Monsieur Macron, la révolution du sourire est en marche en Algérie
Monsieur le jeune Président Français, pourquoi voulez-vous que l’Algérie soit gouvernée par un vieux président ?
Le peuple français, composé d’une population de plus en plus vieille, a choisi en votre personne un président jeune et en bonne santé, pour trouver des solutions à ses vrais problèmes. Il ne vous a pas élu pour soutenir un président vieux et malade en conflit avec son jeune peuple qui ne veut plus vivre sous sa dictature déguisée en démocratie.
Comment le président d’un pays démocratique comme la France, n’ose ni voir, ni respecter, des millions d’Algériens qui manifestent depuis quatre semaines contre un régime archaïque, d’un autre temps, qui les maltraite depuis deux décennies ?
Dans le but de tromper le peuple Algérien et de garantir la prolongation de son quatrième mandat sans passer par les urnes, votre ami Bouteflika reporte l’élection présidentielle en foulant aux pieds la constitution algérienne et en rêvant d’organiser, lui, l’agonisant, une « conférence nationale » censée réformer le pays et préparer l’avenir d’une jeunesse qui ne veut plus entendre parler de lui.
Vous avez salué quelques heures plus tard cette violation de la constitution algérienne et la morale politique ! Pire encore, vous avez appelé indécemment à une transition d’une durée raisonnable !
Est-il raisonnable et digne, monsieur le président de la République, de considérer « raisonnable » ce que les Algériens, dans leur grande majorité, voient comme une agression contre leur République, leur constitution et leur dignité ?
Ce qui est « raisonnable » pour vous, Monsieur le Président, n’est pas raisonnable pour cette jeunesse cultivée, fière, pacifique et drôle. Cette même jeunesse déterminée à construire un État de droit en Algérie.
Monsieur le Président de la République Française, vous avez choisi votre camp, vous êtes désormais contre le droit du peuple algérien de choisir son indépendance et sa liberté. Les millions d’algériennes et d’algériens qui ont manifesté contre votre ami Boutef, le 15 mars, dans la joie et la bonne humeur, n’ont de leçons à recevoir de personne. Leur révolution est en marche et aucune puissance ne pourra l’arrêter.
Monsieur le Président, vous feriez bien de vous occuper de vos oignons jaunes au lieu d’essayer de maintenir au pouvoir un système qui a appauvri un pays riche.
Monsieur le Président, vous devriez satisfaire les revendications des électeurs Français dans un « délai raisonnable » !
Salutaions
Hamid Zanaz / Ecrivain Algérien
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