« Montre ma tête au peuple, elle en vaut la peine... »
Au crépuscule de notre civilisation, le spectre de la guillotine demeure, impalpable, insidieux, perdu dans les dédales des tribunaux du commerce. Il y a quarante-trois années de cela, la France proclamait l'abolition de la peine de mort, une avancée apparente vers l'humanité. Mais l'étau de la fatalité persiste, métamorphosé, caché dans les rouages complexes de la justice contemporaine.
L'imposant marqueur de la guillotine a été effacé, banni des rituels macabres, mais la sentence de mort persiste, s'insinue dans les méandres de tribunaux d'affaires où la tragédie se joue dans l'ombre des transactions financières.
Le peuple, autrefois à l'abri des jugements ultimes en Cour d'Assise, se voit désormais confronté à une justice déguisée. Les peines capitales ne s'énoncent plus dans le clair-obscur des salles de jugement, mais dans les arcanes des transactions commerciales.
Approximativement seize mille âmes s'éteignent chaque année de leur propre chef, un nombre équivalent aux victimes de la Grande Terreur, gravée dans l'histoire de 1793 et 1794. Le mystère de l'auto-extinction hante les esprits, émergeant telle une fleur noire au sein des pensées de nos concitoyens.
Une étude, prétendument garante de vérité, prête à éclairer le funeste phénomène. Cependant, la vérité réside dans la simplicité. Les suicides, masqués sous des motifs affectifs ou dépressifs, cachent une vérité bien plus sombre.
Dans le passé, en réaction à ces tragédies, j'ai osé soumettre aux autorités judiciaires, sous leur stricte supervision, l'examen des dossiers bancaires des victimes. Une requête toujours vaine, malgré les appuis prestigieux.
La raison de ce refus trahit une réalité amère. Les institutions bancaires, érigées souvent en hors-la-loi, privent leurs clients de tout moyen de subsistance, forçant ainsi le passage vers la porte de la mort. Des récits poignants pullulent, tel celui de deux couples égarés par des escrocs, complices des banques. Leurs existences déchues, leurs demeures confisquées, leurs revenus anéantis. Leur crime ? Inexistant. Mais dans l'ombre, c'est la responsabilité des banques qui s'impose, écrasante, inhumaine.
Un tribunal du commerce, déclarant la sentence "au nom du peuple français", scelle le destin de ces âmes éperdues.
Les autorités restent dubitatives ? Accordez-moi, alors, les dossiers bancaires des prochains suicidés, et je dévoilerai l'identité du bourreau, dans cette pièce tragique où la mort se joue au nom du peuple.
23 réactions à cet article
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Bonjour,
Il faudrait procéder au « name and shame », nommer et faire honte. Mais, gare à la réaction des banques qui sera impitoyable.Lorsque j’avais fait objections à certaines pratiques de ma banque, l’employée me répondit : chez nous, c’est comme ça.
Dans le commerce, les notables font la loi, surtout dans le bâtiment. Les lois, c’est pour les autres. L’usager est écrasé par ces pratiques qui laissent les législateurs indifférents, ou par des procédures longues et coûteuses.
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J’ai connu deux cas proches de chez moi :
Un paysan, littéralement étranglé par sa banque quand sa femme à perdu son emploi à l’extérieur. Le calvaire a duré trois ans, ils ont fini par tout perdre sauf le foncier qui ne lui appartenait pas. Il s’est pendu, trois enfants mineurs.
Une PME de 5 personnes, largement encouragée à « surinvestir » en 2019, le COVID et ses restrictions ont fait le reste en deux ans. Suicide.
La réglementation bancaire est écrite par les banquiers. Le pouvoir législatif feint de l’ignorer.
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@pasglop
’’La réglementation bancaire est écrite par les banquiers. Le pouvoir législatif feint de l’ignorer.’’
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les élus sont des politiciens.
Les politiciens sont des professionnels de ... la politique.
Pour faire les lois, ils s’adressent donc aux lobbyistes. -
@Francis, agnotologue
Quand ils ne sont pas eux-même lobbyistes... -
Les François chouinent quand Macron éborgne trois gilets-jaunes, mais dans le même temps ça relativise 16 000 exécutions arbitraires sous la Terreur... elle est où la cohérence ? A un moment donné la démagogie a ses limites... Si les ordures comme Robespierre ont été zigouillées, c’est qu’il était un tyran 100 fois pire que Macron... et d’ailleurs, à cause de la politique économique débile et corrompue de la Révolution, les famines faisaient mourir d’innombrables Français... donc un peu d’humilité ne fera pas de mal.
En plus, c’est la gauche qui a aboli la peine de mort, car elle estimait qu’il ne fallait pas guillotiner les tueurs d’enfants, les gangsters et les assassins... Aujourd’hui elle acclame les einsatzgruppen islamistes qui assassinent et violent des gamins qui faisaient une rave-party.
Dans le même temps, il y a la légalisation de 200 000 avortements par an, c’est à dire la mise à mort de 200 000 bébés dans le ventre de leur mère, des êtres humains qui auraient bien aimé avoir le droit de choisir par eux-mêmes...
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@La Bête du Gévaudan
Vous êtes clairement contre l’avortement. Mais, posez-vous la question : le corps des femmes appartient-il à la communauté, à l’Etat ou à elles-mêmes ? Un avortement est une décision terriblement difficile qui hante la vie des femmes (et des hommes) pour très longtemps.
L’avortement a été inscrit dans la constitution après de longs débats, par des gens plus informés que vous et moi. la France est le seul pays au monde à l’avoir fait, avec courage.
Vous voulez avoir des enfants ? eh bien faites-les vous-même. Et n’allez pas emmerder la voisine et la surveiller pare qu’elle est enceinte ! La liberté, c’est ça.
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@Jason
Posez-vous cette question : le corps des enfants appartient-ils aux mères ou à eux-mêmes ? Juste pour connaître la réponse.Mais, posez-vous la question : le corps des femmes appartient-il à la communauté, à l’Etat ou à elles-mêmes ?
Et expliquez-nous pourquoi il y a autant de délais d’avortement différents que de pays ? Il paraît que c’est scientifique... avant telle date vous n’êtes pas un être humain ont décrété scientifiquement les scientifiques... mais quand vous passez la frontières la science change, et la date d’avortement aussi...
Quant on ne veut pas d’enfant, il existe plein de moyens de ne pas en avoir. Pas besoin de les tuer pour cela.
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@La Bête du Gévaudan
« Quant on ne veut pas d’enfant, il existe plein de moyens de ne pas en avoir. Pas besoin de les tuer pour cela. »
Tout le monde ne le sait pas. Tout le monde n’a pas le niveau d’instruction suffisant. Loin s’en faut.
Et comme les fachiottes de ton genre chialent toutes les larmes de leur corps et poussent des hurlement d’orfraie dès qu’on cause d’éducation sexuelle, c’est pas près de changer. -
Je crois que ce combat pour l’avortement est dépassé. C’est dans les moeurs, point final.
Il y a peut-être aussi des hommes qui sont contre le droit de vote des femmes. On ne va pas remonter à Jeanne d’Arc.
Cette excitation a un but, détourner l’attention des questions actuelles.
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@Gérard Faure-Kapper
ouhais, « c’est dans les moeurs » comme le mariage des petites filles en Irak ou l’esclavage ou la peine de mort ou l’égorgement des blasphémateurs ou la lapidation des fornicateurs... merci pour les arguments.
Et le plus comique c’est que dans le même temps vous nous faites la publicité pour le génocidaire Robespierre et ses massacres abominables... vous ne doutez de rien à gauche !
Et après ça chiale parce-que Macron a cassé un ongle à trois zadistes... On peut dire que vous avez le sens des proportions.
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@La Bête du Gévaudan
Pourquoi en Irak, vous pensez que ça n’existe pas ailleurs ?
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@Gérard Faure-Kapper
Bien d’accord. Détourner l’attention....
La vie est le plus important pour moi que tout le reste.
Je l’ai suffisamment écrit sur mon site « Réflexions du Miroir ».
On ne peut faire revivre par l’exécution d’un assassin.
Aujourd’hui, un crime reçoit la « compensation morale » par de l’argent pour celui qui est lésé et de la prison pour celui qui a contribué à léser l’autre.
En temps de paix, on tue un homme, on devient un assassin.
En temps de guerre, on tue mille homme, on obtient une médaille et quelque barrettes de plus sur l’épaule, 100.000 hommes, on devient général.
La connerie humaine n’a pas de limites.... désolé de le redire. -
@La Bête du Gévaudan
« Et après ça chiale parce-que Macron a cassé un ongle à trois zadistes... On peut dire que vous avez le sens des proportions. »
Il suffit de venir ici pour se rendre que le concert des pleureuses vient plus de l’extrême droite fachiotte que de la gauche... -
Cela dit, la bête du Gévaudan a raison dans ses propos. C’est ce que l’on appelle la liberté de penser.
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Après cette abomination, généralisée aux contrôleurs de trains actuels
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« Gérard Faure-Kapper 30 décembre 2024 13:03
@V_Parlier …/... L’agent était immatriculé 11645. …/… Il était aussi innocent que les conducteurs de locomotives qui emmenaient leur chargement en Pologne durant la seconde guerre mondiale. »
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L’auteur qui ne trouvait pas AgoraVox digne de sa présence...
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« Gérard Faure-Kapper 1er janvier 17:11
Je quitte donc définitivement ce forum d’anonymes car je n’y apprends rien. »
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...donne dans le populisme en se présentant en G Danton contre les banques qui guillotinent...
La défense des réels contentieux bancaires, pour être crédible, pourrait se passer de ces outrances !-
Moi je préfère le pal... après ce n’est qu’une question d’inclination !
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@anaphore
je trouve ca plus... convivial... enfin ce n’est que mon avis
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@anaphore
PAL : défintion de mot croisé
« qui commence bien et se termine mal » !
une occasion de rigoler sous un article de G Danton ! -
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Liberté-Égalité-Fraternité :
- Il faut concevoir les institutions
non comme quelque chose à quoi l’on doit se soumettre,
mais comme un moyen toujours perfectible au service d’une exigence
morale capable de briser les rapports de domination et
les conservatismes qui les font perdurer.
………………………………………………….../La noblesse du dépassement de soi ouvert à tous, dans un équilibre
entre le travail intérieur et l’action politique, sociale et civique, évitant ainsi le retour sournois de l’égocentrisme en matière spirituelle, politique.Liberté-égalité-Fraternité :
- Nous ne pouvons douter du chemin ouvert vers l’intelligence du cœur, qu’il convient encore plus aujourd’hui pour agir , être sans merci contre les élites et le pouvoir qui agissent sans l’intelligence de coeur .Parjure :
Macron est un agent de l’étranger en mission pour détruire la France.
Hors de cette hypothèse, tout ce qu’il fait est absurde, incompréhensible.
Avec cette hypothèse, tout s’éclaire et devient logique, délictueux mais logique.../
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Avortement en France .
2022*
216 378 AvortementLIlle population 238 554 recensés
A- t-on le droit, au nom de la liberté de choix des femmes, de sacrifier la population d’une ville comme Lille ?
Alors qu’il y a des oiseaux de mauvais augures pour faire la propagande de l’immigration totale et non choisie ?
Les petits cerveaux français deviennent malveillants ....
Depuis quand faut-il être un taré pour faire de la politique, en France ?
2007,2012,2017,2022, ? 1981 .
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Dès la première entrevue, mon Comptable m’avait mis au parfum :
« Méfiez-vous toujours de la banque ! Elle est tout sourire lorsque tout va bien (traduction : qu’elle gagne du pognon !) mais elle sera la première à vous planter un couteau dans le dos si la situation se dégrade … »
Pire, je me suis rendu compte au fil du temps que la banque a tous les éléments qui lui permettent d’être au courant de la dégradation de votre situation financière AVANT vous : vous êtes cuit sans avoir même perçu l’augmentation de chaleur !!
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@Plus robert que Redford
T’avais besoin d’un comptable pour comprendre ça, candide ?
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