Migrations illégales : l’existence de l’Europe et de notre civilisation en question
MIGRATIONS ILLEGALES : L’EXISTENCE DE L’EUROPE ET DE NOTRE CIVILISATION EN QUESTION.
La presse européenne reflète depuis 2015 le manque de réflexion affligeant et l’aveuglement coupable dont, pèle-mêle, dirigeants ,‘’élites intellectuelles ‘’ et hautes consciences morales, civiles ou religieuses, font preuve dans le traitement des questions complexes et dramatiques que posent les mouvements migratoires mondiaux. En proposant des solutions à court terme, totalement dénuées du plus élémentaire bon sens, tous ces dirigeants irresponsables, loin de résoudre les problèmes, aggravent les difficultés des malheureuses populations déplacées comme celles de nos concitoyens, atterrés par tant d’inconscience.
Le dernier sommet des chefs d’état européens illustre parfaitement cette inconséquence et cette triste incapacité à décider une stratégie cohérente ou à mettre en place des mesures rationnelles, chacun faisant cavalier seul, l’œil rivé sur les sondages d’opinion nationaux.
Une fois de plus, la star du sommet, Angela Merkel, a démontré sa totale irresponsabilité et son cynisme abyssal en se targuant publiquement d’avoir réussi à conclure :
-des accords bilatéraux avec 14 autres pays européens pour qu’ils reprennent les immigrés refoulés par l’Allemagne,
Et
- un compromis entre la CDU et la CSU pour ouvrir des’’ camps de transit ‘’ ( quelle triste résonnance avec d’autres camps allemands du siècle dernier !) aux frontières allemandes pour enfermer ces mêmes migrants en attente d’ expulsion.
On se frotte les yeux en se demandant si c’est bien la même Angela Merkel qui, en 2015, accueillait à bras ouverts des centaines de milliers de réfugiés et d’immigrés en Allemagne, et déclarait à ses compatriotes ‘’ wir shaffen was ‘’ ‘’nous allons y arriver ‘’, en donnant ainsi des leçons de moralité et de générosité au reste de l’Europe et du monde entier.
Oubliés et jetés aux oubliettes, tous ces pauvres migrants et malheureux réfugiés, car la Dame n’a plus, désormais, qu’un seul souci et une seule priorité, conserver, quel qu’en soit le prix , son poste de chancelière et le pouvoir qui s’y attache encore.
Spectacle désolant de la lente déchéance d’un personnage, somme toute dérisoire et pathétique, d’une outre gonflée de vent, dont la suffisance n’a d’égale que son insuffisance.
A sa décharge, reconnaissons que ses collègues chefs de gouvernement, qui n’ont d’autre but que de mettre en place la solution la plus avantageuse pour eux sans aucune considération pour les problèmes des autres et ce en dépit de leurs déclamations et déclarations politiques emplies d’appels à la générosité et à la solidarité - ne sont guère plus brillants.
Faisons foin de ces tristes turpitudes et analysons le problème tel qu’il se pose.
I -Dimension temporelle et ampleur potentielle des mouvements migratoires :
Il y a actuellement environ 70 millions de personnes déplacées dans le monde dont 40 millions ont quitté leur pays d’origine. 25 millions sont sous protection de l’ONU.
3 millions sont demandeurs d’asile.
Les conflits ethniques, religieux et politiques se multiplient dans le monde et les organes multilatéraux ( ONU -OSCE ….) sont incapables de les résoudre.
La population de l’Afrique va passer de 1,3 à environ 3 milliards d’ici 2050.
La pauvreté e n Afrique comme en Asie, loin de régresser de façon réellement significative, continuera d’affecter des milliards d’individus d’ici là.
Les phénomènes climatiques - et au niveau de leurs effets, peu importe qu’ils soient causés par l’homme ou qu’ils soient d’origine naturelle - s’accentuent .Les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes, l’allongement des périodes et l’élargissement des zones de sécheresse, le manque d’eau potable, la déforestation continue, la pénurie alimentaire, la raréfaction des sources d’énergie, la pollution et l’urbanisation croissantes contribuent à multiplier et à exacerber les conflits, la pauvreté et la compétition désespérée entre les différentes communautés et les peuples pour accéder aux ressources naturelles nécessaires à leur survie.
Face à ces défis gigantesques, chaque pays tend à se refermer comme une huître et à se protéger en rejetant la responsabilité d’assumer le poids des mouvements de population sur les autres. L’Australie, les Etats-Unis, les pays du Golfe et bien d’autres encore en sont l’exemple.
La pression migratoire sur l’Europe n’est qu’à son début et revêtira, d’ici quelques années, une ampleur inédite et insurmontable, si les bonnes décisions ne sont pas prises en temps utile et si l’Europe continue à se montrer plus généreuse et plus accueillante que le reste du monde.
L’accalmie relative de ces mouvements en 2017 et 2018 par rapport à 2015 et aux années antérieures ne constitue qu’un bref répit avant qu’ils ne reprennent une dimension incontrôlable.
2-Le Constat : du rêve merveilleux à la simple réalité :
Ayons le courage de le dire et de le reconnaître, nos pays européens sont incapables de supporter le poids croissant et les difficultés majeures que représenterait, dans un avenir proche, l’accueil sur nos territoires des millions potentiels de nouveaux demandeurs d’asile et de migrants économiques se pressant à nos frontières.
Il serait suicidaire de ne rien faire, de se voiler la face, et de subir passivement le fardeau -financier, social, sécuritaire, culturel et civilisationnel- exorbitant, engendré par ces mouvements migratoires massifs en fonction des seuls souhaits et aspirations des candidats au voyage vers l’Europe ou des fantasmes mondialistes d’une noria de rêveurs irréalistes qui croient en la proche émergence d’un monde global, multiculturel et sans frontières, où tous vivraient en paix, dans la tolérance, le partage et le respect mutuel des valeurs et des coutumes des autres.
Il ne s’agit pas de stigmatiser tous ces malheureux qui se précipitent vers nos frontières, persuadés de trouver chez nous, le bonheur, l’avenir, les moyens d’existence les plus simples et les ressources les plus élémentaires qui font défaut chez eux. Ils ne sont responsables ni de l’endroit où ils sont nés ni de la misère qui y règne.
Pauvres victimes d’un mirage entretenu par les bandits, les mafias, les passeurs, les marchands d’esclave, les exploiteurs de main d’œuvre à bon marché et, aussi, malheureusement, par des idéalistes militants - naïfs et irresponsables - qui leur font miroiter des perspectives irréalistes et leur narrent des contes à dormir debout nés de leurs propres rêves.
A leur place, nous ferions probablement de même, nous essayerions de tout quitter pour atteindre, quels que soient les risques encourus, l’eldorado idéalisé qu’ils croient trouver en Europe.
Malheureusement, le principe de réalité est incontournable. Le nombre potentiel de ces malheureux est immense et beaucoup trop grand pour que nous puissions tous les accueillir.
Notre monde n’est pas un monde de ‘’bisounours ‘’ mais un monde cruel, tragique et sans pitié, où tout signe de faiblesse et de renoncement émanant d’une nation ou d’un ensemble de nations est immédiatement interprété et exploité par les autres.
Sans se résigner à cet état de fait et tout en luttant pour qu’émerge un monde meilleur et plus solidaire, l’Europe doit se garder d’ être la seule à prêter le flanc et à baisser la garde sous peine de disparaître, submergée par des vagues successives d’immigration.
Continuer à accepter l’installation définitive dans nos pays de millions de migrants contre la volonté claire de nos propres populations, serait, à la fois, irresponsable et criminel, puisque, au lieu de résoudre le problème démesuré que représentent ces millions d’émigrés, nous ne ferions que ruiner les droits, le niveau de vie et le bonheur de nos propres concitoyens, aggraverions nos problèmes de chômage et de sécurité, déliterions nos systèmes de valeurs et nos démocraties, endommagerions gravement nos modèles culturels et vouerions notre cohésion européenne déjà chancelante et notre solidarité nationale, déjà fort mise à mal par la crise, à une disparition accélérée face à la montée de communautarismes rétrogrades et au règne concomitant d’un individualisme ultra-libéral, forcené et sans limites.
Soyons lucide, Il n’y a aucune solution qui puisse rencontrer à la fois, les aspirations des candidats migrants, résoudre leurs difficultés, et préserver nos sociétés européennes. Nos pays européens, aussi riches soient-ils, ne disposent pas des moyens indispensables à l’exercice d’une générosité illimitée et inépuisable.
L’Europe ne doit ni ne peut sacrifier sa prospérité, son modèle social, ses valeurs, ses principes démocratiques, ses valeurs et son âme, pour accueillir et résoudre toute la misère du monde, pour paraphraser la célèbre phrase de Michel Rocard.
Nous devons tirer les conséquences de ce constat et bâtir une stratégie européenne et cohérente sur une base réaliste, qui garantisse un traitement transparent, rapide et systématique des demandes d’asile ou d’immigration économique.
3. Règles applicables au droit d’asile.
L’asile doit être strictement réservé aux seuls cas des réfugiés, victimes de persécutions politiques, de conflits et de discriminations de toute nature, contraires aux droits humains.
Tous les ans, le Conseil Européen doit adopter la liste des pays dont les ressortissants sont éligibles à la présentation d’une demande d’asile.
L’asile sur le sol européen n’est accordé qu’exceptionnellement, la solution privilégiée consistant à organiser l’ accueil et le maintien des réfugiés dans les pays voisins ou les plus proches de leur propre pays d’origine où ils peuvent séjourner en toute sécurité, de façon à éviter leur déracinement et à pouvoir dès que les persécutions cessent dans leur propre pays ,les aider à y retourner et à s’y réinstaller.
Aucune demande d’asile ne peut être examinée ou retenue suite à l’entrée d’un candidat, légale ou illégale, sur le territoire d’un pays européen. Toute demande doit être présentée dans un des consulats des pays européens, situé soit dans le pays d’origine du candidat soit, si cela s’avère impossible, dans un consulat européen d’un pays voisin.
Toute demande d’asile doit être examinée, acceptée ou rejetée, dans un délai maximum de 4 semaines à compter de la date de réception d’une demande complète.
Il n’y a aucun recours possible, suite au rejet d’une demande, que ce soit sur le plan administratif ou judiciaire.
Une seule demande d’asile peut être présentée auprès d’un seul pays européen. La présentation de demandes successives ou simultanées auprès de plusieurs pays européens entraîne le rejet systématique et sans examen de l’ensemble de ces demandes.
Aucune demande d’asile émanant d’un ressortissant d’un pays ne figurant pas sur la liste d’éligibilité arrêtée par le Conseil Européen ne peut être examinée pour quelque motif que ce soit.
Les pays européens financent matériellement et assurent les besoins ( logement, nourriture, santé, éducation, sécurité ) des personnes reconnues éligibles et de leurs familles ( conjoints, ascendants, enfants du couple et personnes à charge ) dans le pays (voisin du leur )où ils se sont réfugiés, en liaison avec les autorités du pays concerné, les organismes multilatéraux, les ONG et avec les autres donateurs de la Communauté internationale. A cet effet, des centres d’accueil spécialisés sont, si nécessaires, ouverts avec l’accord des pays hôtes.
Au cas exceptionnel où une demande d’asile sur le sol national est acceptée par un pays européen, l’autorisation de séjour est limitée à une durée de 1 à 3 ans, renouvelable. Elle est accordée à titre purement personnel et doit être documentée et motivée. Elle ne vaut que pour le territoire du pays européen l’ayant accordée qui doit obligatoirement accueillir le demandeur et subvenir à l’ensemble de ses besoins et à ceux de sa famille proche sur son propre sol. Le droit d’exercer une activité professionnelle rémunérée ainsi que le droit de circulation et d’établissement intra-européen n’existent ni pour le bénéficiaire de l’asile ni pour sa famille. Le droit de regroupement familial est strictement limité au conjoint, aux ascendants et aux enfants directs ou autres personnes à charge de la personne bénéficiant du droit d’asile. Toute activité politique est interdite au réfugié et à sa famille tant qu’il réside sur le territoire européen .
Le bénéficiaire d’un droit d’asile exceptionnel sur le sol européen peut demander à l’issue de sa première période de séjour de 3 ans à bénéficier d’une naturalisation à titre personnel. Cette demande ne peut être présentée qu’une fois et uniquement pour la nationalité du pays ayant octroyé le droit d’asile. Le candidat à la naturalisation doit démontrer qu’il maîtrise la langue du pays concerné et accepter sans aucune limitation ni aucune réserve ou exception, les lois et les principes constitutionnels du pays dont il souhaite acquérir la nationalité.
En cas de refus, aucune autre demande ne peut être présentée.
En cas d’acceptation et de naturalisation, les personnes faisant partie du foyer de la personne naturalisée peuvent à leur tour présenter une demande .Les conditions d’examen et d’octroi sont identiques.
Tout demandeur d’asile ayant pénétré illégalement sur le sol européen, sans avoir respecté les procédures exposées précédemment, est transféré dans un centre de retour ( cf paragraphe 4.4) et soumis au même régime que les immigrés économiques illégaux.Toutefois, le voyage de retour est -dans ce cas particulier- organisé, non vers le pays d’origine du demandeur d’asile mais vers un centre d’accueil du pays voisin le plus proche sauf si l’intéressé choisit, lui-même, de rentrer dans son propre pays d’origine.
4.Règles applicables aux migrations économiques :
Toute demande de migration économique vers un pays européen doit être examinée par le consulat du pays européen sollicité dans le pays d’origine du candidat. Elle doit être obligatoirement présentée, à la fois, par le candidat et par l’entreprise (ou autre employeur ) projetant d’ offrir un poste au candidat concerné.
Aucune demande non nominative ne peut être présentée par un employeur.
Aucune demande, non assortie d’une offre d’emploi ferme d’une entreprise ou d’un autre employeur, ne peut être présentée par un candidat.
Aucune demande d’immigration économique ne peut être présentée directement sur le sol d’un pays européen ni examinée ou retenue, suite à l’entrée d’un candidat, légale ( tourisme, études ….) ou illégale , en Europe.
Toute demande d’immigration économique, doit être examinée, acceptée ou refusée dans un délai maximal de 8 semaines à compter de la date de réception de la demande complète.
Suite au rejet d’une demande, il n’y a aucun recours possible, que ce soit sur le plan administratif ou judiciaire.
En cas d’acceptation, le droit de séjour de l’immigré économique est accordé pour une durée initiale de 1 an, renouvelable 3 fois, 3 ans, la durée maximale de séjour étant de 10 ans.
Aucun regroupement familial n’est accepté pendant cette période.
Les entreprises (ou autres employeurs ) d’un immigré économique ont l’obligation légale d’ accorder à l’immigré économique, chaque trimestre, deux semaines de congés dans son pays d’origine, salaires et voyages intégralement payés. Il n’est pas possible de renoncer à cet avantage ou de lui substituer un autre régime de congé.
Le salaire versé à l’immigrant économique est obligatoirement identique, à horaires prestés et niveau de qualification égaux, à celui versé par l’entreprise ou l’employeur aux travailleurs autochtones du pays européen concerné. Les droits acquis en matière de couverture sociale et de santé sont également identiques ainsi que les versements de pension (qui sont cumulés et versés globalement, assortis de l’intérêt légal en vigueur, lorsque le travailleur immigré économique quitte définitivement son poste).
Ce nouveau système, est certes beaucoup plus onéreux par rapport aux pratiques actuelles mais juste.
En d’autres termes, le dumping social et le travail au rabais, pratiqués au détriment de travailleurs immigrés économiques, ne seront plus désormais tolérés, la constitution d’un nouveau prolétariat ‘’d’esclaves importés‘’ étant définitivement interdite et sévèrement sanctionnée.
A cet égard, le non-respect des clauses précitées, constatées en flagrant délit, est sanctionné, administrativement et automatiquement, par le versement d’une amende égale à 100 fois le montant fraudé ( salaire + autres droits pécuniaires ). En cas de récidive, la fermeture irrévocable de l’établissement concerné peut être prononcée administrativement et une peine de prison, ferme et incompressible, de 2 ans de prison doit être immédiatement effectuée par le Directeur /employeur de l’établissement coupable ou par le Directeur général de l’entreprise concernée. L’appel de cette décision devant une juridiction n’est en aucun cas suspensif.
Les marchands de sommeil sont passibles, en cas de flagrant délit, de la confiscation administrative immédiate de leurs biens. Placés en détention provisoire obligatoire dans l’attente de leur procès, ils sont passibles d’une peine de prison minimale de 5 ans ferme, incompressible. L’appel devant une juridiction de cette décision n’est en aucun cas suspensif .
Le droit de séjour et de travail de l’immigré économique n’est valable que dans le pays qui l’a accepté.
Au-delà du maximum de 10 ans de séjour économique dans un pays européen donné, l’immigré économique peut présenter, s’il le souhaite, une nouvelle demande d’immigration économique dans un autre pays européen selon le même système.
A l’issue d’un séjour maximum de 20 ans sur le sol européen, aucune nouvelle demande d’immigration économique ne peut être accordée à un même demandeur.
A l’issue d’une durée de séjour de 9 ans dans un pays européen donné, tout immigré économique peut présenter, à tout moment , une demande de naturalisation et solliciter un regroupement familial ( époux-épouse + enfants directs )dans le seul pays concerné à condition de réussir un examen linguistique et de faire preuve de sa capacité d’intégration et de son acceptation irrévocable et sans aucune réserve des lois et principes constitutionnels du pays européen concerné .
5-Adaptations des lois et règlements en vigueur, d’ordre international, d’ordre européen et d’ordre interne à chaque pays européen :
Les adaptations nécessaires aux conventions internationales seront renégociées ou, en cas d’impossibilité ou de refus des autres signataires, ces conventions seront dénoncées et remplacées par une déclaration internationale et unilatérale des pays européens, reprenant l’ensemble des clauses compatibles avec les dispositions modifiées comme indiqué des dites conventions .
Les Constitutions, les règlements européens, les accords de Dublin et Schengen, les lois en vigueur dans chaque pays européen devront également être modifiées en conséquence pour éviter que des juges européens ou nationaux, constitutionnels, administratifs ou civils, voire de simples fonctionnaires ou particuliers ( tous non élus ) puissent s’opposer - parfois sur un plan strictement légal ,mais bien souvent pour des raisons militantes ou sous prétexte d’une interprétation biaisée des dispositions en vigueur, au nom d’un ‘’ boboïsme ‘’ bourgeois , mondialiste et bien-pensant - à la volonté démocratique des peuples et à la mise en œuvre du mandat des élus qu’ils se seront choisis pour mettre fin aux errements et au chaos actuels des politiques migratoires en Europe.
-N.B.-Le meilleur exemple de cette dérive est tout récent. Il s’agit, en France, de la décision récente du Conseil Constitutionnel qui a étendu l’interprétation du concept de fraternité inscrit dans la Constitution Française au monde entier, en garantissant l’impunité à tous les zozos qui violent les lois françaises en aidant des immigrés à passer frauduleusement les frontières françaises et à résider illégalement sur le territoire national.-
L’argument des mondialistes militants consistant à prétendre qu’il est impossible de revenir sur les engagements internationaux pris dans le cadre de la Convention de Genève, des Traités Européens, du Conseil de l’Europe, de la juridiction de la Cour des Droits de l’Homme à Strasbourg ou de tout autre accord ou Traité international, n’est en aucun cas recevable. Tous ces engagements ont été pris à l’époque par les dirigeants et Parlements de nos pays, au nom et en vertu du mandat démocratique que leur a accordé le peuple.
Ce qui a été fait par le peuple et pour le peuple, peut être modifié, s’il le souhaite, par la volonté souveraine du peuple.
Nul élu, fonctionnaire ou juge, nulle organisation politique, civile ou non gouvernementale, nul lobby intellectuel ou mouvement religieux ne peut prétendre prévaloir sur la volonté clairement exprimée dans les urnes par le peuple.
A cet égard, les particuliers et organisations enfreignant, sciemment et volontairement, les lois et règlements en vigueur, en tentant de se substituer aux autorités légales ou d’entraver et de contrecarrer leurs actions, doivent être poursuivies et tenues pénalement, civilement et financièrement responsables des conséquences directes et indirectes de leurs actes. Elles seront, en particulier, tenues d’assumer sur leurs propre avoirs matériels, bancaires et financiers ainsi que sur leurs autres biens mobiliers ou immobiliers, tous les coûts relatifs au transport, au séjour, à la nourriture, au logement, aux soins, à la santé, à l’éducation, à la sécurité et au voyage de retour des personnes qu’elles auraient introduites ou contribué à introduire illégalement sur le sol européen. Les engins, véhicules, bateaux ayant servi à leurs agissements illégaux seront saisis, mis sous séquestre puis vendus en enchères publiques par les autorités compétentes.
6-Mesures concrètes destinées à stopper les flux migratoires illégaux :
6.1 Accords de retour :
Le Conseil Européen doit donner instruction à la Commission Européenne de conclure au nom de l’UE des accords de réadmission obligatoire avec tous les pays pauvres de départ d’émigration illégale vers l’Europe( pays africains subsahariens, de la corne orientale de l’Afrique et d’Asie Centrale ou du Sud-Est). La signature et le respect de ces accords par ces pays doivent conditionner la continuation des aides publiques directes au développement qui leur sont accordées soit, via le Budget Européen, le Fonds Européen de Développement ou de façon bilatérale par chaque Etat-Membre, soit, de façon indirecte, via les contributions de l’Union Européenne et de chaque Etat-Membre aux organismes multilatéraux (UNHCR, UNRWA, UNICEF et autres Agences de l’ONU, Banque Mondiale, IOM,etc …) ou aux grandes ONG internationales.
Il doit en être de même -en tant que de besoin-avec la Turquie , les pays de l’ex-Yougoslavie, du Voisinage Est et du Voisinage Sud en conditionnant l’octroi des crédits de coopération européens et bilatéraux qui leur sont accordés à la signature d’accords de retour ( lorsque cela s’avère nécessaire comme par exemple , actuellement, pour les trois pays nord-africains, l’Albanie et le Kosovo).
6.2 Donner un coup d’arrêt à la propagande anti-européenne :
L’ action psychologique et la culpabilisation permanente que pratiquent, sans aucune pudeur et avec la complicité de certains média, des associations dites de bienfaisance, des ONG et des mouvements politiques, militant ouvertement pour un monde sans frontières ( ’’no borders ‘’) doivent être combattues par les faits.
L’Union Européenne et ses Etats-Membres sont, de très loin, les premiers donateurs internationaux d’aide au développement au monde ( Ils représentent plus de 50% de l’aide mondiale au développement ) et il serait temps de rappeler cette générosité aux pays récipiendaires, aux organismes multilatéraux et aux ONG qui nous critiquent sans cesse,bien que leurs activités dépendent en grande partie de la générosité de nos contribuables et des énormes efforts également consentis par nos concitoyens sous forme d’actions et de dons privés.
Qu’on arrête donc de donner des leçons de générosité et de comportement à l’Europe, à nos Etats-Membres et à nos concitoyens.
Si tous les donateurs internationaux faisaient des efforts financiers comparables à ceux consentis par les citoyens européens, que ce soit à titre public ou privé, la situation des pays pauvres et des candidats migrants s’améliorerait déjà grandement.
Et que chacun balaye devant sa porte, à commencer par MM. les rapporteurs internationaux des agences multilatérales et MM. les communicants des grandes ONG mondiale et européennes.
Tôt ou tard, les citoyens européens pourraient bien se lasser de se faire insulter et culpabiliser à longueur de temps par ceux qui devraient plutôt les citer en exemple et les remercier d’être les plus généreux au monde.
6.3- Créer des centres européens de retour dans les pays de transit des migrants illégaux :
Le Conseil Européen doit donner instruction à la Commission Européenne de conclure au nom de l’UE - et dans toute la mesure du possible - des accords avec les principaux pays de transit, eurasiatiques ou nord-Africains ( Turquie, Liban, Egypte, Libye, Tunisie, Algérie, Maroc ) pour qu’ils ouvrent, sur leur sol, avec l’aide de l’Union Européenne et en échange de compensations financières substantielles ,des centres de retour fermés des immigrés illégaux, transitant par leur pays. ils y seraient placés dans l’attente de l’organisation par les autorités nationales concernées et l’UE de voyages groupés de retour vers leur pays d’origine. Les coûts de construction et des frais de fonctionnement de ces centres de retour seraient pris en charge par le Budget Européen ainsi que les frais de séjour, de soin et de voyage de retour des immigrés concernés.
Les coûts en personnels, infrastructures et matériels ( garde-frontières, bateaux, véhicules, …. ) nécessaires à la surveillance des frontières de ces pays, de leurs côtes méditerranéennes et les actions de lutte contre les passeurs et le trafic d’êtres humains doivent également être couverts financièrement par l’Europe.
Aucune demande d’asile ou d’immigration économique ne peut être étudiée, instruite ou accordée à partir de ces pays et des centres de retour.
Les voyages de retour doivent être organisés selon une périodicité qui minimise la durée de séjour dans ces centres de façon à ce qu’ils soient limités, si possible, à une durée moyenne de trois mois .
6 .4 Créer des centres européens de retour des migrants illégaux sur le sol européen :
Quelle que soit l’efficacité des dispositifs précités, il y aura toujours un nombre résiduel d’immigrés qui parviendront à s’introduire illégalement sur le sol européen. Pour pallier cette éventualité, le Conseil Européen doit également donner instruction à la Commission Européenne de créer - selon les besoins - un ou plusieurs centres de retour fermés dans les pays d’arrivée des migrants illégaux ( Grèce, Italie, Espagne ) ou dans les grands pays ou zones de destination ( Allemagne, France, Scandinavie, Bénélux, Europe de l’Est). Ces centres doivent être financés, gérés et activés par les Institutions Européennes avec du personnel sous contrat, mis à disposition par les services de police et de garde-frontières des Etats-Membres ( Commission et ses agences spécialisées comme Frontex).
Bénéficiant de terrains mis à disposition par les Etats-Membres - loués et financés sur les ressources du Budget Européen - ces centres doivent relever de la responsabilité directe et entière de la Commission Européenne, chargée par le Conseil Européen de gérer ces centres et d’y organiser le regroupement, l’identification puis le retour des immigrés économiques illégaux vers leurs pays d’origine.
Les immigrés clandestins seront conduits dans ces centres de retour - placés sous la responsabilité des Autorités Européennes- par les polices ou services nationaux, dès qu’ils seront appréhendés sur leurs territoires, les autorités européennes les répartissant entre ces centres en fonction des regroupements nécessaires pour l’organisation de leurs voyages de départ vers leurs pays d’origine.
Aucune demande d’asile, e naturalisation ou de suspension de placement dans un centre de retour, ne peut être entreprise par un immigré illégal ou être examinée et acceptée par une autorité nationale .Aucun recours judiciaire ne peut être formulé par un immigré illégal contre son placement en centre de retour.
Les familles, mineurs isolés et femmes seules avec ou sans enfants disposent de secteurs spécifiques à l’intérieur de ces centres, séparés et isolés des secteurs réservés aux hommes célibataires.
Pendant leur séjour dans un centre de retour, les immigrés illégaux ne peuvent ni sortir à l’extérieur des centres ni exercer aucune activité professionnelle ou autre à l’extérieur du centre. Les dépenses afférentes à leur logement, nourriture, frais vestimentaires et divers, y compris les frais médicaux et de médicaments, sont pris en charge par le Budget Communautaire.
Chaque centre dispose, en fonction de sa taille, d’un centre de santé ou d’un hôpital .
Les Autorités Européennes procèdent au regroupement par nationalité des immigrés clandestins entre les différents centres afin d’organiser des voyages périodiques de retour par bateau ou avion vers leurs pays d’origine.
Le séjour dans un centre de retour ne peut excéder trois mois.
Les voyages de retour sont organisés par les autorités européennes et encadrés par leurs personnels avec des moyens de transport affrétés spécialement.
Tout immigré économique illégal est automatiquement privé de tout droit d’entrée, sous quelque forme que ce soit ( visa touristique, visa pour études, visa pour voyage d’affaire etc… ) sur tout le territoire européen pendant une durée de 10 ans suivant son expulsion et la date de son voyage de retour dans son pays d’origine.
6.5 Cas particulier des immigrés économiques, apatrides ou sans origine identifiée, illégalement entrés sur le sol européen :
Dans le cas particulier où il serait impossible d’identifier le pays d’origine de migrants entrés illégalement sur le sol européen, ou au cas rare où il s’agirait de personnes apatrides, la Commission regroupera les personnes concernées dans un centre fermé extracontinental ( une île à déterminer ) où la durée de séjour correspondra au temps nécessaire soit, à l’identification des pays d’origine des immigrés concernés après enquête soit, à trouver un pays extra-européen prêt à les accueillir, en liaison avec les organes spécialisés multilatéraux .
7-Conclusion :
L’ampleur mondiale du phénomène de migration auquel seront inévitablement confrontés nos pays européens impose l’adoption d’une stratégie cohérente et d’un ensemble de mesures d’envergure à l’échelle du continent, du type de celles qui ont été exposées, complétées par une augmentation des aides au développement des pays pauvres (cf . mes articles précédents) et d’une politique européenne de contrôle des frontières extérieures de l’Europe ,assorties des moyens humains, matériels et financiers indispensables..
Les dispositions présentées ne prétendent ,en aucun cas, être exhaustives ou être totalement pertinentes et adéquates.
L’objectif de cet article est simplement de donner l’exemple de ce que pourrait être une stratégie - impliquant tous les acteurs et conduite à tous les niveaux et lieux nécessaires -susceptible de parvenir à mieux réguler et maîtriser le phénomène complexe des migrations vers l’Europe.
Au lieu d’assister, comme actuellement à la prise de mesures désordonnées, erratiques, anarchiques et parfois contradictoires, préconisées, décidées ( ou non décidées) en ordre dispersé par nos dirigeants nationaux et par les Institutions Européennes, nous pourrions donner ainsi un sens et un contenu concrets à une politique européenne utile et pertinente, répondant enfin aux préoccupations légitimes et aux problèmes concrets de nos concitoyens.
Cela nous changerait agréablement de l’ouverture continue et tous azimuts de notre continent à une mondialisation économique effrénée et ultra-libérale et du brassage informe des cultures, mœurs, religions et valeurs que l’on prétend nous imposer d ans la plupart de nos capitales comme à Bruxelles.
Nos peuples ont déjà clairement indiqué, à l’occasion de chaque nouvelle élection, qu’ils ne voulaient ni de cette ouverture sans condition ni de ce brassage universel.
Nos dirigeants nationaux et européens ainsi que nos ‘’élites intello- bobo-planétaires’’- aussi aveugles, sourds et inconscients qu’ils soient- feraient bien d’en prendre note, s’ils veulent éviter la lente et inexorable montée des mouvements extrémistes de droite comme de gauche et écarter la déroute inévitable et totale qui les attend aux prochaines grandes échéances électorales, nationales comme européennes.
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