Nabilla : à l’eau, quoi !
Poignard, bimbo, et plouf.
La sculpturale Nabilla Benattia a été placée en garde à vue cette nuit, soupçonnée d'avoir poignardé à plusieurs reprises son compagnon, Thomas Vergara.
Elle aurait attaqué son compagnon au couteau, le poignardant à plusieurs reprises au niveau du thorax, ceci dans une chambre d'hôtel-appartement de l'île Séguin, à Boulogne-Billancourt.
L'état de santé de ce jeune homme ( autre candidat de téléréalité) Thomas Vergara est jugé « sérieux », mais ses jours ne sont pas en danger.
Que penser ? En réalité, le passé de la jeune femme plaide pour un parcours non conventionnel : elle aurait en 2009, semble-t-il, participé à une escroquerie avec cinq autres protagonistes. Tenue responsable de l'ouverture de comptes bancaires à l'aide d'un passeport volé, et malgré des premiers dénis, la candidate des Anges reconnaissait en 2013 avoir effectué de la prison détentive en Suisse. En mai de la même année, Nabilla faisait encore parler d’elle pour avoir craché sur un agent SNCF, qui portait plainte aussitôt. Un mois plus tard, l'hispano-algérienne attaquait une touriste à Miami, sous l’œil des caméras.
Que retenir de tout ceci ?
A / Bien que sans grand intérêt, l’information reçoit à peu près autant de couverture médias que la terne prestation du chef de l’Etat hier. Ceci signifie à la fois que François Hollande ne marque pas les esprits, et à la fois qu’un bon fait divers fait le buzz, d’où l’existence de la presse people et des paparrazzis.
B / Le mirage consistant à embrasser la profession de « personne célèbre », ceci sans la moindre qualification artistique ou intellectuelle, entretient des tragédies à répétition : l’obèse Loana et ses suicides à la chaîne, l’échec de la plupart des ex-stars d’un jour, avec des conséquences sur leur vie propre.
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