Mme Albanel : il « faut » dépénaliser le téléchargement
Mme Albanel vient de présenter en Conseil des ministres son projet de loi de riposte graduée pour sanctionner les internautes usant ou abusant du téléchargement. L’occasion de livrer un point de vue décalé et forcément subjectif.
Autant avertir le lecteur, ce billet n’entrera pas dans les détails techniques de la loi, ni dans une rhétorique sur la nécessité de sanctions ou bien d’autres précisions sur d’éventuelles taxations à moduler ici ou là. En fait, mon avis est tranché depuis des années. Voilà pourquoi je n’ai pas suivi les développements de cette affaire sur laquelle j’ai des positions définitives et, en fin de compte, d’une simplicité radicale. Deux volets seront exposés, l’un personnel et l’autre relevant d’une réflexion citoyenne. Et, pour résumer mon avis, j’avoue ne jamais avoir téléchargé le moindre morceau de musique. Mais, à l’inverse, je plaide pour une dépénalisation complète du téléchargement qui ne doit pas être un délit, mais une pratique ordinaire. Question cigarette même plan, je ne fume pas, mais suis contre l’interdiction de fumer, y compris ce qui pousse sur les balcons à l’abri des regards.
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Je n’ai jamais téléchargé parce que j’adore le disque, l’avoir en ma possession, le manipuler, l’écouter. Certes, je regrette ces vieux vinyles ayant accompagné mon existence. Que de souvenirs que les jeunes n’ont pas connus et qui me vaudront d’être taxé de vieux con. Je m’en fous, c’est même amusant, me rappelant les paroles de Chrysler, morceau écrit par Dashiell Hedayat, d’une légèreté et d’une dérision succulente, fleurant la belle époque, la belle Chrysler rose qui ne peut plus rouler et sur laquelle les gosses ont écrit, Dashiell est un con ! Allez, amusez-vous, écrivez que Dugué est un con ! Belle époque, 14 ans, mes premiers vinyles, pas de la daube, Van der Graaf, Magma, Ange, Amon Dull II. Et les âges ont filé. Les vinyles défilés. Puis les CD de prendre la place, avec leur emballage plastique merdique dont le taux de résilience face à la manipulation d’un honnête homme se situe autour de 90 %. Pourtant, il existe d’autres « packagings » avec des emballages soignés, travaillés, agrémentés de livret, notamment les digipacks dont l’ouverture rappelle la double pochette cartonnée des disques vinyles d’époque. Comme ces LP de Yes décorés, intérieur et extérieur, par des œuvres de Roger Dean. Il est dommage que les maisons de disque ne fassent aucun effort dans la présentation du CD. Mais, une chose est certaine, les emballages soignés sont plutôt une spécialité des boîtes dites indépendantes. Comme si la qualité était réservée aux produits écoulés par les voies alternatives, alors que les majors font dans le standard pour un public lui aussi aux goûts standardisés.
Evidemment, les goûts spéciaux font qu’on ne s’y retrouve pas à télécharger, d’autant plus que le CD qui nous intéresse n’est pas forcément mis en partage par les internautes et c’est tant mieux. Chacun ses plaisirs. Et puis, acheter quelques disques n’est pas forcément ruineux. Le tout est d’être mélomane, éclairé, connaisseur et non pas l’esclave des médias et du temps. Les chefs-d’œuvre n’ont pas d’âge parce qu’ils sont de tous les âges. Et pour 7 euros, vous pouvez accéder à un répertoire d’œuvres classiques qui aurait rendu jaloux toutes les majors, de Decca à DG, de CBS à Philips. Allez donc chez Naxos. Après, tout dépend les exigences pour les interprétations. Faudra mettre le prix. Pour 7 euros, sont maintenant disponibles des artistes d’exceptions. Les Doors, Yes, Led Zep… Télécharger n’est pas une nécessité sauf si on n’a pas les moyens. Pour certains, le plaisir d’avoir de la musique gratos est un prétexte pour télécharger. C’est comme quand la caravane du Tour passe. Faut les voir, et pas seulement les mômes de 10 ans, se précipiter pour récupérer des casquettes publicitaires, des porte-clés, des échantillons, des merdes qui finiront à la poubelle, mais qui sont désirées car offertes. D’ailleurs, une chanson de Pagny, de Dion ou d’Iglésias, ça peut être distribué gratuitement, pour être ensuite vidée dans la corbeille de l’ordi. Ça ne vaut guère plus. Quelle idée de condamner de pauvres hères qui téléchargent de vulgaires chansonnettes pour supérette ? Comme si c’étaient des Jean Valjean volant un bout de pain.
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Transition toute trouvée pour plaider la dépénalisation du téléchargement. Le net, c’est une tuyauterie, aussi évidente que peut l’être l’atmosphère. Quand on va chez ses potes écouter de la musique, on n’est pas taxé, on n’est pas délinquant. Alors statuons de même pour ceux qui téléchargent. Ils captent un produit musical, une ambiance. C’est offert par un internaute anonyme. C’est le partage. Pour ma part, je ne mettrai jamais mes CD en partage. J’ai une autre philosophie. Mes CD, je les prête parfois à des potes, pour qu’ils les copient. Les artistes les plus téléchargés sont les plus célèbres. Pas forcément les meilleurs. Parmi les plus grosses ventes de disques dans le monde, on trouve (nés dans les 60’ et 70’s) les Beatles, Led Zep, Pink Floyd, bref, des authentiques créateurs et puis des interprètes de music-hall plus tardifs, genre Jackson, Madonna, Dion. A noter l’évolution du rock populaire vers plus de conformisme et de médiocrité. Ceux qui pensent défendre la création en limitant le téléchargement se trompent complètement. Ils ne défendront que les revenus faramineux de célébrités, les profits des majors, l’entretien d’un système alliant business, commerce, publicité, promotion ; qui n’a plus aucun souci des artistes. L’avenir de la création est dans les maisons indépendantes. La plupart tiennent bien. Et l’autre système qui ruine la création, ce sont les médias. Devenus des lieux où on ne parle pas de l’Art, mais on donne de l’antenne aux célébrités pour faire la promotion de leur dernier produit qui sera vendu comme un paquet de lessive dans les hypers. Que dire de ces journalistes qui, pour une avant-première d’écoute d’un Cold Play ou d’un Madonna, se prêtent à cette humiliation d’être surveillés, fouillés, dépouillés de leur portable, par les cerbères musclés des majors, afin de protéger la confidentialité. Mais il faut bien gagner sa vie, dit le badaud des Champs sortant du magasin avec la compil de la Star Ac.
Le mode de fabrication d’un CD est devenu aberrant. Les maisons de disques reconnaissent une rentabilité à partir de 100 000 disques écoulés. A ce compte-là, si la création était entre les mains des majors, imaginons le désastre. Laissons les internautes télécharger, la technique le permet et un disque peut très bien s’échanger avec un anonyme du net. Si le profit des majors diminue, elles n’auront qu’à s’adapter et repenser leur rapport à l’art. Après tout, mettre en péril ce système n’aura aucune incidence sur l’avenir de la musique. Et c’est même le contraire, cela ne peut que favoriser les modes de productions alternatifs. Le rock indépendant, le seul qui pourrait bénéficier du label bio. La pénalisation du téléchargement est une mesure qui ne va pas avec l’intelligence du monde qu’on aimerait voir émerger. Et, pour finir, cette remarque de David Gilmour, dans le docu filmé à Pompéi. Le rock disait-il, est éternel, il résistera, y compris à l’effondrement du système économique. Il faut donc cesser cette rhétorique de la protection de la création. Informez-vous, Mme Albanel, sur ce qui se produisait en 1970, ces groupes étranges, Atoll, Ange, Magma, Catharsis… tous édités dans des grandes maisons avec un autre état d’esprit, des groupes dont on n’est pas sûr qu’ils auraient pu avoir un modeste succès avec les méthodes industrielles actuelles.
Il faut dépénaliser le téléchargement ! Ceux qui pensent le contraire se trompent complètement d’un point de vue moral et éthique.
84 réactions à cet article
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J’attendais une version définitive du projet de loi pour le flinguer, parce qu’il change à la vitesse de la lumière, surtout après les avis du Conseil d’Etat. Aux dernières nouvelles, on réintroduirait l’obligation de filtrage pour les FAI. Derrière ce projet débile, il y a certainement une volonté de fliquer le net.
C’est "jurassic park" 4. On a tellement écrit là-dessus entre 2000 et 2005, moi comme tant d’autres. Tout ça pour arriver à cette pitrerie qu’était la DADVSI en 2006. A ce propos, cette loi incluait une obligation de s’auto-évaluer au bout d’un an. On attend ...
La messe est dite. Il ne manque qu’un épisode pour finir le spectacle et contenter le public, la faillite et la disparition de la RIAA et de la MPAA, deux bandes de pirates, piliers du crime organisé, championnes du racket et de l’extorsion, de la corruption et subornation.
Personnellement, je n’oublierai jamais que c’est Sarkozy qui a imposé la DADVSI en 2006. Ca a valeur de brevet.
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C’est en effet frustrant tous ces efforts.
La seule bonne nouvelle, c’est de penser que l’abolition de ces lois puisse être dans le programme de la gauche et en 2012, pshitttttt, davsi, sarkozy et albanel
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Un petit lien sur réseaux-télécoms.net sur cette loi de merde. A noter :
Ces dernières (les industries culturelles) s’engagent notamment à « améliorer l’offre légale en mettant plus rapidement les films à disposition sur Internet [et à] retirer les dispositifs techniques de protection bloquant des productions musicales françaises ».
On peut dire que c’est vraiment équitable là... Ils se sont presque coupés un bras pour prendre ces mesurettes. Comme d’habitude, on sort la vaseline et on applique bien partout.
Seule consolation, on va tellement transformer notre cher Internet en usine à gaz (filtrage, flicage, ...) que les FAI commencent à gueuler car ça leur coûte la peau du cul de s’équiper et ils sont responsables de tout (contenu interdit, pluie, canicule, récession, prix du pétrole, défaite des bleus,... alors qu’on sait très bien que c’est la faute de Sarkozy tout ça... ).
Alors je sais pas vous, mais moi, imaginer les lobbies cinéma-musique et télécom qui se foutent sur la gueule, ça illumine un peu ma journée... Pas pour longtemps certes, ils arrivent toujours à trouver une solution qui les arrange et nous emmerde en mêm temps... Sont forts tout de même.
Bonne journée.
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La perception des droits d’auteurs va devenir TOTALEMENT impossible. C’est l’État qui devra rémunérer les créateurs d’oeuvres reproduites en fonction de leur diffusion, à partir d’une budget ad hoc dont on aura déterminé la masse. C’est cette masse qui exprimera le consensus dela collectivité face à la culture.
Quiconque déchargera une oeuvre le fera gratuitement, mais devra donner son "numero de consommateur et aura droit à un nombre èlevé, mais tout de même limité de déchargements. L’auteur recevra le montant correspondant aux nombres de consommateurs pour l’ensemble de ses oeuvres, les déchargements multiples d’une même oeuvre n’étant pas pris en compte.. ( Plus de détails sur la consommation de la culture)
Pierre JC Allard
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Autant dire que c’est l’etat qui subventionnera les créateurs. C’est extremement dangereux. Toutes les dictatures le font. Que ce soit l’etat ou les majors qui decident qui est créateur et qui non, c’est pareil. Je pense tout simplement que ni l’economie, ni le droit ne doivent s’interesser aux créateurs, qui devront faire preuve d’imagination pour en vivre, ce qui est d’ailleurs leur "métier".
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Le constat est très simple.
- Les maisons de disques n’ont plus lieux d’etre. Les artistes peuvent distribuer leur oeuvres sur internet en gagnant plus et en offrant des prix raisonnables (plus de marge pour les maisons de disques), voir en se rémunerant avec la pub.
- Il faut donc changer de modèle économique. La musique doit revenir entre autres à son origine, c’est à dire les concerts. Il y a 100ans, il n’y avait pas d’enregistrement.
- Dernier point, il y est complètement idiot de penser que les FAI pourront controler ce qui est téléchargé, tout simplement parce qu’il est possible d’encrypter les données. Des réseaux de partages totalement encryptés veront le jour et les pouvoirs publiques ne controleront rien du tout. Pire cela empechera d’estimer ce qui se télécharge
Le piratage a de beaux jours devant lui, laissons donc les internautes télécharger gratuitement et cherchons plutot un nouveau modèle économique pour les artistes qui de toutes facon émergera tout seul du monde auto-organisé dans lequel on vit.
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@ Bernard
Je suis d’accord avec toi sur à peu près tout. Moi aussi je me suis toujours refusé de télécharger par choix éthique et esthétique et j’ai les mêmes pratiques (et souvent goûts) musicales que les tiens. Cette loi est absurde et sera de toute façon rapidement contournée.
Mais ton article fait l’impasse sur la rémunération des artistes. J’ai une amie qui est chanteuse et qui s’inquiète très sérieusement devant la chute des ventes de ses disques, je vois bien ce qui se passe avec elle.
Je crois que la solution, c’est la licence globale et de faire en sorte que le fric soit également réparti entre les divers acteurs du secteur (et pas seulement aux majors), sans quoi les créateurs vont crever la dalle, à part quelques stars planétaires.
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Marsu, je suis aussi contre la licence globale, une nouvelle usine à gaz après la Sacem
Si les chutes de disques baissent, c’est aussi à cause des médias, du public, du pouvoir d’achat. La seule mesure intelligente serait de baisser la TVA et encore,
eureka ! Une TVA baissée pour les maisons indépendantes, mais pas évident de trouver un seuil en chiffre d’affaire et du genre à allumer le feu, un peu comme entre la bouffe de nécessité et la gastronomie.
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@Marsupilami
Ta copine est peu tavailler plus pour gagner plus, genre en allant travailler, en faisant des concerts quoi.
La vente de disques c’est comme une rente.
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@ Cug
Tu n’as pas tort. D’ailleurs elle-même a parfois un peu mauvaise conscience de se faire autant de blé avec ses disques-rentes. Quand t’es connu (et elle est très connue) et que tu vends beaucoup de disques, c’est hallucinant le blé que tu peux te faire en ne travaillant quasiment pas. A mon avis ce modèle économique privilégié va disparaître d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs les chanteurs gagnent de plus en plus leur vie sur scène et de moins en moins avec les disques. Elle, elle aime pas la scène mais elle s’en fout, elle est blindée de thunes. Mais même les riches se plaignent, que veux-tu...
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@ Léon
Non c’est pas elle, mais j’aime bien les disques de Carla et je me demande ce qu’elle fout avec un blaireau pareil. Mais bon, c’est peut-être juste une histoire de bouton nucléaire ?
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Oui, Hadopi va de mal en pis, et à ce train, quand interdira-t-on les médiathèques ?
Le flicage créera-t-il les emplois et relancera-t-il la croissance ?
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é vou sa ver pa ékrir ou koi ? vou con sulter agoravox sur un telephon mobil ?
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Oui c’est sympa jiwa et deezer, mais le problème c’est que vu que c’est en streaming, et sans copie dans le cache, il faut retélécharger tout le temps les chansons (même si on écoute le même morceau en boucle, on le télécharge à chaque écoute), ça bouffe de la bande passante sur internet (les FAI n’apprécient pas, et quelque part, la planète non plus), et quand on a, comme moi un-demi (0,5) méga de connection internet à se partager entre 3 et 6 personnes, et bien je peux vous assurer que c’est pas la joie ! en plus, loin de toute connection internet, impossible d’écouter la zik, impossible de la mettre sur un lecteur mp3 par exemple...
Il serait intérressant (mais difficile) d’avoir une comparaison entre ce que rapporte cette stupide protection aux majors, et ce que ça coûte à tout le monde (bande passante et électricité gaspillée pour rien)
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Sujet très sensible.
Il concerne la liberté des citoyens et pose la question de la propriété "culturelle" et donc plus largement de la liberté et de la propriété tout court.
Je pense que "traquer" les "téléchargeurs" participe de la montée d’un système oppressif et sécuritaire. Que l’on poursuive des pédophiles ou des personnes dangereuses pour la société d’accord mais des personnes qui veulent écouter une chanson ou regarder un film, c’est hallucinant.
Quand à la propriété d’une oeuvre et les droits inhérents à celle-ci c’est une histoire d’argent, n’est ce pas. Un "téléchargeur" fait ’il commerce de l’oeuvre ? Si oui, il pirate donc le système est est justiciable pour contrefaçon, si non en quoi est ce différent que de préter un disque, un livre, etc ....
C’est un débat tronqué organisé par de puissants lobbies qui n’entendent pas du tout que des personnes puissent ne pas passer sous leurs fourches caudines, bref à la caisse. Car comme le reste c’est une histoire de "gros sous". Quand aux arguments des lobbies, c’est "peanuts" comme l’écrit Bernard.
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devrait faire une loi contre l’piratage des fons publics
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message envoyé avec plugin FoxyProxy sur firefox, donc IP bidon, juste pour vous dire que la politique a encore 10 ans de retard sur le sujet.
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Manusan
Selon Clubic : "FoxyProxy est une extension pour Firefox qui vient remplacer la configuration de base du navigateur de la Fondation Mozilla. L’idée principale du logiciel est de rendre possible ce qui vous est interdit par le navigateur du PC que vous utilisez. Si jamais le navigateur refuse d’afficher une page que vous demandez, FoxyProxy le rechargera via le serveur proxy. Ainsi, les limitations du pays (ceux qui censurent l’internet) ou de l’établissement où vous vous trouvez sont contournées. Attention à ne pas vous mettre en situation d’illégalité en utilisant ce logiciel."
Alors je ne comprend pas trop votre remarque, merci de m’éclairer.
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le but de foxyproxi est de changer l’adresse IP régulierement, vous ne savez donc pas où et qui je suis.
ensuite, j’habite en Chine, et ça ne marche pas pour aller sur des site censuré comme www.ouestfrance.fr (et oui ouest france est censuré depuis le passage flamme), là il faut passer par le reseauTor (Torpark) ou psyphon pour aller sur le site censuré.
l’avantage d’avoir une IP bidon (foxyproxy) c’est que le temps d’accéder à un reseau Tor (par exemple) le comité de contrôle ne sait pas d’où vient le bonhomme, j’ai fais l’expérience sans et je vous assure que votre connection est mega saturée ensuite bref on vous espionne (je n’arrivais même plus à ouvrir ma boite gmail), heureusement, il suffit de changer l’IP fixe de mon hub pour que tout redevienne normal (coté provider rien d’anormal).
pour résumer, testé de Chine :
foxyproxy : pour rester anonyme.
Torpark : pour aller sur les sites censurés.
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et whois, pour savoir avec l’ip d’la personne,qui elle est et avec toutes ses coordonnées
ça évite de répondre a des mails ,d’individus peu scrupuleux
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on y revient..... Hadopi c’est le Moyen age qui réapparait , au passage cette manière de traiter les sujets par Sarkozy est un peu systèmatique.
Je ris lorsque j’entends Mme Albanel dire en conseil des ministres que ce texte fera baisser de 80 % les téléchargements illégaux !!!
On peut s’inquièter très sérieusement de l’incompétence "grave" de notre Ministre de la Culture.
En attendant la destrcution de "valeur" continue au détriment des ayants droits de la culture et au profit des FAI et autres opérateurs télèphonqiues ....
Après que Coppé et sa commission auront plumé ces mêmes opérateurs au profit de la télévision publique et au passage auront transfèrè les mannes publicitaires à TF1 et M6 .... il ne restera rien aux artistes, aux auteurs et aux producteurs.
http://jeanpelletier.blogspot.com/2008/03/licence-globale-prive-contre-licence.html
La licence globale était pêut être une "sottise" ... n’empêche qu’elle aurait eu au moins le mérite d’éviter ce désastre.
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Je ris lorsque j’entends Mme Albanel dire en conseil des ministres que ce texte fera baisser de 80 % les téléchargements illégaux !!!
Eh ben, on doit bien se fendre la gueule en conseil des ministres !!
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Salut mon Bernard, salut mon Marsu (je suis très heureux de te retrouver après de longs mois), salut mon Forest, et toute la communauté agoravoxienne.
Clairement, le gouvernement (et la gauche en aurait fait autant, Sarko n’est pas coupable) fera d’une pierre deux coups : contenter le lobby de l’industrie culturelle (oxymore), et surveiller Internet. Il faut effectivement protéger la « démocratie » des démocrates, comme on interdisait salon en période pré-révolutionnaire. Que les gens se rencontrent et s’échangent directement sans filtre ou intermédiaire n’est jamais bon pour le pouvoir en place. La théorie des systèmes fait le reste.
Les NTIC bouleversent donc l’économie, ce que l’industrie culturelle n’a pas encore admis. Surtout, elle n’admet pas que les NTIC permettent de rendre la liberté à nombre d’artistes. Ce n’est certes pas encore flagrant aujourd’hui, cela le sera davantage demain, sauf si les majors protègent leur pré-carré, ce qu’ils ne manquent pas de faire.
Chaque artiste a le droit de vivre de son œuvre, même si cela s’apparente dans certains cas à une rente (Born to be alive !). Après tout, quand on possède une maison, on peut la louer et vivre de cette location. Seulement, la marge des majors et les conditions contractuelles qu’elles imposent aux artistes n’ont rien de bien synallagmatique, mais plutôt léonines. Et au bout de la chaîne, le consommateur paie trop cher. Surtout quand il a acheté les Beatles en vinyle, qu’il faut les racheter en cd puis en MP3. Bref, on paye trois fois la même chose : du jamais vu.
L’un des arguments de l’industrie culturelle – les artistes créent parce que leurs œuvres sont protégées – ne tient pas. L’industrie pharmaceutique est incitée à créer justement parce que les médicaments sont protégés sur une durée assez courte : 10 ans ! Décidément, l’argumentation permet de défendre n’importe quel point de vue, mais ça, on le savait.
Au final, il y a surtout de la mauvaise foi de la part de l’industrie culturelle, et des objectifs inavoués des gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche. Sarkozy, encore une fois, n’est pas en cause. Il ne fait que parler tout haut et sans complexe quand les autres agissent en catimini et pensent tout bas. La France, comme tous les pays, n’ont plus la maîtrise de leurs politiques, elle a signé trop de conventions qui la lient. L’autisme a donc de l’avenir, et les victimes sont les citoyens et les consommateurs.
Bien à vous tous, mes amis d’Avox.
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@ Tristan
Tout à fait d’accord avec toi.
Sauf sur un point :
"Et au bout de la chaîne, le consommateur paie trop cher. Surtout quand il a acheté les Beatles en vinyle, qu’il faut les racheter en cd puis en MP3. Bref, on paye trois fois la même chose : du jamais vu".
T’as oublié ces bonnes vieilles K7. J’en ai des milliers que j’ai renoncé à écouter vu que les lecteurs sont programmés pour péter au bout de trois ans (je le sais expérimentalement - acheté 3 lecteurs k7 en 9 ans, les 3 ont pété au bout de trois ans, le dernier étant le plus mieux : les deux têtes de lecture ont pété à une semaine d’intervalle et ne sont évidemment pas réparables - et cela m’a été confirmé par des ingénieurs. Quand le dernier a pété, j’ai renoncé à en acheter à nouveau. Plein le cul.
Putain, il y a trente ans, tu pouvais garder un double lecteur K7 pendant 20 ans en pouvant le réparer toi-même ou en le faisant réparer par des spécialistes en cas de problèmes graves. Maintenant tous les produits ont une durée de vie réduite au minimum. On achète, on consomme, on jette, on réachète et on reconsomme. Ça ne va pas pouvoir durer très longtemps, ce cirque. On ne va plus dans le mur. On y est, dans tous les domaines.
Bien à toi. Si j’ai bien lu je ne sais quel fil, tu es maintenant en Chine ?
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Resalut Marsu
Tu as raison sur la K7. Des constructeurs ont été condamnés pour ce que tu dénonces.
Sinon, pour répondre à ta question, je ne vis pas en Chine, j’y vais seulement de temps en temps. Je vis partiellement dans la capitale mondiale du savoir et des recherches en cognition, partiellement dans un pays d’Europe. Mais la France, c’est momentanément terminé pour moi. J’aime la France, et je la quitte ! Un peu comme de Gaulle. J’ai créé des entreprises afin d’être confortable et libre, puis je vais m’investir en politique, comme je l’avais déjà dit pendant les élections présidentielles. Il est urgent de remettre l’Homme au premier plan, de défendre la liberté, de promouvoir l’égalité, d’instaurer la fraternité. Voilà, tu sais tout.
Je m’excuse auprès des lecteurs pour ce hors-sujet.
Tchao mon ami !
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On peut même dire que l’on paye 4 fois, car en achetant des supports numériques vierges on repaye encore une taxe pour "copie privée" cela concerne :
Les CD,
DVD, DVDRW,
cartes mémoire,
disques dur externes,
balladeurs,
téléphone portables capables de lire de mp3,
etc et la liste est longue et s’allonge un peu plus à chaque réunion de la "commission"
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le pire dans Hadopi c’est le filtrage ,l’article de loi est tellement vague qu’il permettra d’interdire tout et n’importe
quoi et de fabriquer des delinquants
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Pas d’accord,
Je suis pour que les Majors puissent devenir des Master’s avec le soutien de l’Etat pour promotionner la seule musique unique des D’Jieux des boites de nuit. je suis pour pénaliser durement tous ceux qui ne veulent pas rentrer dans le moule de la consommation obligatoire de la culture musicale civilisatrice. Je suis pour taxer bonbon ce vent permanent qu’est la musique actuelle, motrice de cette soumission à laquelle se livrent des armées de crédules fanatiques qui s’en vont marcher au pas cadencé tous les samedis soirs...Ces Master’s sont les derniers remparts solides capables de formater l’individu dans l’étau du pouvoir qui gère, par sa milice de filtration en entrée de boite, les seuls qui portent sur eux les marques à la mode de la tête aux pieds, laisser passer indispensable. Même l’Etat se plie à la volonté des Master’s qui ont plus de pouvoirs sur les enfants des générations à venir que l’éducation nationale...
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plus sérieusement,
Ce sont les Etats européens qui ont financé le Cern, à l’origine d’Internet, c’est à dire, Nous. déjà que nous payons cet organe pour notre usage, ce qui est inéquitable, et vu le prix qu’il nous en coûte, je ne trouverais pas inutile et injuste que ce financement Nous donne des droits qu’il serait temps que ce même Etat Nous lache un peu la grappe.
Pourquoi les gouvernements doivent-ils financer la science fondamentale ? par C.H. Llewellyn Smith,
ancien Directeur général du CERNLe financement de la science fondamentale est important pour la société dans son ensemble, mais il ne présente pas d’intérêt pour un investisseur individuel. Les auteurs de découvertes fondamentales n’en récoltent généralement pas les bénéfices (les lois de la nature ne peuvent être protégées et les applications sont trop imprévisibles et mises en œuvre à trop longue échéance) et les retombées pour la culture ou l’éducation n’engendrent pas de profits immédiats.
Les héritiers de Newton (s’il en avait eu) seraient riches si l’on avait pu breveter le calcul infinitésimal, car ils percevraient des redevances chaque fois qu’il est utilisé. Cependant, les lois mathématiques ne sont pas brevetables.
Bien peu de scientifiques ont la faculté de prémonition de Faraday qui, à la question de Gladstone « A quoi peut servir l’électricité ? » répondit « Un jour, sir, vous pourriez la taxer ». Par contre, Rutherford, qui a découvert le noyau, affirmait jusqu’au milieu des années 30 : « Quiconque compte tirer de l’énergie de la transformation des atomes croit à des sornettes ».
La mécanique quantique est à la base de l’électronique moderne et des lasers mais, même considéré avec du recul, l’investissement dans la recherche qui a abouti à la mécanique quantique n’aurait pas été rentable commercialement : les connaissances sous-jacentes ne pouvaient pas être brevetées, le décalage temporel a été trop long et les résultats étaient trop aléatoires.
Ainsi, l’investissement dans la science fondamentale ne présente aucun intérêt pour une entreprise seule, mais il est très important pour la société dans son ensemble. La science fondamentale est ce que les économistes appellent un « bien public ». Les biens publics, comme les phares et la défense nationale, ont un coût de production élevé, mais, une fois créés, ces biens sont automatiquement, de par leur nature, à la disposition de tout un chacun, y compris de ceux qui ne souhaitent pas les financer.
D’une façon générale, ces biens ne peuvent probablement être financés que collectivement par les gouvernements.
Les gouvernements doivent soutenir la science fondamentale pour les profits que la société en retirera sous forme de connaissance directe, de retombées industrielles, de formation et d’apports culturels. Chaque fois qu’un profit est clairement prévisible, l’industrie investit et le gouvernement peut se tenir à l’écart, même s’il peut aussi jouer un rôle, par exemple en encourageant les contacts et la collaboration entre les industries et les universités. Une grande part de la recherche appliquée est, par conséquent, du ressort de l’industrie. Cependant, la situation n’est pas nettement tranchée, puisqu’on ne peut pas toujours prévoir si un projet de recherche appliquée entraînera des profits directs ; par exemple, la recherche sur une maladie cardiaque peut aboutir à la création de médicaments brevetés, ou bien à la prescription d’un meilleur régime alimentaire et d’une activité sportive accrue. En outre, la recherche appliquée dans des domaines tels que l’environnement ou les transports doit, de toute évidence, être financée par des fonds publics.
Cette analyse m’amène à poser deux questions :
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Si le financement n’est pas rentable à l’échelon individuel, l’est-il à celui d’un pays ?
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Comment choisir les projets à financer, et comment déterminer les montants à investir ?
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" Van der Graaf, Magma, Ange, Amon Dull II : "
Ce sont des marques de bière ?
The Doors, Led Zep et Pink Floyd, ça me parle beaucoup plus déjà, dit-elle en écoutant Comfortably Numb téléchargé sur emule...-
Ouh là !
Evidemment certains groupes sont passés à la trappe des majors-z-et des DJs.
Il se trouve que je connais ces groupes, et mépriser "Ange", seul groupe de Pop/Rock français des années 70 aux textes tirés de la culture française et non anglo-saxonne :
- Le cimetière des arlequins
- Aujourd’hui c’est la fête chez l’’apprenti sorcier
- Ode à Emile
- Ballade pour une orgie
- Sur la trace des fées
- Diginté
....
Essayez donc de trouver ces titres : Il faut connaître avant de cracher dessus !
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En ce qui me concerne je ne télécharge quasiment rien, seulement des morceaux introuvables ailleurs, et pas de films (d’ailleurs je n’ai pas l’ADSL).
Mais je ne trouve pas que les personnes qui échangent ou téléchargent soient des délinquants (des enquètes on montré que ce sont majoritairement de gros acheteurs ou à l’inverse des gens qui n’auraient pas les moyens de se payer ce luxe).
Les industries du divertissement qui se sont fait des centaines de milliards en ne mettant sur un disque ou un CD qu’un ou deux bons morceaux pour une dizaine de médiocres, obligeant ainsi à payer plus pour avoir le morceau que l’on veut c’est l’hôpital condamnant la charité !
La technologie a évolué, et si ce petit monde veut rester au moyen-âge c’est son droit, mais qu’il n’empêche pas les citoyens d’avancer.
Combien de films ou autres enregistrés sur la télévision depuis des lustres, de musique enregistrée sur des K7 ... et là il n’y avait rien à redire !!!
Combien coûte la fabrication d’un CD ou d’un DVD ?
C’est en centimes d’euros qu’il faut parler.
Le reste n’est que blabla pour nous faire payer trop cher.
Alors, "piratage" ou juste retour de la culture au plus grand nombre ?
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finael
Je ne méprise ni Ange ni les autres groupes cités au-dessus. C’était juste une façon humoristique de dire que j’entendais parler de ces groupes pour la première fois.
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Eh bien vous devriez essayer, ne serait-ce que pour écouter une fois !
Je les ai vu en concert, entre autres en 1976 (Album "Tome VI"), et j’en garde des photos, c’était magique !
Une des choses qui m’ont frappé à l’époque ... Pink Floyd, Genesis ... c’est que les gens autour de moi ne comprenaient pas les paroles - poésies - et que c’était vraiment dommage !
Autant s’émerveiller aux solos de Rick Wakeman ("Yes").
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finael
Mon jeune age est la cause de ma totale méconnaissance de la scène musicale française des années 70.
Ma culture de cette période se résume aux groupes anglo-saxons (Doors, Led Zep, Who...) qui
sont devenus mythiques. Mais je vais suivre vos conseils pour combler mes lacunes... -
je suis salarié d’une maison de disque (même si entre nous, on appelle plutôt ça un label) et fermement opposé à cette loi comme je l’étais à DAVDSI. mais lire la cet article et la plupart des commentaires postés ici me met franchement en rogne.
les affirmations péremptoires le disputent aux généralisations pour en arriver à la conclusion qu’il ne faut surtout rien faire.
si les majors représentent la majorité des ventes, ce n’est absolument pas le cas en terme d’offre (nombre de disques produits) et encore moins en terme d’humain (Universal qui fait + de 40% des ventes n’aura bientôt plus que 200 salariés en France suite à un énième plan social alors que les petites structures, petites entreprises ou associations rassemblent des dizaines de milliers de passionnés).
alors s’il vous plait, arretez de toujours tout ramener à un combat inégal entre méchantes majors et gentils internautes.
je préfère ne pas m’étendre sur l’aspect "la musique, c’était mieux avant" que seul un désintéret total de l’auteur pour l’incroyable diversité apparue dans la création musicale des 30 dernières années peut expliquer.
je me permettrais toutefois de lui faire remarquer que nombre des artistes qu’il cite sont justement ceux dont les majors ont exploités les créations jusqu’à la corde, participant ainsi directement à la dépréciation du support physique qu’il soit en vinyl noir ou en plastique métalisé.
audace supplémentaire, je l’invite à s’ouvrir à la production indépendante actuelle par exemple sur le site de la fédération des labels cd1d dont la devise me semble parfaire pour conclure : télécharger c’est découvrir, acheter c’est soutenir.
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Télécharger c’est découvrir , allez à un Concert C’est soutenir et rémunérer....
Le disque c’est fini y a plus nada...
Il vous faut encore combien de temps pour le comprendre...
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si le seul revenu généré par la musique l’était par la scène, la diversité en prendrait un sacré coup. rock festif pour tout le monde !
libre à vous de ne pas avoir envie de pouvoir encore à l’avenir découvrir des chefs d’oeuvre qui ne peuvent se créer qu’en studio. ce n’est pas le cas de nombreux amateurs de musique. si le disque était fini, des sites comme deezeer ne connaitraient pas le succès foudroyant qui est le leur
la vérité est qu’il est tellement simple de profiter de l’aubaine qu’offrent les nouvelles technologies que chacun préfère trouver son petit argument qui permet de s’auto-dédouaner à bon compte plutôt que vraiment réfléchir à une solution qui satisfasse au mieux toutes les parties.
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Bien que j’apprécie dans les grandes lignes votre commentaire, un petit passage me fait sursauter : celui sur l’incroyable création de ces 30 dernieres années ...
Il y a là, a mon humble avis, un petit bémol à placer : de la créativité, entre 1970 et 2000 il y en a effectivement eû, mais depuis plus rien, nada, que t’chi comme on dit ...
90 % des morceaux qui passent en boucle a la radio ne sont que des ressucées d’anciens morceaux, des enchainements de samples plus ou moins bien faits, mais sans âme et surtout sans aucune qualité. On cherche a nous vendre de la m...de en tentant de faire croire que c’est de l’or en barre, mais il ne faut pas prendre le public trop longtemps pour un c... : il finit invariablement par s’en appercevoir.
C’est aussi pour cela que les ventes baissent : j’ai été un assez gros consommateur de CD (+de 600 titres dans ma discotheque), et pourtant étais étudiant et n’avais pas les moyens ; hors, maintenant que je pourrais me payer bien des plaisirs musicaux je ne le fais pas ... La raison : je ne reconnais aucune valeur au monceau de daube produit ces derniers temps !Je pense ne pas être le seul dans le cas, et pour moi cela explique déja en partie la baisse des ventes de musique...
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il ne faut pas confondre offre réelle et offre médiatique.
la différence de perception qui est la votre ne peut elle aussi venir d’une moindre possibilité pour vous d’accéder à une offre plus underground depuis la fin de votre vie d’étudiant ?
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par si_près_si_loin (IP:xxx.x1.79.88) le 19 juin 2008 à 16H35
Bien que j’apprécie dans les grandes lignes votre commentaire, un petit passage me fait sursauter : celui sur l’incroyable création de ces 30 dernieres années ...
Il y a là, a mon humble avis, un petit bémol à placer : de la créativité, entre 1970 et 2000 il y en a effectivement eû, mais depuis plus rien, nada, que t’chi comme on dit ...
90 % des morceaux qui passent en boucle a la radio ne sont que des ressucées d’anciens morceaux, des enchainements de samples plus ou moins bien faits, mais sans âme et surtout sans aucune qualité.La créativité ne s’est pas subitement arrêtée en 2000, loin s’en faut. Mais ce n’est certainement pas sur la radio hertzienne que vous risquerez d’en trouver. Ces dernières, dans leur grande majorité, ne sont plus qu’un vecteur de diffusion des majors du disque. Allez donc piocher dans les webradios, les myspace, ou autre communautés musicales. Désormais, le vrai choix musical reflétant la créativité actuelle se trouve sur internet ou chez les petits indépendants, et nulle part ailleurs.
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Et à propos des plateformes de téléchargement légal...les pirates ne sont pas ceux que l’on croit. A lire ce texte de Benn Jordan (électromusicien connu notamment sous le nom de The Flashbulb) à propos de sa mésaventure avec iTunes...
(en anglais, désolé...)
Pirated by iTunes, Artist Turns to BitTorrentThe Flashbulb, aka Benn Jordan, became so outraged when he discovered that iTunes was effectively pirating his music, that he uploaded copies of his latest album to BitTorrent. TorrentFreak caught up with Benn to learn more about the decision to stop distributors and ‘coked-up label reps’ from getting all the cash...
[...]
la suite ici
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si le seul revenu généré par la musique l’était par la scène, la diversité en prendrait un sacré coup. rock festif pour tout le monde
Ben non comme vous le savez aussi la vente de disque n’est pas la seule source de revenue ( passage radio, tv, redevance de copie privée , bar, boite de nuit, concert en grosse augmentation, disque en perte de vitesse,magazin et meme les ascenceurs de parking...)
Il suffit de regarder la progression des perceptions de la Sacem, Admi et autre sur les 10 dernières années pour voir que la progression des perceptions des droits est largement au dessus que la croissance de la France sur la meme periode.
Quand à la divesité musicale, elle n’a jamais été aussi riche et facilement disponible depuis l’arrivé du Net.
Ce n’est pas grace aux maisons de disques quelques soit leurs tailles et leur tendance musicale.
La veritable expression musicale est le Live , le reste ne sert qu’a la promotion...
Demandez aux musiciens de musiques classiques, de jazz ou d’underground en electro si c’est la vente de disque qui les faits vivre...
Vous representez en j’en suis désolé pour vous un genre, la variétté, qui à l’heure des nouvelles techno propose encore un format du type 45 tours (3 à 5min) .... Combien de morceau dans votre label font plus de 10 minutes ( ce qui est facilement acceptable dans les nouvelles technos) ?
SI vous être passionées de musique ,allez plutot investir dans des salles de concerts , des festivals, des tourneurs.... y plein de petite ville en France qui aimerai voir des concerts et eviter de faire des centaines de kilomètres.
Les gens se bougent bien pour aller au ciné, il n’y a pas de raisons qu’il n’aille pas dans des concerts....
Seulement voila il vas falloir que nos petits artistes soit sur la route...un grosse partei de l’année pour pouvoir vivre et pis cela donnera plein de boulots aux techniciens du spectacles
Encore un fois je suis désolé pour vous mais les maisons de disques sont vouées à disparaitre dans leur grosse majorité car elles ne participent plus à la découverte de musicos , de leur promotion, de leur rémunération et certains l’ont bien compris..
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j’imagine que vous travaillez avec des musiciens au quotidien pour être aussi péremptoire. ceux là même qui nous font parvenir chaque jours des dizaines de maquettes et de démos parce qu’il savent que le disque reste le seul moyen pour eux d’exister. sans disque, pas de possibilité de décrocher des concerts ou de générer les autres revenus dont vous parlez.
la reconnaissance d’un artiste par tous les acteurs (tourneurs, producteurs de spectacles, éditeurs, illustrateurs sonores ...) d’un paysage musical, que vous connaissez visiblement beaucoup moins bien que vous ne le pensez, passe par le disque.
et un disque, ce n’est pas son support. c’est son contenu. son prix correspond avant tout à la juste rémunérations des auteurs, musiciens, techniciens, graphistes, la location d’un studio, frais de distribution (physique et numérique) et de promotion ...
pour finir, non je ne représente pas la variété. oui notre catalogue comprends de nombreux titres dépassant allègrement les 5 minutes. mettez vous bien dans la tête que les structures de production qui sont en train de crever sont d’abord les plus fragiles, celles qui proposent les musiques les plus originales.
c’est tellement facile de donner des leçons assis sur des certitudes ne reposant sur rien.
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Vous vivez encore au XX ieme siécle !!!
Internet Vous connaissez un peu si vous êtes ici... un artiste de musique n’as plus besoin de disque pour se promouvoir , Internet le fais mieux et de façon mondiale. Ceux qui pensent encore que faire de la musique c’est faire un disque puis faire des concerts pour faire la promotion d’un disque et vivre de la vente de disque, ils ont pas compris ce qu’est Internet.
Oui je connais des musiciens qui vivent de leur musique sans avoir besoin de vendre des disques mais ils sont en permanences dans les avions, et cela depuis 15 ans.
Puis il suffit de voir le nombres de petits groupes qui se font booker grace à leur présence sur le Net et dans des endroits sur la planète dont ils ignoraient meme l’existence et cela sans avoir sortie le moindre disque.
Votre métier n’as plus de raison dêtre au 21 ième siècle, vous ne voulez pas le voir pourtant vous constatez vous meme que votre industrie est en train de crever par contre la creation musicale n’a jamais été autant diversifié et accèssible depuis l’explosion du Net.
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Il faut même ajouter que la richissime star en question n’est même pas domiciliée en France et ne payes pas ses impôts en France, ce qui est le cas de la majorité des grosses "stars".
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Allez sur www.jamendo.fr, écoutez et téléchargez librement, légalement les artistes qui sont déjà passés à un autre modèle économique. Vous allez avoir de bonnes surprises.
Et lisez, relisez le livre de Florent Latrive sur le piratage. Lui aussi librement téléchargeable sur internet. Le sens des mots est important.
Ensuite, ne boudez pas votre plaisir, échangez votre musique, quel que soit le support avec vos amis, partagez, discutez-en, jouez-en ... le bonheur est dans les oreilles !
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oui j’allais proposer également ce lien jamendo qui est très bien.
en plus on peut rémunérer les artistes qui nous plaisent !
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Ce système est un bon moyen de résoudre le problème, mais il ne faut pas oublier de passer à la caisse pour encourrager d’autres artistes à franchir le pas.
Je crains qu’à l’heure actuelle peu d’artistes sur http://www.jamendo.com/fr/albums ne gagnent suffisement, pour leur permettre d’en vivre correctement.
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oui c’est formidable Jamendo. j’imagine d’ailleurs que tous, vous accepteriez dans vos activités que ce soit le client / consommateur qui décidé s’il paye ou pas et s’il daigne payer, qu’il choisisse lui-même le prix quel que soit le montant de vos charges.
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D’autant qu’on nous fait déjà payer les téléchargement par des taxes sur les CD, DVD et disques durs, taxe sensée être reversée à la SACEM.
En dehors de toutes autres considérations : où on abollit cette taxe, ou on criminalise les téléchargements.
Le PDG de la FNAC (je ne me souviens plus de son nom), qui ne cesse de crier à la répression contre le téléchargements illégaux, me parrait se foutre du monde : il se fait un max de blé en vendant cd et dvd vierges, et bien sûr tout une floppée de disques durs... et pousse à la répression !
Plus tartuffe tu meurs.
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Le PDG de la FNAC (je ne me souviens plus de son nom)
Olivennes... du fameux rapport Olivennes commandé par le gouvernement. Un peu comme le sieur Attali du rapport Attali... Connivence vous dîtes ?
Meuuuh non !
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Vous avez raison de souligner qu’on paye déjà une taxe car nous sommes tous suspectés de télécharger (en tout cas, tous les consommateurs de musique, informatique, et tout ce qui peut contenir un octet). Je ne comprends pas comment ça se fait qu’on n’ait pas encore cramé l’assemblée nationale à propos de cette taxe. C’est scandaleux. On est vraiment des moutons. Moot-Moot vous connaissez ? Ben pareil.
Avec cette nouvelle loi, on paiera donc cette taxe sur les supports comme c’est déjà le cas (1e peine), on risquera (si on télécharge) de perdre téléphone, internet et télévision (2e peine), et en plus on risquera (toujours) des poursuites judiciaires (3e peine). Mieux que la double-peine, Hadopi+ vous fournit la triple-peine.
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@ iconographik
Je suis entièrement d’accord avec vous.
"télécharger c’est découvrir, acheter c’est soutenir.", aujourd’hui je fonctionne de cette manière.
Bien souvent je télécharge et si ça me plait j’achète de suite. Sinon je ne garde pas (rare). Je passe directement par les sites des labels indépendants qui aujourd’hui fonctionnent au moins aussi bien que la fnac, amazon ou autre vendeur en ligne. L’accueil étant bien meilleur chez les labels indépendants et les tarifs moins élevés dans 75% des cas.
De plus je me rend régulièrement aux concerts de ces mêmes artistes indépendants. Et oui, on parle de support musical depuis trop longtemps. Le vrai "métier" d’un chanteur ou groupe est de chanter pas de vendre de la musique. On l’oublie trop souvent. Pour la plupart des artistes que je vais voir, leur vrai plaisir est de jouer devant un public. Le disque n’est qu’un "support publicitaire" pour se faire connaitre et permettre au public d’écouter leur oeuvre en dehors des concerts.
Ceux qui sont le plus géné par la chute des ventes sont les majors et les artistes qui se content uniquement de la vente de leur musique. De plus la baisse des ventes découle surement en partie de l’offre extrêmement large est d’une qualité très médiocre qui ne plait pas forcément au public.
Pour conclure je vous conseil de vous rendre aux concerts, vous y ferez de belles rencontres et de vous tourner vers la production indépendante qui est surement d’une meilleure qualité.
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vous êtes un amateur éclairé et responsable.
cependant, je ne peux pas vous laisser dire que la "vraie" musique c’est la musique live. de très nombreux compositeurs ne se produisent pas sur scène ou très rarement. que ce soit parce que leur musique n’est pas concue pour la scène ou parce que les conditions requises (le plus souvent un grand nombre de musiciens) ne permettent de le financer qu’exceptionnelement.
la musique limitée à la scène est un appauvrissement culturel. d’autant que les multinationales du divertissement rachètent de plus en plus de scènes et de sociétés d’organisations de spectacles pour y faire se produire leurs artistes. la conséquence, c’est que déjà l’an dernier, la fréquentation des grands festivals qui proposent désormais quasiment tous la même affiche a baissé pour la premièer fois.
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@ Iconographik
Entièrement d’accord avec toi (voir mes posts ci-dessus). Mais à mon avis, le bizness de la music live est le dernier stade des soins palliatifs que les majors s’infligent à elles-mêmes. Certes, en ce moment, de plus en plus d’artistes n’ont plus que les concerts pour s’en sortir, mais il es évident que cet ultime modèle économique des majors va lui aussi se planter. A terme : la toute-puissance de petits éditeurs indépendants qui n’auront aucune difficulté pour se faire reconnaître sur le net et y placer leurs artistes. Au top : les téléchargeurs de daubes genre Céline Dion. Dans l’underground : toutes les possibilités pour découvrir d’autres artistes beaucoup plus intéressants (désolé, mon lien témoigne de ma subjectivité artistique de l’instant).
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"d’autant que les multinationales du divertissement rachètent de plus en plus de scènes et de sociétés d’organisations de spectacles pour y faire se produire leurs artistes"
C’est bien pour cela qu’il ne faut pas pénaliser le téléchargement, apanage des multinationales.
Quand à organiser des spectacles, des festivals, des concerts voir des évènemets, c’est l’avenir pour la musique. Les "gros trucs" sont rachétés crées des "petits nouveaux".
Il manque en France des centaines d’endroits indépendants pour que les artistes puissent se produire et ce n’est pas le fruit du hasard.
Le téléchargement n’est qu’un faux débat qui masque la main-mise des grandes entreprises sur un secteur ... Qui se plaindra de leur disparition ?
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oui j’ai vu. je pense moi aussi que la licence globale étaient la moins mauvaise solution mais le lobbying des majors de la musique et du cinéma (on en parle moins mais leur poids vaut largement celui des premières) nous ont fait perdre plusieurs années comme elles nous ont fait perdre de nombreux amateurs de disques avec leur politique industrielle absurde (tarifs idiots, dernier arrivé mieux servi, c-a-d sortie de disque dans un packaging tout pourri pour les fans qui achètent tout de suite puis super digipack avec 2° cd bonus pour attirer un plus grand public ensuite - nous on fait l’inverse - etc) et leurs DRM de mrd !
c’est quand même dingue que les industries internet et téléphone soient bientôt taxées pour produite Drucker alors que ce sont nos contenus qui font leur fortune.
j’aime bien Souad Massi mais le site officiel hébergé par Universal, c’est pour titiller ?
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le com ci-dessus était @ Marsupilami
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tout a fait d’accord.
je telecharge un peu de musique, des series TV US ou des films.
pourquoi ? par que les prix en lignes sont encore beaucoup trop eleves !
la pression du telechargement doit pousser a une baisse drastique des prix sur les sites de telechargement payant. le numerqiue boulverse le modele qui doit exploser et se restructurer.
Et ce n’est pas fini :
La prochain revolution sera les ebooks qui fopnt leur apparition et vont aller en s’ameliorant. nous aurons donc bientot la possibilite d’avoir une biblioptheque numerique de livres ou meme BDs avec des support de lecture adaptes.
pour moi c’est comme vouloir arreter un raz de mare avec ses mains....
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c’est quoi le juste prix pour vous ? la plupart des indépendants vendent leurs albums entre 10 et 12 euros. à mettre en rapport avec les 100 à 150 francs que je devais débourser dans les années 80, à une époque où une place de cinéma valait 10 balles max.
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"c’est quoi le juste prix pour vous ?"
Quelle question si on parle d’art, c’est quoi le juste prix pour vous pour une peinture ou une sculture ?
sinon si on parle produit, un morceau musique dématérialisé aujourd’hui ça ne vaut rien hormis son caractère de promotion.
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oui les oeuvres d’art ont un prix. entrez dans une galerie et essayez de partir avec une oeuvre sans payer, vous pourrez le constater.
si je vous suis bien, vous êtes d’avis qu’une oeuvre musicale ne vaut rien. c’est le support physique que l’on a payé jusqu’à ce que le développement technologique permettre de s’en passer. belle marque de respect pour les auteurs / compositeurs. je ne sais pas d’où vous vient votre assurance mais je peux vous assurer que ce n’est l’avis d’aucun des dizaines d’artistes avec lesquels j’ai eu la chance de travailler ces 15 dernières années.
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La toile ou la sculture est elle unique et leur prix n’est identique pas et dépand de la qualité artistique de la peinture ou de la sculture.
Un disque n’est pas de l’art, c’est une interpretation qui est multiplié par millier et ecoutable à l’infini, il n’y a pas la dimmension artisque de la rareté. Et les prix sont identiques quelque soit le disque et sa qualité.
Un concert lui est par contre unique, ephémère et donc a une dimension artitisque, chaque morceau est unique d’un concert à un autre.
Le disque n’est q’un produit qui à ce jour n’as plus aucune valeur commercial et n’a jamais eu une dimmension artitisque..on dit bien l’industrie du disque et pas la culture du disque. Le disque est un sous produit de la culture musicale.
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Ta gueule D.W. Reste chez Quitterie et Crouzet, les blogs des bannis.
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tess, cil vou plé, fèt un éfor pour l’ortograf. Cé vréman tro chian de vou lir. Déja ke vou dit qe dé coneri, fodré pa tro poucé.
Sérieux, achetez un iphone, vous aurez un clavier potable...
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Super papier.
D’accord sans réserve avec vous.
D’autant que, s’agissant du "classique", combien d’oeuvres relèvent à présent du domaine public ? Cette loi pue le lobbying à plein nez.
Et même que la voiture aujourd’hui tue deux fois moins de gens pour deux fois plus de traffic qu’en 1970, le téléchargement n’est pas plus un vol que l’emprunt d’un CD à un pote : bref, fliquons de toutes parts, il en restera bien quelque chose !
Disons que la loi Albanel est le prélude à un changement du mode de consommation. Une fois verrouilé par la pénalisation le téléchargement, un autre mode de facturation sera mis en place par les mêmes partisans du libéralisme éconoique illimité qui auront saboté le "libre-échange" en ligne : au lieu d’acquérir un objet, garantissant par la propriété un nombre infini d’écoutes ou de visionnages, les supports matériels, peu coûteux en réalité - malgré le blablabla des majors et la chiâlerie des "artistes" contemporains - seront relégués au magasin des vieilleries sympas, mais désormais trop peu rentables. L’internaute paiera donc pour un certains nombre d’auditions ou de visionnages, via téléchargement de l’oeuvre ; l’épuisement du crédit, à défaut d’un renouvellement, provoquant la destruction du fichier...
Perso, j’ai toujours téléchargé, et je n’ai pas l’intention d’arrêter... Je cesserai de graver certains trucs de luxe à mes yeux, quand le coût disproportionné des CD et autres DVD descendra l’altitude raisonnable.
PS : cela étant, je suis plus scrupuleux s’agissant des petits labels, offrant une gamme de productions, comme vous dites, hors mode et hors époque.
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Je propose la dématérialisation de l’œuvre musicale. J’achète une fois le droit d’écouter un auteur.Alors imaginez que mon CD soit rayé, abîmé ou inutilisable, dois-je à chaque fois repayer l’auteur ?Ok pour acheter moult fois le support si je suis négligent.-
Pardon de me répéter encore une fois.
La musique est devenu un produit d’appel. Ce soir, j’ai vu une carte de crédit permettre le téléchargement illimitéede titres peut-être obsolètes... Mais comment les majors, elles, comptent rémunérer leurs artistes ? Vont-elles d’ailleur les rémunérer, en particulier ceux pour lesquels internet n’existait pas à l’époque de leurs contrats ? Cela ne les empechera pas d’encaisser...
On sait que les artistes touchent vraiment une petite portion du prix final proposé au consommateur. Alors, faire pleurer sur les droits d’auteurs, c’est vraiment hypocrite.
Le secteur de la musique est en crise. Normal. Trop chère pour des français dont le pouvoir d’achat dégringole de plus en plus vite. Comme les bénéfices ne se font aujourd’hui que sur des "gros tirages", les petits tirages n’existent plus, d’où la disparition de la diversité.
Le système est sclérosé. Il faut l’achever. Le boycott du secteur traditionnel est une bonne solution. Et le téléchargement d’oeuvres en licence libre (pas toujours gratuit) permet de récréer la diversité. Surtout, ne pas pirater. C’est encore répandre la musique du système "industriel" qui étouffe dix, cent artistes pour qu’un puisse faire rêver en pétant dans la soie et en faisant des procés aux sites qui "les dérangent" et abiment une image batie avec de l’argent et de la propagande dans des "magazines people" pour ne pas dire "poubelle".
Boycott de l’industrie. Pas de piratage. Vive le libre
(Quelques remarques : pourquoi une vedette devrait gagner des millions ? Est-ce l’état qui doit les entretenir ? A t’on besoin de millions pour créer ? )
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tout à fait d’accord...et la musique libre,légale et gratuite ,c’est ici.......http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&group=Yodan
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Un peu de pub pour l’article de SVM sur la loi HADOPI .. .. et la pétition contre le projet de loi (cf. lien en bas de l’article).
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De toute façon, ceux qui téléchargent n’auront jamais le temps d’écouter tout ce qu’ils téléchargent (les gloutons ne seront jamais des gourmets et les téléchargeurs obsessionnels jamais des mélomanes), et ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter des CD ne les achèteront jamais non plus, alors à quoi bon s’acharner…. A la base, c’est le prix des nouveautés qui est trop cher, et ça évidemment, le gouvernement actuel tout comme les multinationales ne semblent pas ou plutôt ne veulent pas le comprendre. Ils préfèrent évidemment nous fliquer tout en faisant un max d.
Plus que le téléchargement, je serais plutôt favorable à des plate-formes d’écoute en ligne telles que Deezer, qui permettent au moins d’écouter des albums dans leur totalité et d’acheter ensuite éventuellement l’album. Par ailleurs, le streaming fait qu’on évite cette culpabilité qu’il y a à spolier l’artiste (spolier les multinationales, ça me dérange beaucoup moins…). Grâce à ce site, j’ai déjà acheté plusieurs CD (à prix raisonnable évidemment car je refuse de payer plus de 12 euros), parce que je suis vraiment sûr que ça me plaît, alors qu’auparavant on achetait un disque qu’on connaissait mal, qui décevait et finissait souvent aux oubliettes. En fait, c’est un peu comme la photo, avant on développait nos pellicules argentiques en sachant très bien qu’il y aurait au moins deux ou trois photos de ratées, alors que désormais le numérique nous permet de faire un tri salutaire...
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Il est tout a fait normal de sanctionner des voleurs, et celui ou celle qui télécharge illégalement est un voleur, point barre, le reste n’est que palabres pour se donner bonne conscience...
Bien à vous.
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Et ils seront tous poursuivis, à cheval s’il le faut, puis trempés dans le goudron et recouverts de plumes. Les récidivistes seront même lynchés sur la place publique pour l’exemple. Dit-il en descendant de son cheval, la corde à la main.
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Ce qui est bien dans les interventions d’adama, c’est qu’on a toujours l’impression d’avancer dans le débat...
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@ Adama
Et j’ai une collection de 869 DVD qu’officiellement je n’ai même pas le droit de prêter à ma famille ou mes amis, de regarder avec des amis qui ne font pas partie du "cercle de famille" (notion entièrement à la bonne volonté des producteurs). Par contre je peux prêter ma voiture, mon ordinateur, ou quoi que ce soit de mes biens !
Et même, pour des films ayant un aspect historique, comme "l’ennemi intime" que j’ai regardé hier, époque que j’ai vécu tout jeune et qui est un témoignage sans concession sur les "événements" d’Algérie, ou encore "nuit et brouillard" ou des oeuvres qui ont marqué leur époque, interdiction de les projeter en public, même restreint, alors que ce sont des témoignages d’artistes sur des événements réels.
"L’ennemi intime", et plus généralement la culture devrait être accessible à tout le monde. Ces interdictions instaurent une classe de riches privilégiés.
De même, en musique, comment comprendre toutes les années 60 - 70 pour les jeunes générations sans leur faire connaître les Beatles, les Rolling Stones, Led Zeppelin (n’est-ce pas Olga ) qui furent de véritables révolutions culturelles.
Alors traiter ces gens de voleurs me rappelle cet anecdote moyen-âgeuse :
"Un seigneur auprès duquel venaient se plaindre des marchands dévalisés sur une route de ses terres leur répondit :
- Des robins qui volent des robins, cela ne me concerne point"
(robin, au moyen-âge, voulait dire "voleur")
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Et bien oui c’est un vol des droits de propriété intellectuelle !
Si vous pensez que les artistes ne vivent que d’amour et d’eau fraiche, c’est regrettable.
Après un mois de dur labeur on ne vous paye pas ?
Cessez cette hypocrisie !
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Et quand je crée des programmes ou des sites pour des employeurs, je n’en suis pas propriétaire, et ce n’est pas le maigre salaire que je reçois qui justifient leurs revenus pour lesdits employeurs qui sont de 10 à 40 fois mon salaire brut qui me payent "à ma juste valeur" (sachez que les créations informatiques sont - justement - l’exception au droit d’auteur en France)
J’ai vécu une partie de ma jeunesse en compagnie de "musicos" professionnels, le peu que leur laissent les compagnie est infime et le seul que j’ai connu qui a "réussi" est professeur de musique arabe classique à l’université de Tunis et l’un des plus grands virtuoses de Qanoun, se produisant avec le groupe qu’il a créé : "Al Kindi", devant des parterres d’émirs et de diplomates (il est alsacien d’origine). Pour échapper aux majors, il a monté sa propre maison d’édition.
Vous ne défendez ni les auteurs ni les interprètes, mais les intérêts de multinationales !
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Cette guerre acharnée contre les téléchargeurs est elle vraiment du au manque à gagner des majors ou au fait que ce comportement instaure les notions de gratuité et de partage ?
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Sélon Reuters, une nouvelle mésure approuvée hier par le Conseil des ministres interdirait la vente de carburant des personnes suspectées d’enfreindre le Code de la Route.
"Mais que voulez vous que je fasse ? Que je laisse des individus sans foi ni loi rouler comme bon leur semble et causer des accidents de la route ?" a dit hier le Président Sarkozy au Conseil des ministres hier, alors qu’il validait le schéma "trois infractions et plus d’essence" qui à partir de Janvier prochain va toucher les conducteurs criminels là où ça fait mal.
Grâce à une cooperation inter-industries, les distibuteurs de carburant devront interdire aux pompistes de vendre le carburant pendant jusqu’à un an aux personnes suspectées d’avoir été en infraction plus de trois fois.
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Cette histoire de nouvelles technologies c’est vraiment magnifique.
C’est une opportunité de remise en cause de toutes les formes de rentes.
On peut se poser plusieurs questions les unes après les autres :
Est-il en fn de compte possible et si oui rentable de contrôler ce qui est le l’ordre de l’information (la musique, et tout ce qu’on trouve sur le Net, c’est de l’information) ?
Si c’est rentable, pour qui l’est-ce et par rapport à quel(s) autre(s) modèle(s) envisageable(s) ? Les consommateurs, les producteurs, les commerciaux, les artistes seraient mieux lotis ainsi ou autrement ?
Je pense que quoi qu’il en soit, la nouvelle donne en marche depuis une dizaine d’années nous invite à élargir à fond le questionnement, car la révolution technologique est si immense, qu’un questionnement qui n’est pas audacieux et vaillant, serait rachitique devant les enjeux qu’elle appelle.
Peut-être qu’on arrivera à se demander si la gratuité et l’écoute illimité de musique, la lecture de livre gratuite et illimitée sur les supports qui arrivent (qui simule l’effet du papier et ne fatigue pas les yeux), ne seraient pas rentables pour l’humanité avant tout, et dommageables pour les producteurs, les commerciaux, et les distributeurs.
Les créateurs, eux, ne vous inquiétez pas pour eux. Ce pour qui cette forme de réation est une passion trouveront bien de quoi vivre, et la société inventera les statuts qu’il faudra pour que ce soit tenable (intermitents à partir d’un certain nombre de concerts dans l’année, profs à la fac ou au lycée pour les philosophes, essayistes ou romanciers...).
Hey, c’est énorme, on aura plus de BHL ou de Michel Sardou ! On aura des philosophes payés pour donner des conférences et donner des cours, des essaystes pareils, pleins de concerts partout...des gens qui créent pour créer, et pas pour pouvoir s’acheter une deuxième maison.
Vraiment, on peut dire merci aux scientifiques et ingénieurs qui font avancer le shmilblick des NTIC, parceque tout ça c’est encore une belle perspective pour la libération de l’humanité.
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