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Accueil du site > Tribune Libre > Mondialisation, ou, la fin de la démocratie

Mondialisation, ou, la fin de la démocratie

Mondialisation, terme passé dans le langage courant comme un phénomène voulu ou subit mais qui ne peut être arrêté. Pour le libre échange, pour le bien être de l’économie, pour la liberté (liberté de quoi ?, je ne sais pas) la mondialisation est, pour le citoyen moyen, c’est à dire 99% de la population, un bien ou un mal nécessaire qui ne peut être contenu.
La bonne question est : pourquoi ?
 A force de médiatisation nous avons entendu une multitude de réponses qui nous ont fait intégrer ce mal comme nécessaire.
La mondialisation n’est pas selon moi un mal nécessaire, mais un outil de domination qui nous fait perdre chaque jour un peu plus de notre liberté de vivre selon nos valeurs et non selon ce que le « marché » veut nous vendre, ou plutôt, nous imposer d’acheter.
 
Voilà une affirmation qui a de bon relent de gaucho-écolo-anarchiste. Et bien, bon conservateur de centre droit que j’ai longtemps été, en m’éloignant de la pression sociale ambiante, mes réflexions me mènent à penser que je me suis toujours trompé. Nous allons droit vers un monde (il y a longtemps que les états ne comptent plus vraiment), un monde ou la loi du marché à remplacé celle de la démocratie, c’est à dire le pouvoir au citoyen.
 
Depuis que l’humanité existe, le monde est passé par trois grandes étapes de développement : Le temps des tribus, Le temps des royaumes, Le temps des nations, et maintenant nous sommes entrés dans la dernière étape : Le temps de la planète sous contrôle.
L’évolution des systèmes sociaux a toujours évolué vers une plus grande concentration du nombre d’individu pour représenter une force par rapport aux systèmes voisins. Les tribus se battaient entre elles pour leur territoire et les matières premières qu’il contenait. A force d’annexions et d’alliances les tribus sont devenus des royaumes ou des empires dirigés par un monarque absolu. Puis sous la pression sociale les royaumes sont devenus des états démocratiques (réel ou factice, tous les états se réclament de la démocratie). Cette évolution n’a pas grand chose à voir avec la volonté du citoyen de créer un état fort pour le défendre. Toutes les évolutions jusqu’à l’invention de la démocratie ont été voulues et réalisée dans un but qui tient en deux mots : le Pouvoir et l’Argent.
Faire prospérer les marchands pour faire prospérer les royaumes et donner plus de puissance aux dirigeants. Le marchand et le puissant ont très tôt fait bon ménage. Le premier organisais l’exploitation des ressources, le transport, la vente et le second donnait la protection de son armée moyennant une large rétribution sous forme de dons et de commissions, plus tard appelés impôts.
Ainsi s’ouvrit la route des indes, l’or des Amériques, la traite des esclaves, et plus récemment l’exploitation de l’or noir, l’exploitation des ressources minières, et l’exploitation de la main d’œuvre bon marché des pays sous développés.
L’armée espagnole a décimé l’Amérique latine pour en rapporter les richesses, et l’armée Américaine est parti faire la guerre avec comme drapeau le blason des industries pétrolières.
 
Seulement la griserie que donnait le pouvoir aux puissants leur a fait perdre de vue que le marchand prenais une position de plus en plus stratégique. Leur bonne entente a masqué le glissement du pouvoir qui, si il est officiellement resté au mains des puissants, a vu réduire leur possibilité de choix face au monde de l’économie et des finances. Si il fut une époque ou un roi pouvais confisquer les biens de qui lui semblait bon, rapidement (à l’échelle de l’histoire) cette option est devenue impossible sous peine de conséquences dramatiques. Les royaumes étaient riches et pouvait appliquer leur loi sans dépendre de personne, puis les royaumes ont peut a peu comptés sur les marchands, riches banquiers pouvant prêter, pour réaliser leurs guerres, leurs conquêtes et leur projet social (si, si, parfois il y en avait). Plus question de déplaire au banquier si on a besoin de lui pour les prochaines dépenses.
Jusqu’aux années 70-80 la force de la finance était basée sur de réels flux de biens et de services. L’argent avait une valeur, l’étalon or, la finance reposait sur la valeur des entreprise et l’endettement des états correspondait à des garanties solvables. Avec l’abandon de l’étalon or, la monnaie est devenue du papier imprimable à souhait par les états en fonction de leurs besoins. Le cours de la bourse est devenu un chiffre sans corrélation réelle avec la valeur dúne entreprise.
 
Et la démocratie dans tout cela ?
 
La démocratie nous donne le pouvoir de choisir nos décideurs mais nos décideurs, quels pouvoirs ont-ils vraiment face aux marchands ?
Car si les systèmes sociaux sont passé de la monarchie à la démocratie, les pouvoirs de l’argent ne comptaient pas céder leur puissance. Les politiques sont élus, mais pas les banquiers, pas les hauts fonctionnaires, pas les nouveaux maitres qui dirigent l’économie mondiale.
Je ne parle pas des entrepreneurs, aussi grands soit-ils. Une entreprise n’est pas une puissance occulte. Elle fabrique, elle fait de la publicité, elle a des clients, elle est attaquée, elle nait et elle meure. C’est un organisme sain. Non, je parle du monde de la finance, qui ne vend rien, que personne ne connait vraiment, qui se contente d’exister et de profiter des flux d’argent qu’elle a le monopole de gérer. Le citoyen ne sait pas qui est le directeur de la banque de France, de la banque centrale Américaine, de JP Morgan ou de Goldman&Sach, pourtant chacun de ces organismes a plus de pouvoir sur notre vie que le président de la république.
La crise des subprimes est le révélateur de cette toute puissance de WallStreet face a MainStreet (c’est à dire vous et moi). On devrait l’appeler la crise des subprimes et des produits dérivés. Car si il y eu cette folie de vouloir faire sur-consommer à tout prix le chômeur de base, la deuxième folie est d’avoir inventer les produits dérivés pour pouvoir décupler les gains de la finance mondiale. 
Les états n’ont eu de cesse de libéraliser le monde de la finance pour arriver à cette crise sans précédent. Les états volent au secours des banquiers, sans contreparties, et pendant que le contribuable paie la note, les traders se distribuent des milliards de dollars de primes et les banques dínvestissement se frottent les mains, parce que hausse ou baisse, la spéculation gagne toujours.
 
Pourquoi le mode de la finance échappe si facilement aux règles du commun des mortels ?
Parce que le monde de la finance dirige la politique des états depuis bien longtemps. Le phénomène a commencé sous l’administration Clinton et trouve une preuve éclatante aujourd’hui avec l’élection de Barak Obama. Élu contre la politique de Georges Bush nous trouvons dans son gouvernement Timothy Geithner en Secrétaire au Trésor (ministre du budget en France). Ce brave homme a travaillé sous l’administration Clinton sous les ordres de son mentor Laurence Summers. Et qui est Laurence Summers ? Tout simplement le ministre du budget sous l’administration Bush Fils.
Monsieur Geitner a également été président de la FED au coté de Henry Paulson. Mr Paulson que l’on retrouve également secrétaire du trésor sous Bush. Les présidents changent, mais pas les vrais dirigeants.
(Cf le livre de Eric Laurent « La face cachée des banques » pour découvrir ce jeux de chaises musicales entre la finance privées et les grands institutions d’état)
La légende fait de l’élection d’Obama une élection populaire, malheureusement force est de constater que les principaux bailleurs de fond pour sa campagne électorale ne sont pas les donateurs anonymes par le Web, mais s’appellent Warren Buffet (que je ne présente pas), Richard Fuld (Président de Lehman Brother), Jamie Dimon (Président de Morgan), James Rubin (fils de Robert Rubin Secrétaire du trésor sous Clinton, comme on se retrouve !), Henry Crown (Famille régnant sur la bourse de Chicago), Pritzker (Hotels Hyatt) et j’en passe. Tous ces gens sont les maitres de la finance, comment imaginer que le président, aussi bien intentionné soit-il, peut faire quoi que ce soit pour « moraliser » ce secteur ?
 
Et la démocratie dans tout cela ?
  • Nous élisons des dirigeants qui ont un pouvoir bien réduit par rapport à la puissance de la finance. Un dirigeant n’a de pouvoir que dans un pays, la finance mondiale est, justement, d’une protée mondiale.
  • Le pouvoir financier des banquiers a dépassé celui des états.
  • L’appui des financiers est incontournable pour financer les élections.
  • Les possibilités d’action des états sont réduites par les accords internationaux sur lesquels les citoyens ne sont pas consultés. Une partie du pouvoir des états est ainsi dans les mains d’organismes non élus par les citoyens de cet état.
  • Endettement pharaonique des états au profit des entreprises qui fournissent les flux financiers pour prêter à ces mêmes états (armement, guerre du pétrole, travaux publics)
 
Le vote du citoyen a été vidé de son contenu car portant sur des hommes politiques dont le pouvoir se réduit chaque jour un peu plus au profit d’organismes privés dont les responsables ne sont pas élus.
 
Et cet état de fait ne peut aller qu’en s’aggravant car il y a une opposition fondamentale dans les aspirations du citoyen et des dirigeants financiers.
Accès au travail contre délocalisation pour réduire les couts et maitriser les évolutions sociales
Recherche du bien être contre pression sociale pour améliorer la rentabilité.
Désir du plain emploi contre chômage organisé pour maintenir la pression sur les salaires.
Aspiration à la démocratie contre maintien du totalitarisme dans les pays sous développés pour la maitrise des salariés.
Recherche de l’équilibre contre la sur consommation a marche forcée.
Liberté de choix contre recherche de monopole
… etc ...
 
L’immense majorité de la population mondiale a pour unique but de vivre décemment, de manger à sa faim et de pouvoir se soigner. Dans les pays riche, l’aspiration première est la sécurité qui, dans un pays conditionné au pouvoir d’achat, se porte essentiellement sur la sécurité de l’emploi et les conditions de travail. Toutes ces aspirations vont à l’encontre de la logique de Wall Street qui consiste a produire plus, pour moins cher et vendre plus cher.
 
La mondialisation permet d’uniformiser le système sur toute la planète. Il fut un temps ou le dégouté du système capitaliste pouvait aller dans d’autres pays aux idéologies en adéquation avec ses valeurs. En uniformisant le système au niveau planétaire, il n’y a plus d’échappatoire. L’économie de marché domine le monde, les états sont à son service, et les impôts permettent de payer la facture des crises. Le système est bien organisé, il nous dirige vers le meilleur des mondes en toute démocratie.
 
Je ne crois pas au complot international, mais simplement en l’avidité qui existe en chacun de nous et qui tend à nous faire tous fonctionner dans un seul et même sens. Cette avidité chez le citoyen moyen le conduit à jouer au loto plus que de raison et de faire quelque entorses sur sa feuille d’impôt (est ce encore possible ?), mais chez l’homme de pouvoir, elle prend la forme de subprime, produit dérivés, totalitarisme, corruption, et en final destruction aveugle, pour quoi ?
 
Pour l’argent et le pouvoir.
 
Alors, la démocratie dans tout cela …
La démocratie ne survivra pas grâce a nos institutions (états, partis politiques), mais par l’action de chacun d’entre nous. Les institutions sont dans le meilleurs des cas impuissantes à freiner la puissance économique, et dans le pire des cas complices. Il est encore temps d’échapper à la mise sous tutelle de nos vie en agissant individuellement. Utopie, peut être pas.
 
Tout passe par un changement de valeurs. La consommation de biens nous a tous montrée ses limites. Une fois le iPod de mes rêves dans ma poche, suis je plus heureux ?
Sans être pour un renouveau des religions (elles ont aussi montrées leur capacité de nuisance) le retour à une forme de spiritualité permet à chacun de se libéré de la pression sociale et de décider de ses actes. Et se sont les actes qui conditionnerons l’avenir, pas le programme du prochain parti élu.
 
La préservation de la nature. La nature est le dernier refuge de l’individu. Une nature dominée et polluée rend l’individu dépendant du système économique pour survivre. Accepter une plante transgénique qui ne peut pas se reproduire seule dans la nature, c’est donner un chèque en blanc à l’entreprise qui en a le monopole. (et je ne parle pas des doutes sur la salubrité à long terme)
 
Une consommation responsable, c’est une consommation limitée aux besoins et non liées aux publicité flatteuse et à la pression sociale. Recycler pour préserver, réutiliser au lieu de changer, privilégier le produit local, réduire la consommation d’énergie, et pourquoi pas, boycotter les produits des grandes entreprises internationales. Ce sont autant d’actions qui limite la course aux profits, qui limite les monopoles de fait et qui, par l’impact sur les bilans des grandes sociétés, peu freiner la croyance dans les grands dieux de la bourse.
 
Voilà que je deviens écolo maintenant. Et oui, le combat pour la planète n’est pas seulement un combat pour préserver nos chances de vie, mais aussi pour préserver notre liberté.
 
Je suis un citoyen moyen, et je n’ai pas de grand programme de réforme de nos institutions, mais je suis convaincu que l’action individuelle de sortir du système aliénant améliore la qualité de vie (là je parle par expérience) et peut faire changer le modèle économique (et là je parle en utopiste). Mais il ne faut pas se faire d’illusion, c’est une guerre qu’il faut mener. La finance mondiale n’a que faire de nos états d’âme, et elle se battra bec et ongle pour imposer sa suprématie.
 
 
« Au fond, les financiers ne sont que des voleurs qui ont acheté près du gouvernement le droit de voler. » 
Edmond et Jules de Goncourt
 
« Les systèmes économiques qui négligent les facteurs moraux et sentimentaux sont comme des statues de cire : ils ont l’air d’être vivants et pourtant il leur manque la vie de l’être en chair et en os. »
Gandhi
 
 
 

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17 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 août 2010 11:24

    Personnellement, je ne suis pas convaincu que la mondialisation mette en péril la démocratie car la première relève de l’économie et la seconde du pouvoir politique qui peut dicter sa loi à l’économie.

    Concernant la mondialisation elle-même, il me semble qu’il faille en juger avec un minimum de nuance :
    Mondialisation : Méfaits, Neutralité et Bienfaits !

    Par ailleurs, globalement, une autre mondialisation demeure possible :
    Pour un Nouvel Ordre Socio-Économique Français Équitable !
    Mémoires présidentiels : 2012 - 2022


    • Agor&Acri Agor&Acri 17 août 2010 17:24

      @ Jean-Pierre Llabrés,
      Lire une phrase telle que celle que vous avez écrite : « Personnellement,... »
      = les bras m’en tombent.
      Dans quel univers parallèle vivez-vous pour ignorer à ce points les réalités de notre monde ?
      Ignorez-vous simplement ou cherchez-vous à nier sciemment les faits (multiples, réels, concrêts et avérés) qui contredisent définitivement le point de vue que vous exprimez  ?

      « Le pouvoir politique qui peut dicter sa loi à l’économie » ?

      Oh, pardon, je n’avais pas vu que votre avatar portait un nez rouge
      ))


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 17 août 2010 20:19

      Par Agor&Acri (xxx.xxx.xxx.7) 17 août 17:24
      «  »Le pouvoir politique qui peut dicter sa loi à l’économie«  ? »
      À l’évidence, vous en doutez. Voici un extrait de Mondialisation : Méfaits, Neutralité et Bienfaits ! qu’apparemment vous n’avez pas lu :
      "Un tel objectif n’appartient qu’aux autorités politiques de Côte d’Ivoire. À elles de décider si elles préfèrent installer des familles destinées à constituer une « bourgeoisie rurale » (3.000 hectares pour 100 familles, par exemple) ou si elles continuent d’installer un quasi « lumpenprolétariat agricole » (3.000 hectares pour 1.000 familles)".
      À ma connaissance, à ce jour (depuis 2006), le gouvernement ivoirien n’a pris aucune décision en la matière.
      Pourtant cette décision lui appartient souverainement sans aucune pression de la mondialisation...


    • Agor&Acri Agor&Acri 22 août 2010 17:04

      @ Jean-Pierre Llabrés

      votre démonstration me laisse sans voix.

      Trop puissante.


    • LE CHAT LE CHAT 17 août 2010 11:55

      la démocratie imposée et controlée par les troupes yankees est un echec total !


    • LE CHAT LE CHAT 17 août 2010 11:52

      l’ultralibéralisme , c’est la loi du plus fort , un point c’est tout !


      • liberta 17 août 2010 11:53

        Le pouvoir a changé de main !!!


        Les véritables maitres du monde n’ont pas été élus - ce sont les dirigeants des multinationales et des fonds de pensions


         Leur pouvoir est planétaire et occulte mais il leur est nécessaire de faire garder à chaque état une façade de démocratie

        A travers le FMI, l’OCDE, l’OMC,la commission Européenne, ils visent le transfert du pouvoir des états vers leurs organisations dont la politique est élaborée par des groupes tels que BILDERBERG, le CFR, la TRILATERALE COMMISSION,
         
        Il n’était pas imaginable de proclamer une suspension de la démocratie, c’est pouquoi , à l’aide de nos chefs d’états ils maintiennent une illusion de démocratie

        C’est pourquoi il faut comprendre que le vote ne sert qu’à maintenir en place les représentants de nos fossoyeurs

        Je pense d’ailleurs que la vraie révolution se fera quand les citoyens refuseront le vote et cela voudra dire qu’ils en majorité compris ce qui est pourtant criant !!!!

        Les responsables du pouvoir économique sont tous issus des mêmes réseaux et des mêmes milieux sociaux

        C’est plus facile pour organiser les stratégies menant au contrôle planétaire

        >Les multinationales se dotent d’ailleurs des attributs du pouvoir, (réseaux de communications, satellites, fichiers sur les personnes,etc...)

        Il faut noter la recrudescence des armées privées aussi bien sur les terrains de guerre qu’à lintérieur des nations

        Leur puissance est due au pouvoir de l’argent mais de l’argent virtuel qui se fait à travers des électrons à la nano seconde - Il est impensable que ce système perdure et je pense que les 40 milliardaires qui viennent de déclarer donner la moitié de leur fortune au caritatif, viennent là de nous mettre sur la voie d’un krach financier imminent


        En effet,, à travers le caritatif, après une débâcle monétaire, ils auront ainsi de nouveau le pouvoir de contrôle à travers le caritatif
        c’est bien joué !!!!!

        Le point de non retour écologique risque d’être franchi et , quels sont les contre pouvoirs ????

        Il reste à créer un mouvement altermondialiste structuré utilisant les mêmes armes que les puissances occultes qui nous gouvernent ---bien sûr on crie à l’utopie !!! et n’oublions pas que c’est de l’utopie que nait le progrès

        FORMONS NOS BATAILLONS !!!!

































        • non667 17 août 2010 22:33

          à liberta
          +++++++++++++++++++ a l’auteur .
          alter mondialisme = mondialisme autre = mondialisme communistes (’josé bové ) = système mondial = uniformité =totalitarisme = négation de l’homme = négation de la liberté

          + utopie quelle est la baguette magique qui va d’un coup transformer 7 milliards d’hommes en révolutionaire ayant le même but ?

           il y a bien plus simple en 2012 il y a des élections ,la majorité qui gouverne est déterminée par l’assemblée nationale et non pas par le président (cohabitation éventuellement )
          il suffit de voter comme il faut cad
          n’accorder aucunes voix aux mondialistes = oui à mastrich =shengen = lisbone =umps + modem = vert cohn bendit +......
          voter pour les nons : fn ,dupont-aignan ,de villiers , pc, melanchon ,chevenement ,cheminade ,+.......
          2012 la révolution à portée d’urne l
          la révolution des oeillets
           j’ajoute a l’article parler politique sans parler finance n’a pas de sens .
           lire l’article du 28/7/2010 :main basse sur la création monétaire

          + finance mondiale : pourquoi rien n’a changé de céri le 30/7/2010

          + cet article de jp baquiast du 16/8/2012
          fondamental !
          base du combat contre le mondialo-capitalisme
          exiger des politiques qu’ils se positionnent par rapport à ce problème sinon ne pas voter pour eux


        • K K 17 août 2010 11:57

          Vous faites un peu un mélange des genres, mais sur le fond, tout se défend.


          Ainsi, les accords internationaux sans consultation directe ne sont pas un déni de démocratie si les états concernés sont démocratiques puisque les gouvernants sont issus d’un processus électoral. C’est un suffrage indirect en quelque sorte. Par contre, le système est vicié dès lors que des états non démocratiques apportent leur suffrage. 

          Dans une mondialisation politique régulée, nous pouvons assister à un nivellement des valeurs au détriment des plus avancés et au profit des plus attardés. 
          Dans une mondialisation purement spéculative, nous assistons à un accroissement des inégalités, les plus riches détournant de plus en plus de richesse de l’intérêt commun.

          Ce n’est pas la démocratie qui s’en va, mais juste votre voix personnelle qui pèse moins à l’échelle mondiale qu’à l’échelle locale. Et votre culture personnelle aussi.


          • liberta 17 août 2010 12:18

            @ K

            vous dites « les accords internationaux sans consultation directe ne sont pas nun déni de démocratie si les états concernés sont démocratiques »«  »

            mais c’est bien là le piège qui nous a enfermé et permis ,aux puissances financières à travers les organismes que j’ai cité, d’instaurer leur hégémonie et de contrôler la planète entière aujourd"hui

            Il ne faut pas rêver à une mondialisation régulée — ce n’est pas du tout la stratégie de ces Organisations


            • K K 17 août 2010 14:06

              Au moment du vote, les puissances financières n’ont aucun vote en tant que structure. Ce sont les individus qui votent. Les lois sont promulguées par les élus. Bien sur, les puissances financières achètent les voix des élus et de leurs salariés (d’une certaine façon). C’est une perversion de la démocratie nous sommes dans ce cas davantage dans une ploutocratie. Or nous parlions de démocratie...


            • ZenZoe ZenZoe 17 août 2010 15:32

              La démocratie est en péril depuis que les multinaltionales font du lobbying auprès des gouvernements afin de modeler les lois dans leur propre intérêt et au détriment des populations, sans que les citoyens s’en rendent pleinement compte.
              Exemples :
              - les industries pharmaceutiques qui poussent à des vaccinations à grande échelle pour des pandémies fantômes,
              - les industries chimiques qui freinent tant et plus toute tentative de contrôle sur les produits hautement toxiques et cancérigènes,
              - les industries pétrolières qui arrivent à mettre un pays en guerre afin de s’approprier les ressources d’un autre pays,
              - les industries phytosanitaires qui voudraient imposer des OGM et enchaîner les producteurs,
              - les industries agroalimentaires qui tentent de démolir dans l’ombre toute réglementation plus favorable aux consommateurs,
              - etc.
              Et je ne parle même pas des lobbies dont l’objet est de faire exploser toute réglementation relative aux droits des salariés afin de revenir au plus vite à un système féodal.

              En ce qui concerne l’action individuelle, je n’y crois pas beaucoup. Pour être efficace, une action doit être collective et organisée. Or la tendance est plutôt à l’inverse, avec des gens se désolidarisant de plus en plus les uns des autres. C’est le chacun pour soi, et ça arrange bien les lobbies.

              Bref, à moins d’une crise majeure et imprévue, on est mal partis.


              • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 17 août 2010 18:14

                Cet article est le cri de cœur d’un esprit qui a compris qu’on l’a escroqué, comme on a escroqué tous ses concitoyens, en leur fourguant quelque chose qui a le nom de « démocratie » mais n’est pas la démocratie véritable et même est opposé à la démocratie véritable.

                 

                En effet, il ne faut pas, comme c’est très souvent le cas, y compris dans certains commentaires ci-dessus, confondre la démocratie avec le fait de pouvoir élire les représentants. Être représentés par des députés, élus selon la règle de la majorité des citoyens s’exprimant dans le secret, ne signifie pas qu’on est en démocratie.

                Le fait qu’il y a des élections signifie éventuellement qu’on est en république mais ce n’est pas une garantie de démocratie.

                La démocratie est dans le contrôle du pouvoir par les citoyens, puisqu’en démocratie le pouvoir doit en permanence, dans toutes ses actions, refléter la volonté de la majorité des citoyens qui se sentent concernés par ces décisions.

                 

                Dans le système politique actuel - en tout cas en France et dans l’UE - les politiques sont élus, ensuite ils prennent des décisions, écrivent des lois, signent les traités internationaux, engagent des dépenses que des générations futures devront rembourser etc., sans vérifier si la majorité de la population est d’accord avec chacun de leurs actes, et même souvent en sachant que la majorité de la population n’est certainement pas d’accord avec certains de leurs actes.

                 

                Pour apprendre ce qu’est la démocratie véritable il suffit de lire attentivement l’article « Où est la démocratie ? ».


                 



                •  C BARRATIER C BARRATIER 17 août 2010 20:21

                  Les dirigeants du monde, - milliardaires puissants et alliés politiques nombreux, sont en fait des incapables, les crises qui se succèdent en sont une première preuve, le risque de la fin de l’espèce humaine par la ruine de la planète une seconde. Ce sont de faux économistes.
                  A toutes les époques les puissants ont tenté de faire croire à leurs sujets que c’était une fatalité, qu’il n’y avait rien d’autre à faire. Bref, Monsieur le Marché libre et non faussé serait le patron.
                  C’est une imposture.

                  De puissants pays d’Amérique latine montrent la voie, la Chine n’a pas dit son dernier mot. la France non plus qui a déjà cassé en 1989 un ordre européen prétendu immuable.

                  Un texte éclairant sur le chantre anglo saxon de la mondialisation américanisation, Milton Friedman :

                  http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=99

                  Et une riposte à ce pape du libéralisme : celle d’un grand prix Nobel, un vrai économiste, lui, ALLAIS, qu’il est indispensable de connaître :

                   Au chapitre La République et le monde, Allais, G20, OMC, …faux économistes http://chessy2008.free.fr/articles/articles.php?id=201&cat=8

                   

                  Sur le même site, Retraités dans la République, Au chapitre Services publics IL VAUT LA PEINE de se pencher sur le Cahier n° 13 du Centre de documentation de l’OCDE, un cynique machiavélisme : c’est le vade mecum des élus au service de la finance . 1 ère partie :

                  http://chessy2008.free.fr/articles/articles.php?id=26&cat=5

                   Et la suite

                  http://chessy2008.free.fr/articles/articles.php?id=27&cat=5


                  Il est temps que les citoyens se saisissent de ces données pour pouvoir mener un combat efficace contre les ignorants en économie qui nous mènent.

                   


                  • non667 17 août 2010 22:48

                    a c barratier
                    des incapables,
                     non des requins de la finance qui réussissent trop bien qu’ils possèdent tout ce qui a quelques valeurs d’ou plus rien a voler d’ou plus d’argent en circulation d’ou crise

                    solution :
                    -ils prêtent a qui ils veulent
                    - les gouvernements endettes font marcher la planche a billets
                    -les gouvernements nationalisent les banques et les fortunes des banquiers


                  • kouros kouros 18 août 2010 05:40

                    Merci pour tous les commentaires constructifs. Je fait ici quelques réponses à ceux qui m’ont le plus marqués.


                    @Jean-Pierre Llabrés

                    Séparation du politique et de l’économique, oui en théorie. Malheureusement la pratique est tout autre. L’élection des présidents américains le montre, et dans beaucoups de pays, dont la France, les dérives éxistes dans les financement et les renvois d’ascenseurs sont inévitables.

                    De plus, meme si certains pays sont vertueux, lorsque les plus grandes économies mondiales prennent le pouvoir, les politiques de la cote d’Ivoire n’ont pas beaucoup de poids face á elles.

                    La crise des sub-prime américaine touche le paysan indien, cést un effet pervers de la mondialisation. Il est vrai que le vrai procès n’est peut etre pas celui de la mondialisation, mais celui de l’omnipotence de l’économie dans les pays puissants et l’impact que cela a sur le reste du monde.

                    La chine a un pouvoir politique qui dirige son économie, c’est également la deuxième puissance économique mondiale, pourtant meme eux subisse les crises américaines et européennes.


                    Par ailleurs la mondialisation a aussi des effets bénéfiques et je n’en parle pas dans cet article, je suis d’accord.



                    @K

                    Les accords internationaux en sont effectivement pas en soit un déni de démocratie. Le problème la aussi est que l’influence des lobbys financiers est tel que les politiques plient sous la pression. La complexité de ces accords et de leur impact en cas de crise échappe aux politique et encore plus aux électeurs. Car c’est un des problèmes fondamentaux du poste d’homme public, on en peut pas etre specialiste en tout, donc on delègue. Et qui prend le role du conseil financier ? Un financier en toute logique. Seulement ce meme financier est juge et parti, et c’est à ce moment là que le jeux démocratique est faussé.

                    Quand a la distinction plutocratie/démocratie, vous touchez exactement le sujet de cet article qui aurrais pu s’intituler “mondialisation ou la victoire de la ploutocratie”.



                    @Martin

                    J’aprécie beaucoup votre intervention car j’y retrouve une bonne expression de ma pensée.


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