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Accueil du site > Tribune Libre > Norman Finkelstein réfute la définition de l’antisémitisme par (...)

Norman Finkelstein réfute la définition de l’antisémitisme par l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste (IHRA)

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Source : http://normanfinkelstein.com/2018/08/28/why-the-british-labour-party-should-not-adopt-the-ihra-definition-or-any-other-definition-of-antisemitism (28 août 2018).

Traduction : lecridespeuples.fr

Cet article est traduit à l’occasion de l’adoption le 3 décembre par l’Assemblée Nationale de cette définition spécieuse de l’antisémitisme, qui inclut l’antisionisme. Le Parti Travailliste britannique de Corbyn, évoqué par Finkelstein, l’a pour sa part pleinement adoptée le 4 septembre 2018.

Pourquoi le Parti Travailliste britannique ne devrait pas adopter la définition de l’antisémitisme de l’IHRA ou de tout autre organisme.

Par Norman G. Finkelstein [*]

Le Parti Travailliste britannique adoptera-t-il la définition de l’antisémitisme élaborée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) ? Les dirigeants de la communauté juive britannique ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour forcer la main au Parti et le contraindre à l’accepter. Il doit prendre sa décision fatidique dans quelques jours. La définition est complétée par 11 illustrations. Sept d’entre elles, cependant, ne se réfèrent pas à l’antisémitisme en soi, mais plutôt à la critique d’Israël. Natan Sharansky a mis au point un Test-3D d’antisémitisme qui a ensuite été vanté par les partisans d’Israël : Diabolisation, Double standard, Délégitimation. Quel que soit le mérite de ces critères de contrôle, on pourrait dire que les illustrations de l’IHRA constituent un cas d’école du Test-3S de la censure politique : Suppression, Sélectivité de l’application, Spécificité de la plaidoirie. Avant de documenter cela, toutefois, le débat autour de l’adoption de la définition et des illustrations de l’IHRA doit être replacé dans un contexte plus large.

***

La définition de l’IHRA impose des contraintes à la liberté d’expression au sein du Parti Travailliste. En un mot, c’est de la censure. On pourrait faire valoir que le Parti Travailliste est une organisation à laquelle quiconque est libre d’adhérer ou non, et qu’il a donc le droit de fixer des règles et des paramètres pour les déclarations publiques de ses membres. Mais la tradition de la gauche libérale, dont le Parti Travailliste est une émanation, a toujours attaché à la vérité une valeur primordiale et unique, et a reconnu que dans la quête de la vérité, un débat ouvert et sans entrave est essentiel.

John Stuart Mill, dans son exposé classique Sur la liberté, affirme que l’utilité d’une croyance était indissociable de sa vérité : « Aucune croyance contraire à la vérité ne peut vraiment être utile. » À l’autre bout du spectre politique, Lénine s’appuie sur le pouvoir de la vérité pour prendre l’avantage sur ses adversaires : « Les faits sont des choses têtues, comme disent les Anglais. »

Cependant, pour maîtriser fermement la vérité, la liberté de parole ne doit pas être entravée. Lorsque le jeune Karl Marx s’est fait connaître pour la première fois en tant que journaliste, « la presse anglaise », a-t-il déclaré avec approbation, jouissait « de la plus grande liberté possible », alors que la censure régnait en Allemagne. Cette entrave à la liberté de la presse était officiellement rationalisée au motif que seule l’intervention d’une autorité supérieure pouvait séparer le bon grain de l’ivraie. Si la censure visait effectivement à préserver ce qui avait de la valeur dans les déclarations et écrits des uns et des autres, argumentait Marx, cet objectif ne pourrait être atteint non pas par la censure unilatérale du pouvoir, mais par une politique radicalement opposée d’ouverture : « La censure est la critique en tant que monopole du gouvernement. Mais la critique ne perd-elle pas son caractère rationnel si elle n’est pas ouverte mais secrète […] : si elle opère non pas avec le couteau pointu de la raison, mais avec les ciseaux émoussés de l’arbitraire ; si elle ne fait qu’émettre des critiques en se soustrayant à toute possibilité de subir elle-même la moindre critique […] ; si elle est si peu critique qu’elle prend le jugement d’une personne pour la sagesse universelle, des ordres péremptoires pour des affirmations rationnelles, des taches d’encre pour des rais de lumière, les suppressions tordues du censeur pour des constructions mathématiques et la force brute pour des arguments décisifs ? »

Lorsqu’on lui a demandé beaucoup plus tard quelle était sa devise préférée, Marx a rejeté l’idée même de l’existence de vérités sacrées et inattaquables en répondant « De omnibus dubitandum » (« Il faut douter de tout »). En écho à Marx, John Stuart Mill, son antagoniste libéral, a observé que le seul test rationnel d’une conviction était sa capacité à résister à une critique sans entrave : « Les convictions auxquelles nous sommes le plus viscéralement attachés ont pour seule et meilleure garantie une invitation permanente au monde entier de prouver leur fausseté. »

Dans sa critique de la révolution bolchevique, Rosa Luxemburg a présenté une défense lyrique de la liberté d’expression sans réserve : « La liberté uniquement pour les partisans du gouvernement, uniquement pour les membres d’un parti, si nombreux soient-ils, signifie pas de liberté du tout. La liberté est toujours et exclusivement la liberté de ceux qui pensent différemment. » Elle défendait ce principe « non pas à cause d’un concept fanatique de ‘justice’, mais parce que tout ce qui est instructif, sain et purifiant en matière de liberté politique dépend de cette caractéristique essentielle, et son efficacité disparaît lorsque la ‘liberté’ devient un privilège spécial. » Dans un passage qui résonne aussi fort aujourd’hui que lorsqu’il a été écrit il y a un siècle, Luxemburg a affirmé que si la voie vers le socialisme reste un territoire inconnu, seule une critique libre et ouverte venue d’en bas peut permettre de découvrir des solutions aux inévitables défis imprévus et de corriger les erreurs inhérentes à sa construction : « L’hypothèse tacite qui sous-tend la théorie de la dictature du prolétariat élaborée par Lénine & Trotski est la suivante : que la transformation socialiste est une chose pour laquelle une formule toute faite est prête dans la poche du parti révolutionnaire, et n’a besoin que d’être menée énergiquement dans la pratique. Malheureusement – ou peut-être heureusement –, ce n’est pas le cas, ou heureusement. Loin d’être une somme de prescriptions toutes faites qui doivent seulement être appliquées, la réalisation concrète du socialisme […] est quelque chose qui est complètement caché dans les brumes du futur. Ce que nous possédons dans notre programme n’est autre que quelques indicateurs principaux quant à la direction générale à suivre […] Le socialisme, de par sa nature même, ne peut être décrété ni introduit par ukase […] Seule l’expérience est capable de corriger et d’ouvrir de nouvelles voies […] Toute la masse du peuple doit y participer. »

On pourrait se demander ce qu’il en serait dans le cas où la découverte d’une vérité contredirait l’autre idéal suprême de justice. Mais il s’agit d’une fausse opposition. Tout comme comme une fin noble ne peut justifier des moyens ignobles, la fin devant être aussi pure que les moyens qui l’entraînent, l’idéal de justice est aussi pur que la vérité qui l’informe. Si quelque chose est vrai, ce n’est pas seulement utile, aux yeux de John Stuart Mill, c’est aussi et nécessairement juste. Ou, comme le dit Antonio Gramsci, « Dire la vérité, parvenir ensemble à la vérité, est un acte communiste et révolutionnaire. »

Seule la vérité est utile. La vérité – les faits – est décisive dans les joutes idéologiques et intellectuelles ; la vérité ne peut émerger que d’un discours sans entrave ; l’indice de la liberté d’expression est son universalité ; une cacophonie de « vérités » concurrentes est indispensable aux tentatives et aux erreurs de la création d’un monde juste ; les vérités résultant de critiques impitoyables ne peuvent saper la justice, car celle-ci est fondée sur la vérité.

Tel est l’héritage historique du Parti Travailliste. Mais cet héritage est maintenant attaqué, car les représentants de la communauté juive britannique exhortent le Parti à adopter un code de censure.

***

Fidèle à ses racines libérales voire libertaires, le Parti Travailliste, jusqu’à récemment, n’imposait aucune entrave à la liberté d’expression de ses membres, mais seulement à leur comportement. Son règlement intérieur stipulait : « Aucun membre du Parti ne doit adopter un comportement qui, de l’avis du Comité national constitutionnel (CNC), serait jugé préjudiciable, ni réaliser des actes qui, de l’avis de celui-ci, porteraient gravement préjudice au Parti […] Le CNC ne tiendra aucun compte des croyances et opinions de ses membres, ni de leur simple expression. » Mais en 2017, le Parti, agissant apparemment à la demande du mouvement juif anti-Corbyn en son sein, a métamorphosé cette règle en insérant des clauses qui empiétent profondément sur la liberté d’expression. La règle stipule actuellement :

« Aucun membre du Parti ne doit adopter un comportement qui, de l’avis du Comité exécutif national (CEN), serait jugé préjudiciable, ni réaliser des actes qui, de l’avis de celui-ci, porteraient gravement préjudice au Parti. Le CEN tiendra compte des codes de conduite en vigueur et considérera tout incident qui, à ses yeux, pourrait raisonnablement être considéré comme une preuve d’hostilité ou de préjudice fondés sur l’âge, le handicap, l’identité sexuelle originelle ou réassignée, le mariage ou PACS, la grossesse et la maternité, la race, la religion ou les convictions, le sexe ou l’orientation sexuelle comme des comportements préjudiciables au Parti : il s’agira entre autres d’incidents impliquant le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie ou toute forme de langage, de sentiments, de stéréotypes ou d’actes racistes, le harcèlement sexuel, les brimades ou toute forme d’intimidation envers une autre personne basée sur une caractéristique protégée déterminée par le CEN, où qu’elle se produise, qui seront considérés comme une conduite préjudiciable au Parti. Le CNC ne tiendra aucun compte des croyances et opinions de ses membres, ni de leur simple expression, sauf dans les cas incompatibles avec les objectifs et les valeurs du Parti, avec les codes de conduite convenus ou avec un préjudice à l’encontre de toute caractéristique protégée. » (c’est moi qui souligne)

Aucun des termes notoirement sensibles de ce Code de restriction de la liberté d’expression – « racisme, antisémitisme, islamophobie ou tout autre forme de langage… racistes » – n’est défini, ce qui en soi ne peut que jeter un voile sur la liberté d’expression : Qui doit déterminer et comment sera-t-il établi qu’une ligne rouge a été franchie ? De plus, le règlement interdit, en tant que sous-catégorie distincte, tous « sentiments » préjudiciables. Si cela dénote des sentiments non verbaux (car autrement, cela relèverait simplement du « langage raciste »), alors le Parti Travailliste est maintenant engagé dans la tâche impossible et morne de contrôler non seulement la parole, mais aussi les pensées et sentiments de ses membres. Si la camarade X refuse de fréquenter des hommes asiatiques, si le camarade Y refuse de fréquenter des filles musulmanes et que la camarade Z ne fréquente que des hommes juifs (car elle est orthodoxe), seront-ils traînés devant le CNSD (Comité national des sentiments douteux) ?

Même si le code de conduite révisé interdit explicitement l’antisémitisme, les représentants du judaïsme britannique ont lancé un ultimatum au Parti Travailliste : il doit également intégrer la définition de l’antisémitisme de l’IHRA dans toutes ses parties – sinon gare à lui ! Pour commencer, il est difficile de comprendre pourquoi les Juifs mériteraient un traitement spécial. En effet, de toutes les catégories protégées par le règlement, les Juifs britanniques sont les plus riches, les mieux organisés, les plus stratégiquement placés et les moins sujets à « l’hostilité et aux préjugés ». Si les organisations communautaires juives peuvent si ouvertement, effrontément et sans relâche, imposer leurs exigences au Parti Travailliste, c’est à cause du pouvoir politique énorme qu’ils peuvent exercer et de l’immunité politique dont ils jouissent. De plus, l’exigence est assez malséante, car elle implique que les vies juives seraient plus dignes – car méritant un traitement de faveur. Elle rappelle le chauvinisme ethnique nauséabond en jeu dans la stipulation selon laquelle l’Holocauste doit être séparé des « autres génocides ».

Il est encore plus troublant que la définition proposée porte si peu sur l’antisémitisme en soi et tellement sur Israël. Les défenseurs d’Israël disent souvent que l’État juif devrait être traité et jugé comme tout autre État ; de fait, ils ne cessent de répéter que ne pas le traiter ou le juger comme les autres États est antisémite. Mais aucun autre État au monde ne bénéficie d’une dérogation spéciale dans le Code de conduite du Parti Travailliste ; de fait, aucun autre État n’y est même mentionné. La communauté juive britannique impose-t-elle un Code antisémite – car discriminatoire, même « positivement » – au Parti Travailliste ? On peut aussi être perplexe quant au fait qu’Israël figure de manière si proéminente dans une définition dont le sujet est l’antisémitisme. Considérez ce scénario. Les Rastafariens (ou Rastas) afrocentriques, basés en Jamaïque, vénéraient l’empereur Éthiopien Haïlé Sélassié. Au début des années 1970, Sélassié s’est rendu coupable de crimes contre l’humanité, ayant été responsable d’une famine massive dans son pays qu’il a dissimulée. Si les Rastas formaient une Alliance internationale pour la mémoire de l’esclavage, et si cet organe mettait en place une définition de l’anti-rastafarianisme interdisant toutes critiques à l’encontre de l’Ethiopie, serait-il si difficile de se rendre compte que leur impulsion n’était pas de combattre « les préjugés et l’hostilité » contre les Rastas, mais plutôt d’immuniser leur Etat Sacré de tout examen légitime ?

On peut lire ceci dans la définition de l’antisémitisme par l’IHRA :

« L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs, qui peut être exprimée via une forme de haine envers les Juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme s’adressent aux individus Juifs ou non Juifs et / ou à leurs biens, aux institutions communautaires juives et aux installations religieuses. »

Il est largement admis que cette définition incohérente, illettrée et maladroite ne fournit aucune indication sur ce qui constitue de l’antisémitisme. Elle stipule que c’est « une certaine perception », mais cette « certitude » s’avère plutôt incertaine, car « elle peut être exprimée via une forme de haine envers les Juifs », ce qui revient à dire qu’elle peut également ne pas l’être. Mais le fait est qu’il est impossible de définir l’antisémitisme. En outre, même si une définition intelligible était conçue, son utilité serait douteuse, sinon celle d’être jetée au visage comme une épithète flétrissante. Les termes péjoratifs ne font pas avancer grand-chose. Autrement dit, leur avantage supplémentaire, leur valeur ajoutée, est de zéro ; si on s’en dispensait, personne n’y perdrait quoi que ce soit.

Le terme antisémitisme est généralement défini comme « l’hostilité envers les Juifs en tant que Juifs ». Mais un antisémite nierait qu’il déteste les Juifs en tant que Juifs ; il dirait plutôt que c’est à cause de tel ou tel trait négatif inhérent à eux qu’il les hait – la parcimonie, le clanisme, l’arrogance. Il en va de même pour le raciste qui déteste les Noirs. Il objecterait sans doute que son aversion ne découle pas du fait qu’ils sont Noirs, mais bien parce que ce sont des voleurs et des violeurs. La question est alors empirique. En d’autres termes, une telle accusation ne peut être réfutée par l’épithète « vous êtes un raciste ». Une telle réplique clôt la discussion au moment même où elle est la plus nécessaire. Ne serait-ce pas un manquement au devoir si un enseignant étiquetait de manière abusive un élève qui ne ferait qu’exprimer de bonne foi un avis politiquement incorrect ? L’un des rôles d’un parti politique, et pas des moindres, est d’ordre pédagogique, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. « Un homme insulte, suppose Malcolm X, parce qu’il n’a pas les mots pour dire ce qu’il pense. » On peut observer quelque chose de similaire chez ceux qui, par réflexe, lancent des épithètes comme « antisémite » ou « raciste ». Ces insultes ne sont que des substituts rachitiques, ignorants et débraillés de la dialectique rationnelle. Si celui qui y recourt a la chance de posséder les outils intellectuels pour s’engager dans une telle dialectique, c’est en outre un manquement inexcusable.

Il est probablement juste que les personnes foncièrement intolérantes et pétries de préjugés soient insensibles à la raison, et qu’il est donc vain de tenter de les en dissuader. « Si vous ne pouvez pas convaincre un fasciste, a déclaré Léon Trotski, familiarisez sa tête avec le trottoir. » Mais qui est parfait au point de n’avoir absolument aucun des préjugés « locaux » ? Il ne peut certainement pas être juste de penser que toute croyance irrationnelle est, par essence, imperméable à la raison. « La passion antisémite, a déclaré Jean-Paul Sartre dans Réflexions sur la question juive, devance les faits qui devraient la faire naître. » Si cela était vrai, il serait inutile de la contrer par des faits. Mais Sartre ne dessinait que le portrait interne des antisémites farouches, pour qui la bigoterie était le fruit empoisonné d’une « attitude globale » et d’une « conception du monde », née en définitive d’une « peur devant la condition humaine ». Dans le cours ordinaire des événements, parmi les spécimens ordinaires de l’humanité, la raison conserve son pouvoir de persuasion ; ou, en tout état de cause, il n’existe aucun motif a priori pour renoncer à essayer de dialoguer, encore moins pour remplacer le pour ou contre par des épithètes totalement et intrinsèquement inadéquates.

Dans un raffinement de la définition commune, le philosophe britannique Brian Klug propose que l’antisémitisme soit défini comme « une forme d’hostilité envers les Juifs en tant que Juifs, où les Juifs sont perçus comme autre chose que ce qu’ils sont ». Elle devient néanmoins une question empirique requérant une approche empirique : est-ce que les Juifs en général sont autre chose que ce qu’ils sont perçus être ? Mais il y a une autre faille dans la définition de Klug. Les Juifs allèguent souvent que les antisémites leur en veulent parce qu’ils sont plus intelligents et donc plus accomplis. En fait, Wilhelm Marr, qui a inventé le terme d’antisémitisme, a décrit les Juifs comme « flexibles, tenaces et intelligents » (bien que dans un excès destructeur). Après tout, ils ont peut-être mis le doigt sur quelque chose : les Juifs pourraient être supérieurs aux autres. Le QI moyen des Juifs ashkénazes est nettement supérieur à celui de tout autre groupe ethnique dans le monde. Mais si, selon Klug, l’antisémitisme est la perception des Juifs comme « autre chose que ce qu’ils sont », alors le ressentiment viscéral de l’antisémite face aux Juifs ne saurait être antisémite – car il correspondrait à une réalité.

Le code de conduite du Parti Travailliste a jusqu’à présent fidèlement honoré son héritage libertaire en permettant à toutes les idées, même les plus bizarres ou les plus nocives, de se faire entendre. Sous l’impulsion des Juifs anti-Corbyn du Parti Travailliste, ses dirigeants ont ajouté au code des tombereaux de boue verbale qui ont pollué le principe vénérable de la liberté d’expression. Maintenant, les élites juives britanniques terrorisent Corbyn pour qu’il accepte une prétendue définition de l’antisémitisme qui, premièrement, est et ne peut être que du charabia, deuxièmement, constitue un traitement de faveur ethnique exemplaire, troisièmement, n’est pas seulement inutile, mais étouffe un débat vital, et quatrièmement, n’a presque rien à voir avec l’antisémitisme et presque tout à voir avec la volonté de protéger Israël de condamnations légitimes. En somme, pour désintoxiquer son code de conduite, le Parti Travailliste devrait jeter le texte révisé aux ordures, rejeter dans son ensemble et dans toutes ses parties le texte de l’IHRA et revenir à ses racines radicales.

***

La définition de l’antisémitisme par l’IHRA comprend 11 exemples. Sept d’entre eux concernent la critique d’Israël. Si le Parti Travailliste adopte ces tabous, les recherches universitaires sérieuses seront abolies, tandis qu’Israël deviendra le bénéficiaire d’un double standard pernicieux. Considérez ces exemples d’antisémitisme allégué tirés du texte de l’IHRA :

« Refuser au peuple juif son droit à l’autodétermination, par exemple, en affirmant que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste. » Mais selon Benny Morris, le plus grand historien israélien, « le transfert [c.-à-d. l’expulsion des Palestiniens] était inévitable et inhérent au sionisme », tandis que selon l’écrivain israélien Ari Shavit, dans son best-seller largement plébiscité, Ma Terre promise, « Si le projet sioniste devait aboutir, Lydda (ville palestinienne où un massacre de la population arabe – hommes, femmes et enfants – a été perpétré en 1948) devait disparaître. » En somme, si la création d’Israël entraînait nécessairement un nettoyage ethnique de la population autochtone, la réalisation du droit du peuple juif à l’autodétermination ne pouvait être qu’une entreprise raciste.

« Appliquer deux poids, deux mesures en exigeant d’Israël un comportement qu’on n’attend ni ne demande à aucune autre nation démocratique. » Mais loin d’imposer à Israël une norme plus stricte, les détracteurs de l’Etat hébreu n’ont fait que dénoncer l’immunité inégalée d’Israël. Par exemple, depuis 1979, le Conseil de sécurité des Nations Unies a condamné à plusieurs reprises la politique israélienne de construction de colonies de peuplement dans les territoires palestiniens occupés, qualifiée de « violation flagrante » du droit international, tandis qu’en 2004, la Cour internationale de Justice avait unanimement déclaré que les colonies de peuplement israéliennes « constituaient une violation du droit international ». Cependant, Israël persiste dans sa politique de colonisation, tandis que l’ONU, qui a imposé à maintes reprises des sanctions à d’autres États membres, n’en a jamais imposé à Israël, même si sa politique de colonisation constitue un crime de guerre et un crime contre l’humanité au sens du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.

« Utiliser les symboles et les images associés à l’antisémitisme classique (par exemple, les affirmations selon lesquelles les Juifs ont tué Jésus ou les accusations de meurtre rituel d’enfants chrétiens) pour caractériser Israël ou les Israéliens. » Mais la hasbara (propagande) israélienne elle-même exploite à l’envi et sans aucune pudeur l’accusation de « meurtre rituel » afin de faire taire les critiques en inversant ses effets. Ainsi, la simple mention des enfants palestiniens réellement tués par Israël entraîne généralement des inversions accusatoires de « campagne mondiale d’accusations de crimes rituels contre Israël ».

« Établir des comparaisons entre la politique israélienne contemporaine et celle des nazis. » Mais d’une part, sur tout le spectre politique, les Israéliens font librement ces analogies qui font frémir, tandis qu’Israël a officiellement et systématiquement décrit ses antagonistes comme des réincarnations d’Hitler – qu’il s’agisse de l’Egypte de Nasser, de l’Irak de Saddam Hussein, de l’Iran, du Hezbollah ou du Hamas, tous ont été traités de nazis. En effet, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a, défiant de manière folle l’exigence d’avancer le moindre élément de preuve, déclaré que l’Iran pouvait représenter une menace encore plus grande pour l’humanité que Hitler, et que l’Holocauste a été conçu et orchestré par un dirigeant palestinien, et non par Hitler.

« Tenir collectivement les Juifs pour responsables des actes de l’État d’Israël ». Mais en se présentant comme l’État-nation du peuple juif, Israël lui-même implique collectivement les Juifs dans ses actions, tout comme Netanyahu implique collectivement les Juifs lorsqu’il se désigne comme le « représentant du peuple juif tout entier. » [Partout dans le monde, les Juifs qui soutiennent farouchement Israël et accusent ses critiques d’antisémitisme ne font que donner crédit à l’amalgame Israël / Judaïsme.]

En somme, ces exemples d’antisémitisme prétendument caché derrière des critiques d’Israël comprennent des descriptions factuelles précises de critiques d’Israël (premier exemple), des descriptions factuelles inexactes de ses détracteurs par ses chiens de garde (second exemple), et des pratiques douteuses dont Israël est lui-même, sinon plus, du moins tout aussi coupable que ses critiques (troisième, quatrième et cinquième exemples). Si le Parti Travailliste adopte cette définition de l’antisémitisme, il deviendra une dupe volontaire de la hasbara israélienne ; cela déshonorera les nobles traditions du Parti ; et cela trahira la promesse de Jeremy Corbyn de mettre le Parti sur un nouveau chemin de défense de la vérité et de la justice, où qu’elles se trouvent et quel que soit le prix à payer.

[*] Je remercie Maren Hackmann-Mahajan, Deborah Maccoby et Jamie Stern-Weiner pour leur contribution.

 

Fils de survivants d’Auschwtiz et du Ghetto de Varsovie, autorité internationale sur le conflit israélo-palestinien, Norman Finkelstein est notamment l’auteur de L’Industrie de l’Holocauste : Réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs.

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Voir également :

La France de Macron à l’avant-garde de l’odieux amalgame entre antisionisme et antisémitisme

Norman Finkelstein dénonce l’imposture de l’antisémitisme

Sur l’imposture du ‘droit à l’existence’ de l’Etat d’Israël

Norman Finkelstein sur Jeremy Corbyn et les pompiers pyromanes de l’antisémitisme

 

 

Khamenei : l’Iran est l’ennemi de l’Etat usurpateur d’Israël, et non celui des Juifs

 

 

Hassan Nasrallah : le sionisme est l’ennemi mortel des Juifs, Israël est voué à la destruction

 

https://vimeo.com/264726028


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43 réactions à cet article    


  • JPCiron JPCiron 5 décembre 2019 14:44

    «  Arrêtez de vivre dans le déni, Israël est un État pervers.Israël peut ne pas être nazi, ni même un État fasciste. Pourtant, il fait partie de la même famille terrible, la famille des États pervers.  »

    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-stop-living-in-denial-israel-is-an-evil-state-1.5418219


    En Israel, on peut donc dire ce que l’on pense de l’État d’Israël. Mais en France, nos élus ne nous le permettraient pas ?


    L’expression de l’opinion sur l’État d’Israël serait libre pour les Israéliens, mais ’’sous contrôle » pour les Français ?


    • rogal 5 décembre 2019 15:00

      Une définition n’est pas une assertion. Elle est acceptée ou rejetée, mais elle ne se réfute pas.


      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2019 03:45

        @rogal

        Faux. Une définition a un contenu propositionnel qui, en tant que tel, peut être réfuté.


      • leypanou 5 décembre 2019 15:12

        Le Parti Travailliste britannique de Corbyn, évoqué par Finkelstein, l’a pour sa part pleinement adoptée le 4 septembre 2018.

        Pourquoi le Parti Travailliste britannique ne devrait pas adopter la définition de l’antisémitisme de l’IHRA ou de tout autre organisme

        ==========================================================
        @auteur
        Le Parti Travailliste l’a déjà adopté cette définition ou non ?
        Autre position intéressante sur la question : celle de Gilad Atzmon, identique à celle de Norman G Finkelstein.
        En France, on a bien la loi Gayssot.


        • JPCiron JPCiron 5 décembre 2019 17:26

          @leypanou

          Bonjour,


          En Grande Bretagne, Corbyn était depuis longtemps ’’lynché’’ médiatiquement par les promoteurs de normes de pensée. Plier plutôt qu’être brisé a été son choix.

          En France, lesquels de nos élus se tiendront debout ?


          Déjà, même voyez ce qui arrive pour un banal software de traduction.

          Par exemple, prenez ce site : https://context.reverso.net/traduction/

          pour traduire d’Anglais en Français. Deux essais :

          .

          > « France is an evil State » Le Programme donne :

             « La France est un Etat mauvais »

          .

          > « Israel is an evil State » Le Programme masque la traduction et annonce «  Contenu potentiellement inapproprié »

          Pour lire la traduction, il faut « déverrouiller »


          De la sorte, cette « expérience » fera aussi partie des information liée à votre ordinateur...




          .


        • leypanou 5 décembre 2019 18:30

          @JPCiron
          vous devez aussi savoir que wikipedia entre autres est complètement « orienté » et pas seulement par ceux dont on est en train de parler.


        • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 5 décembre 2019 21:21

          @leypanou
           c’est vrai qu’en matière de moyen/orientation sur Wiki certains ne s’en cachent même pas ! ...c’est expliqué en 2 minutes sur la vidéo


        • JPCiron JPCiron 5 décembre 2019 21:25

          @leypanou
          .
          Oui, je l’ai aussi noté.

          On y ré-écrit l’Histoire.
          On y fait fleurir les experts sur plein de sujets variés.
          On met en avant des Etudes ou on rapporte des opinions.
          On multiplie les pages.
          On oeuvre à introduire le doute...

          C’est un boulot de professionnels.
          Car ils sont toujours là sur le pont.

          .



        • Armand Griffard de la Sourdière Armand Griffard de la Sourdière 5 décembre 2019 21:31

          @JPCiron
           hé hé !!! à une minute près j’ai balancé le morcif avant vous !  smiley


        • JPCiron JPCiron 5 décembre 2019 22:45

          @Armand Griffard de la Sourdière

          Il est vrai que c’est un dépassement « sur la ligne ». Quand j’ai commencé à écrire, votre post n’était pas encore là...

          Bon, je suis un peu vieux et un peu lent.
          Mais pas encore bon pour la réforme !

          J’avais trouvé aussi des manuels de propagande Sioniste, que j’avais communiqué dans un Article, il y a quelques mois :
          https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/lobbyisme-pro-israel-et-democratie-212702

          .
          Ils mettent des sommes faramineuses pour influencer l’opinion. Ils ont parfaitement réussi aux USA (voir l’Article). Et maintenant, ils appliquent la même méthode en Europe. Et ça marche !! Comme nos Médias Grand Public semblent être sur une sensibilité proche, il y a de quoi faire réfléchir...

          Les 2 liens (PDF) sont vers la moitié de l’Article :
          http://australiansforpalestine.com/wp-content/uploads/2009/07/tip_report.pdf

          https://www.middle-east-info.org/take/wujshasbara.pdf

          .
          .


        • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 5 décembre 2019 16:47

          « Qui doit déterminer et comment sera-t-il établi qu’une ligne rouge a été franchie ? »

           

          Mais les droits de l’homme de 1789 bien sûr.

          ART. 10. — Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

          ART. 11. — La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

           

          Une menace à l’ordre public ne suffit pas pour empêcher des opinions de s’exprimer. Il faut pour ce faire que le trouble à l’ordre public soit manifeste, et pour le moment le trouble à l’ordre public est caractérisé par la suppression de liberté d’opinion violant ainsi les articles 10 et 11 des droits de l’homme de 1789.

          Notre droit est assis sur le principe énoncé par Saint Louis : « Nul ne sera privé de son droit sans faute reconnue et sans procès. »

           

          Qui définit un trouble à l’ordre public ?

          En France, ce sont uniquement la police et la gendarmerie qui peuvent décider qu’une personne est en train de porter trouble à l’ordre public.

          Elles seront alors chargées de maintenir l’ordre public par tous les moyens possible. Cela peut notamment passer par des arrestations, ou par l’emploi d’unités spécialisées, à l’instar des CRS. L’atteinte à l’ordre public peut justifier le recours à la force policière.

          Exemples de trouble à l’ordre public

          On peut trouver de nombreux exemples d’atteintes à l’ordre public, qui pourraient être l’objet d’arrestations ou de gardes à vue :

          - Le trouble à l’ordre public individuel : on pourra évoquer le cas d’ivresse publique, d’exhibitionnisme ou encore de tapage nocturne ou diurne.

          - L’atteinte à l’ordre public collective : on évoquera alors les émeutes, les manifestations non autorisées ou encore les attroupements.

          Trouble à l’ordre public et sanctions :

          - Sanctions pour ivresse sur la voie publique

          - Sanctions pour exhibition sexuelle

          - Sanctions pour attroupement

          - Sanctions pour attroupement avec arme

           

           « Les lois Pleven, Chalandon et Gayssot sont des législations de circonstance, staliniennes dans leur inspiration conduisant concrètement à l’interdiction légale du patriotisme et au rétablissement du délit d’opinion. Elles permettent à des minorités, aussi bruyantes que restreintes, mais pratiquant le terrorisme intellectuel le plus abject, de s’ériger en “police de la pensée”.


          • Allexandre 5 décembre 2019 17:16

            @Daniel PIGNARD
            Tout est dit. C’est à croire que les juifs sont les seuls « mal-aimés » des Français « goy ». Ce narcissisme victimaire commence à bien faire. 0,8 % des Français décident de ce qui est bien ou non pour les 99 % autres. N’y aurait-il pas un GROS souci ?


          • JPCiron JPCiron 5 décembre 2019 17:21

            @Daniel PIGNARD

            Merci pour cette très intéressante Analyse.


            En effet, nos Juges n’ont nul besoin des porte-paroles de Lobbies (dont l’IHRA, mais pas seulement) pour qu’on leur tienne la plume dans la rédaction de leurs décisions.


            Mais ce n’est sans doute pas là l’objectif principal de cette attaque à nos libertés. Car, si nos toutous du Parlement cèdent aux pressions amicales des Lobbies, alors il y aura un texte officiel à côté des textes de Loi.


            C’est ce texte de l’IHRA qui sera interprété par les censeurs des Médias Sociaux pour intervenir selon leur propre compréhension dudit texte.


            Nos élus auront délégué (en réalité : abandonné) à des tiers étrangers (souvent) le soin de modeler progressivement les normes de pensée en France.


          • JPCiron JPCiron 12 décembre 2019 15:19

            @Daniel PIGNARD

            En complément sur cette ’définition’ de l’antisémitisme de l’IHRA, voici ce qu’il advient quand cette définition est adoptée :
            https://www.haaretz.com/us-news/.premium-hanukkah-comes-early-at-white-house-as-trump-signs-anti-semitism-executive-order-1.8259863

            Certaines critiques de la politique d’Israel deviennent des actes antisémites.
            Et les Associations de défense des Droits de l’Homme sont ainsi ’’invitées’’ à la fermer.

            Bien sûr, on peut toujours être tenté de mettre cela entre les mains de la Justice. Mais ce sera le parours du combattant, avec le journal local qui clouera au pilori ceux qui auront osé.
            Ils le font déjà.


          • Odin Odin 5 décembre 2019 20:21

            Bonsoir,

            Pourquoi regarder outre Manche ?

            L’Assemblée nationale a adopté une proposition de résolution contre l’antisémitisme, mardi 3 décembre, en faisant volontairement l’amalgame entre :

            « antisémitisme qui avance sous le masque de l’antisionisme »

            Quid des israélites qui sont antisionistes, ils deviennent eux aussi des antisémites

             smiley

            https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/12/03/l-assemblee-nationale-adopte-une-resolution-controversee-sur-la-lutte-contre-l-antisemitisme_6021535_823448.html

             


            • JPCiron JPCiron 5 décembre 2019 21:38

              @Odin

              C’est vrai. Mais le texte de Norman Finkelstein était disponible, je suppose, et la logique reste la même.
              .
              « antisémitisme qui avance sous le masque de l’antisionisme » >

              Cette affirmation est typique des activistes Sioniste. En effet, depuis Theodor Herzl, les Sionistes considèrent que l’Antisémitisme est partout présent et est indéracinable.
              La définition des activistes de l’IHRA est rédigée en cohérence avec cet axiome.

              En fait, Herzl avait bien dit que l’antisémite est l’ennemi qui crée la cohésion du groupe....

              .


            • JPCiron JPCiron 5 décembre 2019 21:46

              @Odin

              Quid des israélites qui sont antisionistes, ils deviennent eux aussi des antisémites > 

              Il y a plein de Juifs antisionistes  : pour des raisons purement Théologiques, ou bien pour des raisons de Morale, ou encore pour des raisons de (non) respect du Droit International et des Droits de l’Homme, par exemple en Cisjordanie et à Gaza.

              Pour ces honnêtes gens, les activistes Sionistes ont inventé le terme de« self-hating Jews », les Juifs qui se haïssent eux-mêmes.
              Partant du principe qu’ils ont raison, ils ne peuvent que déduire que ce sont tous les autres qui sont fous.
              .


            • Aimable 6 décembre 2019 01:11

              @JPCiron
              Si quelqu’un en doutait encore , cela prouve au moins une chose , c’est que se sont bien les sionistes et inféodés qui font les lois en France .


            • JPCiron JPCiron 6 décembre 2019 14:04

              @Aimable

              A mon sens, il y a Sionisme et Sionisme.


              Le Sionisme religieux me semble parfaitement légitime, tant, bien sûr, qu’il reste dans le domaine du Droit International. Tout le monde peut avoir une nostalgie de ses origines réelles ou imaginaires. On ne trouve rien à redire aux pèlerinages des uns ou des autres, ici ou là. Si certaines actions ou propos sortent du domaine du Droit international, par contre, on bascule dans le domaine politique, sujet à opinions diverses et variées.


              Le Sionisme politique, quant à lui, est lui aussi parfaitement respectable, tant qu’il reste lui aussi dans les mêmes limites citées plus haut.


              Là-dessus peut effectivement se greffer (par les uns comme par les autres) des aspects distinct clairement condamnables, à consonance raciste ou discriminatoire pour une communauté ou pour une autre.


              C’est tout le ’’jeu’’ des activistes ’’professionnels’’ d’exacerber les tensions à leur avantage.


              .


            • JPCiron JPCiron 6 décembre 2019 14:51

              @Aimable

              Il convient à mon sens d’être attentifs au fait qu’il ne serait pas nécessairement anormal qu’une communauté contribue plus (ou moins) qu’une autre à la Nation, dans un domaine ou dans un autre.


              Dans les pays -comme aux USA- qui permettent les statistiques ethno-culturelles c’est à mon sens une chose très positive.


              De la sorte, quand l’on considère qu’une catégorie statistique est très présente dans tel ou tel domaine, cela permet déjà de s’en rendre compte de manière statistiquement objective, et de se demander pourquoi. A mon sens, la question utile est « Pourquoi certaines catégories n’atteignent pas ce niveau dans ce domaine. » Ce qui permet, au besoin, de chercher à y remédier.


              Il y a quelques années, sur un site étranger, un auteur se plaignait de la présence importante des Juifs dans nombre de structures du pays. En fait, il y a une corrélation entre le niveau d’instruction et l’occupation de postes importants. Et il y avait précisément des études statistiques qui montraient que la catégorie considérée avait un niveau moyen d’instruction globalement plus élevé que les autres catégories. Depuis longtemps.


              Comme la répartition de la population par tranches de niveau d’instruction se fait selon une distribution grosso-modo de type Gauss (peu de gens tout en bas et peu de gens tout en haut), si une catégorie se distingue, c’est que ’’sa’’ courbe de Gauss se déplace en entier vers le haut. Et que donc la proportion de ses membres dans les ’’tranches hautes’’ explose en pourcentage.


              C’est donc une richesse pour Nation. A essayer d’imiter...


            • Aimable 6 décembre 2019 15:11

              @JPCiron
              La France est un vieux pays composé de régions qui ont une histoire lointaine et commune , formant ainsi une communauté nationale , elle ne peut en aucun cas être comparée avec les USA .


            • Jonas 6 décembre 2019 15:12

              @JPCiron (1) 
              La duperie des arabo-musulmans, ne trompe que les imbéciles les « idiots utiles ». Il faut laisser la parole aux arabo-musulmans , pour eux pas de différence. 

              Un responsable palestinien de Gaza Mushir Al-Farra , conseille aux dirigeants palestiniens d’éviter de prononcer le mot « juif » devant les médias , mais de dire « sioniste ».

              << Vous savez , aujourd’hui , tout est surveillé un de nos dirigeant , comme certains journalistes s’adressent aux gens sans prendre en compte le tableau d’ensemble. Par exemple ,Momen Shwaikh , a une émission de caméra cachée , dans laquelle , il demandait aux gens : « que feriez -vous si vous voyez un juif marcher dans la rue ? » Il disait « juif », pas « sioniste » C’est un terme très important ... Nous devrions éviter , le mot « Juif » 


            • Jonas 6 décembre 2019 16:09

              @JPCiron (2) 
              La duperie ou taqiyya , des arabo-musulmans ne trompe que le imbéciles et les « idiots utiles ». Il faut laisser la parole aux arabo-musulmans, pour eux , pas de différence. `

              Un religieux , arabo-musulman , égyptien cheikh Abd Al-Wahhab Al-Maligi , déclare dans un prêche ceci en mars 2017 , donc ce n’est pas vieux : 

              « Je vais vous parler de l’excision , du point de vue médical, religieux , économique et historique. Donc prêtez-moi vos coeurs et vos oreilles »

              << La discussion sur l’excision remonte au siècle dernier. La première fois que ce sujet a fait l’objet d’un véritable débat , c’était au siècle dernier . Qui fuirent les premiers à en parler ? LES JUIFS . Ils ne veulent pas que l’islam ou les musulmans soient purs. développés et civilisés , ce qui fait qu’ils ont commencé à évoquer ce sujet >> .

              Ce crétin religieux fait -il la différence entre « sionistes »et « Juifs » ? Et en plus , ces « salauds de juifs » empêchent les musulmans de se développer , et de se civiliser. Donc chez les musulmans à en croire ce cheikh , tout réside dans leur b... pas dans leur cerveau. Je comprends mieux le retard. 


            • Jonas 6 décembre 2019 17:25

              @JPCiron
               Vous ignorez , une chose importante. Alors que les pays Occidentaux n’ont qu’une seule «  Déclaration des droits de l’homme universelle » , les arabo-musulmans et musulmans non arabes, ont deux . Une pour tous les musulmans ( y compris les arabes ) et une pour les Arabo-musulmans uniquement. Les habitants des pays arabo-musulmans , jouissent ainsi de deux déclarations. Je suis étonné , qu’ils ne fassent pas appel à elles souvent avec les répressions et exactions dont ils sont victimes dans leur pays ) 

              1. Déclaration des droits de l’homme en Islam.ratifiée par 57 pays de cette religion .1990.
              2. La Charte arabe des droits de l’homme.(2004) 

              Les israéliens, sont embêtés , ils attendent que les pays arabo-musulmans et musulmans non arabes appliquent leurs « Déclaration et Charte » , en Syrie, Irak, Yemen, Egypte, Soudan, Somalie Libye Algérie , Turquie , Iran etc afin de calquer certains articles , Occidentaux , sur ceux des musulmans , pour ne pas froisser la susceptibilité des habitants de Cisjordanie. 

              On ne peut pas d’un côté haïr l’Occident et de l’autre recourir a ses lois pour punir les autres. . 


            • Allexandre 8 décembre 2019 17:48

              @Jonas
              Et la duperie des sionistes, où la situez-vous sur un curseur de 1à 10 ? Mais il est vrai qu’à part l’affabulation et le mensonge qu’on vous apprend depuis le plus jeune âge, il n’y a guère de place pour la réflexion objective et l’honnêteté intellectuelle. Mais vous ne comprendrez même pas ce que je veux dire !!!!


            • AmonBra QAmonBra 6 décembre 2019 07:45

              Merci @ l’auteur pour le partage.

              Cette offensive tout azimut des $ionistes & affidés à l’encontre des occidentaux critiquant leur idéologie, ainsi que son état d’apartheid en Palestine, en faisant voter par leurs parlementaires une législation ad hoc, peut également se traduire par l’expression d’une fébrilité et d’une angoisse existentielle de leur part, face à la prise de conscience grandissante de l’opinion publique occidentale, la seule semblant leur importer, vu leur mépris total pour le reste de l’humanité, droit international et ONU compris. 


              • Jonas 7 décembre 2019 22:53

                @QAmonBra
                En Israël les députés arabo-musulmans ,(13) peuvent manifester et désapprouver la politique israélienne, ils peuvent critiquer le Premier ministre israélien au Parlement . ils peuvent refuser d’entonner l’hymne national, mais ne font pas de prison et sont libres, chose improbable dans un pays arabo-musulman.

                En Algérie , le fameux peuple , qui offre un cheval à un« cadre »représentant Boutéflika, S’est soudain réveillé de son long sommeil de 57 ans. en constatant la situation économique et sociale déplorables. et se met à manifester contre la dictature , la corruption et la gabegie du personnel politique. Le gouvernement Algérien , incapable de se rendre compte de l’immense décalage , entre les profiteurs du régime et les souffrances du petit peuple reprend les méthodes coutumières, et le bon ministre de l’intérieur Salah-EddinDahmoun utilise le langage châtié en qualifiant les manifestants  de « pseudo -Algériens, de traitres, d’homosexuels de mercenaires à la solde du colonialiste français ». Voilà comment les régimes arabo-musulmans ou musulmans non arabes agissent contre leur propre peuple, et leur opposition comme en Irak,Syrie , Iran,Turquie etc.  



              • Berthe 6 décembre 2019 08:48

                @ l’auteur,

                ’tandis qu’Israël a officiellement et systématiquement décrit ses antagonistes ’

                tout comme nous mêmes le faisons en traitant des pays de l’est, les autorités italiennes ou espagnoles, jusqu’à nos jours de fachos. Je crois que ce sont des termes qui ont été vulgarisés à notre époque. De même que les chinois brandissaient des drapeaux nazis lorsque nous voulions boycotter le JO de 2011, à cause de la crise du Darfour. La référence est forcément un personnage marquant de l’histoire de chacun, pour les israéliens c’est le mufti de Jérusalem qui avait pactisé avec Hitler à un moment donné. Ça reste emblématique à l’image des mythes qui perdureront sur plusieurs générations ; la preuve étant que çà n’empêche pas Israël d’être allié des saoudiens. Le sionisme actuel n’a plus rien à voir avec celui qui a combattu et fait sortir les anglais. C’était des nationalistes et leur QG a été bouclé à l’indépendance d’Israël, alors qu’on continue de le comparer avec l’extrême droite actuelle. Le problème c’est qu’en Europe, on ne s’intéresse pas à leur histoire, en dépit des quatre générations qui y sont nées et qui apprennent leur histoire aussi. Imaginez les écrivains, historiens, sociologues, etc qui leur enseigne la Shoah, l’holocauste alors qu’on découvre encore des horreurs. Vous pensez vraiment que ces nouvelles générations vont réagir comme leurs grands parents ou arrières grands parents ? Qui vous dit qu’ils ne pensent pas que le problème palestinien est une des conséquences de l’Europe de l’époque ? Je crois qu’i faut cesser de ne parler que de NOUS. En ce qui concerne la critique sur le plan politique, rien ne m’emperchera de dire que Bibi s’est pris une sacrée baffe pour son histoire de corruption et que c’est bien fait pour lui. Et que le centriste Gantz a bien raison d’avoir fait campagne autour de la lutte contre la corruption. On devrait pouvoir s’intéresser à leur politique tout comme on le fait pour les nôtres, ceux des usa etc.


                • simplesanstete 6 décembre 2019 10:45

                  Encore ......& encore cette névrose géniale et génital UNIQUE, cette peste de vouloir sauver le monde !!!!!!!!!!!!!!.....tout le monde s’en mord le noeud, c’est la fin enfin de tous ces délires......des zob cédés du , au, 8 eme jour. En substance la question est réglée

                  par eux mêmes Israel un camp de concentration fait maison ./Prisonnier de cette névrose divine de jésus à Marx ......le petit dernier. Armageddon restant toujours une colline en Palestime de DR Folamour mise en scéne par Stanley le lubrique d’histoire à dormir debout .....bonne WW3


                  • njama njama 6 décembre 2019 18:06

                    Hitler était ouvertement antisémite mais cependant très favorable à l’émigration des Juifs en Palestine, en Ouganda, à Madagascar,... ou ailleurs pourvu qu’ils quittent le Reich.

                    donc d’une certaine manière Hitler était favorable à l’idéologie nationaliste sioniste.

                    Hitler ne pouvait qu’entretenir de bonnes relations avec les sionistes puisque leurs objectifs convergeaient, ce qu’il fit d’ailleurs dans les années 30 et aux premières années de WW2...


                    • AmonBra QAmonBra 7 décembre 2019 10:16

                      @njama

                      Quelles que soient leurs origines religieuses, ethniques ou nationales, les racialistes et autres ségrégationnistes finissent toujours par être alliés objectifs entre eux, souvent davantage, quelques exemples : $ionistes/wahhabites, $ionistes/ukronazis, $ionistes/phalangistes libanais, $ionistes/apartheid sud africain.
                      Après l’accord Haavara, il ne faut donc pas s’étonner du propos de leur corrompu de « bibi ».


                    • njama njama 6 décembre 2019 18:15

                      l’antisémitisme est le meilleur allié du sionisme

                      Ariel Sharon - 1982 - « je ferai tout ce que je pourrai pour accroître l’antisémitisme ! »
                      Traduction d’une interview d’Ariel Sharon par Amos Oz, en 1982

                      http://mai68.org/spip/spip.php?article6549

                      « Les antisémites seront nos amis les plus dévoués et les pays antisémites nos alliés »
                      Théodore Herzl, cité par Hannah Arendt, « From the Dreyfus Affair to France today », Jewish social studies, vol. 4, 1992, p. 238

                      « Cependant, je crois que l’antisémitisme, qui représente parmi les masses un courant puissant et inconscient, ne portera pas tort aux Juifs. Je le tiens même pour un mouvement utile du point de vue de la formation du caractère des Juifs. Il constitue l’éducation d’un groupe par les masses et conduira peut-être à son absorption. C’est à force de se durcir qu’on est éduqué. »

                       « Sionisme et judaïsme ne sont pas la même chose, mais deux idées différentes et sûrement contradictoires. »

                      Théodor Herzl « Journal : 1895-1904, le fondateur du sionisme parle »

                      https://www.amazon.fr/Journal-1895-1904-fondateur-sionisme-parle/dp/2702118623


                      • Jonas 6 décembre 2019 19:25

                        @njama, 
                         Vous savez , les Israéliens connaissent tous ,leur longue histoire , et comme dans tous les pays démocratiques , des thèses et les antithèses fleurissent.Mais ils s’intéressent , à l’histoire , aux déchirures et dégradations des pays arabo-musulmans. Vous , vous apprenez , quelques bribes sur l’histoire d’israël , dans un seul but de diffamer ce pays ? . En revanche vous ne connaissez rien de votre malheureuse histoire. C’est pour cela , que vous stagnez et vous avez tant de mal à progresser , vous recommencer , les erreurs du passé. La connaissance de l’histoire de son pays est là pour éviter de retomber dans les mêmes ornières. du passé.  
                        (...) 
                        << Le problème principal est que nous , dans les sociétés arabes, sommes accoutumés à l’absence d’autocritique . Nous avons toujours raison , et les autres ont toujours tort . Le monde entier continue de progresser, tandis que la société arabe ne cesse de décliner et refuse de faire son autocritique . C’est pourquoi nous sommes dans cette terrible situation aujourd’hui . Et la pire catastrophe est que nous , dans les sociétés arabes , continuons de nous entretuer , de nous détruire l’un l’autre, et de nous accuser mutuellement , d’hérésie , pendant que l’Occident progresse . 
                        L’occident est en constante progression . L’Occident nous perçoit de la façon très négative, et en fait , nous nous percevons , aussi de façon négative , même si nous ne l’admettons pas (...) etc.  interview du poète tunisien Anis Shoshan, le mois d’avril 2017. 
                         @njama , Israël vous devance dans tous les domaines . Si je dois donner une image de l’écart entre tous les pays arabo-musulmans et Israël. Celle-ci peut se décliner comme ceci ; Israël est a l’université , et les pays arabo-musulmans rament au collège. . 
                         


                      • Jonas 7 décembre 2019 17:47

                        @Massada. 
                        Je n’ai jamais cru , un seul instant , que le conflit israélo/arabe , avant de devenir israélo/palestinien soit , un conflit pour un Etat palestinien. Si les pays arabes désiraient vraiment un Etat pour les palestiniens , ils l’auraient créé , lorsqu’ils avaient les territoires , qu’ils réclament , aujourd’hui à Israël entre leurs mains. Gaza était gouvernée par l’Egypte et la Cisjordanie et Jérusalem -Est annexaient par la Jordanie , et ceci de 1949 a la défaite arabe de juin 1967. Aucun projet , de la Ligue Arabe , à l’ONU , demandant le retrait de l’Egypte et la Jordanie, pour la création d’un Etat Palestinien.’est ce qu’ils appellent les lignes de 1967. Mais qui étaient derrière ces lignes de 1967 , avant le déclenchement des hostilités ? 

                        En vérité , les régimes arabo-musulmans se f... éperdument des palestiniens , ils sont d’abord mus , par une haine inextinguible a l’encontre d’Israël et la création d’un Etat juif.Les juifs que le Coran ! . Donc , pour moi, le conflit n’a jamais été territorial , mais basé sur la religion 
                         

                        << Les intellectuels musulmans en sont venus à considérer l’islam comme une source d’arriération ; Ils ont donc embrassé la pensée laïque occidentale dans les moindres détails sans saisir la vraie nature de l’islam et sans comprendre la différence qui existe entre l’islam et la religion ecclésiastique qui régnait au Moyen-âge. Si bien qu’est née l’idée de séparer la religion de l’Etat ,ou la religion de la politique, jusqu’à ce qu’on se mette à entendre des gens parler d’ « islam politique » et de ne pas mélanger la politique et la religion. Ce sont des idées laïques et occidentales. le problème est là. Ces idées sont erronées et ont été exploitées pour propager que le conflit ENTRE LES ARABES ET LES JUIFS EST UN CONFLIT AXE SUR LA TERRE PLUTÔT QU’UN CONFLIT IDEOLOGIQUE >>. Maher Al-Susi , professeur de l’Université islamique de Gaza 2019. 


                      • yvesduc 7 décembre 2019 08:08

                        Dans l’entité sioniste, les Juifs ont des droits différents des Musulmans en matière d’éducation, de logement, de Justice et de liberté de circulation – pour ne pas parler de la santé, de l’emploi et de la situation économique. Que l’apartheid sioniste donne des leçons d’antiracisme au reste du monde montre que ce gens ont perdu toute notion des choses.


                        • Jonas 7 décembre 2019 18:25

                          @yvesduc
                          Vous devriez , vous renseigner , sur les Palestiniens du Liban , cantonnés dans des taudis , sans eau et sans électricité pour un grand nombre. Sans parler de l’interdiction de 70 professions , dont certaines professions libérales , interdiction d’acheter la terre , de pouvoir voyager. Les Libanais devant la terrible crise économique , chômage, inflation , fuite des capitaux , qu’ils subissent se retournent contre les palestiniens et les Syriens. La souffrance et la misère des libanais poussent certains d’entre -eux au suicide. 

                          En Syrie , le camp de Yarmouk , avait subi un blocus de plusieurs mois , suivi des bombes explosives larguées par des avions sans guidage électronique. Tuant femmes, hommes enfants sans distinctions. Plus de 3 000 palestiniens ont été liquidés par Bachar Al-Assad .


                          L’IDH israélien , laisse a des kilomètres celui des pays arabes. Regardez le classement de l’ONU et comparez l’IDH d’Israël et celui des pays arabes.En suite le PiIB d’un arabe israélien qui représente , celui de 12 pays arabes réunis . L’IDH, comprend 4 variables , l’espérance de vie.Le Taux d’alphabétisation des adultes .Le niveau de scolarité , primaire , secondaire et supérieur. ( Les habitants des pays arabes sont analphabètes a 43 %) 
                          Le pourcentage des arabes israéliens , qui fréquente ,les universités est supérieur a celui des pays arabes . Les Arabes israéliens sont plus éduqués , plus instruits , et plus formés que les habitants des pays arabes. Les Arabes israéliens ne fuient pas leur pays. Ils ont un passeport israélien et peuvent sortir comme ils veulent, comme les autres israéliens. 
                           


                        • L'apostilleur L’apostilleur 8 décembre 2019 01:31

                          « ..la définition de l’antisémitisme... l’antisionisme ... » Et de l’éventuel amalgame.

                          Dès lors que cette définition émane d’un autre état, d’un circuit comme le CRIF, de l’Alliance Internationale pour la Mémoire de l’Holocauste ou tout autre organisme dépendant de la même idéologie, il y de bonnes raisons d’y réfléchir à deux fois. Le sionisme dans sa définition moderne est unanimement condamné, tergiverser reviendrait à se renier. Le 3 décembre à l’Assemblée Nationale est un fâcheux précédent. https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-antisionisme-obstacle-a-la-202531


                          • Jonas 8 décembre 2019 10:05

                            @l’appostilleur. 
                            Je pense que les Occidentaux devraient prendre un peu de temps pour lire et écouter les médias des pays arabo-musulmans et musulmans non arabes, d’aujourd’hui( 2019) comme ceux du passé. 

                            Pour eux , il n’y a pas de différence entre être « anti-juif » et anti-sioniste« . C’est un subterfuge , qu’ils ont volé aux occidentaux , pour habiller leur haine des juifs. Cette haine , jalonne le Coran , les Hadiths et les nombreux écrits des religieux musulman .Ô occidentaux , ne soyez pas dupes , en rentrant dans le jeu des arabo-musulmans et musulmans non arabes , qui utilisent la » Taqiyya« aussi bien , pour déstabiliser les pays occidentaux dont lesquels , ils ont immigrés , comme ils ont pourris leur pays. Leur passé répond de leur futur. 
                            Pour un arabo-musulman et musulman non arabe point de subtilité ou de finesse le .Sionisme , correspond bien a la haine des juif. 

                            Les Occidentaux , ce sont aperçus bien tard de la nocivité de Mein Kampf , par frivolité de l’esprit. Cela a engendré des souffrances et des millions de morts. 

                            @ L’Apostilleur , combien voulez-vous de références , des écrits coraniques comme des sermons , prononcés lors de la grande prière du vendredi, sans filtrage et à l’abri des oreilles des occidentaux où le terme de »sionisme« est banni. 

                            1) Sermon prononcé par par le cheikh Ba’d bin Abdallah al-Ajameh al-Gjhamidi a la mosquée Said al-jandoul d’al-TaIf.

                            << Le comportement actuel des frères de singes et de porcs , leur traîtrise ,leur violation des accords , leur profanation des lieux saints , sont liés aux actes de leurs ancêtres au début de l’ » ISLAM « , ce qui prouve la grande similitude qui existe entre les juifs qui vivent aujourd’hui ( 2018, ndlr) et ceux qui vivaient à l’aube de l’ISLAM>>. 

                            2) Cheikh Ibrahim Mahdi , fonctionnaire de l’UNRWA et imam de la mosquée de Gaza,nommée Cheikh Ijlin.

                            << Les lances doivent être dirigés contre les » JUIFS" ennemis d’Allah , la nation maudite dans le livre d’Allah ( le Coran ndlr) sont décrits comme des singes et des porcs adorateurs d’un veau et d’idole >>


                          • AmonBra QAmonBra 8 décembre 2019 14:22

                            @ Jonas le $ioniste

                            Des religieux racontant de monstrueuses conneries n’est pas une exclusivité musulmane, ce n’est pas pour autant que ces individus feront de votre contradicteur un obsédé du judaïsme et des juifs, comme vous l’êtes pour l’islam et les « arabo-musulmans »  !

                            Quel est votre problème Jonas ? Absence de recul et de discernement ou/et vulgaire propagande $ioniste ?


                            • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 9 décembre 2019 03:49

                              @QAmonBra

                              Qui peut douter que Jonas soit dans la vulgaire propagande sioniste ?


                            • AmonBra QAmonBra 9 décembre 2019 06:38

                              @Luc-Laurent Salvador

                              Bonjour !

                              On est d’accord, le pseudo Jonas est un vulgaire propagandiste spécialisé dans l’alimentation de l’animosité, c’est le moins qu’on puisse dire, à l’encontre de nos concitoyens de confession musulmane.

                              Concrètement donc, un agent relayeur du discours ségrégationniste d’un autre $ioniste nommé Zemmour, il y a donc factuellement une stratégie de division du Peuple français, en s’appuyant sur les horreurs commises par leurs alliés wahhabites et, manifestement, un partage des tâches.

                              Ils ne laissent pratiquement rien au hasard ces nazis du XXI siècle. . .


                            • Jonas 10 décembre 2019 14:40

                              @QAmonBra
                              Démontrer l’arriération des arabo-musulmans est suspect, bien sûr. Etant donné que l’arabo-musulman dès son jeune âge n’a pas appris à réfléchir par lui-même. Il raisonne par les tabous inculqués par ses proches. Donc tout autre discours devient problématique pour son cerveau de colibri. 

                              Interview, du philosophe égyptien Mourade Wahba , sur la chaîne Extra News. 2019.
                               Journaliste : Vous avez dit que les tabous culturels envoient les mentalités arabes dans les geôles du passé. Qu’entendez-vous par «  tabous culturels » ?

                              -Mourad Wahba : 
                              Laissez-moi vous dire ...Les enfants ne sont pas élevés en Occident comme en Orient . En Occident , un enfant peut poser des questions sur tout. En Orient , un enfant ne pose jamais de questions , car s’il en pose , on lui dit : « honte à toi , ne demande pas . La réponse est juste là ». Par conséquent la mentalité occidentale est libre depuis l’enfance , tandis qu’en Orient , elle est enchaînée. Elle est enchaînée par ce j’appelle des " tabous culturels .

                              @QAmonBra , méditez cette réflexion de ce philosophe égyptien. Apprenez à débattre et non à jeter des slogans éculés. C’est pour cela que vous êtes là où vous êtes , les derniers de la classe dans les classements internationaux. 
                              Jetez un coup d’oeil , sur l’IDH , de tous les pays arabo-musulmans pour avoir le coeur net. 
                               

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