Nice sa mer, ma mère, son maire...
... ses plages, ses caméras et ses taxis boitards sa police qui cogne.
Ah « la promenade des Anglais » qu’elle est belle dans ses nuits chaudes parfumées aux embruns des alizés de sa méditerranée. Et pourtant derrière le vernis, il y a la réalité, et elle est pas des plus reluisantes.
Quand je dis trop bien située, cela m’empêche pas des quartiers défavorisés que sont l’Ariane, les Moulins ou Las Planas avec ses immigrés ou ces français pas franchement en odeur de sainteté dans le centre-ville.
Ces trop bronzés nuisent à l’image qu’ont toujours désirés les édiles locales, toutes issues d’une tendance droite réactionnaire dure.
Entre les Médecins père et fils, Jacques Peyrat ou Christian Estrosi il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette, ils n’ont fait que travailler pour les moins nécessiteux qui en retour vote toujours comme il se doit.
C’est pas demain la veille que flottera sur le toit de la mairie le drapeau rouge frappé du marteau et de la faucille, ça c’est certain.
Surtout que tous les maires qui se sont succédés ont pu compter sur l’appui indéfectible du canard local appartenant au groupe Hersant "Nice-matin" qui ne passe pas spécialement pour un brulot gauchiste, ainsi que sur les cires-pompes de "France 3 région".
Un autre point d’appui vient de la corporation des taxis boitards formidable relais de la pensée droitière de cette cité. Ces taxis dont la spécialité est de prendre les clients des hôtels sans forcément mettre le compteur et en majorant de minimum 20 euros les courses.
Mais Nice c’est d’abord et avant tout, une famille : les "Médecin" qui régneront en maitre absolu, durant plus de trente ans, sur les palmiers de la Baie des Anges.
Entre un père Jean accusé de collaboration avec le régime de Vichy, et le fils Jacques qui a peu près touché à tout ce qui se fait de plus illégal.
Même s’il n’y a jamais eu d’adhésion au F.N. ce dernier a eu des gros flirts avec ce mouvement, quand bien même il fût un secrétaire au tourisme de feu Raymond Barre.
Ses liens avec la mafia ou les mafias étaient connus, et il fréquentait assidument un requin des casinos le bien nommé Jean-Dominique Fratoni rendu célèbre pour avoir été soupçonné d’avoir commandité le meurtre d’Agnès Leroux, trahie aussi par celui qu’elle aimait - l’avocat Agnelet.
Bref certaines salades niçoises sont moins digestes que d’autres, et pour se requinquer rien ne vaut un séjour au soleil de Punta del Este (Uruguay). Cela permet de se refaire la cerise, et éventuellement d’y finir ses jours si la police française vous cherche des noises.
Viendra la période Peyrat avec faut l’avouer du bon et du moins bon. Un désendettement de la ville certain avec une campagne de travaux tel le tramway, qui le place dans la catégorie de ceux qui ont fait quelque chose.
Mais tout cela à un revers, des membres de son équipe ont mis le doigt dans le pot de confiture, comme toujours dans ces cas là, et c’est ce qui en partie lui coutera sa place au profit, d’un ami de Pipole 1er, Christian Estrosi alias le "motodidacte".
Estrosi c’est la voix de son maitre, un chien fidèle, de ceux qui écoutent et font ou on lui dit de faire. Sa candidature à la mairie contre le champion sortant se base sur le socle de l’honnêteté qui aurait fait défaut à l’édile en place. Il remet en cause la transparence de la gestion de la ville ... comme si son pote de Neuilly-sur-la-Seine-Bling-Bling était un modèle de vertu. Passons ...
C’est oublié l’affaire du "Golfe de Nice" qui l’éclaboussèrent lui et sa compagne en 1989. Lorsque l’on veut donner des leçons faut avoir les cuisses propres.
Avec Estrosi, on tient là un vrai réactionnaire. Il déposa un amendement pour le rétablissement de la peine de mort, les pacsés sont pas sa tasse de thé, pas plus que les homos, et il est favorable à la remise en cause de l’octroi de la nationalité par le droit du sol.
Il ne faut pas oublier cette propension au voyeurisme. En effet, Nice est devenue championne de France des installations de caméra (plus de 600) en un temps record. Avril a vu la mise en route des trois premiers radar feu rouge. Gageons que ce n’est qu’un début et qu’il va en fleurir des dizaines d’autres sous peu.
Nice est une ville malsaine (comme énormément de cité en région PACA), et si vous aviez des vacances à passer, prenez le large, l’huile d’olive vendu hors de prix cours Saleya est une arnaque dans 70% des cas, les prix sont gonflés, et la police municipale plus que zélée.
Le soleil à son prix certes, mais de là à le surfacturer ... quant à ma mère ca va !
A peluche
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