Noël en Novembre...

Le grand rush de Noël a déjà commencé : dès le début du mois de Novembre, les supermarchés arborent les décorations de Noël... guirlandes, éclairages, pères Noël, lutins, sapins, couleurs chatoyantes...
A l'entrée du magasin, sont installées toutes les friandises de cette fête désormais incontournable : chocolats, nougats, papillotes, marrons glacés, truffes... une profusion et une débauche de produits qui attirent le regard.
Le rayon des jouets déborde également : c'est un luxe de jouets électroniques, clinquants, c'est une abondance de jeux éducatifs, de jeux de société, de peluches, de poupées de toutes sortes.
Et déjà, les gens achètent et font des provisions pour la Noël.
Peut-on désormais échapper à cette débauche de consommation, à ces orgies de dépenses, à cette recherche frénétique des cadeaux de Noël ?
Il est vrai que Noël représente l'enfance : nous avons tous des souvenirs souvent enchanteurs de cette fête...
Les enfants ne sont-ils pas les rois de cette fête et de nos jours, l'enfance n'est-elle pas sacralisée ?
Noël est partout : sur internet, dans les rues qui s'illuminent de décorations, dans les magasins...
Comment résister à cette frénésie d'achats ? Comment ne pas céder aux injonctions de la société de consommation ?
Il faut fêter Noël ! Tout nous incite à consommer, les publicités, la croissance qu'il convient d'entretenir et de doper, les magasins qui regorgent de produits...
Il n'est pas rare que certains achètent des cadeaux inutiles, qui seront même revendus sur internet.
Mais ne pourrait-on pas fêter ce jour plus sobrement ? Retrouver, ainsi, l'esprit originel de la Noël... une certaine simplicité...
Mais, non, nous nous laissons tous aller à la frénésie de Noël.
Les enfants sont saturés de cadeaux, des jouets qui sont souvent bien vite oubliés, remisés, délaissés. Les enfants sont submergés de cadeaux, à tel point que les parents ne savent plus quel jouet leur offrir une année après l'autre.
Les adultes échangent aussi des cadeaux, le plus souvent des objets superflus, luxueux, inutiles.
Quelle gabegie !
Comme l'écrit Stéphane Floccari, dans son ouvrage intitulé Survivre à Noël, "nous sommes tous d'accord, à un moment ou à un autre, pour dénoncer cet état de fait que pourtant nous perpétuons..."
Cette surconsommation est d'autant plus indécente que ce luxe côtoie la misère la plus grande.
Des sans abris vivent dans des conditions déplorables et sont exclus de cette fête de Noël.
Ainsi, Noël devient le révélateur des inégalités criantes qui traversent nos sociétés.
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