Mieux que le gruyère, une spécialité suisse méconnue : le bunker enterré
C'est un reportage de TF1 bien mené, signé Maurice Olivari, correspondant habituel en Italie au timbre de voix si particulier (et qui son fan club), qui m'a fait découvir l'ampleur du problème. Kadhafi est fou, et comme tout dictateur cintré a passé une bonne partie de sa vie de paranoïaque a attendre qu'on vienne un jour le débusquer, et pour cela a truffé son pays de bunkers, la plupart installés à chacune de ses résidences. On les a découverts lorsque les insurgés ont vandalisé ces mêmes luxueuses résidences, dans laquelle il y avait des piscines couvertes, à des endroits où, comme le fait remarquer un des visiteurs, "il n'y a de l'eau que tous les 5 ou 6 jour !". Des bunkers, il y en a partout dans le pays ; à croire qu'à chaque déplacement le leader gîvré craignait d'avoir à se réfugier : ce gars-là craignait son propre peuple, car il est difficile de croire que ce gruyère en béton a pu être envisagé uniquement dans la crainte d'une invasion extérieure. Mais le gag ultime de cette découverte, c'est bien à qui il s'est adressé pour bétonner le sous-sol de son pays...
Commençons d'abord par le fils :dans le jeu de 7 familles libyens, il n'y a pas que le père, il ya aussi la fille et les fils. Un particulièrement, au nom engageant : Hannibal Khadafi, qui porte si bien son nom, depuis qu'il a laissé derrière lui un hôtel complètement ravagé après l'une de ses colères mémorables. Dans les années 80 c'étaient les groupes de rock tels que les Who qui dévastaient les palaces, trente ans après ce sont les fils de dictateur. Celui qui s'offre un réveillon avec Beyoncé. "Les fils Kadhafi font les beaux jours du Nikki Beach de Saint-Barthélémy, cette petite île des Antilles françaises, où les stars adoooorent passer leurs vacances d’hiver. Et des stars, il y en avait, le 31 décembre, au club branché dont on connaît bien, l’été, l’antenne tropézienne. Comme l’an dernier, d’ailleurs : Saif Kadhafi s’était payé, pour 70 000 euros, la pulpeuse Mariah Carey. Pour fêter dignement l’arrivée de 2010, son sulfureux frangin, Motassem Bilal, dit Hannibal, a alourdi le compte en banque de Beyoncé, qui n’en a pas vraiment besoin," nous rappelle Gala. C'est à ce genre de détail qu'on peu mesurer à quel point la dictature et le détournement des richesses d'un pays dont la population demeure immensément pauvre est accepté par les mœurs actuelles : l'argent corrompt tout, mais à ce point, quand même.... 70 000 dollars pour chanter cinq malheureux tubes en playback ! Et elle n'a pas été la seule !
Auparavant, Hannibal avait sévi ailleurs encore : le le 15 juillet 2008, à à Genève, deux employés de maison, une tunisienne de 35 ans et un marocain de 36 ans, viennent déposer une plainte au commissariat du coin : elles ont été frappées par notre homme ainsi que par sa femme, Aline, et les photos des sévices qu'ils ont reçus attestent d'une violence sans nom. Les sévices ont eu lieu à ’Hôtel Président-Wilson, résidence du fils Kadhafi, où il occupe sept chambres et une suite, et les policiers suisses ont fait ni une ni deux : ils ont emmené Hannibal au violon, ce qui n'était pas vraiment pour lui plaire. Le 18 juillet, les deux suppliciés racontent à la presse leur calvaire. Hannibal se retrouve arrêté menottes aux poignets et inculpé de voies de fait, il est aussi vite libéré, sa femme et lui, contre une caution d’un demi-million de francs suisses (312.500 euros), mais la réplique ne se fait pas attendre : elle est cinglante : le 19 juillet, deux hommes d’affaires suisses,Max Göldi et Rachid Hamdani, se retrouvent pris en otage à Tripoli, deux otages auxquels ont propose d'être "échangés" contre l'élargissement judiciaire du tortionnaire. Contre espèces sonnantes et trébuchantes, il n'y a pas de petits profits dans la famille Kadhafi !
Il faut préciser que l'Hannibal n'en n'était pas à ses premières frasques. Parmi ses casseroles judiciaires précédentes, des exploits en Italie et en France. "Le souvenir le plus lointain et connu remonte à août 2001. De passage à Rome, Hannibal sort ivre d'une discothèque. Il provoque une bagarre avec des policiers italiens qu'il asperge avec un extincteur. Aucune poursuite n'est engagée. "Alors âgé de 28 ans, le fils du Colonel détient en effet un passeport diplomatique, qui, en vertu de la Convention de Vienne (1961), lui confère l'immunité. En septembre 2004, le bouillonnant Hannibal fait parler de lui cette fois-ci à Paris. Amateur de grosses cylindrées, il roule aux alentours de 2 heures du matin au volant d'une Porsche noire sur les Champs-Elysées. Eméché, il fonce à 140 km/h à contresens de la circulation, selon lui pour semer des gardes du corps trop collants. Interpellé par la Brigade anticriminalité (BAC), il refuse d'obtempérer. Les membres de son escorte arrivent sur place. S'ensuit une bagarre à l'issue de laquelle un policier a le visage tuméfié, les cervicales abîmées, une côte cassée. Deux des gardes du corps sont arrêtés mais Hannibal est emmené à l'ambassade, d'où il rejoint Tripoli. De retour à Paris, en février 2005, il séjourne avec sa femme enceinte de 8 mois au Grand Hôtel, près de l'Opéra Garnier. Celle-ci se plaint aux agents de sécurité de coups qu'il lui aurait porté. Lorsqu'ils viennent calmer la situation, ils confisquent à Hannibal son 9 mm," nous rappelle l'Express. Joli score, non à moins de trente ans ?
En France, il y aura ça aussi en 2009 raconte Nice-Matin : "en août 2009, c’est Hannibal, le “ fils terrible ” de Kadhafi, qui fait la une des journaux français. Le 15 août à Cannes, l’office central de répression du trafic des êtres humains et la PJ de Nice a démantelé un vaste réseau de call-girls. Sept suspects sont incarcérés, mais le juge veut entendre plusieurs VIP comme témoins. Parmi eux, un parent d’un émir du golfe persique et surtout l’un des quatre fils Kadhafi. Motassim Bilal, surnommé Hannibal, est abondamment cité comme client et surtout comme proche de Elie Nahas, patron d’une agence internationale de mannequins basée au Liban et chef de ce réseau.
Des call-girls assurent avoir été envoyées auprès de Motassim pendant le Festival de Cannes. C’est à bord du Che Guevara, palace flottant de 27 m, ainsi que dans une somptueuse villa de Super-Cannes, qu’Hannibal aurait organisé des orgies jet-set. L’une des call-girls confirmera à la police avoir été l’une des victimes d’Hannibal : « On le surnommait entre nous « le docteur », car il exigeait de nous qu’on fasse sous ses yeux une prise de sang avant d’avoir recours à nos services. » Tout le monde aura noté le nom du yacht...
L'affaire suisse, qui traîne un peu, va prendre un autre tour l'année suivante : les photos des sévices se retrouvent très vite en dehors de l'institution judiciaire, et des journalistes rencontrent les deux... torturées. C'est la Tribune de Genève qui publie les clichés affligeants le 4 septembre 2009. : fureur alors du fils Kadhafi, qui venait juste de toucher personnellement 1,5 million de francs suisses pour la libération de l'otage suisse Max Göldi, qui sera libéré en définitive 13 juin 2010. De l'argent pour la libération ou comme "indemnité" pour la parution des photos, indemnité qu'aurait "refusé" Kadhafi junior... et par ses avocats, montés au créneau ? La Suisse, en tout cas, a accepté le paiement de la rançon et l'arrêt des poursuites sur le fils Kafdhafi pour sauver ses otages, mais toute la classe politique admet que c'est avoir baissé pavillon bien vite devant l'arrogance sans nom de la famille Kadhafi ! Mieux encore "la Libye exige des excuses de la Suisse “sur la manière dont Hannibal Kadhafi et sa femme Aline ont été traités lors de leur interpellation le 15 juillet dernier à Genève” pourra-t-on même lire comme courrier diplomatique ! Ce qu'elle obtiendra ! Quelque temps plus tard, avec l'affaire des minarets, Kadhafi père remet ça et menace... de faire la guerre sainte à la Suisse !
En dehors de cette nouvelle folie, personne n'avait trop bien compris pourquoi la Suisse s'était aussi vite aplatie devant le dictateur venu venger les frasques de son fils. Tout le monde, pourant, subodorait la présence au fond des coffres suisses de billets verts sortis tout droit de Libye, ceux versés en commission par les vendeurs d'armes. En juillet 2009, Muammar Kadhafi, avait cependant suggéré de « démanteler la Suisse » et en même temps affirmé que 89% de ses actifs dans le pays avait été retirés depuis le début de l’affaire de son fils, mais personne n'y avait crû. Les billets étaient encore bien à l'abri, au fond de... bunkers enterrés ! Car un bon nombre de bunkers construits avant guerre (en 1937 notamment) et durant la guerre froide ont été depuis reconvertis, soit en habitations soit en chambre fortes, nous apprenait le 27 septembre 2008 SwissInfo. De l'argent, ou d'autres valeurs : "Les informations personnelles de la clientèle, les secrets d'affaires, des valeurs matérielles mais aussi des trésors sont désormais enterrés dans la montagne. L'entreprise Siag de Zurich gère par exemple, dans d'anciens bunkers de l'armée sécurisés, plusieurs centres informatiques pour des clients exigeant une très grande discrétion. L'entreprise Siag conserve les informations digitales de façon hautement sécurisée. "Nous louons des bunkers à l'armée sur une longue période ou en sommes co-propriétaires", explique Christoph Oschwald, de Siag, interrogé par swissinfo. Les responsables de la gestion des informations « bunkérisées » connaissent-ils leurs clients ? "Pour ne pas tomber sur des gens peu recommandables et en cas de doute, nous leur rendons visite, où qu'ils soient dans le monde", indique Christophe Oschwald". Résultat, si les Suisses ont admis l'argent des Kadhafi, ils ont dû aussi les rencontrer... Siag avait inauguré son "Fort Knox suisse" en 1996, ajoute encore SwissInfo, dont les données informatiques gardées "sont encryptées en 448 bits", ajoute le journal : finalement, il n'y a pas que Kadhafi qui soit parano ! Le directeur de la firme précisant que "de garder vos objets de valeur est une habitude suisse, non ? Nous protégeons le pape catholique depuis 500 ans et notre banque privée est reconnue internationalement ; c'est une longue tradition : nous sommes bons pour stocker des choses." Surtout des secrets, serait-on tenté d'ajouter ! Le pape étant dans le genre... une référence imbattable.
Les rencontrer, au point de tisser des liens, et d'accéder à d'autres demandes farfelues, comme celle consistant à fabriquer les mêmes ailleurs. En Libye, par exemple ! Des bunkers, on en a toujours construit en Suisse : ce n'est que le 09 mars 2011 seulement que la loi obligeant chaque propriétaire à s'en fabriquer un personnel a été changée ! "Par 82 voix contre 68, le National a biffé l'obligation frappant les immeubles d'habitation. Par 83 voix contre 77, il a en revanche accepté de la maintenir pour les homes et hôpitaux" nous apprend le 20 Minutes local. Des firmes suisses sont devenues les championnes de ce genre de bâtiment souterrain : logique que le dictateur libyen aît fait appel à une firme d'origine helvète pour bâtir son gruyère de béton...
Et effectivement : dans le reportage de TF1 dont j'ai déjà parlé précédemment, un logo est apparu sur une armoire de service d'un des bunkers kadhafiens nous menait bien en Suisse. Celui de la firme Luwa, réalisatrice des annexes du labyrinthe bétonné et de ses équipements d'air conditionné : au début du reportage, on montrait les cartouches à changer d'air filtré... la grande spécialité de la société. Même chose dans le reportage d'AlJazeera, sur une des résidences de Kadhafi, à al-Baida (ici la version de TV5). Une technique aussitôt reconnue par un ingénieur suisse ayant visionné le reportage : "Je suis très étonné. Cela ressemble à une installation de la protection civile suisse », a indiqué Erich Buser, un ingénieur civil, lundi soir dans l’émission « 10 vor 10 » de la télévision alémanique". Sans hésiter, le technicien ajoutait : L’équipement de l’abri d’Al-Baïda est pratiquement identique aux installations suisses, et remonte aux années 1980 ou 1990, a indiqué Erich Buser sur la base des images diffusées par la chaîne qatarie. Cet ingénieur civil a installé pendant des années des filtres à air". A la décharge de la firme, l'idée comme quoi il ne valait mieux ne pas trop en faire publicité, à voir la tête aujourd'hui des clients : "L’entreprise Zellweger Luwa, dont le siège est situé à Uster (ZH), avait également livré dans les années 1980 des équipements pour la construction d’un bunker pour Saddam Hussein. Les abris de l’ancien dictateur irakien avaient été détruits dans les bombardements américains. Un bunker comme celui construit à Al-Baïda ne protège pas des frappes aériennes précises, a déclaré Erich Buser. Mais il protège des attaques chimiques ou nucléaires". Mouammar Kadhafi, Saddam Hussein, il est vrai que ce ne sont pas nécessairement les cartes de visite à montrer...en exemple.
D'où le peu d'empressement à le reconnaître aujourd'hui, comme l'écrit la Tribune de Genêve : "Luwa, contactée par l'AFP, a seulement indiqué avoir cédé dans les années 1990 sa division bunker à une autre société suisse, Andair. Cette dernière a précisé "ne pas être active en Libye". Le patron d'Andair, Michael Riedo, a cependant expliqué que Luwa avait travaillé par le passé dans de nombreux pays, sans préciser lesquels. La décision du gouvernement helvétique en pleine guerre froide d'assurer la protection de sa population, en lançant un important programme de construction d'abris civils et militaires, a provoqué un véritable "boom" du secteur dans les années 1970 et 1980, selon M. Riedo. Les bureaux d'ingénieurs (suisses) ont aussi exporté" leur savoir-faire en matière d'abris, a reconnu M. Riedo, ajoutant que la Suisse bénéficie "d'une très bonne réputation à l'étranger en raison des milliers d'abris qui ont été construits" dans la Confédération". Sur le site d'Andair, en tout cas, on a encore aujourd'hui des choses assez semblables à celles découvertes en Libye...
Des bunkers pour protéger des radiations ou des gaz, précise l'ingénieur suisse, mais pas de toutes les attaques aériennes : "Il rajoute : « Dès que j'ai vu le blindage de cette porte au cours du reportage diffusé par la chaîne Al-Jazeera, j’ai su que ce bunker de Kadhafi avait bénéficié d’un apport suisse considérable. Ce type de porte équipe bon nombre de locaux de la protection civile en Suisse. » Erich Buser reconnaît que les abris, construits il y a plus de vingt ans, ne pourraient pas résister aux bombes modernes qui peuvent pénétrer plusieurs mètres de béton armé. « Les installations d’aération du bunker de Kadhafi sont les mêmes que celles qui équipent certains abris en Suisse. Elles sont efficaces pour filtrer l’air en cas de guerre chimique ou bactériologique. Mais le bunker ne pourrait pas résister à des bombes qui percent le béton comme celles qui ont été utilisées en Irak." Ironiquement, Kadhafi s'était donc bien laissé enfumer par la propagande américaine qui racontait partout encore jusqu'aux années 70 qu'une attaque nucléaire ou aux gaz était encore possible. Or son coup d'état, il l'a effectué le 1er septembre 1969... et il aurait très vite commencé à se faire construire ce genre de délire : selon Buser, pas mal de ses équipements dateraient effectivement des années 80-90.... Sa paranoïa aiguë étant renforcée dès le 27 juin 1980 avec ce qui est communément connu aujourd'hui comme le "massacre d'Ustica", où périrent 81 personnes... à la place de Kadhafi, histoire que je vous ai aussi conté ici-même... " l’époque où la chasse au Khadafi était ouverte" vous avais-je dit... on avait retrouvé le 18 juillet 1980, la carcasse d'un Mig 23 libyen comme ceux vus dans le ciel récemment en Libye, sur le mont Sila, en Calabre. A bord, le cadavre d'un pilote lybien encore sanglé sur son siège. Au fond de l'eau, parmi les débris du DC-9 touché certainement par un missile (français ou américain !) on avait retrouvé le cockpit du même avion : c'était très certainement celui-là qu'on avait visé à la place de l'infortuné DC-9... La France étant mêlée de près à la catastrophe : "Et oui, en ce moment, les oreilles de l’ancien président Giscard d’Estaingdoivent sacrément siffler : il aurait dissimulé les faits lui aussi, en accord avec les autorités américaines de l’époque, à savoir l’administration de Jimmy Carter (Reagan ne devenant président qu’en novembre 1980) ! Lui ou son ministre des armées de l’époque, Yvon Bourges, dont le fils Gilles s’intéresse beaucoup à l’aviation commerciale. Surtout celle gérée par un égyptien, Rami devenu "Raymond" Lakah,rendu célèbre autrement, lui..." vous avais-je dit.
Mais il n'y a pas que la firme Luwa de concerné semble-t-il : "beaucoup d’autres sociétés suisses participent à la conception d’abris et de bunkers dans le monde entier : à part les bureaux d’ingénieurs tels que Cepas Plan, Ernst Basler & Partner, Heierli, les équipementiers Bakoplan Elektro ingenieure, Glauser Studer & Stüssi, Stäfa Ventilator ou Elektro-Winkler & Cie jouent un rôle important dans ce secteur par ailleurs dominé par Lunor dont les participations répétées au salon Big5Show de Dubai lui ont permis de développer des relations commerciales étroites avec le monde arabe". Lunor, leader des "disasters bunkers"... dont les intérieurs ressemblent tant à de banales maisons individuelles.. qui aurait sévi lui aussi à l'étranger et au Proche et Moyen-Orient : combien de bunkers ont-ils été construits en Arabie Saoudite, au Koweit, à Bahrein ou à Dubaï ? Nul ne le sait, mais les souverains du pays ont dû avoir les mêmes réflexes que Kadhafi, à coup sûr.. quant à savoir ce qu'il pouvait y faire, au fond de ses bunkers, il y a plein de possibilités : un médecin brésilien nous en a révélé une. Bien dans la lignée de la folie du personnage, complètement obsédé par sa perte prématurée de cheveux (d'où les turbans et autres fantasques chapeaux dont il s'affuble régulièrement)... Paranoïaque, le dictateur se faisait coiffer à vingt mètres de profondeur...
PS : dernière chose à savoir, les suisses font des recherches en ce moment sur l'argile à opalines dont est truffé le pays : les galeries d'anciennes mines constituées de ce matériau pourraient remplacer les bunkers pour y stocker... plein de choses. Des déchets, par exemple. Pas n'importe lesquels : encore un ou deux Fukishima et je parie que le boom des carrières suisses va prendre son essor... on y songe déjà, visiblement... et ça, c'est aussi de la bombe (médiatique) ! "Dans l'arrêté fédéral du 6 octobre 1978 concernant la loi sur l'énergie atomique, le Conseil fédéral a exigé que la démonstration de la faisabilité de la gestion des déchets radioactifs constitue une condition préalable pour de nouvelles centrales nucléaires. La démonstration devait prouver que le stockage durable et sûr des déchets radioactifs en Suisse était possible. Fin 2002, la Nagra présentait aux autorités le projet sur les Argiles Opalinus du Weinland zurichois. Le Conseil fédéral a approuvé la démonstration de la faisabilité du stockage des déchets hautement radioactifs sur la base du projet sur les Argiles Opalinus du Weinland zurichois le 28 juin 2006". Après le désastre Kadhafi, un second désastre est en vue...
Pour le détail des bunkers suisse, regarder ici :
http://infoapsf1890.wordpress.com/2006/11/28/liens-sur-la-fortification-suisse-partie-1/
et là
http://infoapsf1890.wordpress.com/2006/11/28/liens-sur-la-fortification-suisse-partie-2/
la famille kadhafi
http://www.europe1.fr/International/Les-Kadhafi-portraits-de-famille-422465/
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