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Morale en politique

Morale individuelle et collective

« Je veux que la prochaine présidence soit celle de l’impartialité de l’Etat, de l’intégrité des élus et du respect des contre-pouvoirs. »

François Hollande

 

La morale et la politique ne font pas toujours bon ménage. Dans notre société il est demandé aux citoyens d’avoir une conduite irréprochable en tant que personnes physiques. Les organisations politiques en tant que personnes morales se lavent les mains de ses règles éthiques. Retranchées derrière la légitimité du suffrage universelle, elles ne donnent aucune prise à la moralisation de la société.

 

Par la promulgation de lois parfois iniques, elles se servent de ces mêmes lois comme « bouclier morale ». Le but de la politique, c’est la réussite du parti qui véhicule une idéologie dont les organisations sont souvent le bras armé d’une déliquescence avérée. Mais chacun de ses membres se retranche derrière cette collectivité en arguant de sa moralité individuelle. Le regroupement au sein d’un collectif de plusieurs individus à la morale de façade irréprochable, ne donne pas forcément une organisation exemplaire, car la responsabilité est imputée au groupe et non pas à l’individu. Ce dernier ayant toujours les mains propres. Si demain une loi rétablissait la peine de mort, ceux qui fomenteraient les exécutions seraient donc exempts de tous soupçons individuellement.

Les Etats font respecter le droit, celui qu’ils ont eux-mêmes mis en place. La France est allée très loin en créant la jurisprudence responsable mais pas coupable, écartant de fait la culpabilité morale de l’individu dans une organisation.

Le monde politique par exemple parle de crise financière, de crise économique alors que notre société vit une énorme crise morale. La crise des subprimes, qui a fait basculer la planète dans une succession de drames économiques, était avant tout une crise morale puisque les puissances financières ont spéculé sur le malheur de plusieurs millions d’individus.

Il est tant d’instaurer la notion de morale collective, qui elle seule peut redonner de l’éclat à la politique

SEVISA.

 http://sevisa83.blog4ever.com/blog/index-547289.html


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6 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 9 juin 2012 11:27

    Je viens d’écrire cela en réponse à un autre post

    Quand les citoyens dirigeront le pays au lieu de la bande de professionnels qui nous pompe actuellement, la situation s’améliorera...
    Le bon sens est supérieur aux grands principes qui ne sont généralement qu’un cache sexe !


    • Txotxock Txotxock 9 juin 2012 15:48

      C’est quoi le bon sens, celui qui pointe la même direction que vous ?


    • SEVISA SEVISA 10 juin 2012 12:00

      Non c’est simplement celui qui a une démarche humaniste quelle soit de gauche ou de droit.Effectivement j’écarte de la moralité politique les extrèmes


    • soimême 9 juin 2012 15:25

      Cela ne rappel furieusement la misse en bouche que Sarkozy avait prononcer lors son discourt d’investiture !

      Un parfum de déjà vue, le prochaine peut être ne dira plus rien !


      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 9 juin 2012 21:51

        Bon article, je partage le constat.


        Mais la conclusion ... sur la morale collective ... peut-il y avoir une morale collective ?

        La morale est avant tout individuelle, et en la matière (comme pour tout le reste) nous sommes inégaux...

        • cancrela 9 juin 2012 22:26

          Demander à nos hommes politiques issus des partis de l’après guerre ... vaste programme.

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