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Mots de l’étrange

 Les figures de style bien connues ont vu arriver des concurrentes dans les sigles, les diminutifs, les initiales, les éternelles antithèses poussées à l’extrême qui ne sont pas là pour éclaircir la pensée mais pour donner un clair obscur à des pratiques que l’on voudrait cacher. Des suffixes jouent aussi dans ce jeu de l’insoutenable légèreté de l’être. 

Mots de l étrange_feu.jpg

 

Le dysfonctionnement vous connaissez ? Vous en connaissez le mot pour l’avoir entendu de multiples fois dans des cadres de vie totalement différents. Assez récent dans le vocabulaire des dictionnaires, il existe donc bel et bien. Le sens du mot, lui, est par contre volontairement mis en parenthèse. Il met à toutes les sauces et rassure par son ambiguïté réparatrice.

"Trouble du fonctionnement" dit le dictionnaire de manière si peu explicite du côté des exemples.

Le dysfonctionnement prétend mieux circonscrire un concept vague et en fait le rend plus flou. Il en devient toxique comme le serait le subprime, l’eMail, la dénonciation de la situation, elle-même... Un simple papier devient "toxique" en détournant l’attention des empoisonneurs même. Après, plus de question de demander des précisions sur le handicap subit par ce "dysfonctionnement" que le "y" en deuxième lettre range de fait dans le domaine de l’irrégularité de l’"étrange". L’affaire est entendue. Pourtant, que de causes diverses de la plus futile à la plus dangereuse dans ses conséquences avec toujours le même passe-partout de l’idéologie moderne de l’absence de responsabilité. Ça ne se discute pas les "dysfonctionnements", ça se cache derrière un mot. C’est comme si on recevait les messages à moitié.20090303Courier a moitie.jpg

Cela risque de planer au niveau du "système critique" comme une épée de Damoclès. L’épée a déjà frappé plusieurs fois dans l’air, mais on la camoufle derrière des généralités comme s’il s’agissait de normalité, d’événements que l’on n’aurait pu empêcher. La crise actuelle n’est qu’une suite de dys...fonctionnements qui ont produit un raté du pouvoir de vivre normalement. Le préfixe ’dys", lui-même, est souvent utilisé en médecine pour décrire une maladie, une anomalie mais il a été étendu au système et à une série de concepts. Serait-ce dû, dès lors, à de la dyscalculie, la difficulté d’utilisation du système symbolique, par dyslexie et par la dysgraphie, la difficulté, respectivement, de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture qui génèreraient en finale des dyslalies de paroles et desdysharmonies entre les choses et les personnes ?

La "disruption", mot de l’étrange, est un mode de pensée qui défie aussi les conventions établies tout en essayant de créer des visions nouvelles capables de faire évoluer une marque vers un sommet inégalé. Nous sommes dans le domaine des idées qui refusent les modes de pensées répétitifs, des certitudes rassurantes et de l’immobilisme qui dénature son envie de progrès. Pas question de mettre le changement au frigo car il est sensé apporter l’amélioration à quelque chose qui tourne sans problème depuis des lunes. Se tourner du côté des habitudes est la pire réaction que le mot "disruption" ne pourrait accepter.

Beaucoup de mots se montrent sous un jour trouble, impalpable, imperceptible dans leur concept avec toujours le même souci de noyer le poisson entre clarté et obscurité.

Cette méthode en déficit d’informations laisse sur sa faim tout en semblant laisser la situation ouverte à la discussion. 80% des gens en seront lâché sur le chemin de la vérité non expliquée. C’est évidemment tout bénéfice quand il s’agit de cacher un vice de construction, une malversation tout à fait indépendante de la volonté de son initiateur, comme il se doit.

20080920Rapport mediateurs.jpgL’exceptionnel ramené au niveau de la normalité. Chacun doit y trouver son compte en cascade à l’événement irrationnel. Jamais de péril en la demeure, juste une petite défaillance de jeunesse car le fournisseur garde tout le contrôle.

Pas question dans ces conditions de revenir en arrière. Un coup de frein à la marche du progrès, sans catastrophe, serait pure affabulation irrationnelle. Simple parenthèse dans l’évolution. Simple consolidation avant de faire le plongeon dans l’inconnu de la technicité. Le coupable sera-t-il recherché ? Sherlock au boulot dans ce monde moderne et pratique !

Nous sommes ici en pleine abstraction ou explication de l’inexplicable. Globalement, tout marche sans pépin, mais vous avez eu la malchance d’être tombé à pieds joints dans cette anormalité. Dire que vous êtes fautif en tant que client, il n’y a qu’un pas. L’erreur ne vient aucunement de l’objet de la transaction.

On ne peut, aussi, pas tout dire et avec cela vous avez tout compris. La particule "dys-" s’étiole alors à la recherche du seul "fonctionnement".

On commence l’explication de la déviance par le "comment" pour finir longtemps après par le "pourquoi".

Le principe de précaution, souvent évoqué dans les cas extrêmes de danger sous-jacent, est trop limité à ces inventions du progrès. Les assurances, en cas d’erreur, ne sont pas faites pour les chiens.

Toutes les nouvelles technologies sont passées par cette moulinette de cette équation à "n" inconnues qu’il faut présenter le plus positivement. IBM, il y a bien longtemps, a fait tester ses machines par ses clients. Microsoft a fait de même avec ses logiciels. Google se réparti dans les fils du net. 

Anormal ? Pas forcément, mais il vaut mieux mettre les cartes sur table. Les combinaisons de risque, les tests de compatibilité sont tellement nombreux qu’il serait quasiment impossible de réaliser un contrôle complet de A à Z dans les temps impartis par les clients eux-mêmes et par la concurrence. Leurrer le client en disant que la disponibilité et la sécurité des systèmes hardwares ou softwares est à 100%, en donnant de fausses explications vide de sens, n’est que reculer pour mieux sauter.

Il en va de l’honnêteté que l’on trouve dans un futur de progrès et des hommes qui le prépare et qui le consomme.

L’éducation a montré le chemin du rang mais s’effacerait devant l’exception ? Non, dès le plus jeune âge, on n’aime résolument pas les incartades. Les pas de travers doivent seulement s’effacer pour subir la punition. 

Le conformisme est faussement de rigueur, le plus souvent. Les moutons de Panurge sont, alors, légions.

Vacciné, le client l’est depuis longtemps, pourtant. Le point de non retour, par contre, il n’est pas prêt de l’accepter. Ce serait la perversité ultime et son arrêt de mort.

Pour apporter des nouvelles moins positives, les mots de la bizarrerie et de l’anormal, si elles ne sont pas aimées, fascinent par leur côté étrange.

Alors, la vie qui suit, les ornières bien profondes sont préférées à toutes les nages entre deux eaux de droite ou de gauche. Albert Jacquard dans son livre "Mon utopie" avouait qu’il avait été un bon élève en tout sauf en gymnastique. Visiblement, il s’était mis au vélo depuis en proposant cette utopie comme devoir citoyen. Le réalisme sans esprit de recul devrait, tôt ou tard, avoir vécu après avoir vu défiler en bloc les blogs sur le net et surtout avoir constaté que les voies tracées sont bouchées.


20090213Fortis belge.jpgLa confiance fait partie du processus de redressement.

Quand on s’adresse à celui qui n’est pas le commun des mortels et qu’il a fait en principe quelque chose de répréhensible, on parle d’une procédure et de motion de défiance constructive. Ça présente mieux.

Une nouvelle loi va prendre place prochainement pour observer la notion d’égalité des chances. Cette fois, on citera "Loi contre la discrimination". On est général et on ne parle plus de ce vilain "racisme" ou de "différences entre homme et femmes". C’est étudié pour. Enfin, on espère que ce ne sera pas un lendemain de carnaval.20090225Carnaval.jpg

Par "atypique", qu’entend-on ? Cela va de l’extrême gauche à l’extrême droite. C’est imprécis à volonté.

Seule la réflexion de tous pourra contrer une démence du Système qui se partage dans des directions contreproductives.

Appeler un chat, un "chat" et oublier les métonymies ?

Les dysfonctionnements fleurissent depuis toujours et changent de braquet. La grande crise d’aujourd’hui, une méprise sur ce qu’il fallait éviter en sachant jusqu’où aller trop loin ?

Internet a aussi son langage et un rédacteur d’Agoravox l’avait détecté dans "Les mots du net : technologie de la clarté ?"

L’antithèse, la petite dernière, est la figure de style qui s’accrochera par le verbe à ce mode de raisonnement.

Une notion de méfiance constructive parachèverait-il le tableau action-réaction ? On manque de confiance en nous et en notre avenir, alors, on cherche des idées, des mots qui renverseront nos impulsions négatives pour les minimiser ou les emphaser selon le cas. Il faut n’apporter que de bonnes nouvelles, disais-je, récemment.

Mots de l étrange_site.jpgCar, amour et haine seront toujours préférables que l’absence d’opinion.

Pour couronner le tout et exprimer des idées dont on ne connaît plus les risques de mauvaises compréhensions, il y a aussi les suffixes. Les plus dangereux et malgré cela les plus souvent utilisés, il y a ces mots qui se terminent par "-isme" ou "-iste". Ces mots-là, vous en connaissez énormément. On les prononce et on les écrit sans même s’en rendre compte. Il y a les anciens, mais aussi les nouveaux, les néologismes plus ou moins péjoratifs comme récemment entendu "court termistes". Il y en a qui, dans la note, ne manque pas de parler de discrimination positive.

Paul Hermant de la RTBF, encore une fois, avait un billet, ce mardi, au sujet du catastrophisme qui nous chatouille ou nous grattouille les oreilles sans plus traverser nos esprits acculés à la peur du lendemain. Rien a changé. Les figures de style ont repris leur fonction pour s’écarter de l’usage minimal de la langue et verser dans l’imprécision.

Mais alors, avec l’humour, ne serais-je pas dans le domaine de l’oxymore, vous savez cet oxyde qui mord et qui ne s’use jamais, ou, plus fort, du pléonasme qui meurt après sa perte totale de souffle ?

 

Vous avez dit bizarre. Comme c’est étrange...

 

L’Enfoiré,

 

Citations :

 

  • "Étrangement, on en veut souvent à la personne qui vous dit une vérité difficile à entendre, impossible à croire.", Marc Levy
  • "C’est étrange, mais vrai ; car la vérité est toujours étrange, plus étrange que la fiction.", Lord Byron
  • "Une conséquence immédiate du fait que l’homme est rendu étranger au produit de son travail : l’homme est rendu étranger à l’homme.", Karl Marx
  • "Quel étrange plaisir de réaliser ses mensonges !", Jean Anouilh
     

 


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14 réactions à cet article    


  • Veilleur de Nuit 6 mars 2009 15:16

    Bonjour,

    Merci pour l’agréable revue de presse des mots de l’étrange. Parmi les orfèvres des jeux de mots à tiroirs de sens...

     "Attention ! J’ai le glaive vengeur et le bras séculier ! L’aigle va fondre sur la vieille buse !... - - Un peu chouette comme métaphore, non ? - - C’est pas une métaphore, c’est une périphrase. - - Fais pas chier !... - - Ca, c’est une métaphore."
    Faut pas prendre les Enfants du Bon Dieu pour des Canards sauvages (1968)

    Michel Audiard 


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 mars 2009 15:42

      Bonjour Veilleur de nuit,

       Merci, pour cet échantillon de mots de l’étrange.
       Je n’osais pas retourner chez Audiard. Je n’aurais peut-être pas encore fin l’article.  smiley


    • La Taverne des Poètes 6 mars 2009 15:29

      Et les dysfonctionnaires, tu connais ? smiley

      Antithèse n’est pas très nouveau. Thèse-antithèse-synthèse est la méthode enseignée à l’ENA mais aussi dans les centres de préparation de concours. J’en garde des traces. Truc : C’est une méthode qui peut servir pour les articles, mais mieux encore en politique. Les rapports destinés aux décideurs sont construits comme ça.


      • L'enfoiré L’enfoiré 6 mars 2009 16:05

        salut Tavernou,

         Oui, c’est vrai, c’est loin d’être nouveau du côté des figures de styles. Je me suis d’ailleurs demandé pourquoi on appelait ça "figures" et pas "formes". Ce qui l’est plus, ce sont les mots que l’on utilise, l’air de ne pas y toucher.

         Mais il y a de petits nouveaux dans les mots eux-mêmes. Il suffit d’ouvrir la radio, d’écouter les orateurs.
         Le mot "court termiste", je l’avais entendu, le matin même, sortant de la bouche d’un de nos hommes politiques de Bruxelles.
         Les suffixes "-isme" et "-iste" sont devenus les vaches à lait de l’étrange quand on veut mettre un emballage à des notions adjectives.
         Alors, moi, je deviens "crisiste". Mare de m’esbaudir dans le "maldusièclisme" à compter le minimesistes. 
         A quand les dyscrises et les dyscalculismes ? smiley
         


      • La Taverne des Poètes 6 mars 2009 15:32

        "Etre âne, c’est étrange. Etrange, c’est étrâne" (Prévert, Fatras". Je cite de mémoire)


        • finael finael 6 mars 2009 16:20

          Orage aux dés et poires !


          • Veilleur de Nuit 6 mars 2009 16:46

             « À bon chat bon rat peut paraître d’une nouveauté restreinte mais se prête, vous l’allez voir, à de mirifiques transformations. Je revins d’abord à la jarryque conception du rastron et rétablis le chapistron. À bon rapistron, bon chapistron, me dis-je (et par suite, À mauvais chapidem, bon rapidem, mais nous nous bornerons ici à des bouleversements substantifs). Puis, la lumière se fit (dans les quinze watts, car je ne suis pas riche), et je me dis que l’"at" pouvait sans inconvénient être retranché des deux termes de cette sorte d’égalité. [...] Ainsi, mathématiquement, l’égalité "À bon ch, bon r" est parfaitement correcte ; et mes quinze watts en firent bientôt vingt-cinq, lorsque je me mis en devoir d’ajouter des quantités égales et positives »

            Boris Vian Collège de Pataphysique, 1955.

            http://rdereel.free.fr/volJQ1.html

             

            • Jojo 6 mars 2009 17:47

              Bonjour Eriofné,

              Très révélateur j’aime beaucoup merci.

               

              Cela dit la volonté de manipuler suppose quand même des capacités qui ne sont pas toujours là. Et si l’on joue ça aux torts partagés, je verrais aussi (beaucoup), la facilité.

              Lui aussi avait souvent recours aux mots de l’étrange, mais ce n’était ni une question de capacités, ni une volonté de manipuler mais je dirais plutôt, un outil  d’expression …artistique : Si votre langue vous refuse un mot… Inventez le. Frédéric Dard

               

              Sinon et à propos de se cacher derrière un mot ou une expression … Court mais édifiant 


              • L'enfoiré L’enfoiré 6 mars 2009 17:55

                Salut Jojo,

                 "Cela dit la volonté de manipuler suppose quand même des capacités qui ne sont pas toujours là"

                >>> là, je ne suis pas content. Tu ne me suis pas. Tu ne te rappelles pas "Cherche porte-parole d’urgence" 
                Car maintenant, on passe par une série de filtres avant de parler en public. On se concerte, on se forme avec les échos de partout. 
                C’est évident, quand on ne trouve pas le mot, dire le "truc", le "bazar", le "machin", c’est ringuard. On invente, c’est top, c’est fou comme ça donne de l’intellect à son auteur. Personne ne comprend mais c’est pas grave, on fait semblant pour ne pas être encore plus con.
                Technique bien connue. smiley


              • Jojo 6 mars 2009 18:33

                Mea culpa, j’avais raté l’épisode, pas de ma faute aussi si vous écrivez des parodies plus vraies que nature  smiley

                Aller pour me racheter (ou pour m’enfoncer ça dépend de votre humeur), petit hors sujet, spéciale dédicace aux Belges (pour venger des années d’injustice) : Extrait de Les Français écrivent à l’administration J.Duhamel :

                · Cher Monsieur, c’est au sujet de la lettre que vous m’avez envoyée que j’écris cette lettre et parce que je n’y comprends rien du tout. Pourquoi vous dites que l’argent que je dois n’est pas arrivé puisque je ne l’ai pas envoyé ? Si je vous l’avais envoyé, vous l’auriez reçu mais je n’ai pas pu le faire puisque je ne l’ais pas l’argent. Alors dite-moi si vous l’avez quand même reçu comme ça je n’aurai pas à vous le donner.

                · Trop c’est trop vous ne me donnez pas assez

                · Faites moi confiance pour une fois et remboursez-moi les yeux fermés.

                · Vous ne faites que m’additionner de l’argent en moins…

                · Je crois rêver quand vous me dites qu’on ne fait pas des enfants pour toucher de l’argent…

                · Est-ce que je toucherai encore un peu de mon mari après sa mort ?

                · Ce n’est pas par plaisir que je touche celle de mon mari…

                · Du train-train où vont mes choses, je ne suis pas prêt de toucher…

                · Je sais que ce n’est pas gai de vous parler de sinistre …

                · Je me suis fait tous les assureurs du coin pour arriver à leur tirer un sou…

                · Votre chèque est tellement ridicule que j’ai dit à mon mari de l’encadrer pour faire rire ses copains !

                · Le sourire que vous m’avez fait quand j’ai signé la police d’assurance était nettement plus large que le montant du chèque que vous venez de m’envoyer…

                · Mon assureur avait pourtant l’air intelligent mais dès qu’il a touché ma prime, il est devenu complètement idiot !

                · Il fallait déclarer l’accident dans les 48 heures, dites-vous mais c’est quand même pas un petit retard de deux mois qui va nous fâcher !

                · Je n’ai pas osé vous écrire plus vite pour le dernier accident car je sais bien que vous n’avez pas été très content pour celui juste avant, alors je préférai attendre des jours meilleurs…

                · Vous me dites que le vélo était garanti 1 an, mais je vous réponds que je ne m’en suis pas servi pendant 10 ans et que la garantie ne commence que quand j’ai monté dessus pour la première fois il y a 3 mois, donc la garantie fonctionne pour encore 9 mois, c’est clair !

                · L’accident est survenu alors que je changeais de fille

                · Vous avez beau être assureur, ça ne me rassure pas !

                · Laissez donc mon assurance mourir de sa belle mort !

                · Il m’a jeté un vieux trognon de pomme en pleine poire…

                · Les piétons ils n’ont qu’à avoir des voitures comme tout le monde !

                · J’ai toujours laissé ma voiture ouverte et je ne vois vraiment pas comment les voleurs ont pu le savoir…

                · Le tiers n’est pourtant pas la moitié d’un con…

                · C’est vrai que je lui ai donné un coup de pied au cul mais il ne va quand même pas prétendre que c’est ça qui a cassé son dentier.

                · Si vous ne voulez pas me faire toucher chez vous, alors dites moi où aller toucher !

                · Si voter contrôleur ne sait pas contrôler, c’est lui qu’il faut vérifier !

                · Et pour son absence à votre convocation, il avait une bonne raison, il était mort la veille.

                · Mon pharmacien n’a rien voulu entendre quand je lui ai expliqué la combine pour toucher le double de la moitié…

                · Je ne vous ai pas fait de déclaration pour mes impôts parce que j’ai déjà payé l’année dernière…

                · J’entends d’ici le regard que vous allez me jeter…

                · Pour ce que je dois encore, je ferai ce que je peux et je vous enverrai 10 francs par ci 10 francs par là…

                · Mes parents ont payé des tonnes d’impôts toute leur vie et voilà que vous recommencez avec moi !

                 


              • L'enfoiré L’enfoiré 6 mars 2009 19:03

                Jojo,

                 Pas de problème, une fois. J’adore ce genre de réflexions. J’ai plussé, une fois. Je peux pas plussé, plus qu’une fois. Mais, une fois, c’est déjà mieux que pas plusser du tout. Maintenant, si une fois, cela ne suffit pas, il faudra que je prenne contact avec les copains pour qu’ils puissent, aussi, plussé, une fois.
                 Mais de quoi, je parle, une fois ?
                 Ah, oui, il était une fois, Jojo. 
                 Je l’aime bien, une fois, celui-là. Même plus d’ailleurs qu’une fois.
                 Chez nous, il y a le Grand Jojo et lui, il chante "Chef, un petit verrrrre, on a soif". Merde, j’ai mis trop de "r", une fois.
                 smiley


              • eugène wermelinger eugène wermelinger 6 mars 2009 17:49

                Comme je t’aime bien, l’ Enfoiré, je suis allez voir ton article.
                S’il te plait, pourrais-tu me dire de quoi il s’agit ? 
                Je ne comprends pas toujours les histoires belges. 

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