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Accueil du site > Tribune Libre > Misère, misère... Krach et boule de neige... ! Une semaine à oublier ? (...)

Misère, misère... Krach et boule de neige... ! Une semaine à oublier ? Vraiment ?

 

 

Misère, misère… Tout est relatif… Rappelez-vous, c’est encore pas bien vieux… La semaine dernière… Les inondations qui tardent à se tarir, la neige qui paralyse les transports, les milliers d’automobilistes « naufragés » de la route, les milliers de journées de travail perdues, la perte économique que cela peut représenter…, globalement, et pour chacune des personnes concernées…

 

Et un « krach » financier par dessus tout ça ??? Quel « krach financier » ?

Ah, oui, la chute du « Dow Jones », la chute du « CAC », etc… Une anecdote en arrière plan de l’actu, finalement… Qui s’en soucie, réellement ? Pour la plupart d’entre nous, nous avons effectivement bien d’autres soucis au quotidien avec cet hiver supposé « le plus doux du siècle » et ses calamités climatiques…

 

Effectivement, tout est relatif…

 

Bon, et alors ? Un « mini-krach », tout de même ? Jeudi soir, malgré une légère reprise à Wall Street, l’ensemble de la capitalisation boursière mondiale avait déjà, en moins d’une semaine, chuté de près de 6 000 milliards de Dollars, soit pratiquement l’équivalent du PIB annuel de la France et de l’Allemagne… Une paille… Sur la seule journée de Vendredi, les pertes ont encore augmenté de 1 500 milliards de Dollars, soit déjà largement plus que le PIB annuel de la Russie, par exemple !

En tout près de 7500 milliards de Dollars partis en fumée… 

 

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0301277674126-la-bourse-de-paris-enregistre-sa-plus-mauvaise-semaine-depuis-deux-ans-2152471.php )

 

Une fumée qui pour autant ne nous fait qu’à peine tousser, malgré le retour des frimas…

En effet, que peuvent bien signifier ces chiffres ? Malgré une chute exceptionnelle de 5,33% sur la semaine, le CAC 40 tournait encore autour des 5000 points, et plutôt au dessus, alors qu’il était tombé en dessous des 2500 points en Mars 2009, « point final », en quelque sorte de la crise précédente… Nos « traders » ne sont donc pas encore près de faire la queue aux Restaurants du Cœur !

Et que vaut cette comparaison entre monde de la finance et PIB ? Elle nous donne un ordre d’idée spectaculaire sur le décalage vertigineux entre ce monde et nos vies réelles…

 

L’indice du PIB, pour galvaudé qu’il soit, selon la plupart des économistes, n’en reflète pas moins une certaine réalité de la création, par l’activité économique, de richesses, et spécialement de valeurs d’usages transformables en valeurs d’échanges, biens et services, ce que nous appelons couramment l’ « économie réelle »…

On pourrait discuter de l’influence de cet « incident » boursier, comme de celle des intempéries, du reste, sur l’évolution annuelle du PIB…

 

Pour situer le problème, il faut savoir que sur l’année « noire » 2008 la capitalisation boursière en France a reculé de 42,68% , alors que le PIB, lui, n’a reculé que de 2,9%.

( https://www.latribune.fr/bourse/20081231trib000326930/annee-noire-pour-la-bourse-de-paris-qui-a-perdu-4268-en-2008.html )

 

A l’échelle mondiale le décalage, en 2008, est encore plus flagrant, avec un recul global de capitalisation de 50%, soit près de 30 000 milliards de Dollars, représentant également un équivalent de plus de 50% de la valeur du PIB mondial, alors que ce PIB lui-même ne s’est « tassé » que de 0,3%… !

( https://www.lcl.com/guides-pratiques/zooms-economiques/pib-produit-interieur-brut.jsp# )

 

En fin de compte, tout ne va-t-il donc pas si mal ? Alors pourquoi toute cette misère accablant encore des milliards d’êtres humains sur la planète… ?

 

« Quelques chiffres proposés par le Programme des Nations Unies pour le Développement :

__Plus d’un milliard d’êtres humains vivent avec moins d’un dollar par jour.

__2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour.

__448 millions d’enfants souffrent d’insuffisance pondérale.

__876 millions d’adultes sont analphabètes, dont deux-tiers sont des femmes.

__Chaque jour, 30 000 enfants de moins de cinq ans meurent de maladies qui auraient pu être évitées

__Plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau salubre.

__20% de la population mondiale détient 90% des richesses »

 

http://www.atd-quartmonde.org/qui-sommes-nous/faq/combien-y-a-t-il-de-pauvres/

 

Mais qui sont donc ces 20%, et sommes nous « dedans », s’interrogera-t-on aussitôt ?

En réalité cette présentation est encore entachée d’une très grosse hypocrisie, si l’on sait que…

 « Huit personnes sur la planète détiennent autant de richesse que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, une situation « indécente » qui « exacerbe les inégalités », dénonce l’ONG britannique Oxfam dans un rapport publié en amont du World Economic Forum (WEF) qui s’ouvre mardi à Davos. » 

https://www.challenges.fr/monde/8-multi-milliardaires-detiennent-autant-de-richesse-que-la-moitie-de-la-population-mondiale-selon-oxfam_448242 )

 

Bon, c’était il y a un an à Davos, et revoilà déjà Davos passé, en 2018, et rien n’a-t-il changé ?

Le creusement des inégalités, dans un monde capitaliste, est en réalité inexorable, et si en 2015 la richesse des 1% les plus riches représentait déjà autour de 50% de celles de la planète tout entière, ce chiffre est passé, en 2018, à 82% !!!

https://www.oxfam.org/fr/salle-de-presse/communiques/2018-01-22/les-1-les-plus-riches-empochent-82-des-richesses-creees-lan

 

Mais le rapport OXFAM 2017 était donc déjà assez éloquent, résumé en quelques chiffres :

 

« Depuis 2015, les 1% les plus riches détiennent autant de richesses que le reste de la planète

À l’heure actuelle, seuls huit hommes détiennent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale

Au cours des 20 prochaines années, 500 personnes transmettront plus de 2 100 milliards de dollars à leurs héritiers, soit plus que le PIB de l’Inde, un pays qui

compte 1,3 milliard d’habitants

Les revenus des 10 % les plus pauvres ont augmenté de moins de 3 dollars par an entre 1988 et 2011, tandis que l’augmentation des revenus des 1% les plus riches était 182 fois supérieure

Un PDG d’une entreprise du FTSE 100 ( les cent entreprises britanniques les plus capitalisées et cotées à la bourse de Londres ) gagne en un an autant que 10 000 ouvriers de l’industrie textile au Bangladesh

Aux États-Unis, une nouvelle recherche publiée par l’économiste Thomas Piketty révèle qu’au cours des 30 dernières années, le revenu de la moitié la plus pauvre de la population n’a pas évolué, tandis que celui des 1% les plus riches a augmenté de 300 %

Au Vietnam, l’homme le plus riche du pays gagne plus en une journée que ce que

touche la personne la plus pauvre en 10 ans

.

Sans changement, les inégalités croissantes menacent de disloquer nos sociétés. Elles

exacerbent la criminalité et l’insécurité et ruinent l’éradication de la pauvreté. L’espoir s’amenuise, laissant plus de place à la peur. »

 

https://d1tn3vj7xz9fdh.cloudfront.net/s3fs-public/file_attachments/bp-economy-for-99-percent-160117-fr.pdf )

 

Le reste du rapport est essentiellement un appel à une « pacification » de la société par une réduction des inégalités, mais on ne voit nullement ce qui pourrait inverser la tendance, et pour cause…

 

Avec la modernisation des techniques de production, dont la robotique, le taux de profit sur le secteur productif est de plus en plus faible et l’argent est inexorablement attiré par le secteur financier spéculatif, et les valeurs réelles sur laquelle repose cette spéculation doivent donc être de plus en plus concentrées… Pour le capitaliste, il n’y a aucun intérêt à investir dans le productif de masse à destination d’une population de plus en plus insolvable…

 

Même si la richesse globale semble continuer de croitre, les inégalités ne peuvent que croitre encore davantage, et de façon exponentielle. C’est l’une des leçons essentielles de la prétendue « sortie de crise » que nous sommes supposés vivre…

La masse d’argent circulant dans la sphère financière n’a jamais été aussi colossale, ni en valeur absolue, ni en valeur relative, par rapport à celle réellement employée dans la sphère productive et sociale. Ce n’est donc pas l’ « argent qui manque », bien au contraire. Cette masse s’est déjà essentiellement accrue avec la crise de 2008 et sa « solution » qui a amené à injecter dans le système des sommes colossales pour « racheter » les actifs toxiques et autres titres faiblards qui le plombaient…

 

Une masse d’argent telle qu’elle noierait le système en cas de reprise réelle de l’inflation, déclenchant une nouvelle crise… Qui imposerait cette fois de détruire ce surplus d’argent, en le faisant revenir vers les banques centrales d’où il est parti, ce qui suppose qu’elles aient quelque chose à vendre… Ce qui suppose donc de remettre en circulation les actifs et titres pourris précédemment rachetés…, enclenchant ainsi un nouveau cycle de baisse boursière, sans plus de « rattrapage » bancaire possible, cette fois…

 

Une « solution » qui était donc, dès sa mise en œuvre, une impasse totale à plus ou moins brève échéance…

 

La brutale « secousse » de la semaine dernière, en pleine euphorie de supposée « reprise » est, comme un coup de tonnerre dans un ciel apparemment serein, possiblement annonciatrice de tempête, et, à tout le moins, un symptôme des contradictions insolubles dans lesquelles le système ne peut que s’enfermer.

 

Au final on voit bien que le problème ne réside pas dans l’argent en lui-même, qui ne fait que suivre, en l’amplifiant encore largement, l’inégalité de répartition des richesses. Injecter à nouveau un crédit de 100 milliards, comme le propose le « plan Mélenchon », par exemple, n’a évidemment aucun sens et au delà d’un effet d’aubaine ne fera qu’accentuer le problème, et pourrait même, éventuellement, être le facteur déclenchant d’une crise de sur-inflation, hors de tout contrôle, dont les plus pauvres, supposés bénéficiaires, seront les premières victimes.

 

Répartir la production et les richesses en fonction des besoins sociaux réels, ce n’est donc pas d’abord une question d’ « argent », mais c’est d’abord affaire de volonté politique collective, débouchant sur une planification démocratique d’ensemble de l’activité économique, incluant également une refonte du système monétaire, établi en fonction de la valeur-travail réellement produite, et non des élucubrations financières des capitalistes, qui n’y n’auront plus leur place… « L’oisif ira loger ailleurs », comme le chantait le poète… Il s’agit de changer, et d’urgence, de système économique et social.

 

Luniterre

 

*****************

ARTICLE SOURCE :

https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/02/12/misere-misere-krach-et-boule-de-neige-une-semaine-a-oublier-vraiment/

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14 réactions à cet article    


  • alinea alinea 13 février 2018 10:40

    Vous n’avez pas dû bien comprendre ce que la FI ferait de ces milliards ! : les remettre dans l’économie réelle ! pour un euro virtuel investi, trois vrais euros au bout !!


    • Luniterre Luniterre 13 février 2018 13:05

      @alinea

      Bonjour,


      C’est bien ce que j’appelle un effet d’aubaine... Ce n’est donc pas entièrement négatif, à court terme.

      Un peu comme les diverses formules d’« emplois aidés », en quelque sorte... L’effet multiplicateur, « estimé de 2 à 3 », selon Mélenchon lui-même, n’est en rien certain. Pour que l’effet soit un tant soit peu durable, il faut donc bien qu’il amorce un cycle inflationniste supposément « contrôlé »... Or un tel cycle ne peut vraiment se produire que si le taux de profit remonte dans le secteur privé. C’est ce que le système « libéral » actuel tente de faire, à sa manière, en réinjectant des fonds publics dans la finance des entreprises... En vain, évidemment. Le faire « à crédit » serait tout aussi évidemment pire encore... Les mesures prévues dans le programme Mélenchon sont essentiellement de nature sociales, ce qui part d’une bonne intention, mais la relance de consommation restera donc marginale et temporaire. Donc, au mieux, un effet d’aubaine, probable, et au pire, qui sait, une véritable spirale inflationniste...


      Luniterre




    • alinea alinea 13 février 2018 21:23

      @Luniterre
      Pas du tout !!! il ne s’agit pas de mesures sociales, mais d’entreprise(s)... bien sûr il faut passer par la formation : produire écologiquement soutenable pour une demande. Et non plus n’importe comment pour une offre !
      Vous savez, il y a quantité d’économistes du monde entier qui ont soutenu ce programme !


    • Luniterre Luniterre 13 février 2018 23:01

      @alinea

      Extrait de la Voix du Nord du 19/02/17 :

      " Plan de relance keynésien en lieu et place de l’austérité libérale est la philosophie de ce programme économique qui passe par un plan d’investissement de 100 milliards d’euros, financé par l’emprunt le plus rapidement possible au début du quinquennat.

      La répartition de ces milliards sera ciblée sur « l’urgence sociale » (45 mds dont 18 pour le logement), « l’urgence écologique » (50 mds dont 25 pour le développement des énergies renouvelables, très pourvoyeuses d’emplois) et 7 mds pour les services publics.

      Il s’agit "d’injecter une masse suffisante qui remette en route l’activité", a expliqué M.  Mélenchon, c’est-à-dire de choisir des projets pourvoyeurs d’activité afin d’obtenir l’effet multiplicateur de l’investissement escompté, qu’il estime à 2 à 3.

      Le candidat a néanmoins reconnu que ce choc d’investissement ne se ferait pas sans obstacle : "on ne dépense pas 100 milliards en un claquement de doigt", a-t-il expliqué, rappelant que tout investissement devait nourrir un projet établi et solide. "Pour nous le plus difficile sera de gérer le délai", a-t-il précisé.

      Parallèlement, le programme prévoit une augmentation de la dépense publique (+173 mds sur le quinquennat) pour financer en particulier l’augmentation des salaires et la réduction du chômage, par le biais par exemple de la sécurité sociale intégrale en vertu de laquelle un chômeur en fin de droits pourra se retourner vers l’Etat pour que ce dernier lui fournisse un emploi."

      http://www.lavoixdunord.fr/121108/article/2017-02-19/melenchon-chiffre-son-programme-et-detaille-son-plan-de-relance-economique

      Autre résumé, c’est le Figaro, certes, mais les chiffres sont biens ceux de Mélenchon :

      • Un taux de croissance supérieur à 2%

      Le cadrage macroéconomique du programme « L’Avenir en commun », qui se fonde sur un taux de croissance annuel supérieur à 2% dès 2018, prévoit la création de 3,5 millions d’emplois durant le prochain quinquennat, dont deux millions dans le secteur marchand, et une augmentation des salaires de six points en moyenne, avec une hausse du Smic net de 173 euros par mois.

      • 100 milliards d’euros financés par l’emprunt

      Sur les 273 milliards d’euros de dépenses programmées sur cinq ans, Jean-Luc Mélenchon débloquerait dès son élection un plan de relance de 100 milliards d’euros financé par l’emprunt.

      • 173 milliards d’euros de dépenses publiques supplémentaires

      Sur les 173 milliards d’euros de dépenses nouvelles, 33 milliards seraient consacrés à la lutte contre la pauvreté, 32 milliards à la réforme des retraites (retraite à 60 ans à taux plein), 24 milliards à l’éducation, la culture et la jeunesse, 22 milliards à la revalorisation des salaires, ou encore 17 milliards à la jeunesse.

      Un plan de 18 milliards d’euros est également prévu en vue de la construction d’un million de logements publics en cinq ans, à raison de 200.000 par an.

      http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/19/35003-20170219ARTFIG00166-melenchon-chiffre-son-programme-a-273-milliards-d-euros.php

      Sur les 100 + 173 mds envisagés, on a bien un « mix » public/privé où le social tient une place considérable, ce qui n’est pas une tare en soi, mais peu compatible avec l’environnement de crise globale.

      C’est une politique qui peut effectivement être adoubée par les économistes keynésiens, et ils ne s’en privent pas (100, également...), mais l’appui de cette « école » ne change rien au problème de fond...

      L’économiste keynésien se tient le plus souvent au milieu du gué, mais se replie prudemment sur la rive droite dès que le courant est un peu fort...

      Luniterre


    • Le421... Refuznik !! Le421 14 février 2018 09:15

      @alinea
      Salut alinéa...

      Marrant ces abrutis qui saquent aux notations rien qu’au pseudo !!

      Ils ignorent, les fous, que même dénigrée, une vérité reste une vérité.


    • Luniterre Luniterre 14 février 2018 09:42

       
      .

      COMPLÉMENT D’INFO :


      Encore plus clair sur le fond politique du réformisme mélenchonien :


      https://tribunemlreypa.wordpress.com/2018/02/06/alternative-melenchon-pas-de-melenchantement/


      .

      ****************************


    • pipiou 13 février 2018 11:06

      Ça veut donc dire que les « 1% » ont perdu 10% de leur richesse ... Oxfam va-t-il en parler ?


      • HELIOS HELIOS 13 février 2018 14:16

        OXFAM ??? ne serait-ce pas cette « ONG » qui utilise « ces dames » pour le bien-être de ses « membres » masculin ???


        • foufouille foufouille 13 février 2018 14:18

          Un PDG d’une entreprise du FTSE 100 ( les cent entreprises britanniques les plus capitalisées et cotées à la bourse de Londres ) gagne en un an autant que 10 000 ouvriers de l’industrie textile au Bangladesh

          phrase totalement ridicule. un SDF londonien ou parisien serait super riche.


          • Croa Croa 14 février 2018 09:37

            À foufouille,
            Ce qui est ridicule c’est de voir un rapport entre les carottes et le tabac à priser (ou n’importe quoi d’autre.)
            Le rapport entre un ouvrier du Bangladesh et un SDF européen ???? 


          • jesaispas jesaispas 13 février 2018 21:57

            le pb est que toute le focus des industries de pointe est de s ’attaquer aux jobs a forte valeur ajoutée, en fait ceux qui coûtent cher, car les gens formes manquent. L’IA et l’analytic, ainsi que l’automation progressent a pas de géant, donc on devrait pouvoir remplacer d’ici peu les ingénieurs, les docteurs, probablement les chirurgiens et j’espère bientôt les financiers, donc que fait t-on des 8 milliards d’individus ? ils ne sont plus nécessaires il faudra penser a les éliminer, pour leur bien, car toute souffrance est inutile.
            Ou sinon il faut créer des jobs fictifs ce qui est déjà largement le cas, le seul critère de mérite est avant tout la soumission combine au QI, car le QI en général est en opposition avec l’acte de soumission ... la combinaison des 2 étant rare donc cher et s’appelle l’hypocrisie, ou intelligence suprême, intéressant non ? Le diable ne peut intéresser a votre âme que si elle a une certaine valeur ...
            Évertuer vous a nuire et votre salut sera assure mes Frères.


            • jesaispas jesaispas 13 février 2018 21:59

              chere - s’interesser - evertuez - et d’autres que je n ai pris le tps de scanner


            • Croa Croa 14 février 2018 10:00

              Le problème du crédit, c’est son parasitisme. Pour que l’arnaque continue à fonctionner il faut toujours plus de liquidités en circulation sauf que pour éviter de crever la bête (l’économie réelle qui fait vivre tous ces gens) il ne faut pas, en valeurs absolues, trop pomper dessus, d’où la nécessaire et mécanique baisse des taux (moyens), les profits étant assurés de toute façon par les masses énormes d’argent en circulation. Sauf que lorsque les taux baissent de plus en plus il arrive qu’ils soient négatifs ce qui entraîne de plus en plus de concurrences et de risques chez les spéculateurs... Le système devient donc de plus en plus instable (et aussi parce que la « bête » n’en peut plus !).
              Jusqu’à quand ça va durer ? Personne ne le sait.


              • Luniterre Luniterre 14 février 2018 12:27

                @Croa


                En effet... Une telle hypertrophie de la masse monétaire en circulation, sans actuellement entraîner d’inflation, c’est du jamais vu, une anomalie, à priori, mais qui ne s’explique que par la fameuse loi de la baisse tendancielle du taux de profit … (...établie par Marx). Elle est liée à l’automatisation croissante (« robotisation ») de l’outil productif.

                Et il n’y a pas de marche arrière possible, ce que refusent de voir les keynésiens comme Mélenchon.

                Au mieux, son truc est une petite bouffée d’oxygène très provisoire, soit reculer d’un pas pour mieux sauter, soit, au pire, c’est le grand plongeon direct...


                La robotisation imposera, à terme, une planification sociale au service de tous, ou sinon, la dictature d’une caste néo-féodale qui se réservera le contrôle de la technologie et de ses bienfaits, à partir du contrôle des ressources naturelles restantes...


                Commencer tout de suite par une planification démocratique en fonction des besoins réels, c’est le seul moyen d’éviter ce gâchis déjà « dans les tuyaux »...


                Luniterre





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