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Accueil du site > Tribune Libre > Message aux mortels

Message aux mortels

Bonjour à toi le genre humain, je suis la mort et je suis là pour vous faire prendre conscience de la précarité de la vie, de l’aléatoire durée du temps qu’il vous reste. Je vous fais peur, vous avez tort, car je suis votre incontournable amie, votre meilleure conseillère. Je suis là pour vous faire aimer la vie afin que vous quittiez ce monde en regrettant un peu, mais pour que vous le quittiez aussi heureux. J’ai beaucoup d’alliés, de personnel qui travaille pour moi, financiers, dictateurs, soldats, assassins, présidents, ministres, etc., mais ma préférée reste la vieillesse qui vous fait doucement dépérir afin de tempérer votre ego, vous apprendre la modestie et vous distiller un brin de sagesse. Certains autres enfoncent ma porte en se jetant sous un train, une balle de pistolet, un saut du cinquième, etc. Là-dessus, votre imagination est fertile. Laissez-moi vous dire que c’est une erreur irréversible, car étant dans l’incapacité de créer la vie, vous n’avez aucun droit à la supprimer. Un de vos philosophes a écrit cette immuable vérité : « Ne craignez pas la mort, mais restez sur terre le plus longtemps possible… » Cependant, une certaine justice règne majoritairement : les jeunes enterrent les vieux, les vivants enterrent les morts. Il est surprenant que vous m’occultiez autant de vos pensées et que vous ne fassiez pas de moi une alliée, traversant ce temps dont vous en ignorez la durée, à vos côtés.

Vous n’êtes rien de plus qu’un petit animal sauvage, effarouché, poussant son premier hurlement prémonitoire en arrivant dans ce monde apocalyptique. Du guerrier samouraï désirant tout changer jusqu’au philosophe désabusé entrant dans son propre hiver nucléaire, vous traversez cette vie en perpétuelle fusion qui vous laisse son interminable liste de questions sans réponse. Dans un songe, l’impression d’être un arbre contre lequel on s’appuie, mais dont les racines cherchent en vain un équilibre dans ce sol qui n’est pas le leur, dans cette terre dont intuitivement elles se savent étrangères. Chaque jour passé se rapprocher de la quasi-certitude de n’être ici que des visiteurs profanes et chaque heure, cette tenace envie de fuir ce monde ressentit comme une fausse réalité. Un déconcertant, confus et permanent malaise accompagne, interroge et conforte votre superficialité et votre quasi-inutilité face à l’immensité et son éternité. Dans ce chaotique espace ou les êtres pensants ayant perdu la raison, se cherchent, se damnent, doutent, se débattent et se déchirent, observateur neutre je vous regarde, vous étudie et vous attends. Je vous fournirai la nef qui vous fera traverser la mer d’étoiles et vous conduira à la source ou votre graine fut plantée. 

Vous ne pensez pas assez à moi, pourtant dès la première seconde de votre naissance j’ai posé un bouquet de géraniums sur votre corps et des épines de rose dans vos esprits. Vous m’ignorez par prétention ou m’occultez par bravade parce que vous vous croyez immortel et temporairement éternel… Allons, ne soyez pas effrayés et vivez pleinement à mes côtés. Je ne suis pas le corbeau penché sur votre épaule gauche ni cette femme à la faux, je suis votre accouchement vers une renaissance, votre monde d’origine, celui des esprits. Méditer sur moi c’est méditer sur la liberté, celui qui sait mourir ne sera plus jamais esclave. Je suis la seule guerre que vous pouvez gagner, car votre vie est un perpétuel combat. Je suis la divine équité, l’impartial équilibre, car j’accueille indifféremment et sans jugement le riche comme le pauvre, l’ignorant comme l’érudit, le tyran comme le juste, car je fais abstraction des disparités que vous avez érigées entre vous. C’est dans mon consentement que vous toucherez à la véritable liberté. Accepter quand il est temps de conclure, mettre les choses en ordre, se réconcilier avec soi-même et avec les autres. Renoncement, lucidité, espérance, voilà les familiarités qui doivent, à ma proximité, vous animer. Vous avez grandi, travaillé, connu des joies et des souffrances alors, exprimez la satisfaction d’une vie bien remplie. 

Qu’avez-vous vécu jusqu’à ce jour ? Voyons voir si vous avez le courage du bilan en cours de parcours. Asseyez-vous dans un endroit calme, pacifiez votre esprit et regardez d’un œil externe ce que vous avez réalisé, bâti ou détruit, aimé ou détesté, quel souvenir laisserez-vous de vous ? En général, vous n’en avez jamais assez, accumulation et possession sont les ingrédients de cette ironique tendance que vous avez à savonner la planche de votre propre déclin. Vous êtes dans l’insatisfaction perpétuelle, jamais comblés jusqu’au jour ou vous comblez votre tombe. Posez-vous, ralentissez, profitez de l’instant présent sans courir après les chimères, sans remplir vos armoires d’éphémères. Vous prenez conscience de l’importance de la vie à mon approche ou quand mon associé la maladie vient s’inviter sous votre toit. N’attendez pas que je pointe le bout de mon nez, faites-moi signe pour me notifier qu’il n’est pas encore temps, intimez-moi l’ordre de me tenir à distance, car vous devez encore aimer et accomplir. Combien de milliards de fois ai-je entendu, à l’instant du départ, cette phrase pleine de regret : « Si j’avais su… ». Alors, jouissez de la vie, car il est bien plus tard que vous ne le pensez…

Comme il pleurait la mort de son fils et que quelqu’un lui disait : « Tes larmes n’y changeront rien », il répondit : « C’est justement parce que je ne peux rien y changer que je pleure. »


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39 réactions à cet article    


  • Yann Esteveny 1er juillet 2020 10:19

    Message à l’auteur,

    Merci pour le partage de ce très bon texte.
    Celui qui fuit l’idée de la mort ne sait pas qu’il fuit sa vie. De sa peur naît l’inconsistance de sa vie.

    Respectueusement


    • Gabriel Gabriel 1er juillet 2020 12:29

      @Yann Esteveny
      Sujet délicat tant il inspire la crainte... Merci à vous de votre lecture.


    • scorpion scorpion 1er juillet 2020 10:34

      Bien que pas pressé de la rencontrer, merci Gaby de cette petite piqûre de rappelle à la réalité. La plume toujours aussi efficace et littéraire l’ami.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2020 10:41

        @scorpion Oh toi scorpion-OSE IRIS. Tu incarnes la destruction, la mort, car ton in« carnation » est le présage futur de ta résurrection. Tu es l’OUROBOROS, le serpent qui se mord la queue jusqu’à s’avaler totalement et régurgiter ta nouvelle vie. 
        Etre mort à sa mort, c’est mordre dans la vie. 


      • scorpion scorpion 1er juillet 2020 10:44

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
        Putain t’es grave la Mélusine, après avoir fumé la moquette tu attaques les rideaux !!! 


      • Sozenz 1er juillet 2020 11:01

        @scorpion
        trouve moi un humain qui n ait pas un grain ^^
        c est ce qui fait notre perte mais qui fait aussi notre originalité et notre amusement ;


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2020 11:04

        @Sozenz Avoir un grain, c’est pouvoir semer un futur dans le champ désert de nos oublis. SPICA dans la vierge veille sur vous. Elle tisse ses mots sur Agora avant l’agonie finale. Etre fêlé, c’est aussi laisser passer la lumière,...entre les rideaux,...


      • Gabriel Gabriel 1er juillet 2020 12:26

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
        Poétesse vous êtes chère amie. Merci de votre petit tour sur cet article.


      • Loatse Loatse 1er juillet 2020 10:46

        Maître, Maître ! Lazarre il est mouru !!!

         Pas de panique j’arrive...

        (quelques espaces temps plus tard au seuil de la maison)

        Me voilà !

        Qu’est ce que tu dis femme ? j’ai tardé ? il « sent » déjà ?

        Et alors ?????????????


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2020 10:56

          Je pleure aussi mon aimé, parti le jour de la PENTE COTE. Fallait le faire mon OLIVIER. Apôtre de mes nuits sans lune tu as déjà déposé ta flamme sur nos restants de vie. Ton message porte et mes larmes nourrissent tes plantations dans mon EDEN. Celui que tu m’a délaissé pour le contempler du haut des cieux. Tes yeux qui regardent l’ouvrage. Tu as évité le Co-vide, tu savais que nous étions des vivants-morts. Tu as pris les devants préférant observer le monde par ton kaléidoscope, déposant tes langues de feu sur les âmes prêtes à en recueillir la rosée, l’eau ignée des matins flambants neufs. Tu reposes sur un nuage. Disposes le à ta façon. Sculpte le comme une oeuvre d’art toi qui aimait tant les oeufs des oies. Rejoins y Marion (marions-nous de la terre au ciel) HANSEL (en selle de cheval ailé). https://www.youtube.com/watch?MImg


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2020 10:59

            Si la vidéo est inaccessible : Tapez : Marion Hänsel : Nuages...Il était un petit navire.


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juillet 2020 11:51

              Tiens ! Lavaux vient de déposer son étoile jaune. Merci. On a les ennemis qu’on mérite.


              • dimitrius 1er juillet 2020 11:55

                Superbe article , le problème c’est que quand tu atteins ce degré de je m’en foutisme , il y a toujours des connards pour venir t’emmerder , il y a tout plein de vioques sur ce site qui croient qui sont immortels et qu’ils vont refaire le monde. Tain les purges , c’est une maladie chronique incurable :« La connerie glorieuse » même la mort ne les fera pas changer.


                • Gabriel Gabriel 1er juillet 2020 12:22

                  @dimitrius
                  L’immortalité dans ce monde, Dieu, s’il existe, m’en préserve...
                  Merci à vous de votre lecture.


                • ZenZoe ZenZoe 1er juillet 2020 12:15

                  J’ai remarqué que beaucoup de gens âgés, alors qu’ils ont plus de temps derrière eux que devant, se tournent vers la foi et la religion, avec la promesse sinon de l’immortalité, du moins d’une autre vie plus belle. On se débrouille avec la faucheuse comme on peut !


                  • Gabriel Gabriel 1er juillet 2020 12:20

                    @ZenZoe
                    La peur de l’inconnu, de l’improbable, fait des convertis de la dernière heure. Comme vous le faites si bien remarquer, On se débrouille avec la faucheuse comme on peut !

                    Merci de votre remarque 


                  • Hamed 1er juillet 2020 12:37

                    Bonjour à toi l’Auteur.

                    Un joli écrit à la mort. Un poème. Mais ce qu’oublie l’auteur dans l’éloge de la mort et la crainte qu’elle opère sur les vivants, c’est que si elle fait tant peur, la question se pose pourquoi la mort.

                    Et subséquemment pour quoi la vie ? Et subséquemment encore pourquoi le monde, l’univers dans lequel nous sommes.

                    La seule raison logique qui peut expliquer tout cela mais nous ne pouvons l’admettre parce que c’est au-dessus de nos forces, c’est qu’en réalité nous n’existons pas, nous n’avons jamais existé ni nous ni ce qui nous ont précédé et sont morts mais en fait n’ont pas existé puisque de l’existence ils sont passés à l’inexistence.

                    Or, ici que fait l’auteur, il écrit sur la mort et croit parler à la mort, en la rendant indéfinissable prête à fondre sur nous par la vieillesse, le crime, un accident, un infarctus, une décapitation, etc. Mais tout ce qui arrive doit arriver. Donc que ce qu’on craint n’est en fait qu’une pensée en nous qui fait craindre ce qui va nous arriver.

                    Prenez le mouton, ou la vache ou tout autre animal vivant que nous tuons, et on le fait pour consommer. Il ne ressent rien devant la mort, et même s’il ressent il subit ce qui lui arrive. La seule différence avec l’animal c’est la pensée. Si on prend quelqu’un qui se suicide, il le fait allègrement. Il en a marre de la vie, perte d’affection, etc., il ne veut plus vivre.

                    Donc tout repose sur la pensée de l’existence. Dès lors la question essentielle "La vie est-elle la vie ? La mort qui nous fait peur et nous pousse à la vie et cela vient seulement de notre pensée.

                    La mort est-elle la mort ? Nous ne pouvons répondre. Restons donc sur la vie et la mort, et peu importe la vie et la mort. Puisque nous existons pour ne pas exister ensuite. Ou mieux encore malgré tout ce que nous croyons, tout ce que nous avons fait, nous n’avons jamais existé. Les milliards d’êtres humains qui nous ont précédé depuis Adam et ont disparu ont-ils existé ?

                    La mort n’est-elle que le passage de l’existence à l’inexistence. 

                    A mon sens, dans l’utile, et celui-ci reste présent, l’être humain doit toujours penser à mourir s’il veut mourir bien. Le pourra-t-il ? Oui, s’il le pense. Non s’il a peur de la mort. Parce que la mort n’est que le passage de l’illusion d’avoir existé


                    • Gabriel Gabriel 1er juillet 2020 13:03

                      @Hamed
                      Bonjour et merci pour cet intéressant point de vue. Je n’ai pas abordé l’aspect philosophique ou religieux de la mort, Personnellement en tant que Déiste tendance panthéiste, j’adhère profondément à la philosophie bouddhique et particulièrement au tantrisme tibétain. Partant de cette option, je vous rejoins, rien ne se créer, rien ne meurt, tout se transforme et finalement, tout n’est qu’illusion... Pour finir, ne serions nous pas tous mort actuellement et attendons de revivre par cette renaissance qui nous effraie ?


                    • Hamed 1er juillet 2020 13:50

                      @Gabriel

                      Tout est possible puisque nous existons par la pensée. Et tout dépend de ce qu’elle nous dit. Comme à l’instant où vous m’avez lu vous avez compris et vous dîtes « ne serions nous pas tous mort actuellement et attendons de revivre par cette renaissance qui nous effraie ? »

                      La réponse est qu’on ne sait pas s’il y a mort et renaissance ou s’il y a mort tout court et nous n’existerons plus ou si nous aurons après la mort une autre existence dans un monde que nous ne connaissons pas.

                      Une seule vérité cependant, c’est que si nous existons et même dans l’illusion, la pensée en nous ne meure pas, elle restera toujours pensée et elle ira ailleurs.

                      Avec nous et ce qu’elle a pensé, on ne sait pas. Sans nous, on ne sait pas. Donc existons avec la pensée et donc « vivons » et c’est déjà beaucoup.



                    • JC_Lavau JC_Lavau 1er juillet 2020 13:57

                      @Hamed. Tu t’es déjà occupé de grands vieillards ? Par exemple en leucoaraïose, pour ne prendre qu’une des démences les moins graves.


                    • Hamed 1er juillet 2020 17:55

                      @JC_Lavau

                      Je ne sais pas ce que c’est la leucoariose, mais sache Lavau que peu importe les démences graves ou moins graves.

                      Nous n’existons que par ce que nous sommes. Prenez un pauvre, il est ce qu’il est. Il est pauvre et son état est de quelqu’un de pauvre. Prenez le riche,il est riche, son état est de riche, mais un riche ne peut être plus qu’un riche. Prenez un dictateur, il est dictateur que parce que il est dictateur. Il ne peut être plus qu’il ne l’est. Prenez un dément, il est dément, et il y a plusieurs degré de démence. De même prenz un vieillard, il est un vieillard, il ne peut être plus que n’est la vieillard. et peu importe s’il est vieillard.

                      Ce que je veux dire par là, on est ce qu’on est. On croit être plus que e qu’on est, cela s’applique à ceux qui en ont plus. Si un vieillard est dément ou semi dément, il est ce qu’il est. S’il guérit, c’est tant mieux, mais il est ce qu’il est.

                      Comme vous Lavau, vous êtes ce que vous êtes et vous ne pouvez faire autrement. Vous aurez aimé être ceci, ou avoir ceci, et puis après vous êtes cela. Donc rien à faire vous êtes toujours Lavau, et peu importe votre pseudo. On n’a pas choisi à être et on doit partir un jour et laissé tout.


                    • zygzornifle zygzornifle 1er juillet 2020 17:29

                      Message aux mortels

                      Vous allez crever un jour ….


                      • Gabriel Gabriel 1er juillet 2020 18:34

                        @zygzornifle
                        On fait ce qu’on pneu on n’est pas des chambres à air !


                      • Iris Iris 1er juillet 2020 20:12

                        Oui, bon, on va tous crever et faut profiter de la vie.

                        J’espère que ma mort sera plus rapide que votre texte.


                        • Gabriel Gabriel 2 juillet 2020 09:03

                          @Iris
                          Je vous le souhaites aussi et sans douleur...


                        • Iris Iris 1er juillet 2020 20:13

                          non, mais c’est bien écrit quand même.


                          • Gabriel Gabriel 2 juillet 2020 09:03

                            @Iris
                            Merci du temps passé pour la lecture.


                          • ETTORE ETTORE 1er juillet 2020 20:18

                            Depuis que l’homme s’est inscrit comme prédateur universel sur ce monde, il se sent pousser les ailes de l’immortalité.

                            Oui, il est arrivé en haut de la pyramide de l’inatteignable et regarde autour de lui comme un être suprême tout ce que son regard peut embrasser......sauf, sauf....

                            sa propre raison de vivre, le pourquoi du comment de la raison d’être là.... !

                            Quand il ne passe pas son temps à occire à tour de bras, comme un barbare grandiose, il se réfugie dans l’espoir et la foi, dès qu’un petit virus, sans épée et sans bouclier, le fait trembler dans ses certitudes d’être surhumain.

                            C’est vrai, nous avons une spiritualité de marchand de tapis, et c’est notre bagage quotidien que nous ne pouvons laisser qu’à la consigne de la mort.


                            • Gabriel Gabriel 2 juillet 2020 09:05

                              @ETTORE
                              C’est bien dit, merci.


                            • Aimable 1er juillet 2020 23:25

                              Un ivrogne a dit un jour que le temps entre la naissance et la mort était court alors c’est pour cela que je marche en zigzaguant .


                              • Gabriel Gabriel 2 juillet 2020 09:06

                                @Aimable
                                Ou comme disait le grand Georges : « Faire la tombe buissonnière, partir au cimetière par le chemin des écoliers... »


                              • xana 1er juillet 2020 23:44

                                Bof. Un article comme celui-là, c’est s’écouter parler.

                                Je le trouve sans intérêt. Je ne sais pas si « Gabriel » pensa à sa mort autant que moi à la mienne, mais il en fait une tirade indigeste, ca ne mérite pas tant de mots et de verbiage...


                                • Gabriel Gabriel 2 juillet 2020 09:08

                                  @xana
                                  Merci beaucoup de ce commentaire hautement enrichissant et au combien utile. Moi aussi j’aime beaucoup vos textes ... 


                                • Gabriel Gabriel 2 juillet 2020 13:40

                                  @Slipenfer 1er
                                  Essayez celui ci : La source noire de Patrice Van Eersel...


                                • Gabriel Gabriel 2 juillet 2020 19:13

                                  @Slipenfer 1er
                                  Alors je me permettrais de vous citer deux autres excellents ouvrages :

                                  Le chemin des nuages blancs de Anagarika Govida
                                  et
                                  Siddhartha de Hermann Hesse

                                  Cordialement 


                                • SévillaLéo 2 juillet 2020 18:22

                                  La Faucheuse..La Mort.....« Prends Bien Le Temps de Mourir..Va..... » Lambert-Tchao Pantin-1983.


                                  • xana 2 juillet 2020 20:47

                                    La mort n’est que la fin de la vie. Pas de quoi en faire un fromage, sauf si on souhaite se gargariser de mots (et recevoir les louanges des nuls).

                                    Qu’on ait peur (ou pas) de mourir est une question d’éducation. J’imagine que les neuneus sur les réseaux sociaux en ont peur, mais ils ont aussi peur de leur ombre.

                                    ca vous va, cette fois Mr gabriel ?


                                    • [email protected] 3 juillet 2020 20:27

                                      la mort est probablement l’accomplissement de notre échec, en cela ça reste un espoir

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