Nos savants sont-ils des dieux ?
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Nos savants sont-ils des dieux ???
Qui appelle-t-on savant ?
Les mots sont les premières inventions de l'espèce humaine et le premier signe de supériorité intellectuelle de l'Homme sur le monde animal.
Ils permettent d'échanger nos pensées avec facilité et clarté, les uns avec les autres. Ils doivent donc posséder, le plus rigoureusement possible, le même sens pour toute une population. En France le Larousse et le petit Robert ont la charge historique de préciser le sens de chaque mot français.
Voici donc pour le mot "savant".
- Le Larousse : Personne qui a une compétence exceptionnelle dans un domaine scientifique.
- Le petit Robert : Qui sait beaucoup en matière d'érudition ou de science.
Nos savants sont donc des hommes comme tous les hommes. Ils sont uniques et dotés de qualités et de défauts comme chacun de nous. Leur particularité est d'avoir acquis une compétence exceptionnelle dans un domaine scientifique au cours de leurs années d'expérience.
Au départ de leur présence sur terre, les futurs savants, comme tous les enfants, vont à l'école, travaillent et jouent comme tous les autres, rien ne permet à cet âge d'imaginer lequel deviendra savant.
A noter que toutes les études montrent que les enfants bénéficiant d'un QI exceptionnel ne deviennent généralement pas des adultes heureux, ni constructifs, ni savants.
Puis vers les 20 ans, les jeunes commencent ; pour la plupart, à orienter leur vie professionnelle. A part quelque uns particulièrement motivés pour une profession précise, la majorité part un peu à l'aventure. Cela est évidemment bien dommage car il est très laborieux de changer, plus tard, d'activité professionnelle. Par exemple commencer boulanger et finir avocat ou l'inverse.
Cette difficulté de changer de profession est particulièrement compliquée par l'explosion constante des règles qui encadrent et rigidifient toutes les activités.
Notons au passage que l'inflation de ces règlementations, dans tous les domaines de notre vie, va à l'encontre de notre liberté. Les robots deviennent de plus en plus intelligents tandis qu'à nous les humains, la société nous demande de ne plus réfléchir, pour notre bien, bien sûr, il nous suffit de suivre les instructions de ceux qui savent. (protocoles, nutriscores, diplômes etc.)
Mais revenons à nos jeunes, la grande majorité d'entre eux orientent leur vie et leur parcours professionnel sur un laisser aller environnemental et "l'air du temps". Par exemple, dans les années 70/80, nombreux d'entre eux étaient attirés par le nucléaire qui était à la mode ; puis dans les années 90/2000 ce furent l'informatique et la télématique qui ont captivé les jeunes, et maintenant c'est au tour de l'écologie et de l'état de notre planète de séduire notre jeunesse. (Greta Thunberg dès 15 ans).
Par contre au 17ème siècle, au temps de Galilée, c'était la religion qui attirait.
La rigueur scientifique
Ce qui caractérise la science est la rigueur, la mathématique ne tolère aucun écart et l'on attend des scientifiques qu'ils nous livrent des informations vérifiées et incontestables.
- Personne ne peut contester que 3+3=6 ou que a2+b2=c2
- Personne ne peut contester que l'eau s'écrive H2O
- Personne ne peut contester qu'un male et une femelle permettent la reproduction.
- Personne ne peut contester que les nuages soient nourris par l'évaporation de l'eau.
- Personne ne peut contester que l'astre soleil soit totalement indispensable à la vie.
- Personne ne peut contester que notre corps transforme de l'oxygène en carbone plus précisément : absorbe du dioxygène (O2) et rejette du dioxyde de carbone (CO2) .
Nous pourrions continuer cette liste très, très longtemps car les découvertes des scientifiques sont considérables et d'en d'innombrables domaines.
La rigueur des mots employés fait partie, et se situe même en premier lieu, de la rigueur exigée des scientifiques et plus encore des savants. L'emploi d'un mot imprécis doit être banni car il peut fausser tout un raisonnement.
Nous voyons ici que les mots emportent une rigueur fondamentale. Une rigueur qui est sensée être surtout l'apanage du monde scientifique. Ceci est, un peu, à l'opposé du monde politique, dont la tâche est de convaincre les citoyens du bien fondé des décisions qu'il souhaite prendre.
On attend donc des savants de la rigueur comme on attend des dirigeants politiques de la diplomatie puisqu'il leur faut plaire à la majorité sans déplaire aux minorités.
La dérive scientifique
Les scientifiques sont des Hommes et, comme nous tous, pour mener leur vie ils composent avec leurs familles, leurs ambitions, leurs soucis, leurs aléas etc. Il peut logiquement arriver à certains, lorsqu'ils ont acquis une compétence exceptionnelle dans un domaine, d'abandonner leur rôle de chercheurs pour devenir savants. En effet, un chercheur travaille dans son cadre spécifique et ses travaux sont partagés dans un monde restreint, il ne cherche aucune gloire publique, il trouve sa satisfaction dans l'humilité de son travail de recherche.
A contrario un "savant" est logiquement tenté de faire connaitre ses connaissances au grand public, dire au monde ce qu'il sait. Pour que le monde soit intéressé il faut nécessairement qu'il se sente concerné dans sa vie de tous les jours. Ainsi nos savants, à la recherche de publicité, doivent extrapoler leurs connaissances pour conceptualiser une vision du futur qu'ils proposeront à leurs concitoyens. Par exemple : il y a plus de carbone dans l'air et de ce fait la Terre va se réchauffer d'un 1°8 et il va falloir adapter les cultures.
Cependant cette extrapolation ne correspond pas à la rigueur scientifique puisqu'il s'agit de prospective potentielle soumise à tous les aléas de l'incontrôlable nature.
Pour autant, cette intrusion du monde scientifique dans l'évolution de nos sociétés est donc une intrusion du monde scientifique, par le biais de ses savants, dans le monde politique.
Cette situation fait l'affaire des deux intervenants. Les Politiciens vont se parer de la belle image de rigueur des scientifiques et les savants vont bénéficier d'une reconnaissance de la part du grand public. Ainsi est né le GIEC.
Un personnage clé :
- Al Gore, Politicien étasunien de premier plan mais candidat malheureux à la présidentielle de 1999, a rejoint, après son échec, les savants du Giec. Cela lui a permis d'obtenir un prix Nobel et de réaliser des affaires particulièrement fructueuses. ( dans le monde des énergies vertes pour 300 millions d'Euros selon le daily mail).
Le Giec
Le GIEC a été créé en 1999 par l'ONU. Le GIEC est une organisation autonome hybride, constituée de scientifiques et de représentants des États. La présence de ces derniers a été voulue par le G7 sous la pression du président étasunien Ronald Reagan et de la Première ministre britannique Margaret Thatcher qui souhaitaient un contrôle des gouvernements sur les rapports scientifiques.
Evidemment, du fait de la loi du plus fort, les Anglos saxons dominent cette instance.
Aujourd'hui, en France, on a oublié le côté politique du GIEC pour annoncer ses oukases comme des seules vérités scientifiques.
En 2021, le budget annuel du GIEC s'élève à environ six millions d'euros.
L'association du Giec et de l'ancien vice président étasunien Al Gore est l'évidence du mélange des genres entre Science et Politique. C'est d'ailleurs un pouvoir politique qui a créé le fameux Giec et l'on a véritablement tendance à ne créer que ce qui nous est favorable.
Le GIEC est évidemment composé d'êtres humains plus ou moins "savants" dont la tâche principale est de construire des rapports à partir des publications des différents chercheurs travaillant sur le sujet.
Mais le climat est une affaire d'une complexité extrême car les paramètres connus à ce jour sont plus que multiples. Les spécialistes sont donc conduits à interpréter un grand nombre de données à partir de modèles qu'ils ont mis en place. On est là aux antipodes de la rigueur scientifique et cela apparait tout les jours dans les bulletins météo à court terme qui sont trop souvent erronés.
Par ailleurs, comme nous l'avions rappelé plus haut la véritable rigueur scientifique s'impose à tous les chercheurs concernés et ce n'est vraiment pas le cas au sujet des rapports du Giec. Les avis des vrais spécialistes divergent ainsi voici un paragraphe tiré de la page wikipédia sur le GIEC.
..[ Le 22 février 2013, le président du GIEC de l'époque, Rajendra Kumar Pachauri, a reconnu lors d’une interview publiée par le journal The Australian que « le réchauffement global avait enregistré une « pause » de 17 ans ».
De nombreux climato-sceptiques ont interprété cette déclaration comme étant une supposée reconnaissance officielle de leur contestation. Lors de l'interview, le président du groupe a pourtant insisté sur le fait qu'il s'agissait d'un arrêt temporaire de la phase de réchauffement en ajoutant ce commentaire :
« Ce qui est tout à fait perceptible c’est que, au cours des cinquante dernières années, la tendance est à la hausse. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de haut et de bas – il y en aura –, mais ce dont il faut se soucier, c’est de la tendance, et elle est maintenant influencée dans une large mesure par l’activité humaine. »
En fait, selon l'organisation, les températures évoluent par paliers entraînant une certaine stabilité durant des périodes plus ou moins variables avant une nouvelle élévation brutale. Selon Rajendra Kumar Pachauri, ce palier de 17 années n'est pas suffisant dans sa durée pour remettre en question l’existence d’un réchauffement aux origines anthropiques
En 2017, de nouvelles études ont montré qu'une amélioration du modèle de forçage, du stockage de chaleur dans les océans, des variations naturelles et de données manquantes expliquaient ce qui a été improprement qualifié de « hiatus » et renforçaient encore la confiance en une cause anthropogénique du réchauffement112,113. De plus, il existe une variabilité naturelle du climat sur de courtes périodes ; celle-ci s'inscrit toutefois dans une tendance au réchauffement climatique sur une période de temps plus longue113. Par ailleurs, au fil des ans, les moyens de récolte de données scientifiques sur les milieux, par exemple sur la température et le degré de salinité des océans, ont fortement évolué.]..
Cet exemple nous montre parfaitement que les "savants" ne sont pas les dieux comme Greta et ses disciples semblent le penser.
Le virage religieux
A travers les siècles nous avons souvent constaté que la religion était utilisée par les puissants pour imposer leurs volontés. Aujourd'hui, l'attelage de la science et de la politique à haut niveau a abouti naturellement à la création d'une sorte de nouvelle religion, celle de l'écoterre. Cela fonctionne parfaitement, surtout chez les jeunes, car le moment est très favorable dans notre civilisation occidentale. En effet, d'une part les religions chrétiennes se sont peu à peu effacées et d'autre part, le minimum vital, le nécessaire pour vivre sans appréhension du futur est acquis à une immense majorité d'occidentaux. Nous n'avons plus le souci du lendemain. Le moment est donc venu de développer l'ambition d'économiser notre Terre.
Un personnage est apparu récemment pour illustrer cette nouvelle religion :
- Greta Thunberg
Cette enfant a été reconnue savante en climatologie avant même ses 15 ans par la communauté écoterre.
Mais nombreux sont ceux à qui elle rappelle plutôt Jeanne d'Arc.
En effet, je redonne ici la définition du Robert ; Savant : Qui sait beaucoup en matière d'érudition ou de science.
Je ne sais pas qui, honnêtement, pourrait affirmer que l'on peut être érudit à 15 ans.
Définition de la religion par le petit Robert :
(Religion : reconnaissance par l'être humain d'un principe supérieur de qui dépend sa destinée ; attitude intellectuelle et morale qui en résulte).
Dans le cas présent le principe supérieur est que c'est l'Homme qui est responsable du réchauffement climatique qui semble s'être accéléré ces dernières années et que l'ensemble des Humains doivent mettre en place une attitude active pour contrer ce RC.
Les mesures à prendre sont dictées par le GIEC.
Le monde financier
Nous avons vu qu'un homme d'affaire avisé et ancien politicien de haut niveau avait bâti sa fortune dans les activités liées à l'écologie, mais un autre personnage, le milliardaire Bill Gates (Microsoft) a lui aussi investi avec beaucoup de succès dans l'écologie. (Voir la revue Forbes).
Les populations occidentales sont tentées par le virage de l'écoterre, pour les raisons expliquées ci-dessus et sous l'insistance des médias dits bien pensants, des nouveaux lobbies verts et des politiciens qui ont compris le sens de l'histoire.
En même temps, les dirigeants, proches des pouvoirs politiques, ont bien compris que les Etats poussés fortement par leurs populations vont devoir déverser de plus en plus d'argent public vers ces nouvelles activités. (éoliennes, panneaux voltaïques, auto électriques etc.)
Plus les rapports du Giec sont alarmants plus le public commence à avoir peur et est davantage prêt à accepter que ses impôts soient utilisés selon les recommandations édictées.
Nous arrivons même à cette ultime contradiction : Pour sauver les générations à venir des méfaits du RC, il devient légitime de creuser la dette du pays, dette qui devra être remboursée par ces mêmes générations à venir.
Les publications réservées aux savants
Pour être reconnu "savant" les chercheurs doivent publier les résultats de leurs observations, de leurs recherches etc.. les candidats sont nombreux et ils le sont tellement au niveau international, qu'une revue Anglo néerlandaise s'est placée loin en tête devant toutes les autres. Cette revue s'appelle : The Lancet, elle est la principale revue du groupe Elsevier, totalement inconnu du grand public mais qui réalise (2019) un CA de 8,97 milliards d'Euros pour un bénéfice de 1,76 milliard d'Euros. En comparaison le groupe du journal le plus connu de la planète, le New York times réalise seulement 2,3 milliards de CA pour un bénéfice der 174 millions.
La discrétion sur ces chiffres gigantesques est entretenue avec soin par tous ceux qui en bénéficient. Au regard de la nature humaine nous pouvons gager que les énormes bénéfices de The Lancet font au grand minimum des envieux dans ce monde où la science médicale et le monde des affaires croisent leur destins.
Wikipédia ;
[The Lancet est une revue scientifique médicale hebdomadaire britannique, propriété du groupe d'édition scientifique Elsevier.
Cette prestigieuse revue médicale, une des plus anciennes et des plus respectées au monde1,2, a publié des découvertes majeures (découverte de la pénicilline, première échographie, transmission du VIH), mais aussi des articles entrainant de vives polémiques : celui sur le lien prétendu entre les vaccins et l'autisme en 1998, rétracté douze ans après sa publication, et celui lié à l'affaire SURGISPHERE, supprimé presque immédiatement après sa parution en 2020. Le journal a aussi dénoncé plusieurs fois les conséquences de l'usage des armes sur les populations civiles]
Même un gros scandale comme celui de 1988 n'a, en rien, perturbé le fonctionnement de cette prodigieuse machine
Un vaccin a semé la panique à cause, de données falsifiées
Une étude de 1998, faisant le lien entre l'autisme t le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, était« truquée ».
MARC MENNESSIER
sante PUBLIQUE « Fraude. », « trucage élaboré » : c'est en ces termes cinglants que le British Medical Journal (BMJ) vient de qualifier une étude qui. a semé la panique en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis à la fin des années 1990, en laissant entendre qu'il existait un lien entre le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (ROR) et la survenue d'une forme d'autisme chez l'enfant.
La revue médicale The Lancet qui avait publié, en 1998, les travaux controversés du Dr Andrew Wakefield et de ses douze collègues du Royal Free Hospital et de la School of Medecine de Londres, s'était déjà formellement rétractée en. Février dernier. Se rangeant derrière l'avis du General Medical Council (GMC) britannique qui jugeait certains éléments « inexacts » et une approche contraire à l'éthique médicale, The Lancèt avait décidé de retirer cette publication responsable d'une psychose anti - ROR en Grande-Bretagne. .
. Mais cette fois, le BMJ qui consacre, dans son dernier numéro, un. Dossier à cette retentissante affaire, va plus loin, accusant Wakefield, non pas de s’être trompé, mais d'avoir délibérément falsifié ses données ;
Fait inhabituel pour une revue scientifique, le BMJ a largement ouvert ses colonnes à un journaliste, Brian Deer, dont l'enquête minutieuse, parue dans le Sunday Times en 2004, a lancé la polémique. Ses révélations ont déclenché l'enquête du GMC qui a valu à Wakefield et à John Walker-Smith, l'un des principaux cosignataires de l’étude, d’être radiés en mai dernier du registre des médecins britanniques.
Le lien, prétendument mis en avant par l'équipe de Wakefield, entre le vaccin ROR et un « nouveau syndrome » d'entérocolite (inflammation du côlon) et d'autisme <<régressif > se basait sur l'étude d'un échantillon ne comprenant que 12 enfants, sans cas témoin, en tenant compte essentiellement des souvenirs ou des opinions de leurs proches. Un peu court.
C'est en allant interviewer un par un les Parents des enfants que Deer a découvert l’ampleur de la Supercherie. Et notamment comment Wakefield a altéré de nombreux faits concernant l'histoire médicale des patients dans le but. D’accréditer l'idée qu'il avait identifié un nouveau syndrome> écrivent les éditorialistes du BMJ. C'est ainsi que sur les neufs enfants considérés comme autistes régressifs dans l'étude, un seul l'était réellement. De même, alors que les auteurs prétendent que les 12 enfants étaient « normaux » avant la vaccination, il s'avère que cinq d'entre eux souffraient déjà de troubles, du développement. Idem pour l'apparition des symptômes : 'Wakefield prétend qu'ils surviennent dans les jours qui suivent la vaccination alors que les données de l'étude indiquent que l'intervalle peut-être de plusieurs mois .... Du coup, l'exclusion de ces cas a permis aux auteurs de calculer un délai fictif de 14 jours. Enfin Deer a mis en évidence que la plupart de ces jeunes patients avaient été « recrutés » par des ligues anti vaccinales et que l'étude avait été financée dans le but de soutenir une action en justice. Le plus étonnant est qu’il aura fallu 12 ans pour que ces manipulations grossières soient pleinement reconnues et sanctionnées.
Interviewé sur CNN, Andrew Wakefield est resté droit dans ses bottes accusant Brian Deer d’être « un tueur à gages » à l’industrie pharmaceutique. Rien de moins.
MARC MENNESSIER
Pas plus que cette autre affaire en 2021 : La société SURGISPHERE
[Le , le New England Journal of Medicine (NEJM) publie un EOC (Expression of Concern), et The Lancet fait de même quelques heures plus tard1. Le , l'article du New England Journal of Medicine publié début mai et portant sur les effets cardiovasculaires et d'hypertension de l'hydroxychloroquine chez les patients de Covid-19 est rétracté, et trois des quatre auteurs de l'étude publiée dans The Lancet demandent la rétractation de leur article, affirmant ne pas avoir été en mesure de pleinement contrôler les données fournies par Surgisphere. Le journal Lancet a lui-même publié une correctif à l'étude le , et dans un communiqué a dit prendre « les questions d'intégrité scientifique très au sérieux, et il existe de nombreuses questions en suspens sur Surgisphere et les données qui auraient été incluses dans cette étude ».
Surgisphere affirme disposer de pétaoctets de données provenant de plus de 100 millions de patients, données provenant de quelque 1 200 hôpitaux et institutions réparties sur six continents ; mais sous couvert d'accords de confidentialité ne révèle ni ses sources, ni comment les données sont collectées. Selon The Wall-Street Journal (), de nombreux chercheurs et certains hôpitaux (de New York, du New Jersey et de l'Illinois) ont dit n'avoir jamais entendu parler de Surgisphere]
Voici donc le fonctionnement de notre monde scientifico-politique, chacun jugera, en tous cas, ce monde là est bien peuplé d'être humains.
Conclusions
La nouvelle religion qui se met en place : l'Ecoterre est basée selon ses disciples sur les avis scientifiques.
Climat
Même les expressions phares utilisées par les disciples de l'écoterre ne respectent pas la rigueur scientifique.
- Météo : Il fait x degré de plus que la "normale". Ce mot normal est employé légitimement pour l'ensemble des "normes" règles édictées que doivent respecter nos sociétés, mais ne doit, en aucun cas remplacer le mot "moyenne".
- Dérèglement climatique, là, c'est le mot "règle" qui ressort pour laisser à penser que notre ciel, lui aussi, comme nous doit respecter un règlement.
Les instigateurs de l'emploi répété de ces mots cherchent à influencer la pensée populaire que les Hommes sont responsables du climat et cela fonctionne fort bien avec le temps.
Médecine
- Chacun de nous a expérimenté la difficulté de définir avec certitude la responsabilité d'un aliment après un dérèglement survenu. Toutes les "études" sont réalisées en prenant un groupe de population et en le comparant à un autre groupe alimenté différemment pendant une durée définie. Quand un résultat dépasse de quelques pour cent la moyenne, une publication relayée par les grands médias, voire l'OMS, vient nous dire que "tel produit est potentiellement cancérigène, par ex". Où est le sérieux ?, où est la rigueur ?, nous ne le voyons pas, mais, par contre, les milliards s'accumulent à travers les revues officielles.
Intelligence humaine et artificielle
Les mémoires s'additionnent parfaitement, deux ordinateurs comme deux individus peuvent parfaitement additionner leurs mémoires.
Les expériences s'additionnent, mais il s'agit aussi de mémoires.
Par contre, les intelligences ne s'additionnent pas, Les Chinois ne sont pas plus intelligents que les Monégasques, pas plus que deux prix Nobel feront mieux que chacun d'entre eux.
Les savants ne sont pas nécessairement plus intelligents que l'un ou l'autre parmi nous.
L'intelligence artificielle ne sera pas plus intelligente que l'intelligence humaine mais elle sera plus efficace…et peut être trop en effet ?
Pour l'heure, l'Homme du 3ème millénaire peut éviter toute dérive fondamentale avant d'embarquer sa vie dans une direction dont il sera prisonnier. Pour cela il dispose de sa propre intelligence et de la mémoire collective accessible par internet, cet ensemble lui donne accès à tous les fondements humains en lui permettant de TOUT comprendre et par là même d'éviter de se faire abuser par l'atmosphère ambiante.
Ainsi l'Homme du troisième millénaire peut devenir un citoyen responsable.
L'Homme étant un animal vivant en société, il est souhaitable que les rapports entre citoyens responsables vivant dans le même ensemble disposent d'un système social adapté à cette nouvelle réalité, ce système existe, c'est le CITOYENNISME et le Viatique citoyen en est son outil principal.
César JULES
juillet 2023
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