La mort de Roger Gicquel, samedi 6 février
2010, a suscité les réactions que les journalistes se réservent entre eux en
pareille circonstance. Le disparu est souvent érigé en modèle de la
profession et ses collègues ne ratent pas l’occasion de célébrer certaines
de ses vertus pour les inlassables défense et illustration de leur mythologie
professionnelle. On aurait pu croire, cependant, que le personnage se prêtait
mal à l’exercice. Eh bien pas du tout !
La manipulation de l’opinion par la stimulation calculée des réflexes
Roger Gicquel a attaché son nom, en effet, à une conception particulière de l’information que symbolise une phrase devenue célèbre, prononcée en ouvrant le « 20 heures » de TF1, le 18 février 1976 : « La France a peur ». Le journaliste livrait ainsi une représentation du sentiment que, selon lui, suscitait dans tout le pays l’horreur de l’assassinat d’un enfant par son ravisseur faute d’avoir obtenu la rançon demandée : « La France a peur, déclarait-il. Je crois qu’on peut le dire aussi nettement. La France panique depuis qu’hier soir, une vingtaine de minutes après ce journal, on a appris l’horreur : un enfant est mort, un doux enfant au regard profond, assassiné, étranglé ou étouffé, on ne sait pas encore, l’autopsie ne l’a pas complètement révélé, par le monstre qui l’avait enlevé pour de l’argent ». Sans doute s’empressait-il ensuite, comme le rappelle le ministre de la Culture, « (d’ inviter)chacun à résister aux envies folles de justice expéditive, de vengeance immédiate et directe ». Mais n’était-ce pas agiter un verre d’eau devant une maison qu’il venait d’enflammer ?
Roger Gicquel usait, en fait, de recettes éprouvées pour capter l’attention et faire de l’audience. Et l’actuel journal de 13h de Claire Servajean sur France Inter suit son exemple. Rien ne vaut, en effet, à cette fin, en tête de journal, l’exhibition du malheur d’autrui par un fait divers crapuleux pour stimuler le réflexe de voyeurisme. Cet assassinat d’enfant était particulièrement croustillant puisqu’il offrait une distribution manichéenne des rôles de rêve : d’un côté, dans le camp du Bien, un enfant sans défense, la victime la plus faible et la plus innocente qui soit, et de l’autre dans le camp du Mal, son ravisseur, le plus misérable bourreau qu’on puisse imaginer pour être capable d’attenter au fondement même de la survie d’une société, la protection de l’enfant.
Le déclenchement immédiat de la seconde série de réflexes attendus s’en trouvait facilité : la compassion submergeait les cœurs affligés par tant d’injustice et de barbarie et elle n’avait d’égale que la révolte et la condamnation sans appel du bourreau dont la mort ne suffirait pas à expier ce crime abominable. Roger Gicquel stimulait même un troisième réflexe, celui de la peur qui, selon lui, glaçait les coeurs du pays tout entier : la mort tragique de l’enfant, dont les médias avaient relaté le calvaire depuis son enlèvement dans l’attente fébrile de son issue, était offerte en symbole du sort qui menaçait tous les enfants de France.
Inutile après pareil conditionnement de commander un sondage pour connaître le point de vue « des Français » sur le maintien ou l’abolition de la peine de mort en 1976 ! On sait qu’en octobre 1981, lorsque, respectant un engagement pris par le Président Mitterrand, le ministre de la justice Robert Badinter propose au Parlement l’abolition de la peine de mort, une majorité de Français s’y serait opposée s’ils avaient été consultés par référendum. À sa place, en bon manipulateur de l’opinion, Roger Gicquel avait contribué au renforcement du camp anti-abolitionniste.
Un éloge surprenant de Michel Drucker
Il est donc d’autant plus intéressant d’entendre ses pairs chanter les qualités d’un journaliste aussi « engagé ». Selon Guillaume Durand, Roger Gicquel « avait un ton et un style ». Lequel ? Prudent, Il se garde bien de le préciser à la différence de Philippe Gildas, pour qui il était un « grand journaliste (qui) a apporté beaucoup de sentiment et d’humanité à l’information. Il y mettait tout son coeur et sa personnalité ». Pour PPDA, « il avait une profonde humanité. Il aimait les gens. Il a été le premier à personnaliser l’information avec des éditoriaux ». En matière de personnalisation de l’information, il est vrai, l’ex-journaliste vedette de TF1 sait de quoi il parle pour avoir prêché d’exemple, le 16 décembre 1991, en transformant une conférence de presse collective de Fidel Castro en entretien individuel. Un journaliste d’Europe 1 vient justement ces jours-ci de l’imiter avec l’entraîneur de l’équipe de France de football, R. Doménech (1).
C’est finalement Michel Drucker qui, délaissant les euphémismes prudents de ses collègues, lâche le morceau : Roger Gicquel, dit-il, « a marqué l’histoire du journal télévisé et de l’information. (…) Il avait un ton, il ne séparait pas l’info du commentaire, prenait l’info à son compte ». Eh oui ! Voilà un aveu rare qu’on voudrait accueillir comme un progrès. Roger Gicquel est célébré comme un grand journaliste tout en n’ayant pas séparé l’information du commentaire. Comment aurait-il pu le faire d’ailleurs ? (1)
L’impossible distinction entre « fait » et « commentaire »
Or, nul n’ignore que cette distinction entre « information » et « commentaire » est un des dogmes sacrés de la profession pour faire croire qu’on accède au « fait brut » dépouillé de toute adhérences d’opinion. Les journalistes ne cessent pas de le seriner. C’est donc une première d’entendre un journaliste vedette de la télévision enfin reconnaître qu’on peut être un grand journaliste sans séparer « l’information » du « commentaire ».
On ne saurait, en effet, le reprocher à Roger Gicquel ni à quiconque, du reste, puisque cette séparation du « fait » et du « commentaire » est impossible. On ne le répétera jamais assez, au travers des médias (médias personnels - cinq sens, mots, images, silences - et médias de masse) on n’accède jamais à un « fait » mais à « la représentation plus ou moins fidèle d’un fait », pas plus qu’on ne rapporte « le terrain » sur lequel on se rend pour l’observer mais seulement « une carte du terrain plus ou moins précise ». En outre, le seul choix de diffuser ou de dissimuler une information ajoute implicitement un commentaire à celle-ci : diffusée ou dissimulée car susceptible de servir les intérêts de l’émetteur ou du moins de ne pas leur nuire ou, au contraire, de les menacer.
Un tabou vient-il enfin d’être levé dans la profession journalistique ? Va-t-elle abandonner ce dogme de l’impossible distinction entre « information » et « commentaire » ? Ce serait un fier service qu’à titre posthume, Roger Gicquel aurait contribué à lui rendre : elle n’aurait plus peur... de regarder "la représentation de la réalité" en face. Paul Villach
(1) Orange /AFP - 06/03/2010 à 23h37 « Roger Gicquel, le présentateur-vedette du JT dans les années 70, est décédé »
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vous cessez vos basses attaques personnelles quand ? Jamais ? Que vous-a-ton fait pour que vous passiez votre temps à nous traîner dans la boue ? On ne dit pas ce que vous voulez entendre c’est ça ? Ça porte un nom ce que vous faites ; du fascisme.
Vous oubliez bien vite sa plaidoirie en faveur de l’abolition de la peine de mort alors que, vous le dites vous même, l’opinion Française étant pour cette peine.
Plaidoirie faite alors que le ministre visait à l’époque les informations et les validait.
Merci de ce lien. Me Eolas est souvent très intéressant. Mais ici, il me paraît moins pertinent. Comme je le souligne dans mon article. R. Gicquel met le feu à la maison en plaçant ce fait divers en tête de journal et en touillant bien l’exhibition de la misère d’autrui pour déclencher les réflexes attendus ; ensuite il vient avec son verre d’eau pour prétendre éteindre l’incendie...
Maintenant, je ne lui reproche pas d’énoncer son opinion. Il n’est pas possible de faire autrement. C’est l’objet de mon article : comme dit Drucker, R. Gicquel ne séparait pas l’information du commentaire, ou plus exactement « le fait du »commentaire", pour la bonne raison que c’est impossible. Tout fait énoncé ne l’est qu’avec des adhérences d’opinion plus ou moins visibles ou masquées.
Pour en revenir à votre objection, R. Gicquel ne peut pas jouer sur les deux tableaux : être pyromane et pompier à la fois ! Paul Villach
la question est : pourquoi avez vous omis sa plaidoirie contre la peine de mort puisque vous avez extrapolé sur le sujet ?
deux réponses possibles : 1- vous ne la connaissiez pas et montrez donc que vous êtes capables de pondre un article avec une accroche prétexte (actualité fait divers) pour finalement analyser une phrase de Drucker afin de resservir votre soupe sans même chercher à approfondir un minimum le sujet. 2- vous la connaissiez et avez donc omis sciemment car cela desservait les idées que vous vouliez faire passer.
Dans les deux cas
Vous ne faites qu’utiliser les recettes que vous critiquez.
Maître Eolas et, sur tous les sujets qu’il touche, toujours bien plus pertinent que vous ; n’ayez aucune espèce d’espoir d’arriver à sa cheville.
« ...si vous voulez arriver à ma cheville ! Paul Villach »
Mécréants ! Mauvaises langues ! Seul Alain Delon parvient à se hisser à la hauteur de la cheville de Paul Villach.
Saviez-vous qu’au Japon les femmes désireuses de faire un enfant offrent des photos de Paul Villach à leurs époux pour stimuler leurs ardeurs sexuelles ? Et en Nouvelle-Guinée, les guerriers Papou ne s’oignent-ils pas le corps avec du concentré de sueur de Paul Villach avant de partir au combat ?
« Apprenez à lire si vous voulez arriver à ma cheville ! » reprend Renève, qui tout à coup devient vexé à la place des autres...
faudra bien avec des gens comme vous.... vous n’avez RIEN à dire et squattez deux auteurs ici qui ont commis le crime de lèse-majesté de vous REPONDRE sur le même ton que le vôtre. En bonnes chochottes, depuis vous vous offusquez tous les jours. Heureusement qu’on en a vu d’autres....
Ces psychiatriques ou agents d’officine de veille sont bien répertoriés désormais, même quand certains changent de pseudos : ils ne peuvent pas changer de style.
Leur pollution ne pollue qu’eux-mêmes ! Ils se couvrent de ridicule par leur ignorance et leur prétention à faire la leçon.
L’immense majorité des lecteurs sait ce qu’il faut en penser. Paul Villach
Apprenez à lire si vous voulez arriver à ma cheville
pour vous arriver à la cheville il faudrait que je m’abaisse. Je ne suis pas du genre à pratiquer la courbette. Comme vous ne répondez pas à ma question en essayant de noyer le poisson, si ce n’est dans un verre, du moins dans la métaphore malvenue quand on parle de faits ; j’en suis réduis à choisir la réponse. Vous l’avez donc omis sciemment car cela dérangeait vos intérêts.
Il est vrai que nul émetteur ne donne d’information susceptible de lui nuire. Finalement vous êtes assez souvent à court d’argument. Habitué sans doute à réciter vos litanies à des élèves bien trop polis (ou fatigués) pour vous contredire.
C’était l’époque où existaient encore des journalistes qui ne se contentaient pas de lire le prompteur et de faire la promotion des produits du show business.
Quand il n’ajoute pas, comme Delahousse, des « eh bien » en signe de ponctuation. Le style parlé des journalistes est devenu uniforme avec des « bien évidemment », des ’j’imagine« et de »force est de constater" à tout va. Sans parler de cette intonation identique et parfaitement énervante.
Je dois dire que j’ai la nostalgie de ces présentateurs de JT qui avaient de la personnalité : Gicquel, Masure, Mourousi, Hervé Claude...
Aujourd’hui les perroquets insipide sont tous interchangeables. On leur demande d’être beaux et d’articuler, c’est tout.
Coluche disait de Roger Gicquel ,le lèche-cul à valoche , et de Mourousi , le lèche-cul à binocle....que dirait-il des présentateurs des jt actuels ? je pense qu’on le censurerait..... et n’oubliez pas la disparition de Patrick Topaloff à force d’avoir bien mangé et bien bu....
Tro LLeon, Vous étiez obligé de faire votre réponse dans mon commentaire ? Je ne voudrais pas que l’on pense que je fréquente le même bac à sable que vous et votre ami préféré que l’on ne voit plus d’ailleurs. M. Villach refuse de me répondre, libre à lui mais vous, vous passez votre chemin ! Vous n’êtes pas fréquentable. Salutations, monsieur. VF
amusante VF qui arrive sur le site pour commenter le 16 Fevrier, balance tout à coup 100 commentaires, trouve Villach génial (et l’appelle par son petit prénom) et Léon infréquentable et nous parle de bac à sable.
Pour être complet, « Il a été le journaliste star entre Léon Zitrone et Patrick Poivre d’Arvor » a ajouté Michel Drucker. Ce n’est pas peu dire pour quelqu’un comme Drucker. Je le dis dans ma manière de lire l’information c’est « comprendre notre vie avec un peu de subjectivité dans l’objectivisme ». Donc, Gicquel n’a fait que me confirmer que je n’étais pas totalement en dehors de mes pompes et cela même si je ne me suis jamais senti un journaliste, mais un humble citoyen. Commenter, c’est faire vivre une information trop brute pour la faire devenir plus nette.
Trolléon, Roger aurait pu dire, à la place de « la France a peur » : « la France ne doit pas céder à la peur » ou « la justice doit punir ce criminel ». L’information brute était : « le kidnapeur à tué le kidnapé ».
Aucune influence du commentaire dans les choix que je propose, pour formuler ce fait brut ? Comment l’auriez-vous écrit pour ne pas influencer le fait brut par votre commentaire ?
Votre exemple 1+1=2 ne cadre pas dans le fond avec le fait d’orienter l’interprétation d’un fait réel. 1+1 n’est pas égal à 2 en binaire. La division par zéro est impossible en mathématique. Pourtant si j’ai une pomme et que je vous propose de la partager et que ni vous ni moi ne voulons en manger, je vais diviser cette pomme par zéro, et il reste la pomme. Donc 1 divisé par zéro égale 1 (dans l’ensemble de définition pomme).
Il ne faut pas confondre la démarche scientifique qui consiste à mettre en équation le réel (avec une démarche objective) et la démarche journalistique qui consiste à mettre en scène des vérités (avec une démarche subjective).
Je me permets de vous répondre. Oui, il y a moyen de séparer l’information de toutes interprétations personnelles. Tout dépend du contexte dans lequel l’information est transmise et d’un préalable de reconnaissance de celui qui transmet cette information. Chez nous, nous avons les deux types de professionnels de l’information. Le petit plus ajouté, nous le trouvons plutôt chez ce que nous appelons des « chroniqueurs ». Ceux-ci prennent il faut le dire quelques risques en sus. Gicquel que je n’ai pas suivi comme vous en France était me semble-t-il un très bon journaliste. Quand j’ai vu la vidéo avec les sujets avec litiges comme la peine de mort, je suppose qu’il s’exposait à beaucoup de critiques et qu’il préparait la réponse aux critiques en même temps que la chronique. Je suis sûr que chez ce genre de personne, il ne viendrait pas à l’idée de traiter tous ceux qui ne pense pas comme lui, de « voyou ». Personnellement, j’aime beaucoup ce petit plus. Notre « auteur local » regardez sa manière de prendre les bonnes notes et les autres. Lui, il pond des lignes, il ne prend aucune distance dans le temps. Il ne lui prendrait pas la moindre idée de préparer ses réactions aux critiques. Nous sommes ici, chez les mondains. « Parler à un mondain ne demande pas beaucoup de conversation, juste quelques compliments » a écrit Nadine de Rotschild dans son nouveau petit livre philosophique. Comme référence, on ne peut trouver mieux.
Je suis sidéré de voir ici un individu qui confond « énoncé » et « information » prétendre donner des leçons sur la théorie de l’information.
Pour sa gouverne, l’énoncé « Un plus un égal deux » n’est pas une info ! Si la géométrie est l’art de raisonner juste sur des figures fausse, ce n’est pas pour autant que l’on fait avancer les sciences sociales avec des considérations erronées.
Enfin, quand je dis que je suis sidéré, c’est une façon de parler, puisque cet individu est coutumier de ce genre de choses.
Léon, Pour vous donner un exemple de ce que j’appelle un bon chroniqueur. Lui, il a aussi sa chronique tous les jours. C’est son métier d’analyser. Vous vous souvenez de l’article de notre cher PV sur Florence Aubenas et mon commentaire très vif. Non, je n’avais pas pété les plombs, car les mots utilisés étaient bien précis et je ne m’étais pas tromper sur le sens que voulait donner PV.
« L’information brute était : »le kidnapeur à tué le kidnapé« ».
Non, Alpaco ! L’information brute n’existe pas ! Seule est accessible une représentation d’un fait !
1- Vous utilisez d’abord des mots pour représenter la réalité plus ou moins fidèlement. Je vous accorde que votre représentation tend à se rapprocher de la réalité mais n’est pas la réalité.
2- Ensuite, le seul fait que vous éprouviez le besoin de diffuser cette information s’accompagne d’un commentaire implicite : je vous livre cette information parce que je la juge utile à mes intérêts, ou du moins non nuisible. Un fait divers peut ainsi dans l’espace exigu de diffusion prendre une place excessive pour chasser d’autres informations. Comme les trains, une information en cache toujours une autre ! Paul Villach
Par le Lieuteniant Colonel Honoraires et Emoluments :
Cher Paul Villach ,
Laissez parler ces vauriens , ils ne vous arrivent ni à la cheville ni à la rotule , même pas au talon , au fémur ni au cubitus , ce sont de vils agaceurs et frères .
Villach ne se rend même plus compte qu’il écrit ses articles comme un prof qui répète son cours pendant un demi siècle. Il change juste les noms des sujets. Mais c’est toujours la même grille de lecture. C’est du matraquage et sans la moindre invention ni intelligence.
Un artisan qui fait la même chaise, en répétant son modèle pendant une vie est plus utile, car on peut s’asseoir dessus.
34 ans d’enseignement !.....pour finir critique envers la profession de journaliste,certainement par frustration dûe à ce malaise de manque de reconnaissance d’un talent autoproclamé ,tel celui qui se persuade devant sa glace usant de la méthode Coué « je suis le meilleur tous les autres sont des cons ! je suis le meilleur tous les autres sont des cons ! je suis un génie,je suis un génie,je suis un génie,je suis un génie,je suis un génie,je suis un génie,je suis un génie !.... »
en passant, on commence à avoir pitié du pauvre naufragé aggrippé à sa certitude qu’il est le génie d’avox distribuant les bons points aux passeurs de brosse à reluire et les pensums à ceux qui osent lui dire que le rabachage de la même ritournelle relève du gâtisme !
quand à Djanel comme faire valoir ........ça explique tout !
Soutenir qu’il soit impossible de
séparer l’information du commentaire est tout simplement une
stupidité. Si cela était vrai, l’informatique n’existerait pas.
La cybernétique n’existerait pas.
Léon est complètement ravagé par les
mites, ce troll de Léon. Il faudra songer à lui envoyer de la
naphtaline.
De toute façon, ce remède de bonne
femme lui arrivera trop tard car sa conscience est déjà pleine de
trou.
Par quel mystérieux raisonnement en
est-il arrivé à conclure que si nous ne pouvions pas séparer
l’info du commentaire l’informatique n’existerait pas. Il est
complètement dingue. Dire qu’il s’est vanté d’avoir été
professeur d’économie. La blague, c’est qu’il s’est permis de bien
noter des élèves et d’en exclure d’autres..... selon les infos
qu’il détenait sur eux comme étant bons élève ou mauvais.
Il ne s’est pas rendu compte que son
commentaire contenait aussi une info sur son intimité car nous
pouvons y déduire que Léon n’a qu’une seule expérience en
informatique : l’envoie de commentaires sur AVox.
Il a tord Léon puisque l’info ne peut
être contenue que dans un verbiage. Si commenter consiste à dire ce
que nous pensons de quelque chose, forcément le commentaire doit
contenir une information car il faut nécessairement que son
auditeur soit au courant pour qu’il sache de quoi on parle sinon
tout ce que nous pourrions lui dire n’aurait pas de signification.
Dans la phrase de Gicquel « la
France a peur » contient une information par lequel les
Français auraient eu peur. Ce commentaire de Gicquel est donc une
information mais comme elle a été jugée fausse, on lui a reproché
de désinformer ou de manipuler l’opinion.
La France a peur, il l’avait dite au
moment où l’opinion publique suivait l’affaire de Patrick Henri. Il
y avait donc un contexte mon cher Léon que Gicquel n’avait eu
besoin de rappeler dans son commentaire.
Du lessivage de cervelle que vous me
raconter là. En informatique vous me dites : « S’il
n’était pas possible de définir un image en dehors d’un
commentaire sur celle-ci, il serait impossible de l’afficher »
c’est quoi ce charabia ? Pas
autre chose que l’expression de vouloir tout embrouiller.
Il
faut revenir sur terre et reprenons au début.
La
phrase de Gicquel « la France a peur »
qui peut être interprétée comme n’étant seulement qu’un
commentaire, contient, que vous le vouliez ou pas, l’information que
les français auraient peur. Or cette phrase a choquée beaucoup de
monde parce qu’on a considéré que Gicquel en faisait beaucoup trop
et qu’il ne s’était pas aperçu qu’il donnait une fausse
information. Ensuite on l’accusé de vouloir manipuler l’opinion
publique. Maintenant comment faites-vous pour prouver que ce
commentaire ne contiendrait pas d’information ou qu’on pourrait
séparer l’information du commentaire. Vous ne pouvez pas le faire
parce que le commentaire est une information. Tout ce que l’opinion
publique a reprocher à Gicquel ici, c’est d’avoir donné une fausse
information en l’exagérant.
Mon pseudo est Djanel, monsieur ? Trolléon. Chamelle me donne l’information que vous n’êtes pas amical vis à vis de moi
Inutile d’essayer de transvaser un verre d’eau dans un dé à coudre. Les individus, type Tolléon et quelques autres, psychiatriques ou agents d’officine de veille, ont une capacité de compréhension très réduite. Ils passent leur temps à étaler leur ignorance. C’est un festival et un régal !
Comment leur faire comprendre la complexité de « la relation d’information » ? Ils ont appris que le soleil tourne autour de la terre puisque le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest. Ils sont donc incapables d’admettre que c’est la terre qui tourne autour du soleil. Le crétinisme a quelque chose de touchant et de pathétique.
Il reste que je suis sensible à l’hommage de leur cour assidue : ils ne ratent pas une occasion de venir voir mes articles. Apprendront-ils quelque chose à la longue ? J’en doute ! Mais rendons hommage en retour à leur assiduité comme à celles d’« élèves en difficulté ». Paul Villach
"L’informatique fonctionne sur le principe qu’il soit
possible de définir toute information que puisse traiter un ordinateur
par un ensemble minimal de nombres. Par exemple...définir une image par un certain nombre de pixels dont les couleurs
soient elles-mêmes définies par des nombres constants«
Absolument. L’informatique s’est toujours pratiquée avec une logique qui recherche les plus petits entités algorithmiques possible qu’il faut rassembler dans des »processes« les plus simples possibles avec des questions qui ne trouvent réponses dans la dichotomie du oui (1) ou du non (0). La complexité est venue plus tard.
»les langages de programmation ont pour but, précisément, de
réduire le langage courant à ces séquences d’objets et de
fonctions numériques, sauf qu’en aucune manière ce n’est la fonction du
journalisme."
Tout à fait. Comme je viens de le dire avec d’autres mots.
Mission messianique dont personne ne veut même pas l’Iran + paranoïa cernée par des officines de veille dont la sienne + Je suis Villach = Villach = je me répète sur Agoravox.
On apprend que l’ opération de la greffe d’ une cheville normale est en cours d’ agrippement . Villach Paul présente de robustes aptitudes à une prochaine greffe de cerveau .
quand à Djanel ,le nouveau toutou attaché à son maître PV ,il vient nous déposer sa petite crotte ou son petit pipi en signe de reconnaissance pour obtenir son petit susucre .....
au fait Villach,il est vacciné,tatoué et stérilisé votre nouveau compagnon ?
Maxim
confond vaccination et stérilisation. Mais quelle nullasse ce mecton
! Ha si je le traite de nullasse, je risquerais fort de me faire
radier parce que lorsque j’en ai traité une de pétasse, il ne m’ont
pas fait de cadeau alors que je me suis retenu de lui dire qu’elle
avait de la culasse. Ça chauffe Marcel.
Les
ânes ont trouvé un bien mauvais représentant en la personne Asinus
qui ne sait pas que les drakkar sont amphibies. C’est pour cette
raison que nous n’avons pas besoin de port. Il nous suffit de retirer
le bateau sur le sable pour arriver à bon port. Donc «
quand les mouettes ont pieds, bobonne y passera. » telle est
notre devise. Jamais reculer devant une pendule qui avance.
J’ai une théorie : Morice est
Villach et Villach est Morice.
Je sais, ça fait peur, mais Jekyll
et Hyde ont finalement fusionné....
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De
plus en plus médiocre le Castor à la queue plate. Normal, si sa
queue est un gouvernail, de la manière dont il s’en sert, il ne
peut que descendre dans les baffons.
Il a
tout faux comme d’habitude. Le docteur Jekyll et monsieur Hyde
n’était qu’une et même personne. Le castor n’a donc rien compris au
roman lorsqu’il dit qu’ils ont fusionné. Il aurait fallu comprendre
le contraire car quand la nuit arrivait, les deux personnalités se
séparaient et le méchant agissait.
J’ai plussé l’article de Villach, parce qu’il décrypte justement la mise en scène qu’a initié Gicquel de l’info-dramatisation, de la mise en condition de l’opinion, de l’érection du fait divers en fait de société, qui n’a cessé de se perpétuer depuis, jusque dans la multiplication des lois au moindre incident.
Pour le reste, je laisse les chiens s’entre-dévorer ; aucun intérêt.
alain sisyphe (sur les articles de Villach, j’ai décidé, d’apposer, comme lui, ma signature, à chacune de mes interventions)
Merci à l’auteur de ne avoir fait comprendre de façon si limpide toute la complexité de la relation d’information.
De tels articles devraient être proposé dans les lycées comme sujetsde débats ou de dissertation mais, hélas ! l’Education Nationale souhaite-t-elle réellement élever le niveau de l’élève français moyen ?
Je vous avouerais que c’est mon voeu le plus cher que des professeurs s’emparent de ces articles et s’en servent pour nourrir comme bon leur semble leur enseignement, tant la théorie de l’information aujourd’hui en honneur dans l’École qu’elle emprunte aveuglément aux médias, fait des ravages dans les têtes : il suffit de voir les réactions de certains nigauds sur ce fil... Paul Villach
Quels sont les outils avec lesquels vous avez pu extraire la quintessence des dessous de la vie médiatique connue de feu Monsieur Gicquel ? S’il me prenait l’envie de vous dérober la célèbre et précieuse boîte à outils qui vous donne tant de plaisir, comment vous sentiriez vous demain ?
Encore un article qui parle pour ne rien dire. L’ auteur ne se donne même pas la peine de citer le nom de l’assassin, Patrick Henry, ayant soulevé la colère en 1976. Il s’agit bien évidemment de LEURRER le lecteur avec des généralités oiseuses sur la façon dont un journaliste de l’époque s’adressait aux téléspectateurs. Certes, ce n’est plus aujourd’hui qu’on s’indignerait ainsi face aux crimes crapuleux. La mode étant plutôt de taire les trop nombreuses disparitions d’enfants et de s’émouvoir sur le sort des criminels.
Enfin, je dis ca, hein, je dis pas grand chose, je remarque juste qu’un type inconnu au bataillon (Paul Villach) nous intime de suivre ses instructions et de vilipender un journaliste décédé sous prétexte de manipulations de l’information, tout en faisant une énorme erreur dès l’introduction de son texte. C’est la plus belle manière de vendre son journalisme citoyen.