Nicole Bricq, la ministre défend le nucléaire : sortez les Verts !
Le 17 décembre, la ministre du Commerce extérieur, Nicole Brick, a réaffirmé le soutien du gouvernement au secteur nucléaire qui constitue, selon elle, une « filière d’excellence ». Ce nouveau signe fort en faveur de la compétitivité et de l’industrie française devrait pousser Ayrault à se débarrasser enfin des Verts au gouvernement. Des Verts qui ne font que décrédibiliser l’action gouvernementale, en critiquant des choix présidentiels sur lesquels ils avaient pourtant signé leur accord politique avec le PS.
« La France est devenue le premier exportateur mondial d’équipements et de services nucléaires. Il est important de garder cette avance dans un secteur de plus en plus concurrentiel car agir pour le commerce extérieur, c’est agir pour l’emploi ». Cette déclaration pleine de bon sens, faite par Nicole Bricq cette semaine, lors d’une visite sur un site d'Areva, à Saint-Marcel, en Saône-et-Loire, pourrait finir de sceller le sort des deux ministres EELV, Cécile Duflot et Pascal Canfin.
Les bases de l'accord PS/EELV étaient pourtant claires
Dans son projet présidentiel, François Hollande avait été clair : réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mix énergétique français pour 2025, fermeture UNIQUEMENT de Fessenheim pendant son mandat et maintien de la construction de l’EPR nouvelle génération de Flamanville. Sur ce programme, les écologistes ont conclu un accord politique avec le Parti socialiste de Martine Aubry.
A l’aide de ces accords, les Verts ont pu obtenir une représentativité dans les instances de la république complétement disproportionnée par rapport à leur faible score aux présidentielles. Une quinzaine de député, un groupe à l’Assemblée et deux ministres pour un parti qui peine à convaincre 2% des Français, c’est déjà un scandale.
Ingratitude et environnement
Désormais, ils refusent de jouer le jeu et viennent cracher dans la soupe. Maintenant qu’ils ont obtenu leurs postes, ils feignent de découvrir ce que Hollande propose depuis presque un an.
Sans parler de la bêtise économique et environnementale de vouloir se passer du nucléaire malgré la crise que traverse le monde, c’est avant tout la malhonnêteté politique des Verts qui est ici choquante.
Nicole Bricq a d’ailleurs eu l’occasion de préciser à quel point l’industrie et l’économie française ont besoin du secteur nucléaire. "On connaît les pays qui veulent s'équiper de nucléaire. Je me suis déjà rendue en République tchèque, en Pologne, en Arabie saoudite. J'irai bientôt en Chine. Cela représente un gain à l'exportation de 25 à 27 milliards d'euros. Le nucléaire participe à cet objectif", a-t-elle expliqué.
De son côté, Delphine Batho, ministre de l’environnement, a tenu à mettre les Verts devant leurs responsabilités et leurs engagements après des déclarations amers de Noël Mamère sur le chantier de Flamanville, rappelant que lorsque l’accord entre le PS et les Verts avait été signé, pendant la campagne présidentielle, François Hollande, "s'était engagé à achever ce chantier de l'EPR, en même temps que la centrale de Fessenheim serait fermée". L’écologie rendrait-elle amnésique ?
On attend de Hollande et Ayrault qu’ils aient le courage de se débarrasser de cette formation de bobos citadins déconnectés, hautains et donneurs de leçons, qui ne peut que nuire à leur action politique, à la gauche et à la France.
On sait désormais que la morale obscurantiste des Verts n’est pas à vendre : elle est à louer !
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