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Ni Clinton ni Trump !

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Au fur et à mesure que s’approche la date des élections américaines, la crainte de l’élection de Donald Trump est de plus en plus palpable. Une peur justifiée par les propos du candidat républicain qui propose entre autres d’expulser et de ne plus accueillir de musulmans sur le sol américain ou encore d’ériger un mur le long de la frontière mexicaine afin d’empêcher l’arrivée de latinos-américains clandestins. Un mur qui serait construit aux frais du Mexique selon les dires de Trump. Ces seuls propos peuvent laisser imaginer le pire pour un pays qui nous a déjà habitué au pire.

Or, si tout le monde sera d’accord -pour une fois- à ce sujet, les avis concernant l’autre prétendante à la Maison blanche, divergent. Ainsi pour beaucoup Clinton est le rempart au populisme de Trump, tandis que pour d’autres elle n’est ni plus ni moins qu’une candidate pro-système. De mon point de vue Clinton n’est pas pire que Trump, mais elle est presque aussi dangereuse.

Ceux qui pensent que l’arrivée au pouvoir d’Hillary Clinton serait bénéfique pour les Etats-Unis et pour le reste du monde, se trompent de toute évidence, tout comme ceux qui pensent que celle de Trump en serait une bonne. Mais faut-il rappeler les dévastes et les ravages de la politique extérieure de Clinton en Libye ou en Syrie ? Cette politique qui a consisté, et qui consiste toujours, à armer et à financer des groupes terroristes prétendus « démocratiques et modérés ». Peut-être d’ailleurs que sur ce sujet, Donald Trump a choisi la voix de la raison, puisqu’il a clairement exprimé son refus d’intervenir et sa volonté de mener une politique plus isolationniste. Pour le reste, ces propos racistes anti-musulmans, anti-noirs, et plus généralement contre tous les immigrés font froid dans le dos.

Malgré tout il est assez amusant de remarquer que, comme d’ordinaire, les principaux médias nous montrent ce qu’ils veulent qu’on écoute. Ainsi, si l’accent est mis sur ses propos nauséabonds -ce qui certes suffit amplement à détester le personnage- les médias oublient de nous évoquer les autres points du programme de Trump, à croire qu’il n’aurait pour seul programme le mur à la frontière américano-mexicaine. Ainsi rien n’est dit sur son refus de baisser les allocations, ou bien son projet de réindustrialisation des Etats-Unis et notamment dans les régions où les travailleurs ont été le plus durement touchés. Ces aspects du programme du candidat républicain peuvent ainsi expliquer pourquoi, malgré son racisme avéré, Trump est autant populaire parmi les classes moyennes qui sont fortement touchées par la crise. A ce propos il convient de lire l’article paru dans le Monde diplomatique d’Octobre 2016 : « les Etats-Unis tentés par le risque » .

A l’inverse Hillary Clinton est, dans la plupart des cas, présentée sous un aspect positif, érigée en défenseur des minorités et des droits de l’Hommes, alors même que son programme économique et social est profondément dangereux pour le peuple américain. Outre sa politique étrangère d’ingérence, sa vision de l’économie a ainsi déjà fait ses preuves d’incompétences et d’inefficacité. Ainsi, alors que des millions d’américains vivent sous le seuil de pauvreté, Clinton propose une baisse toujours plus accrue des dépenses publiques ce qui n’aura pour conséquences que d’amplifier cette situation au lieu de la résoudre comme c’est aujourd’hui le cas en Europe.

C’est pour cette raison qu’à mon sens la candidature de Bernie Sanders ( voir : La surprise Bernie Sanders ) aurait été une réelle chance pour le peuple américain et un réel espoir. D’une part d’un point de vue démocratique, cela aurait évité une nouvelle fois un affrontement entre deux candidats pro-système. Et même si Trump réfute ce terme et s’érige en candidat anti-système, sa fortune personnelle parle pour lui. D’autre part pour ses idées révolutionnaires, en tout cas révolutionnaires pour les Etats-Unis. Mais qu’importe puisque le système américain, finalement si peu démocratique, en a décidé autrement.

Le peuple américain a ainsi un choix à faire, celui d’une rupture raciste incarnée par Trump ou celui de la continuité d’une politique ultralibérale et impérialiste caractérisée par Clinton. Dans les deux cas cette situation pourrait conduire au pire, pour le reste du monde et pour les Etats-Unis eux mêmes, puisqu’il n’est pratiquement pas envisageable d’avoir recours à un « vote utile » afin de désigner le candidat qui, à défaut d’être le meilleur, serait le moins pire.

Ce qui est certains en revanche, c’est que la politique d’Obama pendant ses deux mandats consécutifs aura grandement contribué à l’arrivée de cette situation. L’action d’Obama aura ainsi été globalement mauvaise, voire néfaste, en dépit des discours et des bonnes paroles. Outre un appauvrissement de la société américaine, un chômage accru, ou encore la non tenue d’un grand nombre de promesses, il se sera caractérisé par une politique extérieure agressive, fondée sur le non respect d’Etats souverains, d’ingérence et de déstabilisation, tout comme l’avait fait son prédécesseur Bush. Il y a eu la Syrie, la Libye, mais également le Soudan, l’Iran, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, et plus récemment le Brésil. C’est à dire toutes les Nations s’opposant de près ou de loin à l’unilatéralisme et au leadership américain.

La question cubaine

Par rapport à Cuba, et malgré ses appels à une normalisations des relations, la situation n’a guère changé pour le peuple cubain. Certes il y a eu la réouverture d’ambassades, certes en apparence les relations sont rétablies, certes Obama s’est rendu à Cuba. Et puis ?        La réalité, elle, est bien différente. Washington continue toujours de financer des groupes d’oppositions cubains et n’a pas renoncé à voir le socialisme cubain s’effondrer. De fait, le blocus économique, mis en place en 1962, est toujours en vigueur et continue d’asphyxier l’économie cubaine. De même que la prison de Guantànamo, lieu où se pratiquent régulièrement la torture et les violations des droits de l’Homme n’a toujours pas été fermée. Ainsi, non seulement les Etats-Unis violent les lois internationales en pratiquant la torture mais de plus la présence américaine sur le sol cubain constitue une violation d’un territoire appartenant à un Etat souverain. Que dirait-on si un autre pays possédait une prison, où sont régulièrement commises des exactions contre les prisonniers, en France ?

A propos de Cuba, et pour en revenir au sujet initial, Trump s’est là encore distingué en affirmant vouloir libérer le pays de l’oppression communiste. Une preuve de plus de son ignorance, de sa naïveté et de sa dangerosité. Comme Clinton il semble que Trump soit partisan d’une vision du monde héritée de la guerre froide, celle qui constituerait à ériger les Etats-Unis en modèle de justice, de démocratie et de droits de l’Homme contre le communisme. Fidel Castro, le leader historique de la Révolution cubaine, en a d’ailleurs profité pour signaler que Trump s’était « disqualifié » lors du premier débat.

Ni Clinton, ni Trump.

De notre canapé, loin de la réalité politique américaine, il est ainsi facile de juger et d’émettre des commentaires à propos de ces élections. Et il est certain, en tant que non américain, qu’il est beaucoup plus aisé- même si c’est effectivement le cas- d’affirmer que ni Clinton ni Trump ne seront une bonne solution puisque de fait nous n’aurons pas ce difficile choix à faire. Pourtant, les grands électeurs américains, chargés du vote, auront une lourde responsabilité, et en raison du poids des Etats-Unis dans la géopolitique mondiale, ce vote ne concernera pas seulement le peuple américain, mais tout le reste du monde.

 

Lien de l'article : https://republiquesocialeblog.wordpress.com/2016/10/11/ni-clinton-ni-trump/

 


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17 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 17 octobre 2016 11:38

    Parmi les techniques de vente que tout commercial devrait connaitre - et ses élections présidentielles aux USA comme ailleurs peuvent s’assimiler à la vente d’un produit - celle du « repoussoir » est plus fréquente et plus subtile qu’il n y parait.


    Cela consiste à faire semblant de proposer aux clients le choix entre deux options, alors que l’une des deux propositions ne sert qu’à faire valoir l’autre par contraste. Les graphistes, par exemple, utilisent fréquemment cette technique en présentant leurs maquettes.

    Manifestement, les neocons et Wallstreet (qui ont changé de camp à cette occasion) ont choisi cette stratégie pour arriver à vendre une Hillary usée jusqu’à la corde en lui opposant Mr Hyde. Le risque encouru n’est pas aussi élevé qu’on pourrait croire, puisque, dans tous les cas, les vrais tireurs de ficelles restent les mêmes.

    • Bertrand Loubard 17 octobre 2016 14:18

      @Jeussey de Sourcesûre

      Entièrement d’accord....Si elle gagne la troisième guerre mondiale, les Républicains pourront dire que c’est grâce à eux....Si elle a une « chance » de la perdre ...ils entreprendront les manœuvres nécessaires pour l’écarter comme Nixon (impeachment
      - revanche) ou comme Kennedy en trouvant le tchi-tchi boy pour le sale « boulot »....



    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 17 octobre 2016 13:13

      Contrairement à ce que suggère l’article, il n’y a pas de symétrie entre les deux candidats à la présidentielle. Au contraire, Clinton est adoubé par le système tandis que Trump est voué aux gémonies.

      D’ailleurs à l’heure actuelle, Trump est pratiquement carbonisé, non pas à cause de ses options politiques mais de son comportement vrai ou supposé avec les femmes. En fait, je me demande si certaines femmes ne sont pas payées en sous-main pour faire « tomber » les politiciens un peu remuant.

      Toujours est-il que les élections sont pratiquement jouées, et ce qui est en ressort est la continuité de la politique extrêmement néfaste d’Obama, avec laquelle l’Amérique ne peut que continuer à s’affaiblir.


      • doctorix, complotiste doctorix 17 octobre 2016 17:24

        @Gilles Mérivac

        Je ne parierais pas la-dessus.
        Les électeurs ne disent pas forcément ce qu’ils font.
        Je crois qu’ils s’en cacheront, mais voteront Trump malgré leur honte à le faire, tant la folle Clinton est dégoulinante de sang et de pus.
        Et parce qu’ils ne veulent plus de guerres.

      • franc 17 octobre 2016 13:47

        Entre Trump et Clinton il n’ y pas photo .

        la Clinton est clairement et indubitablement soutenue par le Système lequel ne fait que chercher à faire tomber Trump.

         Hillary Clinton est soutenue par les 100 plus grosses fortunes ,Wall Street ,la Mafia ,la CIA , les Médias ,les républicains maffieux fauteurs de guerre comme le Clan Bush copains coquins avec le milliardaire Ben Laden ,Mac Cain ,les islamistes saoudiens et qataris .


        • Alpo47 Alpo47 17 octobre 2016 13:52

          Cette caricature d’élection démocratique, avec ces deux « personnages » atypiques nous montre d’abord que le système en place est au bout du bout de ce qu’il peut faire.
          Dans tous les cas, le pire est devant nous.


          • Bertrand Loubard 17 octobre 2016 14:27

            Expulser des terroristes musulmans ou non c’est assez courant de par « notre » monde civilisé et ce dans le respect de « nos » valeurs.... Et si cela avait pu être fait avant le 9/11.....mais là c’est du grand n’importe quoi.... !!!

            Arrêter tous les trafiquants de drogues : noirs, mexicains (petits dealers de bas quartiers) ou blancs, grands patrons de compagnies, amis ou frères de Gouverneur : c’est de l’utopie populiste......

            Un mur entre les USA et le Mexique.....d’abord qu’il existe déjà... : n’essayez pas, Signorina, de passer par là, si votre prénom est Dolorès et que vous avez des cheveux bruns foncés et des yeux noirs...(« bonjour les dégâts ») et depuis pas mal de temps déjà avant Trump (2006, /fr.wikipedia.org/wiki/George_W._Bush" title="George W. Bush">Bush Secure Fence Act)...Cela, bien entendu, c’est de la propagande contre « notre » exceptionnalisme.....

            Ne faut-il pas comparer le niveau de certaines « sorties » des deux candidats :

            Hillary Clinton :

            - à propos de Kadhafi : "Nous sommes venus, nous l’avons vu et il est mort Ah ! Ah Ah  !"

            -à propos de l’Iran : "S’il ne respecte pas le traité nucléaire, moi, Présidente, je raierai l’Iran de la carte" !

            Donald Trump :

            - à propos de femmes : "On s’en fout de ce qu’elles écrivent, tant qu’elles ont un joli petit cul” !

            - à propos de Poutine : "Do you think Putin will be going to The Miss Universe Pageant .... if so, will he become my new best friend ?

            Vous me direz que le choix des « sorties » respectives est biaisé ? J’en conviens....c’est facile...mais n’empêche que :

            Si Elle tombe dans les latrines

            C’est bien la faute à Poutine

            Si elle tombe dans la fange

            C’est la faute à Assange

            Il est vrai aussi qu’Hillary pour avoir un aussi « beau » sourire, doit dire, en elle-même, le mot « cheese » et que quand on dit, en soi-même, le même mot « fromage » en russe cela donne les sourires de Poutine et de Trump...et cela ce n’est pas de la démagogie....


            • Harry Stotte Harry Stotte 17 octobre 2016 15:02

              « Une peur justifiée par les propos du candidat républicain qui propose entre autres d’expulser et de ne plus accueillir de musulmans sur le sol américain ou encore d’ériger un mur le long de la frontière mexicaine afin d’empêcher l’arrivée de latinos-américains clandestins. ( :: :) Ces seuls propos peuvent laisser imaginer le pire pour un pays qui nous a déjà habitué au pire.De mon point de vue Clinton n’est pas pire que Trump, mais elle est presque aussi dangereuse. »



              N’étant ni Américain, ni Latino (blocable par un mur), ni musulman (interdit d’accès au territoire des Etats-Unis), je ne vois pas bien où se situe la dangerosité de Donald Trump, de mon point de vue et de celui des quelques milliards de personne ayant ces mêmes trois caractéristiques.


              P.S. - Pour ce qui est du régime cubain, il ne survivra pas cinq ans à la mort du Castro qui défuntera en deuxième position.

              • Harry Stotte Harry Stotte 17 octobre 2016 17:14

                «  Il n’y a pourtant pas plus d’Amérique détestable que celle vendue par Trump. L’Amérique de la beaufitude, des casinos, du fric roi et j’en passe. »



                Il enterre le TAFTA et il dialogue avec Poutine. C’est tout ce qu’on lui demande...Quant au reste, ça concerne les Américains en Amérique. Si le complexe militaro-industriel ne réussissait pas à le supprimer.¨



                « Le camp d’Hillary c’est plutôt celui des bobos libéraux, centre droit, socio-démocrates... »


                ... guerre à l’Iran et provocations aux frontières de la Russie ! 

                • Montdragon Montdragon 17 octobre 2016 19:43

                  @tab
                  tab si t’es malin tu comprendras que personne ici ne te réponds, malgré nos dissensions très claires....pourquoi à ton avis ?
                  Moi qui suis pro-trump et et chevènemento-réac, on me réponds...
                  Peut-être un semblant d’honnêteté ?
                  Allez, adios.


                • pemile pemile 18 octobre 2016 00:09

                  @tab « Il va de soi que vous pensez tous de la merde mais entre vous, impossible de vous en rendre compte. »

                  Mais non, il est pas binaire le petit abarnouille !!

                  Et un binaire doublé d’un égocentrique c’est : toute personne me contredisant est un con smiley

                  « Par contre qu’on vous lâche devant le public français et là on verra bien toute la nullité de vos propos. »

                  Cela fait 10 fois que je vous demande de proposer un média public autre que AgoraVox !


                • MILLA (---.---.45.244) 17 octobre 2016 19:49

                  Je pense que Trump n’avait même pas l’intention d’être Président. Il est très vieux et est multi-milliardaire, le fait d’être Président ne lui apportera pas grand chose...il a simplement joué le jeu en s’opposant à Clinton pour faciliter l’élection de celle-ci. D’autant plus que Trump est aussi un ami personnel de la famille Clinton et a financé des organisations dépendantes de cette famille et peut-être même leur campagne, qui sait ! Le tout est simplement une comédie pour faire élire Clinton qui ira au pouvoir, et même Hollande le certifie. Si elle malade, elle pourrait être remplacée par Tim Kane, qui est plus jeune et pro-israélien (à l’instar des deux autres qui sont validés et approuvés par l’AIPAC).


                  • MILLA (---.---.1.10) 17 octobre 2016 19:53

                    Présidentielle : Tim Kaine, colistier d’Hillary Clinton, peut-il la remplacer ?

                    Le malaise spectaculaire d’Hillary Clinton, le 11 septembre 2016, laisse planer l’éventualité de son remplacement par son colistier. Investi fin juillet, Timothy Michael Kaine, sénateur de Virginie âgé de 58 ans, est relativement peu connu des Américains et se qualifie lui-même d’« ennuyeux ». Son principal atout aux yeux de la candidate démocrate : l’expérience politique.

                    La question revient avec insistance aux Etats-Unis. Après le malaise d’Hillary Clinton, lors de la commémoration du 11-Septembre à New York et l’annonce qu’elle souffrait d’une pneumonie, l’hypothèse de son retrait de la course à la Maison Blanche, avant le scrutin du 8 novembre, est sérieusement envisagée. Rien n’étant prévu dans la Constitution américaine, il reviendrait alors à l’exécutif du parti démocrate, leComité national démocrate (DNC), de désigner un remplaçant. Trois noms sont avancés par les experts : le candidat à la vice-présidence Tim Kaine, le démocrate ayant obtenu le plus de voix aux primaires après Mme Clinton, Bernie Sanders, voire même l’actuel vice-président Joe Biden, très populaire dans le parti.

                    En cas de défection de Mme Clinton, une fois élue, celle-ci serait remplacée par​ celui qui brigue le poste de vice-président, Tim Kaine.


                    • MILLA (---.---.1.10) 17 octobre 2016 19:57

                      En désignant Tim Kaine, comme colistier, Hillary Clinton a fait le choix de l’expérience. Il se présente “démocrate pro-Israël” et a mené plusieurs visites dans le pays.


                      • baldis30 17 octobre 2016 21:11

                        bonsoir,

                        il y a tout de même une énorme différence entre les deux candidats :

                        En cas de conflit grave Trump utiliserait l’arme atomique alors que Clinton userait immanquablement de la bombe atomique ( ou réciproquement)

                         :->


                        • Dukes 18 octobre 2016 14:10

                          Notre tour arrive bientôt...

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