Après PPDA (1), c’est au tour de Michel
Drucker, maître d’hôtel à la télévision et à la radio, d’être noirci par son
nègre ! Qu’il n’y ait pas de malentendu ! Un nègre d’édition est le
rédacteur du livre qu’un autre signe à sa place. Mais l’Histoire qui, dit-on,
ne manque pas d’ironie, a soigné cette foisla distribution des rôles : le nègre de M.
Drucker est Calixthe Beyala, son ancienne compagne, d’origine
camerounaise !
Celle-ci vient d’obtenir en appel sa condamnation. Dans un arrêt du 12 janvier 2011, la cour reconnaît qu’elle a « œuvré à la composition d’un manuscrit », en réponse aux 12 questions qu’avait posées l’enquêteur Régis Debray, chargé d’interviewer M. Drucker, dans le cadre d’un livre de commande aux éditions Albin-Michel. Or le présentateur de plateaux télévisés avait refusé de payer à C. Belaya les 200.000 euros qu’il lui avait promis. Il a été condamné par la cour à lui verser 30.000 euros de dommages et intérêts et 10.000 euros en remboursement de frais de justice ! (2)
De cette nouvelle affaire où s’illustre une maison édition plusieurs leçons peuvent être tirées.
1- Première leçon : faire confiance à la Justice de son pays
Même si on est ravi pour elle, on est d’abord étonné que la plaignante ait pu gagner. C’était, en effet, mal parti.
- En première instance, en juin 2009, elle avait été déboutée et même condamnée à verser à son adversaire l’euro symbolique pour procédure abusive. Le tribunal n’avait voulu voir dans son travail qu’une collaboration technique qui ne justifiait pas qu’elle pût se prévaloir d’un droit d’auteur. Surtout, elle ne pouvait produire le moindre contrat entre elle et M. Drucker, en raison, disait-elle, de « la relation de concubinage qu’elle entretenait à l’époque avec (lui et qui) la plaçait dans l’impossibilité morale d’exiger de lui qu’il (formalisât) par écrit son engagement. »
Rejetant l’analyse du tribunal, la cour d’appel a estimé, au contraire, que Calixthe Beyala avait bien répondu aux 12 questions posées par l’enquêteur de service et était « fondée (...) à se prévaloir de l’exécution d’une prestation au profit », de son ancien compagnon, sans exiger d’elle, pour « impossibilité morale », la production d’un contrat entre eux, M. Drucker ayant reconnu sa « collaboration spontanée ».
Il ne faut donc pas désespérer de la Justice de son pays même dans les cas d’espèce les plus désespérés.
2- Deuxième leçon : la tyrannie des actionnaires
Les autres leçons ont trait aux misérables usages en honneur dans l’édition.
Une fois de plus, même si pour finir celui-ci n’a pas été publié, un livre est rédigé par un rédacteur anonyme, appelé nègre, au profit d’une personnalité dont la notoriété promet un minimum de ventes et de rentes. il faut d’abord être connu pour espérer être publié par les grandes maisons d’édition parisiennes. La contrainte des ressources impose sa loi. La tyrannie du retour sur investissement exigé des actionnaires des grands groupes industriels qui les ont absorbées, - on parle d’un taux allant jusqu’à 15 % - les oblige à user de ce leurre pour appâter les clients : le leurre de l’argument d’autorité qu’est à elle seule une star, perçue comme prescriptrice, suscite le réflexe d’attirance jusqu’à l’identification.
3- Troisième leçon : le recours inévitable au nègre et à ses possibles dérives
Pour brillante qu’elle soit, cette face a un revers plus sombre. Le recours à des rédacteurs anonymes devient nécessaire.
1- Ces stars sont, en effet, trop occupées : outre leur activité principale, elles ne cessent de paraître et de promouvoir leur image qui leur assure la notoriété. Où trouver le temps non pas de taper sur un clavier mais de seulement réfléchir ?
2- Ensuite, selon la définition donnée par le héros, nègre lui-même, d’un excellent film de Laurent Tirard, « Trahisons et mensonges et plus si affinités » (2004), un nègre d’édition est celui qui vient en aide à « des gens qui n’ont pas grand chose à dire mais qui ne savent pas trop comment le dire ». Le contenu du produit qui résulte de cette collaboration, est forcément à la hauteur de la médiocrité des acteurs.
3- Dans le pire des cas, comme celui de PPDA (1), il peut arriver que des plagiats soient découverts sans qu’on sache toujours à qui les imputer. Des livres introuvables sont parfois copiés servilement. Si effort de création il y a, il porte alors sur les leurres qui tentent de dissimuler le vol de la propriété d’autrui : on change les temps, on use de synonymes, on pratique des inversions de mots, on fait des ajouts redondants, on commet tout de même quelques omissions bénignes, histoire de ne pas tout prendre à autrui ! On vient de l’observer sur trois des exemples du « livre de PPDA » publiés par Jérôme Dupuis dans L’Express (3). Il est amusant de rappeler que Calixthe Belaya, elle-même, a été par le passé accusée de plagiat pour certains de ses livres. (4)
4- Quatrième leçon : l’enquêteur peu scrupuleux
On découvre, ensuite, dans l’affaire Drucker/Beyala qu’un livre dit d’entretiens peut se passer de tout entretien ! L’enquêteur chargé d’interviewer M. Drucker n’était pourtant pas n’importe qui : c’est un expert en « médiologie », qui vient ces jours-ci d’entrer par cooptation au jury du Prix Goncourt !
Or, selon ce qui ressort de la procédure, M. Régis Debray avait soumis « 12 questions » écrites à M. Drucker. L’a-t-il même rencontré pour l’interroger en tête-à-tête ? On l’ignore, puisque c’est Calixthe Beyala, selon la Cour, qui a répondu aux questions, au point de la juger « fondée(...) à se prévaloir de l’exécution d’une prestation au profit » de Michel Drucker.
Que penser du travail d’un enquêteur qui ne se soucie même pas de savoir si les réponses à ses questions proviennent bien de la personne qu’il interroge ?
Ce « dialogue » surréaliste à l’aveugle entre un enquêteur étourdi et un nègre résume assez bien les méthodes comiques et répugnantes en honneur dans certaines maisons d’édition ! Qu’importe sans doute, puisqu’elles font vendre des livres, et l’ âme d’un éditeur en prime !
5- Cinquième leçon : la promesse d’un pactole pour la star et son nègre
La fabrication de ce genre de produits qu’on ose encore appeler livres, ne ravit pas seulement l’éditeur et ses actionnaires. La star y trouve aussi une importante source de revenu. La preuve ? Les 200.000 euros promis par M. Drucker à son nègre, qu’il ne lui a pas versés ! Au vu de cette rétribution, il est aisé d’imaginer la fortune attendue de la publication du produit. Présent sur une chaîne de radio comme à la télévision, M. Drucker est, en effet, a même d’être reçu dans tous les médias qu’il veut, selon "un plan-médias" d’enfer : il n’est que de voir comme ces gens des médias ne cessent pas de se recevoir dans leurs émissions ou leurs journaux pour promouvoir leur dernière production.
L’affaire Drucker-Beyala montre quelles méthodes pitoyables emploient certaines maisons d’édition au service non pas de la pensée mais du profit maximal. Sous la tyrannie des actionnaires, la star qui n’a rien à dire devient auteur d’un livre qu’elle signe mais n’a pas écrit. Un nègre le rédige à sa place. Pour gagner du temps, la tentation du plagiat est grande, ou encore l’enquêteur chargé d’interviewer la star ne se soucie même pas de savoir si c’est elle qui a répondu à ses questions écrites. Qu’à cela ne tienne ! Il existe un public d’imbéciles suffisamment nombreux et conditionnés pour se jeter sur ce genre de publications par réflexe d’identification aux stars : le pactole est assuré autant que le crétinisme. De quoi se plaint-on ? Surtout pas d’un système qui est en train de s’autodétruire ! Paul Villach
(1) Jérôme Dupuis, « Trois exemples du plagiat de PPDA », L’Express, 4 janvier 2011.
- Interview par Anouck Merz, "Les stratégies du plagiaire et les risques pour l'édition" "Médialogues", émission d'Alain Maillard et de Martine Galland, Radio Suisse Romande, vendredi 14 janvier 2001, 9h50/10h.
Il va la dédommager pour le travail Il faudrait peut-être connaître ce travail pour le juger sur pièce. De toutes manières, on n’est jamais mieux servi que par soi-même quand il s’agit d’une autobiographie. Difficile de comprendre PPDA quand il a écrit celle d’Hemingway, alors qu’il y a tellement de choses à romancer.
Vous êtes injustes. Je ne savais pas que Michel Drucker (si propre et si net sur lui et il plait beaucoup à ma mère) avait eu une aventure avec Calixte. Je n’avais jamais entendu parler de Calixte mais c’est un joli nom. Malheureusement elle est noire, et cela apparemment, ne se pardonne pas sur le plan de l’audimat. Qu’il y ait trompé sa femme, d’accord, mais avec une noire !!!. On ne pourra pas dire que notre Mimi national n’a pas le sens du sacrifice. Surtout que sa chère et tendre aurait paraît-il menacer de se suicicer. Si je ne lisais pas Av, je ne saurais pas tout cela.
Annie, Il faut aller voir les antécédent de cette Calixthe. Activisme et démêlées judiciaires. Elle a consacré un roman à clé, « L’Homme qui m’offrait le ciel » à Drucker.. Giscard c’était à Diana. Comme quoi.... Il est dit : « elle prend fait et cause pour Laurent Gbagbo »... Bel homme Laurent, bien joufflu, en forme quoi Même sans AV, Wiki informe.... Y a qu’à lire. C’est mis à jour en permanence. Ce sue ne fait pas AV.
Merci l’Enfoiré pour ces informations. En fait Calixte, elle me plait de plus en plus, ne serait-ce que parce qu’elle met les pieds dans le plat, qu’elle a été accusée de plagiat (à plusieurs reprises), qu’elle soutient ceux qu’elle ne devrait pas soutenir, et dit ce qu’elle ne devrait pas dire. Les Public Relations, elle ne doit pas connaître ou elle s’en fout, et je trouve cela plutôt rafraichissant.
Rien ne peut étonner venant de Drucker, un homme qui utilise sans vergogne ses relations pour outrepasser les règlementations en matière d’implantation immobilière en secteur protégé. D’où les soucis qu’il connaît dans le superbe village d’Eygalières où sa 3e et très grande maison d’environ 250 m² (comme Cadet Rousselle !) est menacée de destruction pour cause de nullité du permis de construire. Mais je ne doute pas un instant que ce suppôt du pouvoir, qui masque son cynisme sous un sourire de composition, ne parvienne, grâce à ses complicités, à se tirer de cette affaire.
Pour en revenir au coeur « littéraire » du sujet, c’est d’autant plus pitoyable que l’individu en question dipose d’une belle fortune. Comme quoi cirer les pompes à longueur d’années enrichit mais appauvrit les qualités humaines !
C’est joli l’amitié...Mais il n’empêche que dans ces deux cas vos deux grands amis merveilleux sont ridicules. Plus on est connu, plus on doit être prudent. Ou l’on est sot.
C’est l’effet de « Marque » appliqué aux oeuvre litteraire. Une grande marque fait vendre Les salarié sont mis en concurrence, sous-payé et au final seuls ceux qui controlent le copyright sont gagnats.
Il s’est passéé exactement la meme chose dans l’industrie . 1) Les mondialisateurs ont d’abord devié les solidarités nationales vers la culture de marque. 2) Puis , ils ont importé des mains d’oeuvres d’aFrique , moins disante au niveau salaire 3) Puis ils ont délocalisé une fois le marché « national » controlé.
Drucker en est juste a l’etape 2..
Drucker qui travaille chez Europe 1 avec sa fille. Europe 1 qui appartient au groupe Lagardere , groupe qui controle aussi, via 40% de Vivendi communication Canal +... Groupe Lagardere qui produit aussi les emissions de « la 5 » dont « C’est dans l’air » ce qui explique mieux l’omnipresence des journalistes du groupe....et de quelques groupes amis. Les amis d’israel, la grande Finance, les industriels de l’armement : bref en un mot comme en cent , les « neo-cons » à la « française ». Drucker sera distribbué par...les points presse des gares qui sont sous controle de ..Lagardere !
Le monde est bien fait, quand meme, non ?
Qui a t’on sur la matinale d’Europe 1 : Askolovitch, Les Drucker, Elkabach, Fogiel.... http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_French_Jews Cette radio s’appelle Europe 1 , mais vu les interets defendu elle pourrait s’appeler Radio J , Washington 2 ou Tel Aviv 3... Ce matin cette radio etait dans le sous-entendu subtil (subtil, pour une radio sioniste...) sur les elections internes du FN.
Salaud de FN qui n’a pas accepté qu’un des notres devienne president de la France ! D’un autre coté, le groupe Lagardere est dans la balance actuellement avec son ex-pion de l’UMP. Il vends ouvertement du DSK depuis 3 mois . Mais ne soyons pas trop ironique , il existe un vrai debat democratique dans la presse Lagardere Les sionistes (de droite) du Betar sont en vrai discussion avec les Sionistes (de gauche) de la LDJ : Il existe donc une vraie pluralité democratique....
Marre ... mais marre ... je me rappelle notre première télévision ...noir et blanc ... l’ORTF...Cinq colonnes à la une ...Pierre Desgropes ... Leon Zitrone... Guy Lux...et ... Michel Drucker ... Environ 40 ans ont passé ... écran plat TVHD ....et toujours ... Michel Drucker .... encore plus « gnan-gnan », brosse à reluire ... Inimaginable ... Insupportable... Nos médias télévisés sont squattés par ce genre de « personnage » qui nous montre qui nous devons aimer, ce que nous devons penser (enfin, il essaie...), qui a reçu 300 fois les mêmes invités, nous maintenant dans l’abêtissement le plus profond... Que dire d’autre ? Marre ... mais marre ...
Raoul Sangla vient de publier, aux éditions Les Mutins de Pangée, un ensemble de deux DVD :
1/ Des inventeurs de la RTF ou de quelques cognacqjaypithèques
(contenant, entre autre, des entretiens avec Marcel Bluwal, Jean-claude Bringuier, Jean-Marie Drot, Bernard Gensous, Jacques Krier, Jean-Noël Roy, Alexandre Tarta et Gilles Delavaud)
Bravo ! Je relève cette phrase : il faut d’abord être connu pour espérer être publié par les grandes maisons d’édition parisiennes.
Et donc, encore merci à Agoravox qui nous permet, à nous qui ne sommes pas connus, de faire connaitre nos idées en plus de l’auto-édition.
Quand est-ce que le ministère de la Culture s’arrêtera-t-il de promouvoir ce système corrompu, mercantile, stérile sur le plan de la pensée, dominant et exclusif ?
Merci de votre commentaire. J’en profite pour vous présenter mes voeux et vous dire qu’en tant qu’ancien professeur de Lettres Classiques, ayant pendant quinze ans emmené mes élèves sur les sites archéologiques romains et grecs de Pompéi, Herculanum, Oplontis, Boscoreale, Cumes et Paestum, j’apprécie vos articles Paul Villach
Je
crois savoir que la France est une des rares nations a avoir un
ministère de la culture ! ministère qui grâce aux
deniers des citoyens sert a faire vire une élite
intellectuelle auto proclamée .
Regardez
la première chose qu’a fait l’amateur de boxeur thaïlandais
peu de temps après son arrivée dans son ministère,
( lire la légende en bas de la photo
Non si elle a gagné elle a eu son dû soit les 200 000 de droit d’auteur + 40 000 de dommages et intérêts + frais de justice... Sinon ce serait effectivement un peu con...
Mais bon pour être un peu habitué des tribunaux force est de constater que tout peu arriver face à un juge qui peu se tromper involontairement souvent par manque de temps et de moyens (je l’ai vécu 1x) ou prendre parti en toute illégalité (je l’ai vécu 3x).
Quelques
infos intéressantes sur la mentalité du gendre idéal !!
« Michel
Drucker m’a dit : que vont penser les français et les médias
si j’épouse une femme noire ? C’est une chose qu’on ne
pardonne pas (...) Ma mère en a pleuré »
« En
résumé, Michel Drucker m’a expliqué que les
hommes avaient toujours été des salopards et les femmes
des connes. Comme j’estime que je ne suis pas une conne et que
toutes les femmes ne sont pas des connes, j’ai porté
l’affaire devant le tribunal..."
Il y a de la merde qui remonte par les tuyaux sur le nom Drucker ces derniers temps... En effet, dans son livre « Drancy, un camp de concentration très ordinaire, 1941-1944 », Maurice Rajsfus révéla que Abraham Drucker (le père de Michel Drucker) aurait été un médecin-collabo des SS au camp de Drancy et dans des rafles...
Tapez dans Google, les mots-clés : abram*drucker*drancy
On
n’est jamais responsable des mauvais actes de sa famille, néanmoins
il faut approfondir le passé, c’est à dire la conduite
pendant cette période trouble de la 2 ème guerre
mondiale du père de Michel Drucker !
Oui Gilbert, sauf que Michel Drucker a (soit-disant) écrit un livre intitulé « Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? » dans lequel ce sombre épisode de son père aurait été totalement occulté, voir falsifié...
Un téléfilm avec Patrick Bruel est également prévu...
Quel bel article pondéré, réfléchi, sans aucun de vos tics habituels. Auriez-vous, vous aussi votre nègre pour écrire si différemment ? Je plaisante ! Continuez à écrire comme cela, c’est nettement plus agréable
Eh ben ouais !!! Le système soi-disant libéral ddémontre encore une fois ses propres contradictions. On veut, paraît-il, le meilleur et on coupe les fonds à ce que je préfère appeler l’Instruction Publique que l’éducation nationale. L’éducation doit, à mon sens, se faire par les parents. Savoir être civil en société n’a pas à s’apprendre à l’école. Excepté, pour ceux qui l’ont connu, les cours d’éducation civique. L’instruction est un supplément qui nous a permis, à nous autres « anciens » de savoir LIRE, ECRIRE ET CALCULER. Elle ne s’est pas contenter de ça (philosophie, histoire, géographie, mathématiques, ...). Grosso modo, tout ce qui reste quand on a tout perdu, ... la culture. Au plaisir de continuer à vous lire, Paul.
Il est sûr que ces produits qu’on fait passer pour des livres, n’auraient aucun succès si l’enseignement du Français dans l’Éducation nationale n’avait pas sombré dans le formalisme qui désoriente les élèves. Paul Villach
Que dire du professeur de français de ma fille qui lui fait lire (il dit étudier ???) Sir Arthur Conan Doyle et refuse ce que, par humour, j’avais proposé ... soit Stendhal soit J.R.R Tolkien !!! Sa réponse « Stendhal, excusez-moi mais je ne connais pas ».
PPDA (ou son nègre) convaincu de plagiat. Drucker utilise un nègre, Calixthe Belaya, condamnée, elle aussi, pour plagiat. Décidément, les coulisses de la télévision ne sentent pas bon.
ras le bol du Drucker et de la clique à Sarkozy qui sont des parvenus cryptos décomplexés qui n’hésitent plus à se croire tout permis dans ce pays, la clique des mondialistes soutenant chèrement ce genre d’abruti, pas drole du tout, imbu de lui meme, pédant malsain, hypocondriaque, j’en passe et des meilleure...
Obligé d’écrire ou de se faire écrire un livre sur lui, pour s’excuser d’être la ou il est avec le piston et les réseaux et d’être devenu l’icône des mémères du dimanche, l’ainé de Delarue, sauf que lui mache aux médocs pour se maintenir dans une position de façade de gentil l’envers du décor étant sans doute à découvrir en tournant en petit collant moulé le dimanche au bois et en tendant l’oreille pour entendre des propos qui lui vaudraient plus de problèmes que les quelques lignes de poudre de Delarue...
J’oubliais ce qui fait que ce type est intouchable, c’est en dehors du public vieillissant du dimanche (nombreux en France) et prompt à le croire gentil monsieur gendre idéal, c’est le fait qu’il a un grand fan à l’Élysée, c’est vous dire le niveau de la présidence actuelle...
Ce qui explique aussi la régression de notre télé, faite pour faire plaisir à une pseudo élite dont on voit les limites intellectuelles !
Ce qui explique aussi pourquoi le nouveau PDG de France Télévision, grand soutien de plus belle la vie, fut choisi pour faire de la télé qui fait plaisir à Sarkozy !!
Dans peu de temps les émissions de Martin, que certains de la clique parisienne, dénigraient et voulaient faire passer pour un beauf !! passeront presque pour novatrices ou intellos, par rapport aux soirées insipides et convenues, avec tapis en velours et pompes cirées du Drucker, ou les « amis » viennent vendre leur livre ou leur film...
Et cela marche d’autant mieux si l’invité a une pleurnicherie ou un grand malheur à raconter, une histoire de Cosette, expliquant que c’est par hasard qu’il a réussi, que tout le monde doit l’aimer, avec les commentaires sirupeux d’un Drucker qui fait la bise à tout le monde à condition qu’on ne lui rappelle pas qui il est, l’histoire de son père qu’il a bien du mal à assumer... (on comprend pourquoi il refuse d’inviter une certaine Marine qui lui rafraichirait bien vite les méninges)
D’où son besoin de faire faire un livre qui romance sa vie version idéalisée, genre j’étais le moins doué des frères mais j’ai eu de la chance, sans jamais nous parler de l’influence de la position de ses frères dans sa carrière...
Moi aussi j’ai de la chance, mais je ne me retrouve pas promu présentateur sportif, en ayant aucun bagage pour cela, une voix insipide et un physique insignifiant, étonnant à l’époque de la télé en noir et blanc, les places était rares et chères, et notre Drucker est arrivé comme Cosette et un ancien lui a laissé sa chance sur un plateau !!
Comment des gens en 2010 peuvent ils encore gober aux histoires à deux balles qui veulent expliquer au commun du mortel l’ascension mythique et la progression romancée de personnages du Paf ou de la politique, avec surtout ce besoin vital de nous faire croire qu’ils sont partis de rien !!
Dans la série les « amis » qui prennent les français pour des anes, vous avez la saga Tapie, lui aussi parti « de rien » et devenu très riche avec la crédulité et l’argent du contribuable, et la grande amitié de longue date avec un type qui étais déjà dans toutes les combines des finances et des mairies, j’ai nommé mister Sarkozy...
Nos animateurs du Paf sont choisis pas pour leur qualité de plume, mais leur niveau moyen voir médiocre, qui permet au péquin moyen de se reconnaitre dans les sujets traités, plus ça passe tôt, moins c’est bon signe intellectuellement !!
Après Martin et Carpentier créateurs d’émissions, inventeurs de nouveaux formats, nous avons les misérables copieurs, Arthur sur la une, capable uniquement de copier ou d’adapter des émissions qui se font ailleurs ou déjà faites auparavant... ce type n’a jamais rien inventé !! Il est l’équivalent de Pernault dans son domaine à lui...
Quoique Pernault nous montre encore ce qui se fait chez certains artisans et paysans, alors que Drucker entouré de sa bande de lèches bottes, ne nous montre que du convenu et du réchauffé, jamais rien de neuf ou de fracassant !!
On se demande bien pourquoi le service public lui donne autant de moyens pour faire une émissions vitrine marketing de toutes les choses qui vont dans le sens du vent et de la pensée unique !!
Merci de votre soutien. Nous vivons une époque de désorientation. Retrouver le Nord fait du bien ! Le mal est le bien, le laid est le beau, le faux est le vrai, et j’en passe ! Paul Villach