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#5 des Tendances

Mort naturelle ou assassinat ? le mystère non résolu du décès du pape Jean-Paul Ier

Le pape Jean-Paul Ier, élu en août 1978, a marqué l'histoire de l'Église catholique par son pontificat d'une durée tragiquement courte de seulement 33 jours. Sa mort soudaine, survenue le 28 septembre 1978, a suscité une vague de spéculations et de théories du complot, alimentant des rumeurs d'assassinat qui persistent encore aujourd'hui.

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De Canale d'Agordo au Vatican : l'ascension fulgurante d'Albino Luciani

Né le 17 octobre 1912 à Canale d'Agordo, une petite ville de quelques centaines d'âmes située en Vénétie, Albino Luciani, futur Jean-Paul Ier, a consacré sa vie au service de l'Église. Après des études théologiques, il a été ordonné prêtre en 1935. Sa carrière ecclésiastique l'a mené à occuper des postes de responsabilité croissants, notamment à la Secrétairerie d'État du Vatican. En tant qu'évêque de Vittorio Veneto puis patriarche de Venise, il s'est fait remarquer par ses qualités pastorales et son sens de l'humour. Son élection comme pape, le 26 août 1978, a été perçue comme un signe d'ouverture et de renouveau. Jean-Paul Ier, surnommé le "pape du sourire", a rapidement conquis les cœurs grâce à sa simplicité et à son approche pastorale centrée sur l'homme.

 

26 agosto 1978 Albino Luciani viene eletto Papa e prende il nome di Giovanni  Paolo I
 

Durant son bref pontificat, Jean-Paul Ier a incarné un renouveau de l'Église. Son insistance sur la simplicité et l'humilité, valeurs qu'il incarnait pleinement, a profondément marqué les esprits. Il a appelé à un retour aux sources de l'Évangile, prônant une Église plus proche des pauvres et des marginalisés. Ses homilies, souvent improvisées, étaient empreintes d'une grande simplicité et d'un humour qui touchaient le cœur des fidèles. Bien qu'il ait rapidement cherché à réformer certains aspects de la Curie romaine, notamment en matière de communication et de gestion, ses projets n'ont pu aboutir.

La mort mystérieuse de Jean-Paul Ier : un pontificat interrompu

La nouvelle du décès de Jean-Paul Ier, âgé seulement de 65 ans, annoncée le 29 septembre 1978, a plongé le Vatican et le monde entier dans la consternation. Le pape a été retrouvé sans vie dans son lit, mettant brutalement fin à un pontificat prometteur. Si la cause officielle de la mort a été attribuée à une crise cardiaque, de nombreuses interrogations persistent. En effet, les résultats de l'examen médical, notamment la présence d'hématomes inexpliqués, ont alimenté les spéculations sur les véritables causes de son décès. Ces éléments ont rapidement donné naissance à de nombreuses théories du complot, certains évoquant même la possibilité d'un assassinat. L'absence d'autopsie, décision prise par le pape Paul VI, son prédécesseur, avant son propre décès, a contribué à entretenir le mystère autour de cette mort soudaine.

 

Today is the 42th anniversary of John Paul's I death. After just 33 day  from his election. Still in just 33 days he won the hearts of the people. Pope  John Paul
 

La mort de Jean-Paul Ier, survenue 33 jours seulement après son élection, a été rapidement entourée de mystère. Les réformes qu'il envisageait, notamment en matière de transparence financière et de relations avec les laïcs, ont suscité des résistances au sein de la Curie romaine. Certains observateurs ont avancé l'hypothèse que sa mort pourrait avoir été commanditée par des forces obscures désireuses de maintenir le statu quo. Les liens présumés entre le pape et la P2, une loge maçonnique impliquée dans de nombreux scandales financiers et politiques, proche de Silvio Berlusconi, ont renforcé ces soupçons. Les médias, en quête de sensationnel, ont largement diffusé ces théories, contribuant à créer un climat de méfiance envers les autorités ecclésiastiques.

Les coulisses d'un assassinat ? Les théories du complot autour de Jean-Paul Ier

Malgré les nombreuses interrogations suscitées par la mort soudaine de Jean-Paul Ier, aucune enquête approfondie n'a été menée pour élucider les circonstances exactes de son décès. Le Vatican a rapidement conclu à une crise cardiaque et clos le dossier. Cependant, de nombreux éléments ont alimenté les théories du complot. Des témoignages concordants évoquent des comportements inhabituels du pape dans les jours précédant sa mort, tels que des malaises inexpliqués ou des difficultés à s'exprimer. De plus, certains membres du clergé ont affirmé avoir été témoins de menaces voilées à l'encontre du souverain pontife. L'absence d'autopsie complète et la destruction rapide des archives médicales ont renforcé les soupçons et contribué à maintenir le mystère autour de cette disparition trop soudaine.

La mort de Jean-Paul Ier a alimenté une abondante littérature, plus ou moins sérieuse, et a fait l'objet de nombreux documentaires. Parmi les ouvrages les plus marquants et les plus documentés, on peut citer "In God's Name" ("Au nom de Dieu") du journaliste britannique d'investigation David Yallop, qui a largement contribué à populariser les théories du complot. L'auteur y avance l'hypothèse d'un assassinat commandité par des cercles conservateurs de l'Église, opposés aux réformes envisagées par le pape. Bien que ces accusations n'aient jamais été étayées par des preuves irréfutables, l'ouvrage de Yallop a ouvert de nouvelles pistes d'enquête et a suscité un vif débat au sein de l'opinion publique. Si de nombreuses autres théories ont vu le jour, toutes convergent vers un point commun : la conviction que la mort de Jean-Paul Ier n'a pas été naturelle, mais bien le résultat d'un complot ourdi dans les hautes sphères du Vatican.

 



 

L'héritage spirituel de Jean-Paul Ier : un pape, un espoir

Le pontificat de Jean-Paul Ier a marqué un tournant dans l'histoire de l'Église catholique. Son charisme et sa simplicité ont séduit les foules, offrant un visage nouveau et plus humain de l'institution. Les circonstances mystérieuses de sa mort ont certes éclipsé une partie de son œuvre, mais elles ont également mis en lumière les défis auxquels l'Église était confrontée à la fin des années 1970 : une institution vieillissante, confrontée à des scandales financiers et à des demandes de plus en plus fortes de transparence. Jean-Paul Ier, par son désir de réforme et sa proximité avec les fidèles, a incarné l'espoir d'un renouveau et a laissé un héritage spirituel qui continue d'inspirer de nombreux croyants.

 



L'impact du pontificat de Jean-Paul Ier sur l'Église catholique demeure considérable, bien que bref. Son message de simplicité et de proximité avec les fidèles a suscité un véritable engouement. Les circonstances mystérieuses de sa mort, rapidement suivies de rumeurs d'assassinat, ont jeté une ombre sur ce pontificat prometteur. Bien que les enquêtes n'aient jamais permis d'établir une vérité définitive, les théories du complot ont persisté, alimentées par les enjeux de pouvoir au sein de l'Église. Malgré ces doutes, la béatification de Jean-Paul Ier en 2022 a reconnu officiellement les vertus héroïques de ce pape, dont la mémoire continue d'inspirer de nombreux croyants. Son histoire, mêlant mystère et spiritualité, en fait une figure complexe et fascinante.

 

Papa Giovanni Paolo I


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13 réactions à cet article    


  • Étirév 7 janvier 09:05

    Dans la soirée du 28 septembre 1978 ou tôt le matin du 29 septembre, trente-trois jours après son élection, le pape Jean-Paul Ier mourut.
    Heure du décès : inconnue. Cause du décès : inconnue.
    One month before : Avant de mourir, Paul VI décide de mettre le Collège des cardinaux à l’épreuve. Il s’arrange pour que le processus d’élection de son successeur soit des plus pénibles. Conscient du fait que les conclaves antérieurs ont été mis sur écoute, il laisse des instructions pour que tous les cardinaux fassent le serment solennel, sous peine d’excommunication, de ne divulguer les résultats du scrutin à personne en dehors du conclave et de ne pas en discuter avec d’autres princes de l’Église. On poste des gardes suisses devant chaque entrée et sous chaque fenêtre, au cas sans doute où l’un des cardinaux octogénaires essaierait de s’échapper par là.
    Le conclave se réunit à la chapelle Sixtine. Les cardinaux, habitués au luxe de leurs appartements, sont affectés à de petites chambres tout à fait inconfortables. Avant d’y entrer, les cardinaux passent à la fouille. Les gardes suisses chargés de cette tâche sont à l’affût de tout dispositif d’écoute ou de tout autre moyen de communication, calepins et crayons compris.
    À l’ouverture du conclave, le 25 août 1978, les 11 cardinaux se rendent en silence à la chapelle. Celui qui préside l’assemblée, le camerlingue, fait l’appel et ordonne aux prélats portant la pourpre de s’agenouiller en se frappant la poitrine et en chantant le « Veni Creator Spiritus ». Dans la chapelle Sixtine, où toutes les portes sont fermées et barricadées, et où toutes les fenêtres sont scellées et placardées, on doit étouffer. Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que les traditionalistes et les progressistes en arrivent très vite à un compromis et choisissent le doux Albino Luciani comme nouveau pape. Il s’agit du conclave le plus court de l’histoire : il dure une seule journée. À la grande satisfaction de toute l’assemblée, Luciani choisit le nom de Jean-Paul Ier (« Jean » pour Jean XXIII et « Paul » pour Paul VI). Les cardinaux semblent rassurés, le nouveau Pape s’inscrira dans la continuité, sans perturber le fonctionnement de « Vatican Inc. ».
    Ils vont être amèrement déçus.
    Dès que la fumée blanche s’échappe de la cheminée de la chapelle Sixtine, la presse italienne réclame au nouveau Pape de rétablir « l’ordre et la moralité » au Saint-Siège.
    « Il Mondo », le journal économique le plus important en Italie, publie une lettre ouverte et pose à Jean-Paul Ier une série de questions précises. « Est-il normal que le Vatican agisse en spéculateur sur les marchés ? », demande le journal. « Est-il normal que le Vatican possède une banque dont les opérations favorisent le transfert de capitaux hors du pays ? Est-il normal que cette banque aide des citoyens italiens à échapper au fisc ?
    « Il Mondo » poursuit et s’interroge sur les liens unissant le Vatican « aux financiers les plus cyniques », comme Michele Sindona. D’autres questions encore : « Pourquoi l’Église tolère-t-elle des placements dans des sociétés, nationales et internationales, dont le seul but est le profit, des sociétés qui, quand elles l’estiment nécessaire, n’hésitent pas à piétiner les droits les plus élémentaires de millions de pauvres, en particulier dans ce tiers-monde qui vous tient tant à cœur ? »
    La lettre, que signe le chroniqueur financier du journal, contient aussi un certain nombre de remarques sur l’évêque Marcinkus, président de la Banque du Vatican : « Il est, quoi qu’il en soit, le seul évêque membre du conseil d’administration d’une banque laïque, qui se trouve, par hasard, avoir une filiale dans l’un des plus grands paradis fiscaux du monde capitaliste. Nous voulons parler de la « Cisalpine Overseas Bank », à Nassau, aux Bahamas (qui deviendra « Banco Ambrosiano Overseas »). L’utilisation des paradis fiscaux est permise par la loi humaine et on ne saurait tramer devant un tribunal un banquier laïque, quel qu’il soit, pour avoir tiré parti de cette situation (ils le font tous) ; mais cela n’est peut-être pas licite au regard de la Loi divine qui devrait marquer de son empreinte tous les actes de l’Église. L’Église prêche l’égalité mais il ne nous semble pas que la meilleure manière d’assurer cette égalité soit l’évasion fiscale, les impôts étant le moyen par lequel l’État laïque essaie de promouvoir cette même égalité. »
    Le Pape prend à cœur ces commentaires et ces critiques. Il décide de corriger la situation et de ramener « Vatican Inc. » à ce qu’était l’Église apostolique des saints apôtres.
    Le 27 août, le deuxième jour de son règne, Jean-Paul Ier fait part au cardinal Villot, le secrétaire d’État du Vatican, de son intention d’ouvrir une enquête sur tous les aspects des finances du Saint-Siège. « Il ne faudra exclure aucun service, aucune congrégation, aucune section », recommande le Saint-Père à Villot.
    En moins d’une semaine, Jean-Paul Ier reçoit un rapport préliminaire sur le fonctionnement de la Banque du Vatican. La Banque, créée au départ pour promouvoir des « activités religieuses », sert désormais, de toute évidence, des objectifs séculiers. Parmi les 11 000 comptes qui figurent sur ses registres, moins de 1 650 ont un rapport avec la mission de l’Église. Les 9 360 autres servent de « caisses noires » à des amis très spéciaux du Vatican, les Sindona, Calvi, Gelli et Marcinkus.
    Le 7 septembre, le cardinal Benelli apporte au Saint-Père des nouvelles plus mauvaises encore. La Banque d’Italie enquête sur les liens entre la Banque du Vatican et Roberto Calvi de la Banco Ambrosiano et, entre autres, sur l’achat de la Banca Cattolica del Veneto par celui-ci, ainsi que sur les manœuvres boursières de la Banco Mercantile de Florence. Les enquêteurs ont déjà envoyé un rapport préliminaire sur des irrégularités au juge Emilio Alessandrini.
    Le Pape est au bord de la syncope. Le rapport, il en est persuadé, entraînera des accusations pour activités criminelles non seulement contre Calvi mais aussi contre des représentants officiels du Vatican, comme l’évêque Marcinkus et ses deux proches collaborateurs, Luigi Mennini et Pellegrino de Strobel. Il sait qu’il doit agir sur-le-champ.
    Le Pape, sans l’ombre d’un doute, ignore que tout est déjà rentré dans l’ordre. Licio Gelli et Roberto Calvi sont au courant de l’enquête et de l’existence du rapport. Ils règlent ce problème épineux en ayant recours à ce que Sindona appelle « la solution italienne ». Cinq hommes armés assassinent le juge Alessandrini alors qu’il est arrêté à un feu, au volant de sa Renault 5 orange, Via Muratori à Rome. Mission accomplie : l’enquête sur Calvi et la Banque du Vatican va s’arrêter net.
    Mais la nouvelle la plus troublante arrive le mardi 12 septembre, quand Jean-Paul Ier s’assoit à son bureau et y trouve un exemplaire de ‘‘L’Osservatore Politico”. Ce bulletin, publié par Mino Pecorelli, contient une liste de 121 responsables ecclésiastiques et laïcs, tous membres de diverses loges maçonniques accusées d’entretenir des liens avec Licio Gelli et P2. Si ces faits se révèlent exacts, le Pape devra prendre des mesures draconiennes. Des cardinaux, des archevêques et des évêques importants perdront leurs titres et leurs responsabilités, et il faudra les excommunier. L’affaire finira par un véritable pogrom des papabili, ceux qui sont susceptibles de devenir papes un jour, et qui sont donc les plus proches du Saint-Office.
    Jean-Paul Ier lit le bulletin en détail et il en tremble. Le nom de son secrétaire d’État, le cardinal Jean Villot, vient en tête de liste (nom maçonnique « Jeanni », loge # 041 /3, inscrit dans une loge de Zurich le 6 août 1966).
    La liste contient également le nom de l’assistant de Villot, le cardinal Sebastiano Baggio (nom maçonnique « Seba », loge # 85-1640, initié le 14 août 1967). Encore une fois, le Pape se met en rapport avec les autorités qui lui confirment que Baggio, comme Villot, est aussi membre de la société secrète.
    À la fin de cette journée, Jean-Paul Ier est de toute évidence ébranlé. On lui a confirmé que d’autres personnages importants du Vatican sont francs-maçons, et entre autres : monsignore Agostino Casaroli, son ministre des Affaires étrangères ; le cardinal Ugo Poletti, vicaire de Rome ; monsignore Pasquale Macchi, secrétaire respecté du pape Paul VI ; monsignore Donato de Bonis, de la Banque du Vatican et, le dernier mais non le moindre, l’évêque Paul Marcinkus, qui contrôle la vaste fortune de l’Église…
    SUITE


    • confiture 7 janvier 11:00

      Il est inutile de débattre sur un sujet dont on n’aura jamais l’explication, plusieurs de mes connaissances sont « partie pendant son sommeil » sans explication médicale.


      • L'apostilleur L’apostilleur 7 janvier 21:27

        @confiture
        Debat ?
        Des anti-cathos (juifs) s’en prennent à Pie XII depuis des années.
        Ici changement de Pape
         
        https://onenpensequoi.over-blog.com/2024/11/arte-fait-encore-tribune-a-des-juifs-pas-tres-catholiques.html


      • révolté révolté 7 janvier 11:10

        Quelques minutes du film ’’ Les affranchis " sont consacrées à la disparition de J.P 1er.

        La thèse de l’assassinat commandité par des gens ne voulant pas que l’on fouille dans leurs affaires est suggérée.


        • confiture 7 janvier 11:23

          @révolté
          ce sont des spéculations.


        • Gégène Gégène 7 janvier 11:18

          Et Pie sait tout !


          • SilentArrow 7 janvier 15:31

            Le jour où le Vatican ouvrira ses archives au public, Dieu perdra la foi.


            • @SilentArrow

              Oui, vous avez raison. Les archives du Vatican sont désormais ouvertes aux chercheurs, sur recommandation, mais certains documents sont en accès restreint et il est nécessaire d’avoir l’autorisation du pape pour y accéder. 

              De plus, il faut attendre 75 ans après la mort d’un pape pour accéder aux documents relatifs à son pontificat. Les archives du bref pontificat de Jean-Paul Ier seront donc consultables en 2053. Bien entendu, il ne faudra pas s’attendre à des découvertes spectaculaires car les documents compromettants auront très certainement été transférés à un autre endroit...


            • Decouz 8 janvier 09:05

              Ce qu’on appellait « archives secrètes », en fait les archives privées des papes, sont appelées maintenant « archives apostoliques » le pape actuel ayant fait changer le nom qui prêtait à confusion.


              • Decouz 8 janvier 09:12

                Le film récent « Conclave » est excellent, comme il s’agit d’un vote en général à plusieurs tours, il y a des manoeuvres et des calculs, des affaires anciennes cachées ou non, qui peuvent être utilisées et influencer le vote.

                Les qualités d’un pape sont à minima spirituelles, mais c’est surtout un rôle de direction qui implique la connaissance des hommes et un sens politique, c’est disctinct du statut spirituel, pas incompatible.


                • @Decouz

                  Merci pour vos commentaires très intéressants. Effectivement, les archives du Vatican ont changé de nom et sont désormais ouvertes aux chercheurs, sous certaines conditions assez strictes. 

                  Je ne me souvenais plus du nom du récent film qui est sorti il y a peu de temps. Il s’agit bien de « Conclave ». Je vais le regarder cette semaine car j’aime beaucoup les films de ce genre, qui sont toujours très instructifs.

                  Avez-vous vu le film « Habemus Papam », avec l’excellent Michel Piccoli ? C’est un film que j’ai beaucoup aimé et que je conseille. Il montre que l’élection d’un pape est un processus particulièrement délicat. Jean-Paul Ier n’avait jamais été diplomate ou prefet d’un quelconque dicastère. Il ne faisait pas partie de la Curie romaine. C’était un homme simple qui avait êté prêtre toute sa vie. Cela me rappelle donc ce film où Michel Piccoli, qui ne connaît pas les us et les coutumes du Vatican, est élu pape. Il prend conscience de la lourde responsabilité qui lui est confiée, alors qu’il est surtout un homme de foi, sans aucune connaissance politique.


                • Decouz 8 janvier 11:03

                  oui j’ai vu Habemus Papam, le sujet est différent, mais il y a un point qui est ressemblant, c’est que un des favoris ne veut pas être élu parce qu’il est fatigué de sa vie au Vatican (je crois me rappeler qu’il y avait une fonction) et des intrigues, il veut se retirer et essaye de persuader ses partisans de ne pas voter pour lui.


                  • @Decouz

                    Oui, ce film ne se focalise pas uniquement sur le conclave. Effectivement, c’est le cardinal Gregori, faisant partie des « favoriti », le doyen des cardinaux qui préside le conclave, qui ne veut absolument pas être élu pape. Il fait tout pour que le choix des cardinaux se porte vers un cardinal français presque inconnu.

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