Non à la censure du politiquement correct
Le politiquement correct est un piège mortel qui risque de réduire la démocratie à sa plus petite expression.
UN PIEGE MORTEL POUR LES LIBERTES DEMOCRATIQUES !
Georges Frêche est un politicien qui oublie très souvent de réfléchir avant de parler, à moins qu’il n’agisse ainsi que par provocation.
Si je n’apprécie pas l’homme politique, je n’accepte pourtant pas que certains commentateurs et militants puissent déduire de ses dérapages plus ou moins contrôlés qu’il serait un raciste !
Si les organisations anti racistes pensent qu’il est raciste, qu’elles osent porter plainte !
Le racisme est un délit.
Aujourd’hui la bien pensante et le politiquement correct sont aux aguets, prêts à flinguer le premier ou la première qui sortirait des sentiers battus.
Je combats toutes les formes de racismes mais refuse que la caractérisation « raciste » soit banalisé et servi à toutes les sauces.
Les rédacteurs du journal « Riposte laïque » sont vilipendés à longueur de colonnes par certains gauchistes. Ces derniers incapables de faire une analyse rigoureuse, quelque peu marxiste, traitent ce média de « raciste », de « xénophobe », certains n’hésitent pas à aller plus loin en comparant les journalistes de nouveaux Doriot !
Est-ce là une méthode de débat ?
Je ne le pense pas.
Je suis en désaccord avec Riposte laïque qui confond la religion musulmane et l’islamisme politique et prend une posture nationaliste...Dois-je aller plus loin en galvaudant des caractérisations et en diffamant des militants ?
La démocratie n’y gagnerait rien.
Quant aux réels gauchistes, qui ont oublié d’être des révolutionnaires conséquents, ils n’hésitent pas à discuter fraternellement avec des Tariq Ramadan oubliant par là-même que ce personnage entretient des relations étroites avec des intégristes.
Aujourd’hui, il faut refuser que la censure insidieuse puisse ainsi s’installer et empêcher que le débat démocratique puisse prendre son essor
Une épée de Damoclès est au-dessus de notre tête et attention aux retombées.
Il ne s’agit pas là d’un jeu mais d’enjeux importants pour notre liberté de pensée et d’expression.
A Durban, les 57 états de l’OCI (Organisation de la Conférence islamiste) ont voulu criminaliser toute critique de la religion. Ils ont bénéficié de l’appui de l’église catholique, toujours prête à reprendre du « poil de la bête ».
Attention à ne pas donner des armes à tous ceux qui rêvent d’une France où le politiquement correct serait roi et où la censure dans les têtes préparerait la mise en place d’un cadre liberticide !
Jean-François CHALOT
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