Ni Dieu ni gène
L’opposition Sidaction-Téléthon permet de réenvisager les notions de rétrovirus exogène (VIH) et de gène (thérapie génique, génome, génétique), considérées comme acquises et pourtant problématiques, semble-t-il bien.
Ce "ni-ni" n’est pas une façon de se défausser, mais une sorte de principe de précaution appliqué. En effet, nous ne savons pas ce qu’il en est, quoi qu’on entende, quoi qu’on en dise, d’une part, des prétendus VIH, et, d’autre part, des prétendus gènes.
Dans une récente Tribune Libre sur AgoraVox (le 6 octobre 2009), je présentais une "Critique du concept de VIH", à partir du remarquable ouvrage de Jean-Claude Roussez, "SIDA, Supercherie scientifique et arnaque humanitaire". On y trouvera des arguments pour contrecarrer la vulgate scientifique (ou faut-il écrire, plutôt, pseudo-scientifique ?) actuelle concernant les causes alléguées du sida habituellement (un ou plusieurs rétrovirus humains exogènes, transmissible[s] par voie sanguine, placentaire et sexuelle : des recherches plus avancées, plus abouties, selon nous, montrent qu’il n’en est rien et, notamment, que les tests de dépistage VIH ne testent... rien de probant !).
Dans des textes présentant sa théorie de l’information générale, récemment rebaptisée théorie de l’informotion générale, Jacques Jaffelin propose de renverser notre conception habituelle de certains processus, et, pour faire court, de mettre à bas, en particulier, le "dogme" central de la biologie moléculaire, qui consiste à voir dans la "flèche" (colinéarité) gène-protéine un sens univoque, interdisant de penser convenablement tout un ensemble de phénomènes.
Pour ces raisons, et pour paraphraser le slogan bien connu des anarchistes, je considère avec ces auteurs, à mon sens, qu’il n’y a "ni Dieu, ni gène". C’est-à-dire que la liberté va se nicher y compris dans les phénomènes plus élémentaires que notre pensée, relativement, et que, de même qu’il ne saurait y avoir de "pensée unique" ou de "politiquement correct" à proprement parler, il n’y a pas non plus de certitude concernant l’existence de tel(s) rétrovirus ni de tel(s) éléments à base d’ADN déterminant notre comportement en fin de compte.
J’en veux pour preuve également l’idée contestable et pourtant inscrite dans le Code civil français d’"empreinte génétique". Rien ne nous prouve, puisqu’aussi bien nous savons que, quantitativement parlant, pour ne prendre que ce point de vue, le plus simple à aborder semble-t-il en première approche, nous sommes à 97 % semblables à certains primates, que nous ayons raison de nous fonder sur des analyses quantitatives d’ADN pour déterminer si tel ou tel individu est impliqué dans telle ou telle affaire.
C’est une idée comme une autre, qui doit pouvoir être contestée, en termes scientifiques. Sinon, il ne s’agit plus de science ni de démocratie, mais de dogme et de tyrannie.
Rolly
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