L’Europe ne doit pas se faire sans nous ! Plus encore, sachez qu’il y a une Bastille à prendre ! Cette nouvelle Bastille a pour nom José Manuel Durão Barroso, ce président de la Commission européenne élu par défaut, maintenu par faiblesse, et qui allègrement est passé de l’extrême gauche radicale de sa jeunesse au sarkozisme le plus fervent, au néolibéralisme échevelé. Si le 7 juin pouvait être un jour citoyens, si ce jour-là, un vote massif d’électeurs révoltés pouvait renverser Barroso et le renvoyer dans ses pénates, alors ce serait une grande victoire et un avertissement pour les libéraux qui tiennent l’Europe en esclavage ! <img49491|center>
Rien de plus facile en réalité. Etant donné le fort absentéisme pressenti aux urnes le 7 juin, une mobilisation déterminée de citoyens pourrait peser lourd en termes de pourcentages des suffrages exprimés. En France, l’"UMPS" tient le haut du pavé des prévisions et compte bien s’en tenir au statu quo, à savoir le maintien de Barroso dans ses fonctions. Or, il faut savoir qui est Barroso.
Barroso, la carpette du libéralisme débridé
Cet homme qui militait à l’extrême-gauche dans sa jeunesse est devenu le béni oui-oui des gouvernements les plus libéraux, le valet de Sarkozy et de l’Angleterre.
Selon Wikipedia, il est l’initiateur d’un comité secret ayant pour mission de répandre les OGM en Europe en se passant de l’avis de citoyens et en se gardant de les informer. "José Manuel Durão Barroso a mis sur pied une commission de travail, dite Groupe des Sherpas, dont ni les missions ni le nom des participants n’ont été rendus publics, mais dont l’objectif est d’accélérer l’introduction des OGM en Europe, malgré les réticences des opinions publiques" (source Contre Info 31 octobre 2008).
François Bayrou prend pour cible M.Barroso, l’anti-citoyen
Un article du monde du 12 mai titre "M. Barroso, l’autre cible de M. Bayrou" et Jean-François Kahn, candidat du MoDem pour le Grand-Est le dit plus vertement : "Je veux virer Barroso !" On sait que l’UMP se fait discrète sur l’élection européenne afin que l’absentéisme et les sondages lui restent favorables et ainsi maintenir dans ses fonction le valet du néo-libéralisme. Il faut se rappeler que Barroso fut élu par défaut lors d’un second tour mou qui permit à la Grande-Bretagne de l’imposer.
Très attaché au libéralisme économique, et ce malgré l’échec de ce système que nous montre la crise actuelle, Barroso fut aussi le souteneur, aux côtés de Sarkozy, du traité simplifié. L’homme par ailleurs est sans consistance. La règle pour Barroso ? "Le dernier qui a parlé a raison" ou le plus puissant. Schulz, président du groupe socialiste au Parlement européen, le décrit ainsi : "Quand il parle aux socialistes, il est socialiste. Quand il parle aux libéraux, il est libéral. Il dit aux gens ce qu’ils veulent entendre".
Bien vu, et pourtant ce sont bien les socialistes européens qui, par faiblesse ou double discours, ont renouvelé le mandat de Barroso. François Bayrou appuie donc sur ce point parce que dans cette affaire les socialistes européens furent pris en flagrant délit de lèse-citoyens. Bien que dénonçant la responsabilité de la Commission dans la déréglementation en Europe, la gauche s’est montrée incapable d’empêcher la reconduction automatique de Barroso par les membres du Parti socialiste européen (PSE) que sont Gordon Brown, Zapatero et le Portugais José Socrates. On le voit les atermoiements socialistes ne répondent plus à l’exigence pressante qui est de redonner sa place au citoyen et de faire face à la crise par des solutions qui ne soient pas que libérales.
Portrait d’un futur vrai président de commission :
Il faut de la fermeté pour remercier Barroso comme il se doit, c’est-à-dire par les urnes, par un vote non UMPS. Le MoDem, crédité d’un score intéressant (autour de 13,5 %), milite depuis sa création pour un rôle actif du citoyen et une transparence dans les décisions prises tant en France qu’en Europe. Il peut jouer un tour à tous ceux qui pensent avoir fait main basse sur l’Europe et qui comptent sur l’absentéisme pour renforcer leur position. Dans une interview accordée au site Internet de France 2, Marielle de Sarnez, tête de liste européenne en Ile-de-France, dessine le portrait de ce qui serait à ses yeux députée européenne un président idéal de commission : "un président de Commission authentiquement européen qui défendra pendant les cinq prochaines années la vision d’une Europe sociale, durable et solidaire, et qui sera indépendant des chefs d’État et de gouvernement."
Elle fait aussi cette propositioncash : "Pour que ça marche, il faut aussi davantage de démocratie et de transparence. Nous faisons une proposition : qu’il n’y ait plus un seul texte européen qui soit débattu et adopté sans qu’il n’ait été porté à la connaissance des citoyens au moins trois mois à l’avance. Et nous demandons aussi que les réunions du Conseil européen soient publiques et retransmises sur Internet pour qu’il n’y ait plus de double langage de nos gouvernants, favorables aux décisions européennes quand ils sont à Bruxelles, et opposés quand ils rentrent à Paris !"
François Bayrou, interrogé par le journal "La Tribune" le 18 mai, a réaffirmé sa conviction très forte que "l’Europe doit davantage affirmer sa résistance au modèle néo-libéral." "Mes amis n’ont pas voté Barroso la dernière fois", rappelle-t-il, "et ils ne voteront pas Barroso cette fois ci. Pour deux raisons "dont chacune est suffisante seule" comme dit Cyrano. D’abord, la Commission devrait montrer son indépendance vis-à-vis des gouvernements, alors que Barroso a sans cesse fait preuve de suivisme. Ensuite, son orientation est trop ultralibérale à mes yeux. Il est d’ailleurs soutenu pour cela et par le PPE (groupe du parti populaire européen auquel adhère notamment l’UMP et la CDU, ndlr) mais aussi par le PSE (groupe du Parti socialiste européen). Les socialistes et la droite européenne se sont entendus sur Barroso, Zapatero l’a dit, ce qui oblige les socialistes français à pratiquer un curieux double langage. J’ai, pour ma part, proposé Guy Verhofstadt, l’ancien Premier ministre belge, ou l’ancien commissaire européen, Mario Monti. Mais il peut y en avoir d’autres dans d’autres familles européennes..."
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Bien vu cet article !.. Barroso, valet des plus libéraux, c’est exactement çà !.. Cette campagne des européennes en france (propagande du gouvernement via un clip consternant sur l’europe, répétition des médias pour valoriser l’abstention, effets d’annonces..) est une répétition de ce qui nous attend en 2012, matraquage et trucage des médias pour endormir le peuple.. Restons éveillés et votons contre cette démocratie dirigée et contrôlée en amont.. L’abstention est néfaste à toute démocratie, elle renforce et libère le pouvoir en place de toute pression populaire.. Rendez vous le 7 juin dans les urnes..
L’Europe, une bastille à prendre ??? J’espère que vous plaisantez ... L’Europe est complètement vérouillée par les US, avec Sarko qui vient de fermer à double tour. Non mais vous voyez pas que toutes ces tintamarres européennes ne sont que des mascarades qui doivent faire les railleries des mecs de Washington en pause café ? Si c’est du rêve que vous voulez, restez dans la poésie, maintenant si c’est un titre à buzz sans lendemain, oui, ça peut marcher.
Ce n’est ni du rêve ni du buzz, c’est un défi et une réalité : si les abstentionnistes se posent en citoyens et votent massivement anti UMPS, Barroso n’aura pas de 3ème mandat et Sarkozy n’aura plus sa marionnettte. C’est donc bien une proposition concrète et réalisable.
je ne voudrais pas être rabat joie , mais tu as l’air de considérer cette éléction comme un débat franco-français alors que les députés français seront loin d’être la majorité à Strasbourg . faudra que tu convaique les belges de voter Vlaams block , les polonais pour le parti des buveurs de bière , les britishs pour les partis régionalistes écossais et gallois etc etc . Chaque pays ayant bientôt un mode de scrutin différent , ça sera pas du gâteau de virer le guignol portugais !!!
à Le Chat : Il suffira d’une petite poignée de députés démocrates déterminés pour faire tomber Barroso qui vacille déjà. En revanche, si c’est l’UMPS qui fait main basse, Barroso sera renforcé, ou son futur clone.
Barroso a été réélu de justesse grâce à un consensus mou et il est très contesté par la gauche et les démocrates. Il n’est donc pas utopique de penser qu’on peut le faire basculer : les quelques députés déteminés feront fléchir les hésitants.
de quelle gauche tu parles ??? Le groupe socialiste européen soutient baroso !et les socialistes se disent de gauche , mais n’en sont pas ! Die Linke , combien de députés ?
Sans partis pris, les médias citoyens peuvent se retrouver dans la rue au format A4. Nous avons tous une imprimante. L’information citoyenne qui s’échappe des circuits officiels.
Bayrou est un catho de droite , il a rien d’un révolutionnaire ! le modem étant entre un UMP de droite et PS de droite , je vois mal comment il ne serait pas de droite !
" un président de Commission authentiquement européen qui défendra
pendant les cinq prochaines années la vision d’une Europe sociale,
durable et solidaire, et qui sera indépendant des chefs d’État et de
gouvernement.« ... !!!...??? Un président...Mais, comment croyez vous que font les organisations telles : la médecine du travail, l’Omc, l’onu avant 67, l’IUMM, etc...etc...etc... ?
Elles nomment un président fantoche, une marionnette docile, un pantin sympathique manipulé au bout d’un manche et dans le ... duquel, toutes les normes, politico-militaro-économico-étasuniennes s’imposent sans aucun complot déclaré...Ils sont faciles à reconnaitre, ils cumulent les mandats de façon inversement proportionnelles à leurs facultés et compétences...Ils parlent d’après prompteurs ou oreillettes reliées aux vrais décideurs d’aujourd’hui : Les » experts, voyants, coatchs, et http://www.priceminister.com/offer/buy/1150837/Jumel-Sylvie-La-Sorcellerie-Au-Coeur-De-La-Republique-Livre.html#info
Plus sérieusement, la personne de Barroso compte peu.. Mais seulement le projet qu’il représente
Attendions-nous de l’Europe qu’elle renonce à une certaine forme
d’indépendance économique et politique , qu’elle finisse par s’intégrer
dans une sorte denouvel ordre politique mondial où
les USA imposeraient, par le biais de leurs puissantes multinationales,
leur propre conception du commerce, des relations internationales,
voire du droit et des libertés ? C’est ce qui risque de se produire prochainement avec la création du futur Grand marché transatlantique. C’est un vieux projet , qui resort aujourd’hui des cartons, celui qui permettra aux multinationales de mener le bal... Le nouvel agenda est dèjà prêt.
le liberalisme favorise la competence ! c’est certain qui en a beaucoups qui aiment pas
c’est le principe de la libre circulation .... le probleme c’est qui a un paquet d’incompetents qui trouveraient sympa d’avoir de l’Autorité pour la promotion de la vertu socialiste et la prévention du vice liberal....
et dire que ce paquet de gens n’ont pas encore compris que la richesse provient du mouvement ..
le pauvre barroso , il a encore du pain sur la planche
Le libéralisme favorise la compétence... On aura tout lu. Certains ne voient décidément aucune objection à débiter des âneries plus grosses que leurs casques.
degré zero de la rhétorique « politique » qui consiste a choisir des boucs émissaires et surfer sur le rejet qu’ils inspireraient aux electeurs Sakozy sur la scène nationale et Baroso au niveau de l’europe...
décidément, le modem et ses militants ne sont pas à la hauteur de leurs ambitions...
À cause du clou, le fer fut perdu À cause du fer, le cheval fut perdu. À cause du cheval, le cavalier fut perdu. À cause du cavalier, le message fut perdu. À cause du message, la bataille fut perdue. À cause de la bataille, la guerre fut perdue. À cause de la guerre, la liberté fut perdue.