Mourir dans la dignité
Parmi les 60 engagements du candidat Hollande, combien ont été tenus ?
Pas le n° 21, en tous cas.
« Je proposerai que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité. »
Pourtant, les « affaires » Bonnemaison et Lambert mettent en évidence le flou dans lequel la justice se trouve actuellement sur la question de l'euthanasie. Les groupes religieux et le gouvernement s’opposent encore aux militants pro-euthanasie malgré un e large opinion favorable à la légalisation.
Les partisans de la légalisation pensent que les malades en phase terminale devraient être autorisés à "mourir dans la dignité" et que la loi actuelle sur l'euthanasie passive ne va pas assez loin, tandis que les groupes religieux affirment que l'amélioration des soins palliatifs aiderait à soulager la souffrance et le désir de mettre fin à la vie.
Malgré le fossé entre les deux camps, un sondage publié par BVA pour Le Parisien et Aujourd'hui a montré que 89% des Français sont favorables à la légalisation de l'euthanasie, et un sondage IFOP récent annonce 9%. Pourtant, malgré l’engagement du candidat Hollande et une opinion publique favorable, la pratique reste illégale en France.
Suite à la décision dans l’affaire Bonnemaison, le porte-parole du gouvernement français Stéphane Le Foll avait déclaré que les socialistes avaient désormais "la responsabilité de développer le cadre législatif » pour l'euthanasie, mais pour l'instant une loi de 2005 permettant l'euthanasie passive reste la seule option de fin de vie en France.
La loi Leonetti affirme que le traitement qui est nécessaire pour maintenir la vie peut être refusé ou retiré, tant qu'il ne s'agit pas d’un « acharnement thérapeutique »., alors que, dans les faits 25.000 personnes meurent chaque année en France suite à la décision de l’arrêt de l’assistance médicale.
La légalisation de l'euthanasie permettrait de sortir de cette hypocrisie en permettant aux médecins de mettre fin à la vie des patients condamnés qui en ont fait la demande. La légalisation permettrait à la France de rejoindre la petite liste des pays en Europe qui permettent actuellement l'euthanasie ou le suicide assisté, comme la Suisse, la Belgique , les Pays-Bas et le Luxembourg.
41 réactions à cet article
-
erratum :
« 89% des Français sont favorables à la légalisation de l’euthanasie, et un sondage IFOP récent annonce 9% »merci de lire :« un sondage IFOP récent annonce 92% »-
Ce genre de sondage...Selon la rédaction, on devrait arriver facilement à 1OO% !
Et puis même :
" Aujourd’hui, tout le monde est contre la peine de mort : ce n’était pas le cas au XXème siècle. Aujourd’hui, tout le monde est contre le colonialisme : ce n’était pas le cas au XIXème siècle. Aujourd’hui, tout le monde est contre l’esclavage : ce n’était pas le cas au XVIIIème siècle. Aujourd’hui, tout le monde est contre l’intolérance religieuse : ce n’était pas le cas au XVIIème siècle. Aujourd’hui, tout le monde est contre le bûcher pour les sorcières : ce n’était pas le cas au XVIème siècle. Aujourd’hui, tout le monde est pour l’autopsie des corps humains, ce n’était pas le cas au XVème siècle. Aujourd’hui, tout le monde est contre les ghettos, ce n’était pas le cas au XIVème siècle. Etc."
http://www.causeur.fr/euthanasie-sondage-vincent-lambert-28241.html# -
Aujourd’hui, tout le monde est contre une espérance de vie de 25 ans,
ce n’était pas le cas en 500 av JC ! -
c’était plus proche de 40, comme pour les tribus d’amazonie
-
LES EHPAD MOUROIRS SONT UNE HONTE POUR LA FRANCE !!manque d’effectifs et cadre incompétents !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
2 AS pour 80 ANCIENS le week end pas de ménage et toilette de chat !!!!!!!
-40% D EFFECTIF = 5 MINUTES POUR UNE TOILETTE !!!!!!!!!!!!!!!!!
-
« Je me permets de compléter (difficile de ne pas répondre à un Diogène
) votre article avec cette information d’actualité sur l’exil en Suisse de la vice-présidente de l’ADMD afin d’y être euthanasiée.
Elle a écrit à cette occasion une lettre posthume au Président Hollande.
Plus de 150 étrangers font chaque année la démarche d’aller mourir en Suisse comme autrefois les femmes désireuses d’aller avorter le faisaient à l’étranger.
La discrimination par l’argent est flagrante la »prise en charge« est de 7500 € plus les frais de déplacement pour les proches, dans ce domaine comme dans d’autres un français aisé et un français pauvre n’ont pas les mêmes possibilités.
Quelques phrases extraites de sa lettre : »Je suis atteinte d’un cancer du rectum. Lors du diagnostic, le seul traitement curatif était chimio, tomo-thérapie puis chirurgie : colostomie. J’ai refusé la chirurgie car trop mutilante : l’anus artificiel qui me condamnait à une vie dans des conditions que je juge, pour moi-même, dégradées et inacceptables", écrit-elle. "Alors j’ai pris contact avec une association suisse afin d’y pouvoir faire un autre choix, celui d’un départ rapide puisque ma seule issue était la mort".
-
« l’anus artificiel qui me condamnait à une vie dans des conditions que je juge, pour moi-même, dégradées et inacceptables »,"
une pauvre chochotte bourgeoise. chômeuse, elle se serait suicidée car indigne.
-
tu sait à quoi cela ressemble une colostomie ?
moi si
c’est rarement définitif et pas prévisible à l’avance.
-
Comment osez-vous poster un tel commentaire !Visiblement vous ne savez-pas ce dont vous parlez....Faut-il vous souhaiter la même « mutilation » afin de vous faire prendre conscience de l’atteinte à l’intégrité physique et psychique que cela représente pour toute personne (bourgeoise ou non) ?Je suppose qu’il vous serait indifférent de porter une « poche à merde » sur votre abdomen... -
redite
@bourgeoise
j’en ai eut une colostomie. donc oui ça me dérangerai pas, comme les wc 10x par jour
-
un bourgeois n’a jamais eut faim ni dormi avec 12°. le bourgeois peut se soigner. etc. c’est plus difficile pour un bourgeois vu que cela lui arrive d’un coup.
-
Bonjour Diogène et merci pour cet article. Comment aujourd’hui, au 21eme siècle peut-on encore se poser cette question ? Le choix de sa propre mort, de son départ devrait, dans une société digne de ce nom, ne poser aucun problème et l’aide au grand voyage une évidence. Ou l’on voit que certains pays sont beaucoup plus en avance que nous concernant l’euthanasie médicalement assistée et les soins palliatifs. Mais, nous devons encore lutter contre l’obscurantisme des dogmes religieux qui vous assènent leurs morales, leurs vérités établies et pour qui, la vie ou la mort d’un individu ne lui appartiennent pas...
-
D’où l’acharnement pathétique.
-
Je reprends un commentaire que je viens de rédiger sur un autre article :
Les pionniers en ce domaine furent le professeur Schwarzenberg et Pierre Viansson Ponté qui écrivirent ensemble « Changer le mort », ode à l’euthanasie, dans les années 70.
Viansson Ponté « patron » du « Monde », peu après la sortie du livre, fut atteint d’un cancer. Il courut de guérisseur en marabout jusqu’au bout et ne demanda l’euthanasie en aucun cas. Pas plus que Léon Swarzenberg qui mourut de la même maladie en 2003 en trouvant le réconfort dans le judaïsme de son enfance !Le professeur Axel Kahn a été récemment l’invité d’une émission grand public (« la parenthèse inattendue »). Il y racontait sa carrière de médecin, ses débuts comme urgentiste à Paris. Et à quel point il avait été marqué par un patient qu’on lui avait amené dans le coma. Suicide, prise massive de médicaments.
A un moment, le patient reprend conscience et s’agrippe à lui :
-Vous êtes médecin, sauvez moi, je ne veux plus mourir !
Malgré les soins (quatre heures !), il décède.
Et le docteur Kahn fait part de ses sentiments :
« A quel moment était-il lucide, un prenant les médicaments ou en appelant au secours ? Ce cas est loin d’être isolé. Et ça me fait voir avec beaucoup de méfiance mes déclarations d’intention des bien-portants »
La loi Léonetti contient tout ce que l’on peut exiger. Il faut l’appliquer. Les cas qui n’entrent pas dans le contexte de cette loi sont rares , très complexes et ne peuvent en aucun cas être résolus par une loi.La situation en Belgique :
https://www.youtube.com/watch?v=jN3...
en particulier à 18’35 » sur la difficulté de dénoncer les dérives
à 20’10« plus d’une personne sur deux est tuée sans avoir donné son consentement
En Hollande :
»S’exiler pour survivre
Il existe enfin un dernier point extrêmement inquiétant qui était jusqu’ici parfaitement méconnu. On l’a dit, la loi semble être l’aboutissement d’une réflexion consensuelle de la société hollandaise dans son ensemble. Pourtant, ce consensus paraît s’effriter plus qu’on ne le pense. L’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne, notamment dans le Land frontalier de Rhénanie du Nord-Westphalie. D’après la mission parlementaire française qui rapporte cette information de taille, s’y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. C’est le cas notamment à Bocholt. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. N’ayant plus totalement confiance dans les praticiens hollandais, soit elles s’adressent à des médecins allemands, soit elles s’installent en Allemagne. De telles réactions dont la presse allemande s’est fait l’écho démontrent que les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population [5] ."
Dans :
http://www.libertepolitique.com/Act....
Et, si ça ne te suffit pas ceci :En Belgique, le sujet de l’euthanasie n’en finit décidément pas de faire scandale. Après les remous qui ont concerné la question de l’euthanasie des mineurs, voici maintenant un sujet encore nettement plus chaud et qui concerne rien de moins que « l’euthanasie non demandée ».
dans :
http://www.initiativecitoyenne.be/a...
Sans compter que la Ministre Lituanienne de la santé déchire un coin du voile : autoriser, l’euthanasie pour ceux qui ne peuvent payer les soins palliatifs.
Avec tout mon respect.
-
Merci pour votre commentaire vigilant.
Toutes les dérives peuvent exister, et les requins maffieux sont toujours à l’affût des bonnes affaires sans scrupule.Mais cette dérive possible et évitable (les médecins français ne sont pas les ministres lituaniens) et moins préoccupante que la réalité de l’influence du Vatican sur un gouvernement « socialiste » dans un pays laïque, au point d’obliger un président à ne pas tenir ses promesses. -
J’ai souvent débattu sur ce thème. J’ai écrit un article sur AV :
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/touche-pas-a-ma-vie-99021
Il n’a jamais été question, ni du Vatican, ni de religion ! -
c’est l’excuse habituel des euthanazistes : le cureton.
on peut être athée et contre l’euthanasie car il y a rien après
-
ensuite, il suffira d’euthanzier les vieux, les enfants et les débiles
-
Non foufouille, pas les débiles car à lire vos commentaires, j’ai peur que vous vous retrouviez sur la liste et il serait dommage que nous nous passions de vos tolérantes interventions.
-
c’est ce qui se passe en belgique. faux cul.
-
depuis 92, j’ai souvent entendu des propos désagréable sur les invalides. avec ton ADMD, ce sera pire. on coutera trop cher, on sera indigne.
bonnemaison est un bon exemple de ce qui se passera : on ne te demandera pas ton avis car tu seras une banque d’organes pour bourgeois. ça commence en belgique.
-
les enfants, ce sera facile de leur faire comprendre que c’est mieux.
-
« Dans les cas de coma profond, pensez-vous que la famille est la plus apte à pouvoir mettre fin aux jours d’un proche ?
Si l’individu a exprimé son souhait de ne pas être maintenu en vie en cas de coma, c’est la personne de confiance (pas forcément la famille) qui fera entendre la volonté du malade auprès du corps médical. Si l’individu n’a pas exprimé de souhait, c’est la famille qui souffre qui devrait pouvoir prendre la décision. »je vois bien la scène : il soufre, c’est mieux de le suicider, il coûte cher à la société
-
-
un coq nain. très petit et rien à bouffer dessus.
si tu pique un coq, il sera pas mangeable. il faut soit lui électrocuter le cerveau soit lui casser une cervicale
-
le coq fumé à basse température, c’est meilleur
-
-
-
« Cet article paru dans la « Revue de droit de la santé » s’attache donc particulièrement à la question de l’euthanasie des mineurs et de personnes devenues incapables mais qui auraient rédigé préalablement une déclaration anticipée d’euthanasie. « L’euthanasie des personnes démentes » fait en effet allusion à un élargissement du champ d’application de la déclaration anticipée
si l’on admet qu’un mineur puisse demander l’euthanasie, faut-il imposer une limite d’âge ou de discernement ? Quel est le rôle des parents ? »
-
le plus simple est de fermer les hôpitaux. le même tarif pour tout le monde.
-
Bonjour,
Il y a exactement un mois, en Belgique.
mon beau-père belge s’est fait hospitaliser à Bruxelles suite à une longue maladie. Son état ne lui permettait plus de vivre sans de multiples machines, aide-respiratoire et autres tubes émanant de chaque partie de son corps. Il avait été très clair depuis toujours : « Je refuse tout acharnement thérapeutique : s’il n’y a aucun espoir, laissez-moi partir ».
Pendant deux semaines, il est resté hagard, le regard vide, drogué à l’extrême pour ne pas souffrir. Puis les médecins ont baissé les doses. Il est revenu peu à peu à lui.
Je ne connaissais pas la position de la Belgique concernant l’euthanasie. J’ai donc été étonnée d’entendre le médecin demander :
« Voulez-vous continuer les traitements ? »
Oui, hoche-t’il de la tête.
La troisième semaine, il est beaucoup plus agité : la souffrance semble grandissante, le traitement ne fonctionne pas. Tous ses signes vitaux sont dans le rouge. Les infirmières nous signalent qu’il demande à tout arrêter. Nous savons que c’est son souhait, mais nous devons patienter : il faut que sa demande soit répétée.
Et ainsi, pendant 5 jours, il va répéter tous les jours qu’il souhaite arrêter. Il pleure, il ne veut plus vivre ainsi. Le sixième jour, il joint les mains dans une supplique sans équivoque : c’en est trop.
Alors la famille se réunit autour de lui, dans cette petite chambre d’hôpital. Le médecin de garde nous explique la procédure : quand nous nous sentirons prêts, ils appuieront sur un bouton, et le père s’endormira paisiblement.
Dernières paroles échangées…
Derniers baisers…
Calme, douceur, amour… soulagement.
Il s’est endormi paisiblement, chacun de ses enfants lui serrant les mains.
Tout ce que j’ai ressenti, c’est de la sérénité, une mort belle, une mort digne, paisible : nous avions tous pu ETRE LA, près de lui, lui dire au revoir, une toute dernière fois. Le calvaire avait assez duré, trois semaines, c’était déjà trop !
Pas de souffrance inutile, pas d’hypocrisie, pas de faux principes moraux : un accompagnement serein, en présence du corps médical.
Pas de doute, pas de remords pour la famille qui reste.
Je suis française et je me suis dit : nous avons beaucoup à apprendre de la Belgique dans ce domaine.
Racontant mon histoire à une collègue, elle a souligné cette CHANCE : elle a elle-même perdu son beau-père, en France. Il était bien plus âgé, bien plus malade, et son calvaire a duré 3 MOIS, 3 MOIS de souffrance, avant que l’un de ses enfants hurle dans l’hôpital, crie sur les médecins pour qu’ils acceptent d’abréger ses souffrances en augmentant, détournant le regard, la dose de morphine…
De quoi avons-nous peur ?
Les grands principes moraux tombent quand on est confronté à la douleur d’un proche qui souhaite partir avec dignité.
-
le problème est pas dans ton cas. c’est que si il y a des dignes, il y a des indignes.
-
ensuite les bonnemaison ne te demanderont pas ton avis. et on te dira que tu coûtes cher. et ça, on nous le dit souvent depuis longtemps. sous une forme ou une autre.
-
Votre témoignage est très intéressant.
Ce n’est pas de la Belgique que nous avons quelque chose à apprendre mais de la LOI LEONETTI, qui, comme le souligne le dernier rapport demandé par Hollande, est méconnue et souvent inappliquée.
Le premier principe en est que la souffrance ne doit jamais être acceptée et que l’on doit la combattre, même si cela met en jeu le pronostic vital du patient. Si cette loi était correctement appliquée en France, votre père serait mort doucement, d’un excès de morphine, sans qu’on le tarabuste avec de bien lugubres interrogatoires.
La loi Léonetti a été votée en France à l’unanimité. Que l’actuel pouvoir fasse aussi bien ! -
Erratum, on voit la logique de la démarche de Hollande, c’est qu’il est en train d’euthanasie définitivement la France avec ses propositions communautarismes à la mort molle nœud !
-
http://plusdignelavie.com/?p=1373
ça se passera comme écrit ici
« à ce titre qu’il faut considérer que la mort est aussi un phénomène social. La question de la légalisation de l’euthanasie renvoie directement au débat fondamental quant au caractère individuel ou collectif de la mort : cette dernière relève-t-elle exclusivement d’une décision individuelle ou bien concerne-t-elle aussi la communauté d’appartenance de la personne concernée ? Tout l’enjeu au fond se résume dans l’articulation, l’opposition souvent, entre « ma » mort et « la » mort, entre une appréhension strictement individuelle de la fin de l’existence et la dimension collective que recèlerait chaque décès individuel.
L’une des observations à l’origine de la sociologie a été de démontrer que le suicide est la preuve de l’existence d’un corps social, dont la fin prématurée de certains de ses membres est la manifestation de la propension collective au décès qui s’exprime par ces derniers. C’est l’argument avancé par Émile Durkheim, selon qui : « Chaque société est prédisposée à fournir un contingent déterminé de morts volontaires[12]. » Pour lui, la fin anticipée d’un être humain est le produit de causes individuelles et sociales. Il ne nie pas que les morts volontaires ressortissent aussi à des causes strictement individuelles, mais il démontre que – contrairement à ce qui est communément affirmé – ces causes n’en sont pas les déterminants mais des facteurs qui rendent plus sensibles les « suicidants » à une tendance sociale au suicide. Selon Durkheim, une personne ne met pas fin à ses jours en raison de son état psychologique mais cet état psychologique la rend plus réceptive aux facteurs sociaux favorisant le suicide : ce dernier est donc moins une affection individuelle qu’un symptôme social. Il existe donc une inclination collective au suicide dont procèdent les tendances individuelles et pas l’inverse : ce n’est pas l’agrégation des tendances individuelles qui détermine la tendance collective. »
-
La mort doit resté intime et privé, dans le sens que c’est la conclusion d’un destin qui s’opère.
En soit elle ne doit pas être désirer, ni par sens pratique, ni pour un confond illusoire d’avoir échapper à l’épreuve de la souffrance.
Tous a un sens dans la vie, et ceux qui sont des volontaires pour mourir, ne savent pas à quel point, il y a une imminence souffrance dans l’autre monde.Comme dans la pensé ordinaire, après ma mort, il y a le néant, et que l’on peut pas , où l’on ne veut pas connaître ce qui y a l’autre cotes du miroir, fait ceux qui sont les fers de lances de cette abomination, sont en train de servir de faire valoir à un monde qui va de plus en plus devenir un cauchemar de l’humanité à une généralisation des pratiques humaines , inhumaine, barbare, qui précipitera humanité dans un gouffre sans fin dans l’animalité !
Le signe même d’une décadence d’une civilisation, et justement quand la mort n’est plus prit que comme une finalité de sa raison de vivre, il y a un grand parallèle avec la civilisation Aztèque et sont culte sacrificiel humains !
il y a un danger, de l’égalise l’euthanasie, le pas suivant serra l’élimination de tous ceux qui concidériont comme étant une abration vivant, handicaper, pauvre, asociaux !
Nous allons droit vers un avenir radieux, vers la plus belle dictature que l’homme na jamais rêver !
-
http://plusdignelavie.com/?p=2773
La vieillesse comme souffrance
« Christian de Duve, Prix Nobel de médecine en 1974, est décédé par euthanasie le 4 mai 2013 à l’âge de 95 ans. En lui rendant hommage la présidente de l’ADMD ne parvient pas à démontrer que le professeur entrait dans les critères de la loi : « Doit-on encore se justifier lorsque l’on choisit l’euthanasie ? »[6] Pour quelle raison choisir la mort à 95 ans, dans un état physique et mental encore bon ? Le professeur se rendait tous les jours à la piscine et participait régulièrement à des émissions de télévision. Le premier signe de faiblesse (une chute) lui a fait comprendre la vulnérabilité naturelle due à la vieillesse.
Peu importe que Christian de Duve ne souffrait d’aucune maladie incurable, la vieillesse peut être considérée comme une souffrance. Le Premier ministre Elio di Rupo a lui-même salué « l’engagement de citoyen dont a fait preuve Christian de Duve tout au long de son existence »[7]. Cet hommage rendu nous révèle une idée centrale : l’euthanasie est un « geste citoyen », un modèle de société. L’exemple de sagesse du Prix Nobel a eu les honneurs de la presse : tous ont applaudi sa lucidité et sa force. Une journaliste du quotidien Le Soir nous raconte sa dernière entrevue avec le vieil homme : « Je suis beaucoup plus proche de la mort que ça, je dois organiser ma disparition », m’a-t-il dit. Il avait eu un malaise et il est resté par terre, sans pouvoir se relever. Il a reconnu que ça a été le signal. C’est un homme extrêmement digne, heureux et satisfait de sa vie […] mais de fait, affaibli. »[8]
Son euthanasie apparaît comme un choix évident, même, un acte de générosité, d’avoir décidé de mourir avant de coûter à la société. La valeur de la vie dépendrait donc de sa capacité à produire de bon et d’utile dans une société (mobilité, vitalité, prouesse), jusque dans la maîtrise de sa mort. Peut-on demander l’euthanasie en prévision d’un état de déclin dû à l’âge ? Quelle image relayée à travers les médias cela donne-t-il à la personne âgée ? »
-
http://plusdignelavie.com/?p=2773
« 2. Cas pratique à l’hôpital
Pour ma part, je peux exposer le cas concret d’une des dernières euthanasies à laquelle j’ai assisté. Cette histoire fait apparaître à la fois :
- le manque de solidarité de toute une société ;
- la pression exercée sur les soignants ;
- des médecins devenus plus militants que thérapeute.
Il s’agit d’une dame d’une soixantaine d’année dont les facultés cognitives et la capacité à se mouvoir se sont dégradées à cause des effets de la chimiothérapie. Elle est par ailleurs en rémission de son cancer. Elle dit avoir fait une demande anticipée d’euthanasie et renouvelle sa demande au vu de la dégradation de son autonomie et de ses pertes de mémoires importantes.
Face à cette demande d’euthanasie, la difficulté pour les soignants était triple, du fait de :
1. Ses pertes cognitives. Un jour, elle me demande : « mais dans le fond vous me l’avez faite cette euthanasie ou non ? », comme s’il s’agit d’un traitement quelconque. Elle ne semble pas vraiment se rappeler de quoi il s’agit. Mais pour les médecins, c’est une bonne chose, elle a enfin prononcé le mot « euthanasie » ! C’est la première fois depuis longtemps, qu’elle en parle spontanément. Pour relancer la demande, le défi est de lui faire dire « je veux une euthanasie » sans avoir l’air de lui proposer, car dans la loi, la demande doit être volontaire et réitérée.
2. De la nature floue de sa souffrance (pas de douleurs ou de symptômes réfractaires au traitement). Au niveau physique elle n’a aucune douleur et est en rémission de son cancer. Donc, pas de maladie incurable, pas de décès à brève échéance. La seule solution est de trouver à quel point sa souffrance morale était insupportable. Lorsque les soignants s’assoient à côté d’elle pour discuter, elle retrouve le sourire et réclame que l’on reste davantage auprès d’elle. Pendant des semaines elle ne demande plus l’euthanasie. Cependant, dès qu’elle se sent seule, elle en reparle de manière assez vague.
3. De son entourage à l’influence inquiétante. L’entourage, constitué d’amis et peu de famille en raison de conflits, parait totalement inadapté. Il harcèle sans cesse les soignants en réclamant l’euthanasie de la dame. Les soignants se sentent mal à l’aise car ils comprennent bien que sous la demande de la patiente il y a une autre réalité : celle du sentiment d’abandon à cause du manque de solidarité. Les accompagnants sont sans doute sincères, cherchant pour la malade son bien-être. Mais leur bienveillance est dénuée d’empathie, ce recul nécessaire à une vraie solidarité. La patiente leur demande tout le long de l’hospitalisation une brosse à dents. Au lieu de brosse à dent, ils lui apportent ce qu’ils croient être bons selon eux : du vin, des gâteaux, mais ne satisfont jamais la demande de la dame.
De plus, la majorité des soignants éprouvent de la frustration car de nombreux dispositifs auraient pu être mis en place pour améliorer son confort et son désir d’être davantage entourée. Au départ, elle a accepté des structures adaptées à ses besoins, puis, sous l’influence de son environnement, elle y renonce. Ses proches sont enfermés dans l’émotion de voir leur amie handicapée. Ils ne supportent pas la voir différente. Toute autre solution que l’euthanasie leur parait inimaginable. Sur le petit carnet où ils lui laissent des messages lorsqu’elle dort, il est question d’euthanasie à chaque page. On peut y lire des mots tels que : « N’oublie pas ton euthanasie, c’est ton droit, il faut que tu demandes aux médecins sinon ils ne te la feront jamais… ».
C’est dans ce contexte, que les médecins favorables à la pratique de cette euthanasie, ont dû trouvé des arguments. Afin de contourner chacune de ces difficultés, et répondre légalement à la demande d’euthanasie, des « solutions » ont été trouvées :
1. Pour l’impossibilité d’évaluer correctement sa demande d’euthanasie à cause des pertes cognitives, il a été décidé de favoriser les convictions et demandes antérieures aux pertes de mémoire, (appuyés par la lettre anticipée d’euthanasie), plutôt qu’un changement d’avis qui pourrait être dû à ses pertes de mémoire.
2. D’autre part il fallait déterminer la nature de la souffrance morale. La diminution de son autonomie étant irréversible, c’est celle-ci qui crée une souffrance morale insupportable.
3. Enfin, en ce qui concerne la défaillance de solidarité influençant ses choix, l’argument en faveur de l’euthanasie a été : son entourage fait partie de son bien-être, même si l’influence sur sa personnalité et sur ses décisions sont néfastes, ce n’est pas à nous d’en juger. De même, ce n’est pas aux soignants de pallier le manque de solidarité. »
-
@ foufuoille, la mort est une affaire sérieuse, même avec les plus beau argument, le suicide est un auto meurtre, tu vas voir comme avec cette loi si elle passe, comment les hôpitaux vont devenir une affaire rentable, mort sur ordonnance, trafic d’organe, rentabilité optimisé, il y aura plus de soins, il aura juste l’épaisseur du portefeuille qui feront la différence.
T’as les moyens, soins, greffe d’organe de clone, garantie pour une vie jeune de centenaire, t’es sans ressource l’ euthanasie offerte pour don de ton corps à la science !Ne voit tu pas que derrière cette loi, ce profile une médecine à deux vitesses ?
Tu es comme tous le monde, tu dois t’ interroger ce que signifie, innatalité, vie, et mort, et contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la mort n’est pas un néant !
La mort est une nouvelle naissance sous un autre plan, et pour quel soit profitable, il y a un deuil a faire, c’est accepter que la souffrance est une préparation à cette nouvelle naissance et ce dérober à cela, c’est vivre une souffrance indicible pots-mortel ! -
@soi même
c’est ce qui arrive en belgique. euthanasie et dons d’organes.
je suis athée, mais si ça passe, je ferait semblant d’être croyant.
un riche n’est jamais inutile.
-
Bonjour, Diogène.
D’accord avec vous sur la nécessité d’une véritable loi sur l’euthanasie. Il est temps en effet d’arrêter de tourner autour du pot pour poser toutes les données du problème sur la table sans hypocrisie. Et cela d’autant plus que les responsables politiques savent parfaitement que l’euthanasie est régulièrement pratiquée dans les hôpitaux, et cela depuis que la médecine existe. L’une de mes grand-mères a d’ailleurs été euthanasiée, à la demande de la famille, pour mettre fin aux souffrances physiques intolérables d’une vieille femme qui, de surcroît, avait perdu tous ses moyens sur le plan mental. La réalité des hôpitaux, c’est cela, et il est insupportable de devoir agir dans la clandestinité !
-
La Seringue est un préjugé médical, il y a des moyens moins couteux :
Stop à la chimie qui pollue l’écosystème...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON