieux Certif.-
A tout ceux qui passent le brevet des collèges, regardez comment l’école formate les jeunes pour en faire des robots :
A tous ceux qui ne veulent pas le Nouvelle ordre mondiale,rap 100% anti NWO-Illuminati ,
http://www.dailymotion.com/video/xc416y_clip-anti-nouvel-ordre-mondial-guer_music
A 2:40,elle pète tout :
http://www.dailymotion.com/video/xctrsy_illuminati-gouvernance-mondiale-den_news
Jamais il ne passeront à la télé ceux la.Garantit 100%. -
Bonjour,
je comprends bien sur tes arguments, ça me parle aussi (pas encore, mais je sais que ça va me laisser des souvenirs), mais un petit truc sympa qui laisse des souvenirs à 6,5 millions d’euros ça fait cher l’addition, non ? -
Tiens la truite de Schou-bèèèèèèrt !
Si je comprends bien ton Wolfgang planche...
C’est d’un sec pathétic ton mot ! Sans vocabulaire de djeunn...
Dis il a des nerfs d’acier ce pseudo-gosse. Même débile l’exam, et c’est que j’en ai passé, pas un seul soupçon de stress..Toujours si curieux et intrigants ces papiers lyonnais UMP.... de ce rédacteur ! soutenu dans sa véracité par Morice, Villach. et tant d’autres...
Ah ! le prodige asexué de gosse !
A son âge, PPDA était déjà papa !! Et Rimbaud ?Faut mettre ces papiers dans la trousse Parodie ! et encore ....
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Les magouilles des banquiers et la corruption des politiques coutent infiniment plus cher. Personnellement je serais pour que le BEPC redevienne un véritable examun pour rentrer au Lycée.
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Cogno2 30 juin 2010 10:28Ce truc ne sert qu’a une chose, mettre les gens en situation d’examen.
Quand je suis arrivé en 3ème, il avait été supprimé, du moins les épreuves, pas le contrôle continu.
L’année suivante, suite à un redoublement, j’ai du passer les épreuves qui avait été remises au gout du jour.
Partant du principe que si tu passes, tu l’a, si tu redouble, tu ne l’as pas, je ne suis jamais allé voir les résultats, je ne suis jamais allé chercher un quelconque papier, et je n’en ai plus jamais entendu parler au long de ma scolarité.-
Bonjour Alex,
Tu as raison oui et non. Il est vrai que ces passages de diplômes font parti des us et coutumes qui viennent nourrir notre liste de principes qui l’on veut immuable. Mais, tu sais, les principes il faut toujours s’appuyer dessus, ils finiront bien par céder ! A chaque parcours, il faut des repères, des évaluations, c’est une sorte d’assurance nécessaire à une majorité et puis comme le dit si bien ZenZoe, il reste les souvenirs qui nous font sourire …
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« mettre les gens en situation »
« examen - de passage »
Vu sous cet angle c’est un peu un « rite de passage », une épreuve que tous, d’une même classe d’âge, vont passer, ensemble. Une sorte de Communion laïque.
J’y vais de mon petit souvenir : l’antique BEPC n’était pas demandé pour le passage en seconde. Aucun de ceux qui allaient poursuivre ne le passait.
Mon père - Dieu ait son âme - voulant conforter l’opinion qu’il avait sur mon « niveau » m’y fit inscrire.
Pas grand souvenir de ces épreuves, si, juste une « matchbox » dans une version anglaise. J’allai aux résultats et je l’eus, évidemment j’étais également admise en seconde (fais « ch... ») je n’en avais cure et revins sans précipitation à la maison pour annoncer l’extraordinaire nouvelle : « ah ! ben le niveau a bien baissé ! » (fais ch... m...)
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« Un élève de collège coûte environ 7000 Euros par an. »
as tu la source de ce chiffre, et son mode de calcul ?
ça me parait beaucoup 7000€ par élève, non ?
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Nombre de collégiens en 2008, dans le public : 2.426.000
7000€ par tête et par an, soit... 16.982.000.000€Visiblement, le redoublement de ceux qui avancent de tels chiffres n’a pas été assez efficace.
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Oups...
Budget 2010 de l’enseignement scolaire public du premier degré : 17,6 milliardsJe vous présente mes excuses pour cette critique injustifiée...
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Non ce montant est probablement ce que coute réelement un élève et encore je ne serais pas surpris que vous soyez ’en dessous’.
Entre le salaire des profs, l’occupation des locaux, l’entretien, les manuels scolaires, etc, 7000 € n’est pas un si gros budget que cela. Dans la plupart des cas, les écoles privées sont d’ailleurs subventionnées sinon elles ne pourraient offrir des tarifs aussi bas.Mais tout cela est payé par vos impôts donc vous ne vous en rendez pas compte.Et effectivement cela fait cher payé pour dormir. D’ou l’idée de raccourcir au maximum les formations pour tous ceux qui ne sont pas destinés à faire des études longues. -
Bonjour, Alex.
Avec une telle aisance dans le maniement du français, que n’avez-vous donc enjambé quelques classes en faisant fi de ce pseudo-examen, bon pour les gueux ? Votre place n’e’st pas en troisième, mais bien au-delà...Supercherie ?-
Faut croire que non. Va voir ses vidéos sur son site, c’est les teletubbies font de la géopolitique. Hilarant !
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C’est quoi les gueux ?
Sont pas bons ?
Au delà de la troisième, j’ai bien l’impression que le maniement du français est nul et à chier.
Même au delà du bac.Apprenons à écrire, surtout à lire. Combien de « bachoteurs » ont lu ne serait-ce qu’un livre hors programme dans leur année scolaire ?
Rétablissons le certificat d’études, quatre fautes dans une dictée, zéro.
Quelle image donnons nous dans les forums sur le net ? C’est la honte !Et combien sont-ils à savoir faire une règle de trois après le bac ?
Pas grand monde !!Super chérie.
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Alex, ce diplome est très utile, au moins par le fait de vous préparer aux futurs examens comme le bac ou d’autres diplomes non scolaires. C’est une expérience très utile.
Psychologiquement c’est important, cela marquele passage entre le collège et le bac.
Le collège et le lycée, c’est assez différent, l’épreuve du diplome est un passage psycholgique qui fait que sans lui, l’impression de passer du collège au lycée paratrait trop anodine, il faut marquer ce genre de passage par un évenement marquant comme un diplome et sa cérémonie de remise de diplomes.
Ce matin dans le bus, des gamines qui venaient de passer l’épreuve de géographie : « Mais l’Afrique, c’est ou euuuu c’est en Asie alors ? »
Ca a continué dans le genre pendant un quart d’heure.
Dans le bus les gens étaient tous morts de rire en les entendant.
L’une d’elle n’arrivait même pas à faire la différence entre un pays et un continent.
Et ça regarde les gens de haut, et c’est habillé sexy, maquillé.
Balaise le niveau des collégiens. A mon époque dans les années 70 on savait ces choses là dès la 6ème.
Elles vont arriver en seconde ça va leur faire comme un choc culturel.
Si elles passent avec un niveau pareil.-
Le fameux « c’était mieux avant » me débecte au plus haut point. Les enfants sont à l’image de leurs parents qui préfèrent regarder les Bleus et de la télé réalité. Combien de personnes à l’âge adulte pourraient situer sur une carte le Bostwana ?
Avoir un point de vue plus fin mène à une meilleure compréhension des uns et des autres. -
Je pense déjà que les interros surprises et évaluations qui n’arrivent pas à échéances régulières, qui sont fixées à pique-nique-douille c’est toi l’andouille et qui nécessitent un travail permanent, c’est la base du problème. J’essaye d’être plus clair : si nous étions évaluées sur des compétences à chaque fin de mois, avec un examen qui, sans notes, nous valide ou non certaines compétences (soit tu >10 soi tu as <10, pas de distinction entre un 11,75 et un 14,25), cela nous fournirait une bonne expérience des futurs examens. Pas besoin de dépenser 6,5M€.
Oui, sur un exo de géo il y avait une carte de l’asie, une flèche indiquait l’inde et la chine, il fallait dire de quel pays il s’agissait. et nommer le continent auxquels ces pays appartenaient. mais un certain nombres ont confondu l’inde et l’égypte c’est pour ça que beaucoup (une minorité, je te rassure !!) de monde a mis afrique à la place d’asie. mais bon, c’est trop exigeant, on est pas à plusieurs milliers de kilomètres près tout de même ;) !!à votre époque, à votre époque... à une époque, les gosses ça bossait à 8 ans dans les champs et maintenant ça veut même plus préparer la table, c’est vrai quoi. quel baisse de niveau... -
« écrire un courriel soit à son patron, soit à un locataire »
En effet, c’est le genre de programme qui doit plaire à des députés UMP. Pour avoir un locataire, il faudra encore que tu attendes, car depuis 1998, l’immobilier a fait +130%, et donc j’espère pour toi que ça ne continuera pas à augmenter.Tant que tu as encore l’esprit ouvert, voici quelques liens qui devraient t’intéresser :(prendre la vidéo sur le dernier lien à 10:40, cela dure 5 minutes)Le vrai monde n’est pas celui que tu crois.-
Bonjour Alex,
Je suis d’accord avec l’idée que cet examen (que je n’ai pas eu à passer puisque le « BEPC » avait avait été supprimé à mon époque, ne sert pas à grand chose, sauf peut être en effet à se préparer psychologiquement au bac pour ne pas arriver trop stressés, et encore, puisqu’on laisse entendre aux élèves que ce n’est pas lui le véritable enjeu, mais bien le bac.
En général, ces examens à passer sont une source incroyable de stress selon moi totalement inutile. En plus, il suffit d’avoir la malchance de tomber malade le jour du bac et ne pas pouvoir y aller pour être obligé de tout recommencer. Les diplômes devraient être accordés à la fin de l’année sur la base de l’assiduité aux cours d’une part, et du contrôle continu d’autre part. Avec peut être, là d’accord, un « examen » pour rattraper les élèves dont les notes ont été insuffisantes. Après tout, c’est comme ça que ça fonctionne à la fac, contrôle continu, et si ratage alors examen d’octobre, et ça fonctionne très bien. En plus ça responsabilise les élèves et les motive pour assister à tous les cours.
Je ne suis pas d’accord par contre avec l’idée de hiérarchiser les matières, par un système de coefficient ou autre. Cette idée se défend très bien, mais je suis personnellement contre. Une des idées de l’éducation à Summerhill était (et doit toujours être, j’imagine) que chaque enfant est doué pour quelque chose. Chacun doit trouver sa voie, sa vocation, puisqu’à la base elle est bien là, et ne demande qu’à s’exprimer. Donc, il n’y a pas de matières plus importante que d’autres, et toutes doivent être mises sur le même plan. A force de sur-valoriser les maths (surtout) et le français, et reléguer d’autres matières, comme la musique, la géographie, le dessin..., au second plan, on met d’emblée en situation d’échec de nombreux gamins qui sont excellents en autre chose, mais ne parviennent pas à développer leur potentiel parce qu’on ne tient aucun compte de leur personnalité et qu’ils se sentent dévalorisés.
C’est vrai que ce gâchis de papier est vraiment dommage en ces temps d’économie (petite parenthèse, ça me fait penser qu’on nous culpabilise à fond en nous demandant d’économiser l’eau de notre vie de tous les jours en même temps que fonctionnent à plein régime les fontaines des grandes eaux de Versailles...), mais finalement ça ne me semble pas si grave comparé aux changements profonds qu’on aurait besoin de faire dans le système éducatif lui même.-
« Je ne suis pas d’accord par contre avec l’idée de hiérarchiser les matières, par un système de coefficient ou autre. Cette idée se défend très bien, mais je suis personnellement contre. Une des idées de l’éducation à Summerhill était (et doit toujours être, j’imagine) que chaque enfant est doué pour quelque chose. Chacun doit trouver sa voie, sa vocation, puisqu’à la base elle est bien là, et ne demande qu’à s’exprimer. Donc, il n’y a pas de matières plus importante que d’autres, et toutes doivent être mises sur le même plan. A force de sur-valoriser les maths (surtout) et le français, et reléguer d’autres matières, comme la musique, la géographie, le dessin..., au second plan, on met d’emblée en situation d’échec de nombreux gamins qui sont excellents en autre chose, mais ne parviennent pas à développer leur potentiel parce qu’on ne tient aucun compte de leur personnalité et qu’ils se sentent dévalorisés. »
Je suis tout à fait d’accord avec toi. Mais qui te parle de coefficients imposés ? Je pense que les élèves, dès la 6ème, devraient débuter leur orientation, et ça passe par des coefficients et des emplois du temps à la carte. Toutes les matières devraient être à « 1 ». Puis chaque élève aurait un bagage de 5 coefficients à ajouter à trois matières minimum. Ou ils le souhaitent. C’est ce que je disais dans un de mes articles : http://lejournallectumag.blogspirit.com/archive/2009/06/06/le-college-unique-plaie-ouverte-de-notre-systeme-educatif.html -
Je viens de relire ton article, auquel j’avais apporté un commentaire (sur Agoravox, pas ton blog) concernant quelques points précis, notamment ma conviction concernant la justesse et l’efficacité du système anglais de A levels.
Ton idée de coefficients à distribuer par l’élève lui même est bonne, et puis c’est une forme d’autogestion, donc un système épanouissant et responsabilisant pour l’élève. Ce coefficient à gérer par l’élève, c’est très bien pour un système de bac unique, quand une matière peut en rattraper une autre. C’est le cas de notre système éducatif. Un peu dur à mettre en place j’imagine, mais l’idée est très bien trouvée.
Mais en fait là où je fais un blocage total, c’est que je suis contre, et de plus en plus contre, un système de bac unique pour toutes les matières. Pour les raisons que j’expliquais dans le commentaire. Je suis de plus en plus persuadée que, si vraiment il faut imposer un examen de fin d’année plutôt que juger sur le contrôle continu, le système britannique d’un bac par matière est le bon (d’ailleurs j’en parle quasiment à chaque fois que je parle de système éducatif) car, comme tu le dis, il permet notamment les emplois du temps à la carte, choisir ses matières, s’orienter tôt... -
avant , il suffisait d’un certif ou d’un Bepc pour être postier , maintenant il faut un bac +3 , plus on baisse le niveau , plus les employeurs exigent plus , ils ne sont pas dupes !
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Félicitations, jeune citoyen, pour cet article magnifiquement écrit... je ne suis d’accord avec le contenu mais j’ai quand même répondu « oui » car à l’évidence les gens répondent « non » quand ils savent qu’ils ont affaire à un adolescent.
Je l’ai observé sur des forums où je mettais le même texte, l’un avec ma gueule actuelle et l’autre ma frimousse de lycéen. Le second était systématiquement attaqué par des bassesses du genre « tu as bien appris ta leçon, ton prof doit être content », « quand tu auras vécu, tu ne penseras plus ça », « passe ton bac d’abord » et autres immondes platitudes.-
Sur le fond, il est absolument fallacieux de croire que l’utilisation de papier détruit des forêts.
En fait, en consommant du papier, on donne des débouchés aux forestiers qui ainsi reboisent des parcelles. En France, la surface boisée est en constante augmentation.
Fotrestier, c’est le seul métier où l’on plante un arbre au profit non pas de ses enfants mais de ses petits-enfants ! A rebours de la mentalité de profit immédiat contemporaine !-
Le brevet...ce dont je me rappelle c’est que l’examen est d’un niveau « faible », qu’un bon élève n’a pas besoin de passer plus des deux tiers de son temps pour avoir une bonne note à l’examen...
sinon examen ayant aucune utilité dans la société...c’est juste symbolique...un certificat comme preuve que l’on n’est pas illettré...c’est triste-
Sinon il y a le macramé, qui replace l’enseigné au centre du processus éducatif.
Très important ça, de replacer au centre.
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Les sujets faut bien les imprimer et les copies aussi ! Albatrose, vous ne comptez pas l’impression, les pliages, découpage… les passages en machines offset, les encres, les solvants et autres produit de nettoyage hyper polluant ! Puis surement les surplus typique…les livraisons dans toute la France. Je suis de métier dans l’imprimerie, je connais.
Tout a fait daccord avec vous Alex Joubert…
Les examens sont en effet des gâchis écologique à l’ère de l’informatique et sont à mon avis obsolète dans le fond et la forme…Moi je suis pour une évaluation de toute l’année et rien que ça.
De toute façon les examens pour ma part m’ont toujours fait perdre mes moyens et m’ont toujours pénalisé pour avoir dut les repasser souvent 2 fois et donc redoubler et donc coûter… alors que l’année j’avais de bon résultat.
Je me souviens avoir même eu un avis très favorable pour mon BTS et avoir raté l’examen !!!!
On pense jamais aux élève comme moi mais je pense qu’on est nombreux.Pour le BEPC justement, je l’ai eu du premier coup grâce à l’évaluation de l’année !
Pour info j’ai passé mon BEPC en 1990 et j’avais 50 point à rattraper.
Je ne crois même pas être allé voire mes résultats.
En tout cas j’ai bien reçu le diplôme (celui la même qui sert d’image a l’article).Je suis aussi contre les coéf. J’ai trop vue dans certaine section ceux qui ne venaient qu’aux cours des matières aux coef important pendant que d’autre dont moi s’éfforcaient d’aller à toute les matières.
Alors évidement les autres avaient plus de temps pour eux pour bosser.De toute façon rien que de lire votre papier ça me remplie d’effroi, de ressentis et de souvenir pénible quand a tout mes passages d’examens. Je vous pleins de subir ces examens antique… encore en 2010… Bon courage.
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Mais qui se cache derrière Alex Joubert ? Un vieux provocateur avide de notoriété qui se fait passer pour un jeune premier de la classe avec toutes les pierres que les autres gamins auraient envie de lui lancer ou un authentique et pathétique adolescent que certains parents en mal de réussite sociale sont capables de fabriquer et l’école de formater...
Je pencherais pour la première supposition car les articles produits par cette personne, ne transpirent d’aucune candeur, d’aucune poésie, d’aucune spontanéité, d’aucune intelligence, qui font la force de la jeunesse et suscitent l’espoir d’une génération future différente et meilleure, mais se veulent au contraire du bon ton suffisant caractéristique de « l’élite à la Française » à qui l’on apprend à s’exprimer sur tous les sujets sans jamais les maîtriser et qui n’a d’égale à son arrogance que l’abîme dans laquelle elle plonge jour après jour notre société et l’inamovibilité qu’elle cultive. Si je devais me trouver dans l’erreur, toutes mes condoléances à « Alex »... sachant qu’à cet âge rien n’est définitif et l’espoir encore permis.-
J’ajouterai que son premier article a été publié en 2008, et que le style n’a presque pas évolué. Je suis d’accord avec vous, je vois mal en enfant de 10 ans rédiger un « journal collectif sur support papier. »
Enfin bref quoi qu’il en soit, ces articles au parfum élitiste d’UMP me donnent envie de vomir, et je peux difficilement supporter cet amas de vanité et de parti pris. -
En tout cas Alex existe bien : http://www.agoravox.tv/actualites/medias/article/portrait-d-alex-joubert-benjamin-d-22340
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les « surdoués » ca existe :
A 14 ans c’est la plus jeune bachelière de France. Déesse Dji’ala Demmano est en terminale S option mathématique, sa matière préférée, au lycée Camille Saint-Saëns de Rouen...Sinon je pense que brevet est utile, c’est une photographie à l’instant T de l’enseignement secondaire :
les mêmes sujets dans tout le pays et des conditions d’examens identiques pour tous
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C’est tout ? Juste ça comme impressions sur le Brevet ? C’est un peu court...
Juste trop de papier gâché... Rien sur la nullité des questions, sur la faiblesse du niveau...Quand on compare avec l’article de Villach, on sent la bien la différence, et l’on voit bien que Joubert n’a que 15 ans.
Ce qui est dommage, c’est que Joubert cherche à « jouer les grands » en usant de formule alambiquées, de « gros mots » qui n’ont rien à faire dans un article (« excusez l’hyperbole »), de phrases longues et maladroites, au lieu de rester à sa place de collégien.
Il ne voit pas l’intérêt du brevet : justement, le brevet fait partie des étapes à franchir pour devenir un adulte. Et il le comprendra avec le temps.NB : pour la question de géographie, dire « c’est trop exigeant, on est pas à plusieurs milliers de kilomètres près », c’est ironique, ou bien Joubert trouve vraiment que confondre l’Afrique et l’Asie (et l’Egypte et l’Inde) c’est normal ?
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Si je peux être d’accord avec l’idée qu’il est surement possible de faire des examen moins couteux, je le suis moins à propos de l’utilité.
S’il ne s’agit pas d’une supercherie, je suis profondément attristé de penser qu’un adolescent de quinze ans pense déjà en terme de coût, et d’utilité.
La scolarité n’a pas prix, pas plus qu’elle n’a d’utilité en soit, si ce n’est de préparer de futurs citoyens à faire des (bons) choix.
Pour finir, attention à la simplification hâtive qui voudrait que le passage au numérique soit économique. Il y a là derrière de vrais sujets :
- le maintient de l’écriture (manuelle) ;
- la culture numérique (licence, données, etc.).
Mais ceci est un autre débat.-
;. Bonjour,
J’ai tendence à être d’accord avec toi, le BEPC ne sert effectivement à rien. Effectivement « de mon temps » (pas si vieux) le contrôle continu déja fesait que l’on avait pas forcément besoin de réviser pour l’avoir. Et cela ne prépares en rien aux examens vu qu’il n’y a pas d’enjeu. La grosse différence entre le brevet et un véritable examun type Licence c’est que la Licence si tu loupes tes partiels, tu as perdu bcp. Je ne parles même pas des concours d’entrée aux grandes écoles.Si cet examun fesait barrage à l’entrée en seconde alors oui il y aurait du stress et cela préparerait à quelque chose. Cela permettrait également de faire quelques économies à la marge en admettant pas n’importe qui en seconde.Mais le vrai problème, et la vous n’allez pas tarder à être triste c’est que vous aurez la même sensation lorsque vous passerez le bac. Et que plus tard, en quelques mois de classes préparatoires vous aurez l’impression d’avoir plus appris que dans les dix années qui ont précédées. C’est la vie ! J’espère en tous cas que d’ici la ils n’auront pas commencer à lobotomiser l’enseignement supérieur car mes profs de Maths se plaignaient souvent que l’on ne maitrisait plus des choses que la plupart de nos ainés considéraient comme triviales. Et il perdait du coup leur temps à nous rappeler des choses qu’ils n’auraient jamais rappelés dix ans plus tot. Et l’esprit concours des prépas fait que vous ne vous éclaterez vraiment qu’une fois en école (d’ingé / de commerce ou autre enfin une fois le premier cycle passé).Bref pour trouver un diplôme intéressant il faut attendre :- Que les boulets (ceux qui ne savent pas pourquoi ils sont ou ils sont) aient été éliminés du système. (Le groupe sait ce qu’il veut et tire tout le monde vers le haut).
- Que tu aies trouvé ta voie et que ce que tu apprennes soit en relation directe avec ton projet. (Toi aussi tu sais ce que tu veux).
Je me suis éclaté une fois arrivé dans une école d’ingé à prépa intégrée.Merde en tout cas pour la suite des événements !-
Au contraire, je trouve cet Alex Joubert bien téméraire et alternatif de dénoncer ici même une institution dépassé pendant que d’autres jouent encore à la console…
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L’autre problème du brevet, c’est que même si l’élève obtient le brevet, cela ne dit rien sur sa capacité à tenir le choc en seconde. Honnêtement, je pense qu’un élève n’aura pas trop de problèmes au lycée s’il obtient au moins la mention assez bien (mention qui n’existait pas à mon époque) au brevet...
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"Des évaluations au fil de l’année, des examens plus pratiques tels qu’un exercice de réponse ou d’intervention téléphonique en anglais qui serait évalué par des enseignants (...)"
Pourquoi l’anglais ? D’ailleurs, le contrôle continu est amplement suffisant.-
à Alex Joubert
Bonjour..
je ne comptais pas écrire sur cet article, mais comme agoravox le remet en page d’acceuil, je me dois de repondre sur certains points ou expressions qui m’ont fait .. glouppss..« Le cérémonial pathétique » —> ah bon.. pourquoi cet adjectif ?? « cadré » voir « solennel » serait plus juste, et respectueux envers les candidats non ??
« vérification scrupuleuse des cartes d’identité et des convocations » —> normal pour tout examen, mais evidement c’est votre premier.
« quinze élèves par salle » —> non.. dans l’academie de Montpellier 20 à 25.
« aux deux surveillants » —> en fait ce sont des professeurs, venant d’établissement différents, qui surveillent et rédigent le PV d’examen.
« coût évalué chaque année à 6,5 millions d’euros » —> peut être, possible, à vérifier, et quoi..
« des copies. Environ deux par élèves » —> faux, une copie par élève et les suivantes, si besoin, à la demande..
« Les énoncés.. près de.. huit pour les maths.. il y avait la place pour caser le tout sur quatre pages.. » —> vrai, en utilisant la copie recto verso simplement..
« en caractère gras taille 54 » —> je penserais plutôt du 14 ou du 16
« Le stock de feuilles de brouillon.. inépuisable.. en demander à l’infini » —> faux, 1 feuille brouillon par élève, et idem feuille suivante à la demande, et les surveillants ne sont pas des nigauds dispensieux..
« rebute l’éducation nationale dans l’idée d’accélérer la transition vers le numérique » —> le cout simplement.. l’éducation nationale se devra d’équiper chaque élève en pc portable..
« le numérique, c’est possible » —> exact.
« et cela à moindre coût » —> pouvez vous développer, et faire suivre votre étude ?
« j’avoue peiner à cerner l’utilité de l’examen du brevet des collèges » —> je ne vous répondrez pas sur ce point d’autres l’ont déjà fait..
« les coefficients n’existent pas, la musique et les maths sont sur un pied d’égalité » —> exact, c’est un diplôme de culture éducative.
« onze députés UMP ont commencé à faire bouger les choses en avril » —> AAHH !! nous y voilà.. :->
« Des évaluations au fil de l’année » —> il existe déjà, comme vous l’avez dit plus haut, le contrôle continu, mais sinon qui evaluera ? le prof ses propres élèves ? et l’anonymat aux orties, ?
« d’intervention téléphonique en anglais » —> c’est faisable, mais il vous faudra supprimer, par économie une matière d’examen.. et oui.. Pourquoi en anglais ??.
« écrire un courriel soit à son patron, soit à un locataire » —> plutôt un courier (qui peut le plus, peut le moins) ..
« à un locataire » —> curieux .. pourquoi un locataire ? vous avez aussi votre proprio, votre garagiste, votre blanchisseur, votre recteur... etc..
Il est bien que vous vous posiez des questions.
Avec votre regard neuf de débutant, vous pouvez amener des points de vue constructifs. Mais l’impétuosité de votre jeunesse ne doit pas vous empêcher de faire un minimum d’analyse, et sutout imposez vous un temps de réflexion avant de sauter sur votre clavier..A dans 3ans pour le bac..
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en 2008 alex avait parait-il déjà 15 ans. il devrait donc en avoir au moins 18 aujourd’hui. et 18 ans en classe de seconde, ça donne au mieux le bac à 20 ans . pas bien brillant !
pourtant la qualité des articles (152 articles !) et le choix des sujets digne d’un très vieux routard laissent supposer bien des choses. peut être passe t-il plus de temps à rédiger des articles qu’à ses études ?mais il est vrai que ce qui compte c’est ce qui est écrit, pas l’age du capitaine !
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