Michel Delpech, fan de toi

On aurait voulu que l’année 2016 soit différente, qu’elle parte sur de bonnes bases. Et puis non, elle débute à peine qu’elle tient absolument à nous rappeler à la dure réalité des choses en nous servant la mort de Michel Delpech. Quelle cruauté !
Oh bien sur on se doutait que cela viendrait bientôt, mais bien que nous le sachions condamné depuis de longs mois, l’annonce de son décès est un moment qui ne peut qu’apporter de la tristesse à ceux qui ont grandi en écoutant ses mots et ses mélodies.
Si tout comme moi vous étiez déjà de ce monde dans les années 70, vous n’avez pu échapper à ses multiples tubes. Bien sur il faisait parti de ces chanteurs de « Variétés », ceux qui passaient chez Guy Lux et qui étaient boudés par le monde intelectuel.
S’il est certain qu’il y avait parmi ces chanteurs du « bas de gamme », n’est-il pas injuste d’avoir méprisé à ce point le travail et le succès des « Adamo, Johnny, et quelques autres », artistes par ailleurs que plus personne n’ose railler aujourd’hui.
Oui on peut aimer le Rock, le Jazz, le Blues et Michel Delpech. Il n’y a pas d’incompatibilité. Parce que Michel Delpech était humain, parce que ses chansons parlaient de nous, parcequ’elles racontaient des tranches de nos vies, parce qu’elles accompagnaient notre quotidien, parce que par exemple son premier succès c’était çà..
Toute une époque..
Bien sur il y aura « Pour un flirt », mais juste après …
Une chanson qui parlait à beaucoup dans les années 70
J’aime beaucoup..
Autre grand succès..
Et bien sur
Une chanson magnifique, et tellement d’actualité..
Un petit slow..
Ca vous dit de marcher dans la boue ?
Et un petit tour en avion ?
Il revient dans les années 80 avec ces superbes chansons..
On termine avec une chanson de 1997 que j’aime tout particulièrement.
En vérité je vous le dit
Je vais profiter de la vie
Malgré la météo
Qui nous promet quelques nuages
Poser mes valises quelque part
Marcher devant moi au hasard
Chanter incognito
Au coeur d’un opéra sauvage
Moi qui cassais tout
Avec l’égoïsme fou
D’un hippopotame
Qui cherchait surtout
Derrière les claques et les coups
Un supplément d’âme
Libre aujourd’hui, je suis enfin
N’importe qui, tellement quelqu’un
Je ne sais pas si vous savez
Mais rien ne vaut la liberté
Cessons tous ces soucis
Car il faut voyager léger
Comme un cerf aux aboies
Qui profite des sous-bois
Avant la vraie vie
Je vais chaque nuit
Goûter les gouttes de pluie
L’eau de l’au-delà
Libre aujourd’hui, je suis enfin
N’importe qui, tellement quelqu’un
Libre aujourd’hui, je suis enfin
N’importe qui mais tellement quelqu’un
N’importe qui mais tellement quelqu’un
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