Mirmande : Un miraculé de la Sainte Vierge en janvier 1824 à Notre-Dame de Fresneau

Bonjour chers internautes !
Comme on cause de tout et de rien en ce moment et que j’avais déjà publié ces derniers temps des articles sur la religion du Christ, sur les apparitions miraculeuses de sa mère la sainte Vierge (voir aussi la note 1) et sur des thèmes similaires, j’en profite pour vous partager le témoignage d’un miraculé de la Sainte Vierge grâce à la Foi inébranlable de sa maman ! (2)
Bien à vous !
Votre serviteur pisteur de l’éternel,
Pierre Sarramagnan-Souchier, le 5 décembre 2022.
Charles Bonnaventure SOUCHIER, 1824-1895 un miraculé de la Saint Vierge !
Né le 25 janvier 1824 à Mirmande dans la Drôme (F 26270), ce nouveau-né était le neuvième et dernier enfant de Jean-Étienne Souchier (1775-1836) et de Catherine-Françoise Prothon (1787-1830) vivant à Mirmande.
Sa maman le consacre à la Sainte Vierge dès sa naissance.
Le mois suivant, en février 1824, ce petit bébé, condamné par le médecin, est mourant, “traits amaigris, lividés, convulsés”... Elle décide de le porter elle-même à la chapelle de Notre-Dame de Fresneau, soit vingt kilomètres aller-retour à travers la forêt de Marsanne.
Elle dit à son mari : “La Vierge Immaculée, Étienne, aura guéri mon Benjamin ce soir. ”
Mais Jean-Étienne Souchier fait remarquer que cette démarche est une folie par ce temps affreux : “La neige tombe, il souffle un vent glacé, ce petit sera mort ce soir”.
Rien n’arrête Catherine-Françoise.
Elle part dans la tourmente, son bébé dans les bras, accompagnée d’une amie, en direction de N.-D. de Fresneau, distante de 10 km. Marchand dans la neige, elles s’engagent dans l’immense forêt de Marsanne, franchissant le col de la Grande Limite (506 m).
L’enfant respire à peine.
À chaque instant il peut expirer ; aussi, les deux femmes, en pleurant, décident de courir jusqu’à la chapelle.
Arrivée au sanctuaire, la mère dépose son petit sur le seuil glacé. Elle offre sa vie pour la guérison de son enfant et souhaite qu’il soit prêtre un jour.
Après un profond silence, l’enfant revient à la vie, fait entendre un vagissement, puis il sourit à sa maman qui le reprend tendrement dans ses bras. Il était guéri miraculeusement. “Pendant neuf jours et neuf nuits, on vit luire un beau cierge à la chapelle de Fresneau.”
Catherine-Françoise mourut en 1830 avant que le petit Charles eut six ans.
Vingt ans après, Charles Souchier qui lévite au grand séminaire, vient faire un pèlerinage à N.-D. de Fresneau.
Deux ans plus tard, il est prêtre.
Il restera curé de Châteauneuf-de-Galaure (le pays de Marthe Robin (4) pendant vingt-cinq ans, de 1870 à 1895.
Poète et musicien, il a composé et mis en musique plus soixante-six mélodies religieuses ou cantiques, surtout en l’honneur de la Vierge Marie, dont le “Stabat Mater” chanté partout aux vêpres. Avec son frère, l’abbé Joseph-Auguste Souchier (1806-1879), ils ont composé paroles et musiques de : “Bonne Marie, je te confie mon cœur ici-bas. Tiens ma couronne, je te la donne, au Ciel n’est-ce pas ? Tu me la rendras.” Ce beau cantique a été chanté dans toutes les paroisses de France jusque vers le milieu du XXe siècle. Tous ces cantiques ont été approuvés par Mgr Cotton évêque de Valence en 1890.
L’abbé Charles Souchier qui était cardiaque est mort subitement le 5 novembre 1895 à deux heures du matin à Châteauneuf.
La veille, ses confrères des environs étaient venus lui souhaiter sa fête.
Il a été enseveli au vieux cimetière de Charrières, près de la chapelle du même nom dans la vallée de la Galaure, au pied de Châteauneuf.
Sa tombe a disparu vers 1946, lorsqu’une route fut créée à l’emplacement du cimetière.
Il portait les prénoms de Charles-Bonnaventure ; ce dernier en souvenir de l’abbé Bonnaventure Baratier (1748-1837) natif de Mirmande et oncle maternel de son père.
L’abbé Souchier a certainement connu les parents de Marthe Robin qui est née en 1902. Il avait une dévotion touchante envers la Sainte Vierge, ce qui permet de penser que Châteauneuf-de-Galaure était un lieu prédestiné.
Texte rédigé par l'abbé Joffre †, curé de Mirmande dans la Drôme.
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Remarque personnelle : Ceci étant exposé, ce qui me ‘chiffonne’ un peu dans ce miracle, c’est que l’enfant miraculé n’ait plus eu la liberté originelle de choisir lui-même son destin en s’incarnant, puisque sa maman l’avait offert à la Sainte Vierge à sa naissance et que comme croyante son destin s’en trouvait tracé d’avance puisqu’il appartenait alors à la Sainte Vierge et ce surtout après ce miracle. Mais on peut se poser la question de savoir si cet enfant à sa conception (3) en s’incarnant dans le ventre de sa mère, avait choisi d’être un homme de Dieu (prêtre) de son plein gré comme deux de ses frères plus âgés (Auguste 1804-1855 et Joseph-Auguste 1806-1879) ou si c’est le conditionnement familial du choix de sa mère qui l’a orienté ensuite sur ce chemin. J’y vois comme une forme de chantage à la religion ! En effet Jésus-Christ avait affirmé à plusieurs reprises que l’homme était libre de ses choix car l’amour qu’il portait aux hommes était sans limite. Bon apparemment vu la réalisation des œuvres futures de cet enfant devenu adulte et prêtre, on peut probablement penser que c’était en pleine conscience qu’il avait choisi ce chemin… Enfin j’ose le penser… En effet, à cette époque dans les familles nombreuses, l’aîné était destiné à être militaire et le dernier un homme d’église ! Donc ils n’avaient pas vraiment le choix de leurs destins… Sauf à avoir un caractère bien trempé et de déroger aux habitudes familiales… Si vous voyez ce que je veux dire… Pierre Sarramagnan-Souchier.
Notes :
1 - Les apparitions quotidiennes de la Sainte Vierge depuis 1981 à Medjugorje : ‘Les faits de Medjugorje’, éditions L’O.E.I.L., 12, rue du Dragon, 75006 Paris.
Un cœur pour écouter : La Sainte Vierge est-elle puissante ?
Que ceux qui voudraient s’en assurer, se rappellent que la Sainte Vierge fut la mère traversée de douleur à la suite de la crucifixion de son fils par les hommes qui n’écoutaient que leur orgueil. Pourtant sa compassion envers les humbles qui se confient à elle est sans limite. C’est pourquoi il ne convient pas de craindre le ridicule à aimer une telle mère en notre siècle de gigantesque génocide généralisé et barbarie quotidienne planétaire.
Un truc qui coûte rien et qui peut rapporter gros :
De plus depuis ses apparitions au Portugal à Fatima, nous savons que la récitation quotidienne du chapelet et plus encore du rosaire peut arrêter les guerres. Donc il n’y a qu’à suivre ses recommandations pour avoir la paix. Voir la vidéo : Le Rosaire est plus fort que la bombe atomique. Et soyons avec courage des citoyens engagés au service de la paix comme le recommande le Pape François : Le Pape François : « Soyez des Leaders pour la Paix dans la période que nous traversons ».
Précisons également qu’il n’y a aucune obligation à croire et à pratiquer la religion du Christ.
En effet, Jésus-Christ durant son enseignement public a enseigné que son amour pour les humains est sans limite et c’est pourquoi il laisse la liberté à chacun de croire ou non en son message divin et de le suivre ou pas et lui laisse également la possibilité du repentir même jusqu’à la fin de sa vie grâce à sa miséricorde divine quand bien même il serait le pire criminel. Par contre il précisait que l’humain n’aura ensuite aucune excuse le moment venu car lorsque qu’un non repenti voudra entrer au Paradis. Jésus lui dira : “Je ne te connais pas car durant ta vie terrestre tu m’as renié, reste donc avec ceux que tu as servi pour l’éternité puisque c’est le choix que tu avais fait ta vie durant en toute liberté et en toute connaissance de cause !“
2 - Il y a également un autres cas de miracle dans la branche très croyante de Belgique de ma belle famille, puisqu’il y a plus de trente cinq ans, un tout jeune enfant atteint d’une leucémie et arrivé en toute dernière extrémité de la maladie après des souffrances que l’on peut imaginer, s’est exclamé un matin devant ses parents : « Jésus m’a guéri ! ». Pour incroyable que cela soit les médecins ont du reconnaître l’évidence de cette guérison soudaine médicalement inexplicable. L’enfant devenu adulte se porte bien et est même père de famille !
3 - La date de la conception a un intérêt dans plusieurs religions comme dans la religion chrétienne (Cf. l’Annonciation, dans le bouddhisme tibétain ainsi que dans au moins un peuple du continent africain : Chez les Himbas de Namibie en Afrique australe, la date de naissance d’un enfant est fixée, non pas au moment de sa venue au monde, ni à celui de sa conception, mais bien plus tôt : depuis le jour où l’enfant est pensé dans l’esprit de sa mère.
Quand une femme décide qu’elle va avoir un enfant, elle s’installe et se repose sous un arbre, et elle écoute jusqu’à ce qu’elle puisse entendre la chanson de l’enfant qui veut naître. Et après qu’elle a entendu la chanson de cet enfant, elle revient à l’homme qui sera le père de l’enfant pour lui enseigner ce chant. Et puis, quand ils font l’amour pour concevoir physiquement l’enfant, ils chantent le chant de l’enfant, afin de l’inviter.
Lorsque la mère est enceinte, elle enseigne le chant de cet enfant aux sages-femmes et aux femmes aînées du village. Si bien que, quand l’enfant naît, les vieilles femmes et les gens autour de lui chantent sa chanson pour l’accueillir.
Au fur et à mesure que l’enfant grandit, les autres villageois apprennent sa chanson. Si bien que si l’enfant tombe, ou se fait mal, il se trouve toujours quelqu’un pour le relever et lui chanter sa chanson. De même, si l’enfant fait quelque chose de merveilleux, ou traverse avec succès les rites de passage, les gens du village lui chantent sa chanson pour l’honorer.
Dans la tribu, il y a une autre occasion où les villageois chantent pour l’enfant. Si, à n’importe quel moment au cours de sa vie, la personne commet un crime ou un acte social aberrant, l’individu est appelé au centre du village et les gens de la communauté forment un cercle autour de lui. Puis ils chantent sa chanson. La tribu reconnaît que la correction d’un comportement antisocial ne passe pas par la punition, c’est par l’amour et le rappel de l’identité. Lorsque vous reconnaissez votre propre chanson, vous n’avez pas envie ou besoin de faire quoi que ce soit qui nuirait à l’autre.
Et en va de même ainsi à travers leur vie. Dans le mariage, les chansons sont chantées, ensemble. Et quand, devenu vieux, cet enfant est couché dans son lit, prêt à mourir, tous les villageois connaissent sa chanson, et ils chantent, pour la dernière fois, sa chanson.
4 - On peut se procurer plusieurs ouvrages sur la stigmatisée de Châteauneuf-de-Galaure, fondatrice des Foyers de Charité, dont le très complet livre de Jean-Jacques Antier aux éditions Perrin, (8, rue Garancière à Paris) paru en février 1993 et intitulé : ‘Marthe Robin, le voyage immobile’ ; préfacé par Jean Guitton †.
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Bonus : Remarque complémentaire :
————————— Halte aux stupidités ambiantes ! —————————
•••••••••••••• Retrouvons une respiration cosmique lumineuse ! ••••••••••••••
Il y a un moment une amie m’avait envoyé une citation d’une écrivain célèbre.
La citation en question : « Quand quelqu'un de cher disparaît, nous payons de mille regrets poignants la faute de survivre. Sa mort nous découvre sa singularité unique ; il devient vaste comme le monde que son absence anéantit pour lui, que sa présence faisait exister tout entier ; il nous semble qu'il aurait dû tenir plus de place dans notre vie ; à la limite toute la place. »
Je lui avait répondu que je n’adhérais pas du tout, mais alors pas du tout à ce matérialisme et existentialisme primaire (il y en a beaucoup en ce moment, surtout en politique !) et pas non plus aux pseudos écoles que l’on appelle aussi religions qui ne font que pousser les humains vers des abîmes et des porcheries. Je vous en partage le contenu car en le relisant cela ne m’a pas paru stupide ! (M’arrive même d’écrire des trucs pas trop nuls, parfois !)
Ma réponse :
•••••••••••••••••••••••••• Une mort très douce ! ••••••••••••••••••••••••••
Il n'y a pas à culpabiliser quand une personne remonte en éternité ! Elle nous devance et nous attend. Nous n'avons pas à trouver une faute dans le fait de vivre ! J'aime pas du tout cette façon de penser.
Notre âme est immortelle. Nous nous incarnons pendant un temps sur cette Terre avec les poussières du cosmos qui composent notre corps pour que notre esprit puisse y habiter le temps de notre incarnation et cela permet à notre esprit de rester en communication constante avec l'Éternel et faire raoynner notre âme.
Ne pas comprendre cela et ne pas savoir cela est bien triste.
C'est tomber dans le matérialisme et l'existentialisme le plus primaire.
Même les peuples autochtones et peuples premiers savent cela et respectent l'Éternel. Les Chamanes aussi, etc.
Mais attention… quand même… je me méfie aussi tout autant des religions qui ne font trop souvent que d'ânonner et réciter à longueur de temps des textes dont ils ne comprennent pas le sens en répétant indéfiniment les mêmes couplets ! C'est encore plus stupide !
Quand on est en communication avec l'Éternel, (le plus souvent possible !) on est un vivant à ce moment-là et l'on peut rencontrer les autres en toute aisance (et avec la paix du cœur)…
Il n'y a même plus besoin de religion à ce stade car on a dépassé les religions et on rencontre l'éternel continuellement sur son chemin. C'est ça le parcours intéressant de notre vie ici-bas. Et quand notre vie terrestre se termine, on retrouve notre dimension en toute éternité et paisiblement… Dans la paix éternelle avec la confiance du créateur de l'univers qui nous enveloppe dans la paix pour l'éternité.
C'est aussi simple que cela. (Enfin presque !)
Pierre Sarramagnan-Souchier.
Tags :
#Miracle, #Sainte Vierge, #Mirmande, #Marthe Robin, # Châteauneuf-de-Galaure, #Religion, #Notre-Dame de Fresneau,
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